David Coulon

Cher Vous,

Pour son septième roman, David Coulon renoue avec le roman d’ambiance qui l’avait fait connaître avec Le village des ténèbres.

Tout commence avec Lif et Romuald en route vers la maison de leurs amis… C’est un couple normal, dans une situation inconfortable mais, disons, d’une grande normalité.

Lif et Romuald est un couple au bord de la rupture qui s’apprête à donner le change toute la soirée devant leur couple d’amis… Il faut dire que rien n’est encore tout à fait décidé, même s’il semble que la situation couve entre eux depuis un moment.

Alors qu’ils sont enfin arrivés à destination, sans trop comprendre pourquoi Marie et Antoine ont particulièrement insisté à les recevoir ce soir alors qu’une tempête énorme est annoncée, Lif et Romuald semblent étonnés de l’accueil que leur fait Antoine.

Ce ne sera que le début d’une très étrange soirée.

David Coulon, par son style particulier alternant les phrases courtes et la répétition de certains éléments, fait doucement déraper l’histoire de ce couple ordinaire qui dine chez leurs amis.

Petit à petit, en distillant les indices, l’auteur crée une ambiance anxiogène à souhait et emmène tranquillement le lecteur vers ce qu’il n’aurait pas soupçonné.

Mais, il ne s’agit pas seulement de jouer avec le lecteur et de lui faire peur.

Comme pour ses précédents romans, et particulièrement avec Biotope, Trouble passager ou Kintsugi, David Coulon utilise une situation dès plus banale pour amener son lecteur à s’interroger sur l’état de notre Société.

Entre crise de couple et crise climatique, c’est tout le concept de point de rupture que David Coulon dissèque !

Un roman noir, anxiogène à souhait, au bord de la folie du monde !


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Un avis en demi-teinte pour cette histoire qui commence vraiment très bien avec une accroche importante liée à la situation et à l'angoisse générée par les évènements qui surviennent et qui m'a perdue en deuxième partie.



Lif et son mari sont invités chez des amis qu'ils n'ont pas vus depuis un bon moment. Une terrible tempête s'annonce et les conditions ne sont pas vraiment favorables à un déplacement.

Toutefois le couple parvient à se rendre chez leurs amis et dés leur arrivée les choses semblent ne pas être normales.

La situation ne tarde pas à s'envenimer et Lif décide de prendre la fuite.

Que se passe t'il dans cette maison? Qui sont les deux adolescents présents au repas? Où est l'enfant du couple?

Enormément de questions et une angoisse terrible qui monte progressivement.

Le roman aurait pu être vraiment terrifiant et magistral si dans la seconde partie des moments "grandguignolesques" n'étaient pas venus ternir un peu l'intérêt de cette histoire.

La fin du roman également m'a laissée un peu sur ma faim.



L'écologie et le survivalisme tiennent une très grande place dans ce roman et c'est l'un des éléments vraiment accrocheurs, l'autre est l'écriture qui toute en puissance et fluidité donne un rythme très soutenu à cette histoire.



De fait malgré le léger bémol de ces moments où l'on se dit "non c'est juste pas possible" le roman est très intéressant et je ne peux que le recommander pour son sujet bien actuel malheureusement , l'Etat de notre planète.



#Demaindisparue #NetGalleyFrance
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L'auteur propose ici un très bon thriller psychologique mais pas que...

Un roman déroutant porté par une plume percutante et pleine de style, l'auteur s'amuse avec son lecteur.



Thriller en huis clos, survival, pointe de fantastique ? Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre tant le doute est bien semé. L'intrigue est originale, prenante et ambitieuse.

L'atmosphère est troublante, poisseuse.

Le suspense monte crescendo entre "Cordelia" qui fait rage et cette invitation étrange pour le couple formé par Lif et Romuald.



J'ai vraiment apprécié cette lecture, bien que je ne m'attendais pas à cette intrigue et je n'en dirai pas plus pour que le lecteur puisse vivre pleinement ce thriller surprenant dans lequel l'auteur a su sortir des sentiers battus.



Le personnage de Lif est bien dessiné.

Au départ j'ai eu du mal à la cerner puis j'ai été prise d'empathie pour elle. J'ai stressé avec et pour elle.

Les autres personnages ne sont pas en reste et certains sont vraiment glaçants.



Jusqu'à la dernière page j'ignorais comment se finirait ce bouquin, l'ambiance étrange et le rythme soutenu ne s'apaisent pas, le dénouement est dans la continuité du livre : pertinent.



C'était mon 1er roman de David Coulon et pas le dernier.

Il a vraiment son style, qui m'a demandé parfois un peu d'adaptation mais qui m'a plu, l'écriture est là, les idées aussi.

La proposition de l'auteur est intéressante, justement car ce n'était pas celle à laquelle je m'attendais en débutant ce roman.

C'est un livre assez immersif, qui m'a fait penser à certains films d'un genre que j'affectionne particulièrement.



Bref, je recommande aux fans de thrillers en huis clos, aux fans d'intrigues singulières.

Bonsoir tout le monde, je viens de terminer Demain disparue de David Coulon publié chez Fayard .

Je tiens d'ailleurs à remercier l'auteur et sa maison d'édition pour l'envoi de ce service presse car le roman sort officiellement le mercredi 7 février.



Dans ce roman nous rencontrons Lif et Romuald un couple qui bat de l'aile.

Lif et Romuald ont accepté l'invitation à dîner de Marie et Antoine un couple d'amis qui vit dans un village isolé et coupé du monde, pas vraiment l'endroit idéal d'autant plus qu'une énorme tempête menace.

Tout va s'accélérer très vite quand Lif va se rendre compte de la dangerosité d'un couple d'adolescents également présent au dîner.

Lif va rapidement devoir faire face à la séquestration et l'isolement et va devoir se battre pour survivre et protéger l'enfant qu'elle porte.



Dans ce roman l'auteur aborde différents sujets comme l'impact de l'homme sur son environnement, le survivalisme, la maternité tout en tissant une véritable toile d'araignée dans laquelle le lecteur va se prendre sans autre solution que de tourner les pages pour découvrir ce qu'il va advenir de Lif et de son enfant .



Un véritable thriller psychologique qui ne peut absolument pas laisser insensible, claustrophobes s'abstenir ...



J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui ne vous laissera clairement pas insensible.



Rendez-vous en librairie

le 07 février 2024.



Ma note 4,5/5

⚠ Ce livre est dédié à un public averti…



Je me suis posée de nombreuses questions en lisant ce livre.



L’homme a-t-il des limites dans la cruauté ?



Pourquoi ai-je voulu lire un tel livre ?

Je voulais savoir jusqu’où je serais capable d’aller…

Capable de lire le pire…

Le pire du pire, de tout ce qui puisse exister de plus monstrueux…

Avec ce livre, je nageais en plein dedans…



Ne serait-ce pas simplement par pur voyeurisme ?

Sans doute, car je suis humaine et nous sommes tous plus ou moins adeptes du voyeurisme !



Grâce à la prévenance de @mon_univers_du_polar , je me suis plongée dans ce livre sans aucune hésitation. Il m’avait savamment prévenu de la dureté de ce livre.

Là, j’ai eu ma dose : de sang, d’éventrations, de tripes, de scènes obscènes, de gore, de trash, de vulgaire, de choquant…

Et si je vous dis que je l’ai dévoré crûment !



Car il est réellement addictif, des phrases hyper courtes, voire même un seul mot pour tout exprimer…

Une écriture hachée, saccadée…

Des répétitions qui stimulent notre angoisse et notre effroi…

Mon seul regret, j’aurais voulu savoir pourquoi cet exterminateur en série commettait salement ces crimes.



Je ne vais pas vous conseiller ce livre, car je ne voudrais pas être celle qui anime vos pires cauchemars.



Mais si comme moi, vous avez ce besoin d’adrénaline, si vous voulez être bousculés et malmenés vous le serez avec ce livre, il est effroyable, abject et cruel, si vous vous sentez prêts, alors foncez !



Un dernier petit conseil… lisez-le à jeun…



Une dernière interrogation… et si ce livre était issu de faits réels ?

Un instant de frissons m’envahit…

Deuxième tabassage livresque en règle cette année avec Biotope. Je voulais du sombre, de la violence et de l'inhumanité, j'ai été servi en double ration.



David coulon m'a encore régalé avec son écriture si obscure mais belle à la fois, entraînante et éclatante. Il décrit si bien la noirceur du monde et l'esprit de vendetta, que l'être humain peu pousser à l'extrême parfois.



Biotope parle de monstres ceux du quotidien ceux que l'on côtoie. L'intrigue à mes yeux reste classique, mais cela reste très prenant.

J'ai préféré "le village des ténèbres" dans la construction même si les 2 livres sont différents. Ici, rien n'est fait pour accrocher sur un personnage en particulier ou son caractère, mais avec sa narration à la 1re personne l'auteur permet une intrusion dans l'esprit fou du protagoniste principal et cela est assez dérangeant psychologiquement, mais tellement fort.



Les actes de violence sont décrits avec une telle réalité que cela est troublant surtout le passage de "la brosse à chiotte."

Rare sont les auteurs à me procurer satisfaction au bout de quelques lignes. Je dois même avouer que ceux-ci se comptent sur les doigts d’une main. Il m’a suffi de quelques mots, quelques tournures de phrases pour reconnaître, encore une fois, toute la perfection de l’écriture de David Coulon. Celui-ci m’a happé en quelques minutes dans un récit qui allait m’en faire voir de toutes les couleurs. Avec cette première partie qui peut s’avérer complexe que le romancier nous attrape, attise notre curiosité et nous force à rester jusqu’au bout de l’enfer. Le village des ténèbres débute en jouant sur différentes temporalités pour planter son décor et nous faire découvrir sa palette de personnages. Passé, présent, futur, tout semble se mélanger, donnant alors l’impression d’être bloqué dans un cerveau malade qui n’arrive pas à avancer. L’ambiance se pose petit à petit et finit par dévoiler où l’écrivain souhaite nous emmener. Qu’on se le dise, ce roman ne laisse pas indifférent.



David Coulon dose son mystère comme personne en jouant sur cette temporalité qui part dans tous les sens. On sent que quelque chose ne tourne pas rond dans cette vallée et ce n’est pas les différentes disparitions qui nous feront dire le contraire. La paranoïa entre rapidement en jeu et cette envie de savoir sera plus forte que nous. Le village des ténèbres nous place au cœur de son intrigue et nous permet d’incarner pleinement certains de ses personnages. Autant dire que nous sommes dans le même état d’esprit que ce jeune gendarme qui s’ennuie et qui souhaite faire un peu de zèle pour comprendre ce qu’il se passe dans son secteur. On sait que c’est une mauvaise idée, on sent que ce qu’on va découvrir sera dangereux, mais la curiosité est un vilain défaut…





Avec cette première partie, David Coulon explore les codes du thriller avec une main de maître, si bien que le roman ne se lâche pas aussi facilement. On se sent attiré par lui, par ce mystère qui s’épaissit au fur et à mesure et par cette noirceur qui s’accentue au fil des pages. On ne sera donc pas étonné de voir que la suite du récit bascule vers quelque chose de bien plus obscure, bien plus glauque et de bien plus dangereux. C’est dans un véritable enfer que nous plonge le romancier, si bien que Le village des ténèbres pourra en dégoûter certains. C’est dans la folie la plus pure que nous nous retrouvons à mi-parcours avec cette sensation horrible de ne pas pouvoir s’en sortir. La violence est au rendez-vous et David Coulon transforme son thriller à coup de scènes horrifiques qui plairont aux amateurs du genre. Certains pourront trouver que le romancier en fait trop, d’autres, comme moi, plongerons corps et âme dans cette brutalité qui apporte un coup de frais au thriller français.



Mais derrière cette violence graphique, il y a quelque chose de bien plus important qui se joue et c’est une autre facette qui s’offre à nous par petite dose. On avance à tâtons, la peur au ventre et avec ces différentes odeurs nauséabondes qui incrustent chaque page de ce roman. Le village des ténèbres joue avec nos nerfs, avec nos sensations, finissant par s’encrer en nous pour toujours. Le mystère se dévoile peu à peu et l’horreur humaine prend un nouveau visage, plus cruel et toujours plus sanglant. C’est dans un final apocalyptique que ce roman se termine et fait de David Coulon un conteur expert, un magicien de la brutalité et du drame.




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Bon, qu'on se le dise tout de suite, j'ai pris une énorme claque ! Prenez un bol, mettez y toutes les choses les plus noires possibles, mélangez soigneusement et vous obtiendrez cette histoire maléfique mais magnifique dans son contenu, son écriture et sa construction. Une histoire dans laquelle "vengeance" est le maître mot. Rédemption peut-être mais surtout vengeance. Une histoire qui nous tient en haleine tout au long. Une écriture qui, nous donne comme des coups de marteau en nous rappelant sans cesse certaines choses, de façon courte, directe, nette. Les pires atrocités y sont commises. Des personnages d'une noirceur indescriptible. Suspense, mystère, vengeance, tension, violence, noirceur, voilà ce que l'on trouve dans ce thriller remarquable, aux allures de vengeance, qui va nous torturer, ainsi que les personnages, dans son entiéreté. Préparez vous à entrer dans un village des plus sombres, et surtout, à ne pas pouvoir lacher ce livre avant son dénouement.

Définition de Biotope : Milieu biologique présentant des conditions de vie homogène.

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Une pense partir dans un thriller "classique", seul le style de l'auteur sort du début.

Par moment, les phrases sont courtes, très courtes, juste des mots, un seul mot. Un style pour le moins épuré, percutant, troublant, voir intriguant. Mais surtout unique.

Puis l'intrigue se déchaîne, et nous sommes emmené pour un "trip" sans retour. L'être humain peut avoir une noirceur insoupçonnable, et la soif de la vengeance la cultive de façon biologique. De l'ignominie faite par des bourreaux qui deviennent victimes, ou peut-être l'inverse, "mais vous êtes plus monstrueux que n'importe quel monstre". Dans cette chute sans fin du personnage principal, sans nom, l'ambiance est sombre et glauque. Les scènes "insupportables" sont nombreuses et on frôle l'insoutenable.

On est tenu en haleine jusqu'à la toute fin.

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Ce livre est tout simplement étourdissant, génial et ÉNORME. Mais il n'est pas destiné à tout le monde, car les âmes sensibles pourraient être heurtées.

Je ne peux que vous encourager à le lire, malgré l'avertissement. Accrochez-vous.

Très gros coup cœur.

Aujourd’hui, il est libre, ou presque. Du moins, c’est en bonne voie. Son protecteur rencontré en prison l’a mis sur le chemin de la réinsertion. À sa sortie de prison, Monsieur Jean l’attend avec un logement et un emploi dans un garage. Mais il y a beaucoup de mystères autour de ce garage, et notre personnage (dont nous ne connaitrons jamais me nom) est bien déterminé à savoir ce qu’il se trame réellement. Qui est qui ? Quelles sont les motivations de tous ces secrets ? Prêts à gratter le verni et à découvrir jusqu’où un homme peut aller lorsqu’il n’a plus rien à perdre ?



Désir de vengeance, comble de l’horreur et de la torture, accrochez-vous si vous souhaitez emprunter l’escalier qui descend dans le sous-sol de ce garage et au plus profond de l’âme humaine, là où il n’y a plus de morale et aucune pitié. Tout y est noir, sans aucune issue.



Ce roman est atypique par sa forme. Son procédé narratif et sa violence en font une lecture marquante.

Des phrases courtes, parfois même très courtes. Un seul mot répété plusieurs fois. Ce style particulier nous immerge pleinement dans la tête du narrateur et ainsi nous permet de mesurer à quel point il est perturbé.

Ce récit se lit très vite, et aspire son lecteur dans un tourbillon d’horreur et de folie. Certaines scènes sont difficiles tant les descriptions sont détaillées et imagées.



En revanche, j’ai trouvé l’intrigue assez classique, et le dénouement sans surprise.



Ce fut donc une bonne lecture, mais pas le livre de l’année en ce qui me concerne.
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Lorsque vous commencez à lire ce roman, vous comprenez immédiatement qu’il va être sombre et angoissant. Je ne connaissais pas l’écriture de David Coulon mais immédiatement, je l’ai appréciée. Elle est fluide et sait vous tenir en haleine. Les chapitres sont courts et percutants et vous entrainent toujours plus loin dans un véritable cauchemar vécu par les différents protagonistes. Le rythme de l’histoire est maintenu par l’alternance de changements de points de vue. Certains passages sont extrêmement violents et terriblement “vivants”, il faut s’accrocher et les personnes sensibles pourront se sentir en difficulté.



L’auteur nous parle ici de manipulations, de folie, de machinations et de survie.



Le grand méchant loup se joue de tout le monde et se cache au fond de ce village. La meute se prépare à attaquer et prépare ses troupes sous la direction d’une louve dont la folie n’a d’égal que ses convictions qu’elle pense bien fondées. Mais est-elle celle qui a le contrôle des événements ?



Ce roman, je l’ai dévoré. Petit point négatif cependant, certains passages m’ont parus peu plausibles et, il faut le dire, un peu tirés par les cheveux. Cela dit, cela n’a pas gâché ma lecture.



Si vous aimez les romans horrifiques et que les scènes de violence ne vous font pas peur, ce roman est fait pour vous.
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Encore un livre (et un auteur) découvert grâce à Bookstagram, et surtout aux avis dithyrambiques sur cet opus. Pour ma part, après avoir tourné la dernière page mon retour est plutôt mitigé.



Le négatif : Je ne suis pas une âme sensible, mais j'apprécie quand la violence est "utile", là j'ai parfois eu l'impression qu'on essayait de choquer pour choquer en rajoutant à la noirceur des actes : du crado (caca, vomi et cie). J'ai pensé à abandonner parce que j'avais l'impression de me revoir ado regarder des films d'horreur basés uniquement sur du gore. Je n'ai pas spécialement apprécié le style d'écriture qui faisait un peu liste, par contre cela se lit vite et participe à l'urgence de connaitre le déroulement. Il y a des éléments qui se devinent rapidement comme les révélations finales, parce que l'auteur insiste beaucoup sur certaines choses autour du narrateur donc c'est un peu dommage. Enfin, le dénouement m'a un peu laissé une sensation de "tout ça pour ça" qui fait que je suis ressortie un peu déçue de cette lecture. 



Le positif : L'auteur est très bon pour instaurer du suspense et nous donner envie de découvrir tout ce qui se cache derrière, c'est pourquoi j'ai été au bout de ma lecture. J'ai apprécié l'idée d'avoir un narrateur anonyme. Et surtout, j'ai vraiment aimé "l'univers" derrière Biotope et tout ce qui touche à Monsieur Jean. C'est très sombre et assez orignal, et cela permet de se demander ce qu'on ferait dans pareils cas. 



En conséquence, même si je ne vais pas garder un souvenir impérissable de cette lecture, j'ai envie de lire d'autres titres de l'auteur qui m'a intrigué par son sens du suspense et certaines trouvailles.
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Aujourd’hui, je vous parle de « Biotope », le dernier thriller de David Coulon paru chez Cosmopolis Editions, un auteur que je viens tout juste de découvrir.

Je me dis qu'il va être difficile de faire aussi fort, voire plus, en émotions que « le village des ténèbres » et je me fourvoie car c'était sans compter sur le talent incommensurable de cet auteur qui se réinvente à chaque fois, à chaque nouvelle histoire.



*****

Cette fiction a pour base une vie qui bascule suite à un accident et aux mauvais choix qui en découlent. Ce qui pourrait arriver à chacun d’entre nous, combien même nous pourrions passer notre temps à faire preuve de vigilance. Des existences bien confortables à l'abri de tout danger jusqu'à ce qu'un grain de sable s'immisce dans le système et que la machine déraille.

Afin de nous immerger totalement dans ce récit, l’auteur utilise la narration à la première personne. Nous sommes dans la tête de cet homme qui sort de prison après y avoir passé 8 ans de sa vie, 8 années douloureuses. Il recouvre une pseudo liberté et découvre « le monde d’aujourd’hui et ses détenus en liberté ». Le lecteur est submergé par un sentiment de perdition tout comme celui que ressent cet homme qui vient de tout juste de recouvrer la liberté. Ce "retour à la normale" est aussi violent pour lui que pour nous, lecteur, car l'auteur, au style percutant, utilise beaucoup de phrases courtes qui ont pour incidence de nous mettre des claques à chaque fois, des petits coups secs et vifs tout comme les mots utilisés avec beaucoup de soin. Il nous balance des pensées cinglantes, violentes et ça fait mal. Il nous secoue brutalement comme pour nous tenir éveillés dans une réalité que nous souhaiterions ignorer. C’est un véritable travail d’orfèvre.



Non content de nous mettre les tripes à l'air, David Coulon nous terrasse avec un sujet difficile dont il est impossible d'avoir une idée tranchée sur le sujet. Qui sont les monstres, les victimes ? Serez-vous seulement capables de faire la différence ? Car ce n'est pas aussi simple. Oubliez votre vision manichéenne des choses. Ne comptez pas ressortir de cette histoire avec vos jugements préconçus, ceux que vous tenez sans même n’avoir jamais été touché par le destin de ces personnages. Ici, le mal s'amuse à changer de camp et il n'est pas forcément là où on l'attend. L'auteur s'amuse avec nos croyances, nos valeurs, nos préjugés. Il se délecte de nous montrer à quel point il est aisé de se tromper. Et quand les masques tomberont, vous serez glacés d'effroi.



David Coulon nous offre un récit sublime et dérangeant. Il s’ensuivra une longue introspection durant laquelle vous serez face à vos questions et peut-être même que n’y trouverez pas de réponse. Quoiqu'il en soit, une fois cette histoire terminée, votre retour à la "normale" se fera dans la douleur.

Une chose est sure David Coulon est un auteur hors-norme sur lequel il faudra dorénavant compter.
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Il faut que je vous parle de ce livre. A quel point il m’a marqué. A quel point il m’aura laissé sans voix, dans une réflexion profondément. Ce livre est un uppercut et je dois vous en parler.



Je vous parle aujourd’hui de Biotope de David Coulon paru aux éditions Cosmopolis.



Bluffant. Époustouflant. Percutant.



Il y a des histoires qui marquent par ce qu’elles ont à nous raconter. Des histoires qui vont toucher la sensibilité de chacun. Des histoires qui vous font vivre un moment de lecture intense.



Biotope fait parti de ces histoires qui vont rester longtemps dans celles qui m’auront marqué, celles qui sont marquées au fer rouge.



Déjà parce que la plume de l’auteur vous immergé de suite dans l’intrigue. Deux pages de lus et j’ai su que ça allait être dur. Que les moments à venir ne seraient pas facile. Que je douterais forcément à un moment donné. Parce que le récit vous pousse à vous questionner, vous pousse dans vos retranchements.



Biotope c’est l’histoire d’un homme, de « LUI » qui s’est retrouvé en prison après avoir commis un acte abject. Il n’y a pas d’autres mots quand il s’agit d’un tel geste barbare.



Mais « LUI » se retrouve en liberté conditionnelle, à travailler pour Monsieur Jean. Un homme altruiste ce Monsieur Jean. Prêt à aider son prochain, le cœur sur la main. Un homme bien sous tout rapport.



Cependant le garage où « LUI » travaille possède ses propres règles, ses propres codes.



Et de cela « LUI » va s’en rendre compte bien trop vite.



Ce livre est une claque à bien des égards.



Une clause visuelle avec des descriptions à vous faire passer l’envie d’aller dans un garage un jour. Une claque auditive avec la musique qui règne au sein des pages, au sein de ce fameux garage. Mais aussi le silence étouffant, assourdissant qui s’installe subitement et semble annoncer le pire. Une claque pour le contenu tout simplement.



C’est un roman noir. C’est une histoire qui pourrait arriver à tout le monde, à toi, à ton voisin… et c’est bien ça le plus effrayant… Le fait que Biotope s’ancre dans la réalité en racontant la vie d’un mec lambda pour qui la dérive n’est jamais loin.



Je n’ai eu aucune difficulté à transposer cette intrigue à notre réalité, à notre quotidien parce que David Coulon nous touche dans nos peurs les plus intimes, dans nos convictions les plus profondes.



Il nous touche et nous fait regarder avec un certain malaise la reinsertion dans la société de « LUI ».



Beaucoup de questions affluent, une certaine angoisse prend le dessus mais impossible de lâcher le livre et on est plongé dans les mots de l’auteur qui vous happent et qui vous hantent.



Il y a un certain voyeurisme malsain à assister aux atrocités commises dans ce livre. J’ai été sincèrement horrifiée à certains moments mais avec l’envie d’aller toujours plus loin dans l’histoire, d’arriver jusqu’au bout. Jusqu’au point final.



D’aller toujours plus loin dans le Biotope.



En bref,



Voici mon premier coup de foudre de 2021.



Si cette histoire n’est pas forcément à mettre entre toutes les mains, elle mérite d’être lue par le plus grand nombre d’entre vous. Ce qui vous séduira en premier seront les mots de l’auteur.



Ils sont noirs. Ils sont puissants. Ils sont percutants.



Rien est laissé au hasard et Biotope vous marquera par les sensations qu’il procure mais surtout par l’ambivalence des émotions qui vous traversera. Ce roman vous habitera littéralement durant près de 400 pages.



C’est un roman noir. C’est un roman qui me hantera quelques temps.



Merci David Coulon.


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Enorme coup de coeur

L’histoire :

Celle d’un homme paumé, au chômage, dont l’usure du couple est consommée, et qui cherche une évasion éphémère dans les bras de sa maîtresse. Un homme comme beaucoup, enfermé dans ses mensonges et au bord du gouffre.

Un homme que notre Société a mis au rebut, comme tant d’autres, sans considération ni émotions. Juste jetable.

De retour de chez sa maîtresse, passablement éméché, il emprunte un chemin de traverse pour rentrer chez lui afin de ne pas croiser la maréchaussée. Et là le drame. Une femme qui fuit (qui, quoi ?), des coups de feu qui résonnent, une bousculade ; une pierre et le crâne de la jeune femme qui rentrent en collision et le voilà dans un sacré merdier.

Il panique et charge le corps dans sa voiture. Il doit retrouver sa femme, sa fille. Il avisera ensuite.

Sa femme d’un autre monde que le sien. Ces deux mondes qu’il refuse de confronter. Par honte. Une histoire débutée dans le mensonge. Elle est trop… tout. Il est si peu, d’après lui. Et du coup les amis du couple sont ses amis à elle. Enseignants, comme elle. Et ça parle de choses que pourtant il aime ; mais dont il est incapable d’échanger avec eux. Honte. Malaise. Mal être. Qu’il est difficile de trouver sa place. Pourtant, Mathilde, sa femme, l’aime, l’écoute, le soutient. Envers et contre tout. Contre tout ? Il vient de tuer une femme. Il a peur.

Et voilà que la télévision diffuse une alerte disparition. Un enlèvement. Un visage s’affiche : celui de la morte qui est dans son coffre et qui a disparu depuis une semaine.

Et sa peur grandit, grossit.

Il doit faire disparaître les traces qu’il a laissées, les empruntes qu’il a semées partout. Vite. En ôtant toutes ses traces il se rend compte avec effroi que la victime terrorisée a traversé la route et le champ et qu’elle venait du lotissement de la commune où il vit. Que le monstre qui la terrifiait, elle, l’a vu lui. Qu’il sait qui il est.

Une seule solution, trouver le monstre et se débarrasser du corps chez lui pour ne pas être impliqué ! Oui mais voilà les choses ne sont pas aussi simples, et sa peur ne sera jamais assez grande. Il ne peut imaginer ce dans quoi il a mis les pieds ni les dangers qui l’attendent.

Les rapaces rôdent et leur regard est perçant.

Extrait P.111

« Barre-toi !

Oui, c’est ce qu’il faudrait que je fasse. Mais pas maintenant. Pas si près du but. L’occasion ne se représentera plus. Je m’approche de la 3ème porte. Les plaintes se font plus pressantes. Une odeur âcre oppresse mes narines. Une odeur d’excrément. Ils sont là, derrière, à croupir dans la pièce. »



David nous offre un récit d’une noirceur extrême.

Il nous parle de villages dortoirs, et oui il n’y a pas que la banlieue parisienne concernée. De Sociétés aux ordres des actionnaires et qui licencient sans émotion. Des tensions et détresses que cela crée sur les populations.

Puis il y a ces meurtres, odieux, miroir d’une Société où seules les « élites » sont à la bonne place. Notre Société.

Une écriture dynamique. Des phrases courtes et percutantes. Un récit à la première personne pour une immersion totale. Ce « je » nous happe de bout en bout et cette histoire ne nous laisse aucun répit.

Pour ma part, cette qualité d’écriture j’en redemande !

Au tout début, j'étais très sceptique quand à ce livre. Il faut dire que le style de l'auteur est très particulier : nombreux passages à la ligne, phrases très courtes... Il faut réussir à s'immerger dans cette atmosphère angoissante ! Et c'est chose faite ! L'histoire est prenante, la fin surprenante... David Coulon est un écrivain à suivre !

Ce livre je l’ai vu passé sur les réseaux sociaux. Il m’intriguait mais sans jamais oser me lancer dans l’aventure si je puis dire. Et puis j’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteur et j’ai franchi le pas. Grand bien m’en a fait ! Ce livre est d’une noirceur sans fin et il nous fait dériver dans une douce torpeur empreinte de folie. Ressortir indemne de cette lecture ? Je ne pense pas que ce soit réellement possible. D’un réalisme saisissant, l’auteur nous livre l’être humain dans son état brut avec ses failles qui vont l’amener dans une situation où tout peut basculer d’un instant à l’autre.



Je vous parle aujourd’hui de Je serai le dernier homme… de David Coulon aux Editions Lajouanie.



Je serai le dernier homme… est un roman noir, bien noir. On se prend au jeu dès les premières pages, l’envie est présente de savoir comment ça va se terminer pour ce personnage principal, sans nom. Comment se sortir de ce qui ressemble à une impasse ? Dans ce roman, à travers lui, l’auteur dénonce également les maux de notre société actuelle. Sans en faire des tonnes et des tonnes cela sonne juste et peut même faire froid dans le dos.



C’est un livre court mais qui fait son effet.



[...]



On le suit alors dans cette lente déchéance qu’il se construit au fur et à mesure. J’ai eu la sensation de m’embourber dans une noirceur où l’espoir n’est qu’illusion et où chaque décision est pire que la précédente.



Cette sensation est renforcée par l'utilisation de la première personne mais aussi par l’environnement dans lequel évolue notre protagoniste. Un environnement sombre, austère où la précarité sociale gagne du terrain, où l’intimité vole en éclats, là où ne traverse jamais un seul rayon de soleil.



[...]



En bref,



Au final, toutes les questions que ce personnage peut se poser, on finit par se les poser. En effet, on finit par entrer en empathie avec ce pauvre mec complètement déboussolé par sa vie actuelle. Ça tiraille au niveau de la poitrine, ça met dans des états pas possible et même dans toute cette noirceur on ne peut s’empêcher d’espérer. Étrange paradoxe de garder espoir quand la situation semble fichu d’avance. Et juste pour tout ce que ça fait ressentir au plus profond des tripes, je ne peux que vous le conseiller à mon tour.
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J'ai beaucoup aimé le début: Tout le monde est innocent, crois-moi, tout le monde, pas de coupables, pas de gentils et de méchants, seulement des victimes et des bourreaux.

La question est posée. Puis on retrouve Rémi Hutchinson. Rémi vivote, est écrivain marié à une prof, père d'un garçon. Puis on apprend qu'il y avait une fille, Sarah qui a disparu alors qu'elle avait 12 ou 13 ans. Le couple ne s'en remet pas. Ils s'installent à la campagne, tentent se survivre.

Puis, la tentation, les jeunes filles, l'anonymat d'internet... Rémi plonge, veut juste savoir, il n'est pas pervers. Il se retrouve dans une vieille maison, l'horreur commence aux prises avec une adolescente puis deux puis trois. La torture, les souffrances, les privations, les accusations. Elles se vengent... Rémi s'en sortira-t-il?

Un récit palpitant qu'on n'a pas envie de lâcher, une écriture nerveuse, trash,

Un très bon roman que je recommande.

Victime ou bourreau ? C'est la question qu'on se pose du début à la fin. Un huis clos intéressant qui traite de la pédophilie. C'est bien mené et l'auteur maîtrise le sujet. On est bien manipulé, c'est habile. Voilà un roman noir psychologique qui nous amène à nous poser beaucoup de questions sur l'âme humaine.

Cependant je n'ai pas trouvé très crédible le coup du portable dans l'anus, Lucie (épouse de Rémi) aurait mérité un peu plus de place dans l'histoire, elle n'a pas l'air franchement traumatisée par la disparition de sa fille depuis 5 ans et cherche à tourner la page, ça m'a un peu dérangé.


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C'est un excellent thriller avec une intrigue captivante, angoissante et dérangeante.

Les phrases sont courtes, incisives, efficaces et vont à l'essentiel.

Ce roman est dur par moments voir même glauque mais il tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Je dois être bizarre mais j'ai adoré ce livre ! Mais je vous préviens : âmes sensibles s'abstenir !!