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Critiques de David Morrell (109)
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Testament

Un thriller haletant, glaçant et étouffant!

David Morrell, dans les pages duquel Horusfonck n'était pas revenu depuis trop d'années, offre au lecteur tétanisé un cauchemar sur 220 pages.

La traque impitoyable dont est l'objet Reuben, sa femme et sa fille, va transformer l'ex-écrivain, surtout lorsque celui-ci n'aura absolument plus rien à perdre. Âmes sensibles et cœurs fragiles s'abstenir!

Le père de Rambo, dans son deuxième roman, ne laisse pas de répit au visiteur. On n'est pas encore au niveau des Conjurés de la Pierre, mais on a tout de même la bouche sèche.





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Rambo first blood

A mes yeux, Rambo se réduisait à un acteur bodybuildé capable d'anéantir un régiment soviétique à la mitrailleuse. J'ai donc été surpris quand Gallmeister a réédité le roman à l'origine du film. le récit repose sur un affrontement entre deux hommes. John Rambo est un vétéran du Vietnam qui a servi dans les Forces spéciales. de retour aux Etats-Unis, il vit en marge de la société et vagabonde sur les routes du pays. Il croise un jour Wilfred Teasle, le chef de la police d'une petite ville du Kentucky. le premier symbolise la révolte, le second l'ordre. Au départ, le litige qui les oppose est dérisoire mais aucun des deux ne cèdera. Ce qui les conduira à un duel sans merci. Une chasse à l'homme s'engage dans la forêt. Rambo devra lutter contre ses poursuivants et survivre dans la nature sauvage. le roman est construit sur une alternance des points de vue Rambo / Teasle. Les deux protagonistes sont traités équitablement. L'auteur parvient à maintenir son récit sous tension ce qui en rend sa lecture palpitante mais éprouvante… J'ai eu du mal avec les derniers chapitres, comme si le fil de l'intrigue s'était rompu à force d'avoir été tiré. Mais le roman ne se réduit pas à une succession de scènes d'action. Les personnages sont étoffés, le style est dense et l'intrigue repose sur une idée forte : le transfert de la guerre du Vietnam sur le sol américain. La postface de l'auteur est intéressante, j'y ai appris par exemple que le patronyme Rambo venait de Rimbaud…
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Rambo first blood



Le shérif Teasle fait régner l’ordre dans sa petite bourgade du Kentucky. Il croise un jour Rambo, un gamin aux cheveux longs qui vagabonde aux abords de la ville. Craignant qu’il ne trouble la tranquillité des habitants, il l’escorte jusqu’à la sortie, mais le gamin revient... Le conflit paraît inévitable, suivra une véritable chasse à l’homme dans les montagnes qui bordent la ville.

Car le « gamin » est en fait un redoutable adversaire : de retour du Vietniam, il est conditionné pour la survie, programmé pour tuer. Teasle quant à lui ne comprend pas la colère de Rambo et va l’attiser de plus en plus, jusqu’au drame.



Loin, très loin de l’épouvantable (mais culte !) film d’action des années 80 qu’on connaît tous, ce roman puissant montre formidablement bien la difficulté d’adaptation des soldats de retour au pays, au niveau psychologique mais également social.

Sans jamais prendre parti (les voix de Rambo et de Teasle alternent sans complaisance de l’auteur) David Morrell transpose le contexte de guerre dans les montagnes américaines et invite le lecteur à en observer le mécanisme. A chacun, alors, de se faire son opinion.



J’ai trouvé particulièrement intéressante la postface de l’auteur, expliquant son intention de départ et les différences avec le film. David Morrell vit son époque comme la plupart des américains : dans l’ambivalence des sentiments vis à vis de la guerre. Car dans l’amérique des années 70, le débat entre pro et anti guerre du Vietnam fait rage. Le pays est coupé en deux et c’est dans ce contexte politique complexe que Rambo a été écrit.

Cette phrase de la postface résume bien l’intention du livre : « qui est le héros, qui est le méchant, ou est-ce que tous les deux sont des héros ou bien des méchants ? La confrontation finale entre les deux montrerait que, dans cette version microcosmique de la guerre du Vietnam et des réactions de l’Amérique, l’escalade de la violence conduit au désastre. Personne ne gagne. »



Stress post traumatique, instinct de survie, mécanique de la traque... autant de thèmes que j’ai trouvé intéressants, enrobés dans un formidable roman d’action, qu’on a du mal à lacher.
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La fraternité de la rose

David Morell est devenu célèbre parce qu'un de ses romans, "First Blood", a été porté à l'écran avec Sylvester Stallone dans le rôle principal : Rambo. Le film n'était pas mal, un bon film d'action avec pour arrière fond la condition faite par la société américaine aux anciens combattants du Viet-Nam. Du coup, j'avais tenté ce roman d'espionnage, que je me souviens avoir trouvé pas mal sur le moment, sans qu'il ne m'en reste quoique ce soit aujourd'hui.
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Premier sang

Premier Sang (et premier roman) de David Morrell publié en 1972 relate l’affrontement à mort de 2 égos qui vont se précipiter mutuellement dans une escalade de violence.

Comme l'écrit David Morrell dans sa note en fin de roman : il a l'idée "d'écrire un roman dans lequel la guerre au Vietnam rentrerait vraiment au Etats-Unis".

Il va imaginer la confrontation de 2 Amériques incarnées pour l'aspect conformiste et représentatif du rêve américain par Teasle, flic, héros de la guerre de Corée reconnu par sa communauté, et pour l'aspect anti-conformiste et hippie, par Rambo héros de la guerre du Vietnam, victime du stress post-traumatique qui ne trouve plus sa place dans l'Amérique bien pensante.

Le roman alternent les points de vues de Teasle et Rambo et décrit l'escalade et la partie d'échec cruelle et sanglante que les 2 personnages principaux ont entamé, presque sur un malentendu, car au final ils se ressemblent énormément, l'un pouvant être le père de l'autre.

J'ai aimé le style qui maintient tout au long du roman une tension égale puisque tour à tour le lecteur est dans la tête de chaque protagoniste mais j'ai eu un peu de mal a adhérer aux motivations sous-jacentes de ce combat à mort.

Ce bémol mis à part, ce roman tient le lecteur de bout en bout et il reste un des premiers à s'intéresser au retour des vétérans du Vietnam, un thème qui est, depuis, un incontournable dans la littérature américaine contemporaine.
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Premier sang



Comme tout le monde et sans vraiment l'apprécier, je connais le film, comment y échapper d'ailleurs il passe sans cesse à la télé depuis une quarantaine d'années.



Avant de lire une critique intéressante de ce "Premier sang" dans Le Monde Diplomatique, j'ignorais qu'un livre était à l'origine de ce succès cinématographique.



Après l'avoir lu, je reste dubitatif quant aux motivations des producteurs et du réalisateur. Pourquoi s'arroger les droits d'un livre pour en sortir une adaptation aussi éloignée qu'elle confine au sabotage.

Car il ne reste pas grand chose du roman de David Morrell dans ce film simpliste et manichéen au possible.



Morrell a développé à part égale ses deux protagonistes principaux, Rambo n'est pas un ange incompris et le flic n'est pas un plouc arrogant à la gâchette facile.

Ce policier rural, vétéran de la guerre de Corée s'avère être le personnage le plus intéressant du roman.

Morrell reste flou quant aux motivations et aux agissements de Rambo, le suggérant ainsi victime de déséquilibres psychologiques.

Je ne sais pas de quand date la notion de stress post-traumatique, Morrell semble faire ici office de précurseur.



Les fans de Stallone auront du mal à reconnaitre leur héros ici, les autres trouveront là un thriller haletant sur fond d'Amérique profonde.

Pas incontournable mais très lisible ne serait-ce que pour réhabiliter les personnages originaux si malmenés par le film.







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Les cendres de la haine

Ecrivain pacifiste ,Reuben Bourne publie un article dans le Time : il révèle que le

trust "Chemelec Industries " n ' est que le prête- nom d 'une organisation terroriste

d ' extrême droite qui groupe 200 000 fanatiques récrutés dans la police ,l 'armée ,

l ' administration , les sphères gouvernementales .

Utisant plusieurs méthodes pour l ' empécher de faire encore d 'autres révèlations ,

et pour l intimider , l organisation décide de lancer à ses trousses ses tueurs .

Acculé et fâce au mur Bourne décide alors de passer à l attaque de ses ennemis .

Arrivera-til à leur tenir tête ?
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Premier sang

Autant l’annoncer de suite, je ne fais pas partie des millions de spectateurs qui ont découvert la légende de John Rambo à l’écran, et cela n’est sans doute pas plus mal car à mon avis le personnage de Rambo a dû sacrément être dévié pour l’adaptation cinématographique et l’acteur qui l’incarne.



D’une histoire somme toute banale, il va en découler une violence sanglante.

Parce que Rambo, jeune vagabond, refuse d’obéir au shérif Teasle lorsque celui-ci lui fait traverser la ville en voiture afin qu’il poursuive son chemin, et qu’il revient s’y installer, le shérif finit par l’appréhender et c’est au terme d’un interrogatoire musclé que Rambo va s’échapper nu du commissariat en laissant derrière lui le premier cadavre d’une longue liste : "Il s'était promis qu'il ne ferait plus jamais de mal à quiconque, et ce salaud l'avait poussé à tuer encore une fois. Si Teasle insistait, Rambo était résolu à se battre. Ce serait un combat que Teasle n'en finirait pas de regretter d'avoir déclenché.".

Il se réfugie dans la montagne mais le shérif Teasle se lance à sa poursuite, ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il a face à lui un ancien Béret Vert de la guerre du Viêtnam et qui en est revenu décoré de la plus haute distinction militaire.

Et si Teasle est un ancien de la guerre de Corée, Rambo est une machine à tuer formée par l’armée américaine et endurci par des mois de captivité dans des conditions inhumaines au Viêtnam, la survie il sait ce que c’est et il connaît, et désormais il n’a plus qu’envie : faire exploser cette ville qui n’a pas voulu de lui.



Il serait réducteur de considérer ce livre comme un face à face entre ces deux protagonistes, il n’y a pas d’un côté le bien : le shérif Teasle, et de l’autre le mal : Rambo, ou inversement, mais deux personnalités qui s’affrontent tout en ayant l’une envers l’autre une forme de respect.

Certes, le livre est basé sur ce combat extrêmement violent, mais c’est aussi une lutte pour la survie et il faut surtout savoir lire entre les lignes.

Ainsi, le fait que Rambo soit un ancien Béret Vert du Viêtnam n’est pas innocent, en un sens l’auteur rend une forme d’hommage aux américains qui se sont engagés dans cette guerre, tout comme celle de Corée d’ailleurs, mais il dénonce surtout les méfaits et les conséquences de ces dernières sur l’être humain.

Rambo n’a plus grand chose d’humain, c’est une machine à tuer forgé pour survivre et qui n’a ni hésitation ni scrupule au moment d’appuyer sur la gâchette ou de manier le couteau.

Sans l’entrainement subi et sans la guerre, particulièrement sa période de captivité, il ne serait pas devenu ainsi : une machine sous une enveloppe humaine, à la limite sans âme ni conscience.

Il fait ce pour quoi il a été formé : survivre à n’importe quel prix et par n’importe quel moyen.

Certaines scènes sont particulièrement dures car elles montrent le mental de Rambo qui continue malgré une présence en territoire hostile et dans l’obscurité complète à chercher une issue.

La scène se déroulant dans l’ancienne mine est sans doute la plus représentative de l’entrainement militaire et du mental que cela exige et à la lecture de certaines descriptions j’étais à la limite d’avoir le poil hérissé sur les bras.

C’est l’un des avantages du récit de David Morrell, c’est très vivant dans les descriptions et très visuel également, ce qui permet au lecteur d’être dans la même situation (ou presque) que les personnages.

L’auteur dénonce également l’absurdité de la guerre ainsi que le comportement paradoxal des américains : ils sont bien contents quand des jeunes gens s’engagent et vont se battre, mais quand ils reviennent complètement changés psychiquement ils les rejettent et n’en veulent pas, parce qu’ils offrent quelque chose qu’ils n’ont pas envie de voir : l’envers d’une guerre qui ne s’est pas déroulée sur leur territoire :

"- Moi, je ne tue pas pour vivre.

- Bien sûr. Mais vous acceptez un système où les autres le font pour vous. Et quand ils reviennent de la guerre, vous ne supportez pas l'odeur de mort qu'ils trimbalent avec eux. "

De façon plus générale, j’ai aussi perçu que cette absurdité s’appliquait en particulier à la guerre du Viêtnam.

Cette confrontation finit par prendre la forme d'une folie dans laquelle Teasle et Rambo finissent par plonger, chacun à sa manière. Ils repoussent les limites du corps humain pour aller au-delà de leurs capacités, dans le seul but que l'un finisse par anéantir l'autre, quitte à sombrer dans une forme de démence : "Je suis un, mais il ne pouvait se souvenir et il dut d'arrêter pour se reposer, le menton appuyé sur le bord d'un sillon, le soleil lui chauffant le dos. Pas s'arrêter. S'évanouir. Mourir. Bouge. Mais il ne pouvait pas bouger.".

Et puis, derrière toute cette histoire, il y a aussi l'importance de la figure paternelle, celle qui guide les choix et qui permet de devenir Homme.

Pour Teasle, elle prend la forme d'Orval, l'homme qui l'a élevé à la mort de son père; et pour Rambo il n'y en a pas vraiment mais son instructeur pourrait en quelque sorte tenir le rôle du père, Rambo vivant comme une sorte de trahison le fait qu'il se soit rallié aux policiers qui le traquent.

David Morrell a su créer une atmosphère et un climat oppressant qui trouvent leur paroxysme dans la fin du roman, une fin somme toute inévitable et prévisible dès le début mais qui arrive encore à surprendre le lecteur.



"Premier sang" de David Morrell est un roman efficace et violent sur l’affrontement de deux personnalités que tout oppose mais surtout un plaidoyer pour la paix dénonçant les absurdités de la guerre et ses conséquences, ainsi que la difficulté à se ré-adapter à la vie civile et en société.



Je remercie Babelio et les Editions Gallmeister pour l’envoi de ce livre dans le cadre de l’opération Masse Critique.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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La fraternité de la rose

David Morrell, dans cette Fraternité de la Rose, nous emmène visiter l'envers (ou plutôt l' enfer) du décor: celui où grenouillent les assassins au service d'un gouvernement aussi paranoïaque que cynique... Celui qui missionne un mentor aussi séduisant qu'impitoyable.

David Morrell possède la "manière" du thriller, et tient le lecteur dans un état aussi révulsé que captivé.
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Accès interdit

Il y avait bien longtemps que je n’avais plus pioché dans ma pile à lire physique de livres, étant donné que je lis beaucoup sur ma tablette ces derniers temps. Je regrette cela, mais en même temps c’est tellement plus pratique (et léger !).



Il n’empêche que je ne m’en rendais pas compte, mais j’avais oublié à quel point il était agréable de toucher le papier avec mes doigts et de sentir l’odeur typique des livres. En plus, point de déception, puisque j’ai eu la main chanceuse, je suis tombée sur un roman qui m’a énormément plu !



J’ai sélectionné celui-là en particulier car j’ai toujours été attirée par les histoires qui se passent dans des vieux bâtiments abandonnés, tels que des hôpitaux, hôtels, etc. Celui-ci m’a transporté et amplement convaincue puisque j’ai passé un excellent moment de lecture !



Dans « Accès interdit », nous suivons les aventures d’un groupe d’explorateurs urbains composé de trois étudiants, Cora, Rick et Vinnie, un journaliste nommé Frank Balenger et a la tête de ce groupe, Robert Conklin, professeur d’histoire à l’université de Buffalo. Ils tiennent absolument à pénétrer dans cet hôtel abandonné avant sa destruction prévue.



Par chance, ou pas ?! Ils parviennent se frayer un chemin en passant par les égouts et nous découvrons au fil de leur parcours ce lieu abandonné et hermétiquement clos de l’intérieur par des volets métalliques depuis un très long laps de temps et laissé totalement en l’état d’origine.



L’histoire de cet hôtel Paragon est mystérieuse et intrigante ! Bâti en 1901 dans une station balnéaire luxueuse à Asbury Park. Il est haut de sept étages et est de forme pyramidale. Son propriétaire, Morgan Carlisle, un homme étrange et agoraphobe, souffrant d’hémophilie l’emménage de sorte à ne plus jamais devoir en sortir jusqu’à sa mort survenue à l’âge de 92 ans.



Je vous le dis d’avance ! Préparez-vous, mes chers lecteurs, à vivre une nuit d’enfer ! Car vous ressentirez un huis-clos pesant qui ne manquera pas de vous entraîner au cœur de ce lieu plein de mystères irrésolus. Il y a beaucoup de suspense dans ce roman et l’atmosphère y est angoissante à souhait ! Vous évoluerez principalement dans le noir à la lumière des lampes torches et ne manquerez pas de sursauter de temps à autre !



Il y a beaucoup de rebondissements qui apportent énormément de rythme a ce récit ! L’écriture de l’auteur y est bien entendu pour quelque chose car je me suis laissé porter par sa plume très aisément ! J’ai d’ailleurs fini ce roman plus rapidement que je l’aurais voulu ! Les émotions qu’il donne à ses personnages m’ont permis de m’y attacher très facilement et de me soucier d’eux et de leur destin.



C’est le cœur battant à tout rompre et la peur au ventre que j’ai assisté à leur plongée dans l’horreur de manière imprévisible et inimaginable. J’en redemande ! Après quelques recherches, j’ai vu qu’il existait un tome 2 « Le sépulcre des désirs terrestres », le quatrième de couverture me tente un peu moins pour le coup, mais je pense quand même le lire un de ces jour, juste pour voir 😉



/*\ Rendez-vous sur mon blog pour lire l'intégralité de cette critique ^^ /*\
Lien : http://www.chibigeeky.be/acc..
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La fraternité de la rose

Lire un thriller d'espionnage écrit dans les années 80 alors qu'on est au 21e siècle, c'est toujours un peu déroutant au début. Pas de téléphone portable, pas d'internet, pas de géolocalisation... C'est déroutant mais aussi rafraîchissant par certains côtés parce que l'intrigue peut rester "simple" et l'on peut rester plusieurs pages en compagnie d'un homme caché à quelques pas d'une propriété sans être dérangés par des snipers équipés de caméras infra-rouge et de capteurs thermiques hyper perfectionnés. Bref, les espions doivent faire jouer leur matière grise à défaut de faire chauffer la toile.



Avec la Fraternité de la Rose, David Morrell nous balade encore une fois du côté sombre de l'Amérique; dans les tréfonds secrets des stratégies mises en place pour s'allier de bons petits espions à la solde de l'Etat. Comme d'habitude, ses héros sont des hommes qu'on aime détester ou qu'on déteste aimer. Avec David Morrell, pas de quartier. Ca va vite, c'est course poursuite et compagnie, il y a des morts, du sang, des bombes, de la machination... Et on adore cela.
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Premier sang

RAMBO. John RAMBO. Ça vous dit forcément quelque chose? Impossible que vous ne connaissiez pas ce nom, qu’immédiatement vous n’ayez pas en tête l’image de ce personnage ,un poignard entre les dents ou un fusil d’assaut dans les mains.



Un film qui devait en annoncer d’autres nettement moins intéressants et qui devait lancer dans les étoiles la carrière d’un certain Sylvester Stallone.



Mais saviez vous que cette histoire n’était pas née dans l’esprit d’un scénariste Hollywood mais bien dans celui d’un écrivain? Cet écrivain, c’est David Morrell . Auteur canadien bien connu outre-Atlantique, qui a déjà signé plusieurs romans à succès.



Pour notre plus grand bonheur les éditions Gallmeister réédite cette année, dans une nouvelle traduction, ce premier roman de l’auteur qui date de 1972 . L’occasion pour le lecteur de découvrir ce personnage tel que David Morrell l’avait réellement imaginé.



Rambo est rentrée de la guerre. Il marche le long des routes, avec ce qu’il reste de sa vie en bandoulière et pour seule boussole son instinct qui le conduit à travers le pays. Mais dans cette région agricole qu’il arpente, on n’aime pas les vagabonds ni les cheveux longs.



Dans la petite ville de Madison, c’est au shérif Teasle qu’il incombe de veiller à ce que la quiétude des braves gens ne soit pas perturbée par la présence en ville de routards et autres marginaux en vadrouille. Aussi, quand il tombe sur Rambo, il l’invite prestement à monter dans sa voiture de patrouille et le reconduit immédiatement à la sortie de la ville.



De la rencontre de ces deux hommes viendra la déflagration. Rambo reviendra en ville, sera à nouveau intercepté par le shérif pour finalement être arrêté et déferré devant un juge. Jusqu’au drame qui va tout déclencher : Rambo tue un adjoint du shérif et s’enfuie dans la forêt toute proche.



Dès lors la chasse à l’homme peut commencer et les rouages du cataclysme à venir se mettre en branle.



Le roman de David Morrell est très différent du film qui s’en est inspiré. Il s’en démarque d’abord par la violence qui s’y déchaine. Si dans le film Rambo ne cherche pas à tuer, dans le roman, à l’inverse, il ne cherche pas à épargner . La mort est omni présente et les cadavres jonchent les chapitres.



L’autre différence tient à la peinture des personnages. Rambo n’est pas ce taiseux un peu bourrin qui ne serait juste qu’une machine à tuer tel qu’il est dépeint dans le long métrage. Il a une conscience assez aiguisée dans le texte de Morrell, il réfléchit aux raisons du drame qu’il est en train de provoquer et aux conséquence de ses choix.Il s’exprime, parle, ressent les choses jusque dans sa chair.



Quant au shérif, présenté comme un plouc, bête et méchant dans le film, c’est un tout autre personnage qui se dessine sous la plume de l’auteur.



Plus âgé que Rambo, c’est lui aussi un vétéran et un héros médaillé. Lui a gagné sa guerre ( de Corée) quand Rambo est en train de perdre la sienne ( au moment où le roman est écrit la guerre du Vietnam n’est pas encore terminée).



Un homme qui ne transpire pas la haine, mais qui fort de son autorité et de son expérience décide de ce qui est bon pour sa communauté, et qui ne supporte pas de voir celles ci remises en cause . Accroché à cet ordre qui semble tenir lieu de bouée à son existence , Teasle veille sur sa ville.



Malgré l’intransigeance du shérif vis à vis de Rambo, il aura pour lui une certaine compassion, avant que celle ci ne se transforme progressivement en un mélange d’admiration et de soif de vengeance. C’est un homme obstiné qui assumera jusqu’au bout ses choix, même au risque d’introduire la guerre au cœur d’une région qui s’en tenait jusqu’ici éloigné.



Dès lors on s’écarte de la vision manichéenne du film, et l’ alternance volontaire des points de vue des deux protagonistes dans le livre va rendre difficile ,voire impossible l’émergence d’une empathie pour l’un des personnages .



Le lecteur assiste au cataclysme provoqué par ces deux hommes qui paradoxalement au fond d’eux ont une certaine forme de respect l’un pour l’autre, mais qui pris dans « leur » guerre iront jusqu’à une issue qui ne pourra qu’être funeste. Car ces deux hommes bien que vivants sont déjà, et depuis longtemps, de l’autre côté de la vie.



Le roman de David Morrell est remarquable. Si le film dénonce le problème sociétal du retour au pays des soldats du Vietnam, le roman s’axe cependant davantage autour de ces deux hommes qui en conscience vont progressivement s’abandonner à leurs pulsions meurtrières et retrouver leur instinct guerrier, incapables de renoncer au scénario qu’ils sont en train d’écrire.



Un retour vers la bestialité symbolisé par un Rambo qui s’enfuira nu de la ville, comme s’il abandonnait derrière lui le peu d’humanité qui lui restait, et qui se réfugiera dans une grotte, comme un retour à l’âge primaire de l’Homme. Le décors épuré et magistral qu’offre la nature sauvage des lieux viendra amplifier ce sentiment.



David Morrell ne nous offre pas un duel entre deux têtes brûlées, deux abrutis gonflés à la testostérone. Leurs rapports sont bien plus complexes que cela.



Affrontement de deux Amériques, opposition générationnelle, rapport d’une société à violence qu’elle fabrique, relation au père, le roman ne manque pas de symboliques.



Un roman bien loin du film de Ted Kotcheff qu’il convient donc de lire pour rencontrer le véritable Rambo que nous croyons tous connaître, mais qu’il nous reste à découvrir !
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Rambo first blood

Acheté et découvert en 1985-86 sans avoir vu le film, j'ai adoré plonger dans l'histoire de john Rambo soldat des forces spéciales rentré au pays après le Vietnam pour s'y retrouver rejeté isolé car tous ses anciens camarades de combat sont morts. Le traitement un peu rude du sheriff et des ses adjoints reveillera ses traumatismes (tortures dans un camp de prisonnier) le poussera à fuir et à se défendre comme on l'a appris à le faire: sans pitié.

Plus réaliste, plus desespéré que le film (mais le 1er Rambo reste assez proche du roman)

A lire (comme james Bond, le personnage du roman est interessant à découvrir meme si on a moyennement aimé celui des films)
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Premier sang

En fait si on a l'impression que le film (Rambo, que je n'ai pas vu) suit scrupuleusement le scénario objectif du livre, si on est embarqué dans une course-poursuite haletante, totalement in-crédible mais à laquelle on croit quand même à chaque instant, si plus on avance, plus ça devient dément et violent, le livre est loin de n'être que cela. C'est beaucoup plus nuancé, il n'y a pas de vrai salaud, les héros, dont j'imagine que dans le film on peut croire qu'ils n'ont que des muscles, ici, ont un cœur et un cerveau..



Sous couvert d'action, le livre est une réflexion navrée, quoique enlevée, sur le thème : Regardez ce que nous faisons de ces hommes que nous envoyons à la guerre. La guerre ne fait pas que des morts au combat, elle nous détruit tous à petit feu (enfin, grand feu un peu dans le livre, hein...). Un jour au Vietnam ce sont nos héros, un jour aux USA ils devraient rentrer dans le moule qu'on leur a soigneusement fait quitter et il deviennent inacceptables .

On est impressionné par ces trois hommes pris dans des sables mouvants de haine, de fascination, de fierté et qui le paient le prix fort.

Et le dosage est plutôt habile entre la pensée et l'action.
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Accès interdit

Ce thriller est un rottweiler qui t'attrape par le colback et qui ne veut plus te lâcher. Le genre de bouquin tu sursautes la nuit au moindre bruit, tu écartes les rideaux et tu essaies de déchiffrer l'obscurité...Tu ouvres les placards, tu vérifies que les portes sont fermées...Il y a vraiment trop de bruit la nuit dans les maisons. Rien de meilleur que l'immersion prolongée dans un polar captivant. Et les tempes qui résonnent des battements du sang, ça te fait la bande son du film que t'es en train de lire.

Il y a un hôtel perdu, voué à la démolition, dans une ville fantôme. Rues désertes rythmées par le bruit d'un sinistre martèlement métallique. Quatre explorateurs urbains et un journaliste, Balenger, veulent s'y introduire pour le conserver dans les mémoires. « Nous détruisons le passé et faisons comme s'il n'avait jamais existé. » Ils sont équipés de lampes torches, de bougies, d'allumettes, de piles de rechange, de gants de travail, de couteaux, de corde, d'un rouleaux de chatterton, de talkies-walkies et très important: le pied-de-biche. Une règle essentielle pour ces infiltrateurs: on ne dégrade pas, on ne laisse pas de trace. Pour pénétrer dans l'hôtel Parangon, une seule solution: les égoûts.

Cette nuit, après des années sans la moindre présence humaine, il accueille de nouveaux hôtes : nous.

Le point de vue du roman est axé sur le journaliste Balenger, le héros, qui va se découvrir peu à peu. On est collé à lui, on le suit de près et on voit les péripéties par ses yeux. On a affaire à du vrai bon thriller, une atmosphère de huis clos dans un lieu qui a un long passé morbide. J'ai beaucoup aimé me laisser mener, emporter. L'écriture est sèche, efficace. Et l'avantage d'une immersion prolongée dans un tel livre c'est qu'il nous en reste une représentation mentale forte.

Ce vieil hôtel, son chat à trois pattes, son hall vaste et sombre, sa piscine qui contient encore une eau verte où ont poussé des algues. Et ces escaliers qui se déroulent autour d'un puits de lumière qui s'évase en corolle jusqu'en haut de l'édifice. Et ses planchers pourris.

Voilà je n'ai rien dévoilé de toutes les péripéties qui s'enchaînent avec une efficacité imparable, laissant la bouche sèche, le cœur battant. David Morrell, une valeur sûre.
Lien : http://killing-ego.blogspot...
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Premier sang

Décidemment branchés sur le cinéma en ce mois de juin, les éditions Gallmeister, après Délivrance, publient le roman dont a été tiré le premier – et seul bon – film mettant en scène John Rambo.

Une édition doublement intéressante : d’abord parce que l’on ne sait pas forcément qu’un livre est à l’origine du film, ensuite parce que l’on s’aperçoit que ce roman qui traite – superficiellement et avant tout au service de l’action et d’un message plus large sur la perception de la guerre du, certes – du syndrome post-traumatique chez les vétérans du Vietnam date tout de même de 1972, à un moment où le conflit n’est pas encore terminé. À ce titre, David Morrell fait indéniablement partie des précurseurs d’une vague qui ne déferlera vraiment que quelques années plus tard.



Premier sang est donc l’histoire de la rencontre entre John Rambo, ancien commando rentré traumatisé après sa captivité au Vietnam et qui vagabonde à travers les États-Unis, et le shérif Teasle, lui-même vétéran de la guerre de Corée, qui voit d’un mauvais œil l’arrivée en ville de ce jeune homme chevelu. Bien vite, l’entêtement de Rambo à rester en ville et celui de Teasle bien décidé à la lui faire quitter mène à l’explosion. Après un passage crispant devant le juge local et une arrivée musclée à la prison de la ville, John Rambo commet l’irréparable et s’enfuit. Commence alors une chasse l’homme durant laquelle les chasseurs ne tardent pas à devenir gibier, pour le plus grand malheur de Teasle :

« Les cercueils alignés devant l’autel, couvercles clos, et la ville entière qui le regarderait lui, puis les cercueils, puis lui encore. Comment expliquer à ces gens le pourquoi de l’affaire ? Pourquoi il avait cru bon d’éloigner le gamin de la ville, pourquoi le gamin lui en avait voulu au point de le défier, et pourquoi, une fois pris dans l’engrenage, ni l’un ni l’autre n’avait pu se résoudre à céder. »



Cet affrontement entre deux personnages obstinés, mais aussi entre deux Amériques et deux générations prend rapidement des proportions d’autant plus dantesques que les éléments viennent s’en mêler. Dans cette petite ville amorphe du Kentucky, bien loin du Vietnam, la guerre entre de plain-pied et la population se trouve confrontée de force à un conflit jusqu’à présent lointain et virtuel. Entrés dans une impasse, ni Rambo ni Teasle ne pourront plus reculer et si David Morrell sait dépeindre ses deux personnages principaux avec finesse, il maitrise aussi le suspense et l’action et qui donnent son rythme au livre et accrochent résolument le lecteur. Sans être dénué de défauts, en particulier quelques passages où l’auteur, à trop vouloir expliquer l’action et les pensées de ses personnages, se montre un peu trop démonstratif, Premier sang est toutefois un excellent premier roman et une intéressante redécouverte (le livre a été traduit une première fois en français chez Belfond en 1983) qui mérite le détour.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Premier sang

Dans une petite ville tranquille du Kentucky, débarque un jeune vagabond qui a pour nom: Rambo. Il a à peine plus de 20 ans, les cheveux longs, la barbe fournie et trimbale ses quelques possessions roulées dans un sac de couchage qu'il porte à l'épaule.

A son arrivée en ville, le chef de la police, Wilfred Teasle, aperçoit le gamin; et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'aime pas trop ce genre d'individu. Il questionne Rambo, lui fait comprendre qu'il serait bon de ne pas s'éterniser dans les parages et finit par le déposer à la sortie de la ville. Le jeune homme n'entend pas être traité de cette manière, non pas encore, et décide de retourner en ville. Après plusieurs avertissements vains, Teasle boucle Rambo et le ramène au poste, bien décidé à mater ce petit insolent. Après un interrogatoire musclé, Rambo n'arrive plus à se contrôler,les choses dégénèrent: il tue un policier et s'évade. S'engage alors une chasse à l'homme mortelle dans les montagnes et les forêts du Kentucky.



Avec une dizaine d'hommes et des chiens, le shérif se lance à la poursuite du gamin. Mais ce qu'il ne sait pas encore, et il va l'apprendre à ses dépens, c'est que Rambo est un ancien Béret vert, rentré du Vietnam depuis six mois et décoré de la médaille d'honneur du Congrès.

C'est devenu malgré lui une véritable "machine à tuer", pouvant survivre dans les milieux les plus hostiles. Pour Teasle, ce qu'il ne pensait être qu'une simple traque, tourne au cauchemar, tous ses hommes y passent et il se retrouve à son tour la proie...

Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas gâcher votre lecture (surtout que le scénario du livre et du film sont très différents, notamment la fin).



David Morrell a su rendre ses deux personnages principaux attachants et sympathiques. Rambo est un jeune homme détruit, la guerre lui a laissé des traces indélébiles. Hanté de cauchemars sur ce qu'il a fait pendant la guerre, aigri par l'indifférence et parfois même l'hostilité de ses concitoyens alors qu'il a sacrifié une partie de sa vie au nom de son pays; Rambo est un personnage complexe. Il en va de même pour Teasle (loin de du gros bouseux sans cœur qu'on voit dans le film), c'est un bon flic, qui fait appliquer la loi. Il vit une période difficile, sa femme l'a quittée, il promet de venger ses hommes morts dans les montagnes et se battra jusqu'au bout pour capturer Rambo. Ces deux hommes, si différents au premier abord, ont quelques points communs, ils sont tous les deux des vétérans de guerre (Teasle est une héros de la guerre de Corée), ils finissent par se comprendre et chacun entre dans la tête de l'autre pour anticiper le moindre mouvement de son adversaire.



Dans ce roman, Morrell met en opposition la guerre du Vietnam (Rambo) et les réactions de l'Amérique (Teasle). La fin du récit est intéressante, l'auteur montre que l'escalade de la violence conduit au désastre mais qu'au final personne ne gagne. Dans les années 1970 et au début des années 1980, ce livre était étudié dans plusieurs lycées et universités du pays. Ne vous laissez pas influencer par le film, le livre est bien meilleur, l'aspect psychologique est fondamental dans l'œuvre de Morrell.



PS: les éditions Gallmeister ont intégré, à la fin du livre, un texte de David Morrell d'une dizaine de pages, sur la génèse de l'œuvre et son rapport aux films. Très enrichissant.
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Rambo first blood

Très bonne surprise que ce livre, que j'ai lu vraiment parce que je n'avais rien d'autre sous la main...



C'est l'histoire simple d'un pauvre type revenu de la guerre, un soldat qui a tout donné pour son pays, et qui, devenu sans dout malgré lui une vraie machine à tuer, "pete un plomb" quand il devient la victime des brimades d'un shérif péquennot...



C'est, surtout, un livre qui suscite une vraie réflexion.
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Totem

Potter’s Field est une petite ville perdu dans les montagnes Rocheuses. Beaucoup d’éleveurs et peu de problèmes. Les habitants ont seulement dû dans les années 70 se confronter à une invasion de Hippies venus chercher l’isolement dans la création d’une communauté. Vingt ans plus tard, une étrange épidémie va toucher le bétail et les hommes et faire sombrer la population dans une hystérie collective.



David Morrell tient le lecteur en haleine du début jusqu’à la dernière page. Grâce à de belles description des hommes et des paysages on est très vite transporté et au milieu de l’action.



Saura-t-on un jour, ce qui s’est réellement passé à Potter’s Field ?



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Les conjurés de la flamme

Un thriller très prenant , étrange que si peu de personne ne l’ai lu. Dire que déjà il y a 30 ans ce livre parlait du pouvoir des multinationales et des dérives écologiques. Dans ce roman on suit un couple qui découvre une secte descendante de l.inquisition et une autre du culte de Mithra qui s.oppose sur fond de Catharisme , ainsi ce mêle spiritualité et préservation de la planète et des animaux.
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