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Critiques de Dominique Costermans (48)
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Comment je m'appelle

Un vrai bonheur de lecture que cet essai qui collationne des témoignages, des micro-récits de vie, de façon toute simple, sans afféterie. Entre les témoignages qui se présentent comme un dictionnaire des prénoms, l'autrice nous propose aussi de nous familiariser avec la méthodologie de son enquête, elle nous livre des textes un peu plus longs, une nouvelle, des extraits de livres classiques dans lesquels on constate que les prénoms ont une grande importance.

Quelques mentions sociologiques, juridiques, historiques, bref, un essai très facile à lire, très agréable et qui nous fait sourire et aussi nous interroger sur notre prénom et celui de nos relations, nos proches, nos amis.
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Des provisions de bonheur

J’avoue que le premier recueil de nouvelles de Dominique Costermans, Des provisions de bonheur, m’a tantôt plu, tantôt déçu. Toutes respectent le genre, toutes sont des instantanés, mais certaines ne sont pas aussi achevées que d’autres, malgré de bien jolis moments. Moments du quotidien, moments d’égarement, moments intimes, tous ces petits moments que l’auteure regarde à la loupe, avec minutie et tendresse.



Tout ça pour dire que je ne suis pas tout à fait convaincue, mais que ça ne m’empêchera pas de lire les trois autres recueils de l’écrivaine belge que j’ai achetés au salon du livre de Montréal. À suivre, donc. Ne dit-on pas que « le meilleur est à venir »? Même si j’ai particulièrement aimé Des poèmes dans les arbres, une des nouvelles du recueil.
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En love mineur

Je vais commencer par parler de la couverture avec une photo minimaliste qui me plait beaucoup.

La première, très courte nouvelle, au ton légèrement sautillant, emplie du soleil namurois car « Il ne pleuvait plus, ou pas encore » est une belle mise en bouche pleine de l’espoir d’un peut-être futur amour ; may be yes !

« L’homme à qui j’ai fait à manger » n’est jamais nommé autrement. D’ailleurs, dans aucune des courts récits, le nom de l’Autre n’est prononcé, les personnages secondaires, si. Est-ce que faire à manger à l’homme l’empêche de fuir ?



Toutes les nouvelles parlent de l’amour, à la première personne du singulier. De Namur à la Grèce, en passant par Rome. L’amour qui nait d’un petit rien.



Pourtant, il n’y a pas que cela. Beaucoup d’émotions avec la nouvelle « Un jour j’ai pris Anne Saumont dans ma voiture » où la timidité de la conductrice, elle-même en désir d’écrire, mais par encore écrivaine, parle d’admiration non pas béate, mais étayée par les écrits, les livres. Elle n’a jamais osé parler de son envie, mais garde en elle le souvenir heureux de ce transport. Comme les voyages en train, moments propices à des rencontres amoureuses ou intellectuelles qui autorisent les jeux de la séduction ou l’écoute de l’autre.

Histoires d’amour débutantes, ou possibles, pas le gros coup de foudre qui vous cloue sur place, non, des débuts timides, en mode mineur que ce soit parce que tout est feutré ou parce que l’amour creuse sa veine comme le mineur de fond, ou parce que la petite musique des mots de Dominique Costermans n’est pas tonitruante, mais douce.



L’orgueil de la Grèce est une belle digression. « Je réfléchissais à une métaphore pédagogique, à une parabole. Les dix-neuf de la zone euro seraient comme une bande d’amis qui auraient un jour décidé de fonder un club. Dans cette bande qui se connaissait bien, il y avait d’anciennes inimitiés, mais aussi une histoire commune. Aujourd’hui certain étaient très riches et d’autre moins même si cela n’avait pas été toujours été comme ça d&ans la passé). La cotisation au club était de dix-mille euros. Par an, c’était cher pour les moins riches, mais les bénéfices de ce club seraient immenses, parce que l’union fait la force (c’est bien connu). Dans l’enthousiasme, on accepta les grecs, dont tout le monde savait pertinemment qu’ils n’avaient pas les moyens. ». Jolie métaphore



Un livre qui ne prend pas de place dans le sac, il est si léger, ET quel plaisir de lecture, quel enchantement. Dominique Costermans, dès les premières lignes, m’a prise par la main pour me faire rencontrer l’objet de toutes les attentes, l’amour, l’amoureux, l’espoir amoureux, le désir… tout se termine par une pirouette ou un bond dans un futur proche.



Une nouvelle a pour titre « J’ai bien fait de venir » et bien moi, j’ai bien fait de dire oui à la proposition de Dominique Costermans car ses courts récits ont la fragilité de la convalescence, l’espérance du commencement, l’envie de repartir, de ne pas penser à l’amour déçu, la magie des peut-être, des rencontres.

La fin est une pirouette qui ferme la boucle. Un livre tout doux, une jolie fugue en love mineur.

J’avais lu et apprécié « L’outre-mère » son premier roman. Merci Dominique Costermans.


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En love mineur

Dominique Costermans nous propose dix-sept nouvelles ou textes courts. Des textes qui nous décrivent les petites choses de la vie, des petits détails de nos existences, des moments du quotidien tantôt nostalgiques, remplis d'humour ou d'espoir.



Des nouvelles abordant la naissance de l'amour... ou pas ! Des hésitations, des choix qui peuvent déterminer une vie.



Des amours naissantes, imprévisibles, le basculement d'un instant...



On voyage, au Portugal avec nostalgie mêlant souvenirs amoureux et gastronomie, en Grèce avec des paysages décrits de manière visuelle, immersive en faisant un parallèle à la crise financière et la vie du peuple grec. Passage obligé à Rome, à la villa Borghese, à la villa Médicis en passant par une papeterie, le lien entre les lieux est l'écriture.



C'est la vie que nous raconte Dominique Costermans. Des rencontres dans les trains, ou avec des personnages importants dans "Un jour j'ai pris Annie Saumont dans ma voiture" avec l'incapacité d'exprimer ses sentiments.



En love mineur c'est aussi l'approche de l'amour. J'ai particulièrement été touchée par "L'homme à qui j'ai fait à manger" et "La vengeance des Pâquerettes".



Une écriture fine et délicate, ciselée, sensible c'est l'intime mais aussi l'universel. Un très beau moment en compagnie de celle qui est l'une des nouvellistes majeures de Belgique. C'est magnifique, je vous invite à la découvrir.



Ma note : 9/10
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En love mineur

Dix-sept nouvelles dans ce court recueil. Dix-sept nouvelles qui ont presque toutes en commun de parler de la rencontre amoureuse ou considérée comme telle par l'un de deux protagonistes, du quotidien. Dix-sept nouvelles très réalistes de la vie d'une femme prof-écrivain de nos jours.



Dix-sept nouvelles en cent-quinze pages, c'est dire si elles sont courtes. De fait, c'est mieux, car je trouve que les plus courtes de l'ouvrage sont les plus intéressantes, les plus marquantes. Celles qui abordent le sentiment amoureux et la rencontre avec l'être aimé ou celui qui pourrait le devenir sont celles qui m'ont le plus touché -c'est sans doute dû à mon extrême sensibilité, mon romantisme exacerbé (que ceux et celles qui me connaissent de visu ne rient point svp). Prenons L'espoir fait vivre, qui ouvre le livre et qui débute par ces mots : "Are you in love ? me demanda tout à trac Hope, en se retournant, le couteau à la main. Moins pour me trucider ou me menacer que parce qu'au bout du couteau, il y avait, une demi-seconde plus tôt, une pizza aux ognons et aux anchois à la croute légèrement récalcitrante." (p. 6, pour les puristes, il est précisé en page précédente que "Les éditions Quadrature appliquent les recommandations orthographiques de l'Académie française.", et donc adieu les oignons et les croûtes.) Ces premières phrases suffirent à me faire choisir ce livre parmi d'autres. C'est simple, léger, mais comme disait en gros le regretté Jean d'Ormesson -et d'autres aussi-, la simplicité, c'est difficile à obtenir. Suivent, L'homme à qui j'ai fait à manger, jamais nommé par son nom mais par une périphrase qui change en fonction du moment de l'action. Incipit, ou comment l'homme obtient un rendez-vous après six semaines de "siège" de la femme convoitée. Ceux de Charleroi et une rencontre avec des grévistes dans un train. Sans papier, ou comment le rangement d'un bureau amène une anecdote rigolote. Un jour, j'ai pris Annie Saumont dans ma voiture qui relate les différentes rencontres avec des auteures. La chasse aux papillons et la vie d'une femme de naturaliste. Greenwich et la bonne ou mauvaise idée de revoir un ex. La vengeance des pâquerettes, l'une de mes préférées. Une bulle de bonheur parfait au titre explicite et La fin des rails en épilogue.



Voilà pour mes nouvelles préférées, très agréables à lire, elles font la part belle aux femmes et à leurs rencontres, leurs souhaits, leurs désirs. Les hommes sont présents bien sûr, en second plan. Très réalistes, elles racontent le quotidien, décrivent la nature telle qu'on peut la voir partout chez nous, la plus courante, les pâquerettes, les pissenlits, qui n'en a pas dans sa pelouse ? Ces histoires sont parfois drôles, parfois plus graves, Dominique Costermans joue sur tous les tons, son recueil est donc varié et pas répétitif, ce dont je lui sais gré.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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En love mineur

Une série de nouvelles, parfois très courtes, souvent autobiographiques, qui évoquent le quotidien, les rencontres amoureuses, la difficile relation aux autres (à l'autre ?), les voyages. Les lieux de vie et de passage sont évoqués avec passion et deviennent des personnages à part entière, comme la Grèce ou la ville de Rome, particulièrement chères à l'auteur. L'écriture est fine, délicate, sensible, le style ciselé. Le regard attentif de l'auteur, son plaisir à observer et à écrire la banalité, ces petits détails et ces instants qui nourrissent l'existence, font de ce recueil un témoignage vif et attachant de nos vies d’aujourd’hui. Un vrai régal.
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Je ne sais pas dire non

Quand je n'ai pas aimé un lire, comme beaucoup je m'interroge et cherche à tirer au moins un point positif. Par exemple, il y a des livres que je n'ai pas aimé mais qui, une fois achevé, m'ont permis d'avoit un regard nouveau sur un objet, un trait de caractère, un défaut, un pays, une culture...

Ici rien. Rien n'a émergé à part l'ennui. le fond des histoires aborde des thèmes éculés et le style - pardon je ne veux pas être condescendant mais... - possède le même niveau rédactionnel qu'un élève de troisième générale.

Donc, un ouvrage à fuir selon moi, tout en ayant conscience qu'un certain lectorat me trouvera sans doute très dur. Mais il y a tellement de textes mieux écrits et non publiés: on les trouve en libre accès sur Internet, rédigés par des amateurs qui ont pesé chaque mot, chaque phrase et qui ont souvent peu de temps à consacrer à leur passion.

Bref, on se demande sur quels critères certains ouvrages ont eu accès au Graal de la publication, si modeste soit la maison d'édition (Luce Wilquin ici).
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Je ne sais pas dire non

Le premier recueil de nouvelles de Dominique Costermans ne m’avait pas emballée outre-mesure. D’ailleurs, je vous en avais parlé ici. Mais là, c’est tout l’effet contraire! Je suis totalement séduite par la prose de l’écrivaine dans Je ne sais pas dire non. Ce recueil tout simple réunissant quelques nouvelles souvent plus proches du récit que la véritable nouvelle au sens propre du mot et selon la définition des puristes, est un petit bijou. Et un bijou bien belge, avec ses racines, ses petites villes, et quelques belgicismes comme je les aime.



Ne dites pas non à Je ne sais pas dire non. De bien jolis moments de tendresse, d’humour et de désillusions, à partir de regards, vous attendent.



Quant à moi, j’ai encore deux recueils de l’auteure sur mon oreiller…
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Je ne sais pas dire non

Beau moment passé à lire ces nouvelles. Portes ouvertes sur l'imagination laissant place aux humeurs de l'instant.
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Le bureau des secrets professionnels

Dominique Costermans et Régine Vandamme ont récolté pendant deux ans des histoires vécues au travail. Ciselées comme des nouvelles, elles sont toutes matière à roman. Un kaléidoscope de notre société.
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Le bureau des secrets professionnels

Dominique Costermans et Régine Vandamme ont collecté durant deux ans des témoignages concernant le monde du travail et des expériences vécues. Des ateliers d'écriture ont été organisés.



C'est une véritable réécriture des témoignages reçus qui nous donne aujourd'hui un réel plaisir de lecture et ce recueil en deux volumes.



Dans ce premier tome on découvre le rapport des gens à leur travail, lieu où l'humain se montre sous son meilleur jour, donne sans compter mais aussi un terrain de violence, de solitude ou d'hypocrisie.



Le travail une nécessité qui est pour certains un plaisir, pour d'autres un enfer !



Qu'est-ce que le travail ? C'est un mode d'expression, un lieu où l'on tente de s'exprimer, une nécessité, un endroit où l'on apprend à vivre, à s'assumer publiquement, il transforme notre identité.



Travailler, c'est s'adapter, un moyen de se réaliser, de se dépasser, de gagner de l'argent et de trouver du sens. C'est aussi une vocation, des souffrances, un épuisement ou le burn-out.



Ce premier volet nous parle des premières fois, nous emmène dans le milieu scolaire, celui des soins avec parfois des choix cornéliens à mettre en oeuvre. On y découvre le monde des aides-ménagère, de ceux qui aident, le commerce et ce qui se passe à l'extérieur.



Ce sont des témoignages cocasses, étonnants, drôles, poignants, émouvants, interpellants.



À chaque fois de petites confessions courtes, agréables à lire permettant ainsi de découvrir qu'on n'est pas seul à vivre certaines situations.



Un livre dans lequel on peut picorer ci et là des petites expériences de vie.



Un moment agréable.



Ma note : 8.5/10


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Le bureau des secrets professionnels, tome ..

Puits sans fond, le monde du travail regorge d’histoires, d’anecdotes, de drames, d’incongruités, d’espérances et de désillusions.
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Le bureau des secrets professionnels, tome ..

On retrouve ici la suite des témoignages collectés par Dominique Costermans et Régine Vandamme sur le monde du travail. Des récits passionnants, singuliers, remis en forme au niveau de l'écriture afin de susciter notre envie de lecture, et c'est captivant, interpellant parfois. Ce sont des témoignages courts, émouvants, cocasses mettant en lumière différents aspects du monde du travail.



Les relations humaines avec des collègues parfois irrespectueux, imbuvables, encombrants mais aussi parfois le début d'une belle amitié ou la rencontre de l'âme soeur car c'est tout de même au travail que l'on passe la plupart de son temps !



Au travail, on y cherche sa voie, une façon de se réaliser, d'exister mais on y rencontre aussi la douleur, le stress, l'injustice, le burn-out. Le travail peut être une fuite, on peut le perdre et c'est la catastrophe ou une opportunité, une libération !



C'est aussi la recherche de reconnaissance, un lieu d'épanouissement personnel ou au contraire d'injustice et d'inimitié.



Toutes ces considérations sont universelles et s'appliquent à tous les secteurs, que ce soit le monde artistique, celui de la création ou les secteurs plus classiques.



Au bureau, dans le monde de l'entreprise on y vit parfois des incohérences organisationnelles ou autres, mais la procédure c'est la procédure !



On vivra des témoignages sur la reconversion, le sens à donner au travail, la fin de celui-ci que ce soit la retraite ou un licenciement violent ou épanouissant.



Une section "Parcours" nous plonge dans des réflexions sur l'évolution du monde du travail, les horaires, les codes vestimentaires et surtout la fameuse question : "Faut-il travailler ?" , faire le point entre nécessité, métier et plaisir.



Deux volumes très agréables à parcourir, d'un trait ou par petites touches.



Une lecture différente que je vous conseille vivement.



Ma note : 9/10
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Les petits plats dans les grands

Dominique Costermans nous propose un voyage culinaire qui va vous faire saliver. On le doit très certainement à ses filles car un jour l'une d'elle lui a demandé pourquoi elle ne notait pas ses recettes dans un cahier comme toutes les autres mères. Un cahier de recettes familiales qui se transmettrait de mère en fille, de génération en génération!



Etrange non à l'ère de Marmiton.org et toutes les recettes que l'on trouve aujourd'hui sur la toile, s'interroge l'auteure dans un premier temps.



Mais cuisiner et écrire ne vont-ils pas de pair? En préface, un très bel hommage à trois cuisinières écrivains.



- Claire Lejeune , poète, essayiste et féministe (1926-2008) "La cuisine de Claire Lejeune" Le taillis pré 2015



- Marie Delcourt, grande helléniste (1881-1979) "Méthode de cuisine à l'usage des personnes intelligentes" Baudé 1947



- Marguerite Duras (1914-2008) "la cuisine de Marguerite" Benoît Jacob 1988



Voilà ce qui nous amène à ce savoureux recueil car la cuisine tout comme l'écriture c'est le partage, les rencontres. Bienvenue dans ce voyage gustatif !



Ce livre est rempli de tendresse, une friandise qui met vos papilles gustatives en éveil. Vous allez saliver, avoir envie de manger et peut-être de cuisiner.



C'est une plume magnifique qui partage son intimité familiale et nous fait voyager. On se délecte par la description des plats, des ambiances et des saveurs. Un vrai régal !



La cuisine comme l'écriture c'est aussi la transmission entre générations.



En route avec la bolognaise de Bon Papa qui nous rappelle nos liens historiques avec le Congo et la découverte d'un ingrédient secret indispensable à la recette. Autre petite touche historique avec ce retour sur l'abdication du roi Albert et un repas de fête nationale à la résidence Academia Belgica à Rome avec un américain frites et une mousse speculoos mascarpone qui fait bien envie.



Il y a aussi les souvenirs d'enfance avec la scarole amère, la colère de Bobonne qui a fait aimer les légumes à l'auteure, le flan de Bon papa, les quatre quarts des anniversaires et la traditionnelle crème au beurre.



Sucré-salé nous parle des habitudes du petit-déjeuner. La nostalgie émaille les différentes histoires, on se souvient des habitudes de l'époque, période où le surgelé et les conserves étaient rois !



Les différences culturelles sont évoquées avec le 'bortch" russe ou le "barszcz" polonais, les zrazys, la moambe de Castelnaudary, le ceviche ou la cuisine péruvienne.



Les soupes vertes ou rouges (avec boulettes en boîte) ou les potages unilégumiers d'aujourd'hui ou encore le minestrone ont également droit au chapitre.



On termine par la magie de Noël et les fêtes de fin d'année, enfin pas vraiment plutôt un anticonte au programme.



C'est savoureux, prenez le temps de déguster lentement, un pur moment de bonheur. Une lecture originale qui vous mettra en appétit de découvrir cette jolie plume.



Ma note : un petit coup de coeur ♥♥♥♥♥
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Les petits plats dans les grands

Je dois dire que je n'ai pas vraiment été transportée par ce roman qui m'a perdue en cours de route. Je l'ai trouvé assez décousu et ai eu du mal à reconnaitre les (trop) nombreux personnages. Les chapitres sont courts et l'on passe donc rapidement d'une histoire à une autre. J'aurai préféré prendre davantage mon temps et profiter vraiment de l'instant.



Cela dit, j'ai beaucoup aimé le fait que chaque rencontre, ou plutôt chaque histoire racontée, soit le prétexte d'une recette de cuisine. Pour le coup, je pense que nous sommes nombreux à associer nos proches à un plat !

J'ai également aimé la façon dont sont décrits les plats, tout en couleurs, en saveurs et en émotion. Manger ne s'arrête pas à l'acte mais est beaucoup plus et surtout un moment d'échanges et de partage. Avec sa force de description, l'autrice nous force à "manger" en pleine conscience les plats évoqués et je dois dire qu'elle m'a alléchée plus d'une fois.



Je regrette un peu que les recettes se perdent au milieu de l'histoire. Pour le coup, je crois que j'aurai préféré avoir un cahier de recette à la fin du livre et profiter des rencontres proposées par Dominique COSTERMANS. de même, plusieurs des plats abordés ne sont pas proposés en recette ce que j'ai trouvé dommage : cela m'a donné l'impression de ne pas aller au bout de l'idée du livre.

Je ne pense pas que je ferais l'une des recettes proposées. Comme c'est écrit dans le livre, ce sont des recettes populaires dont chacun à sa propre recette familiale et clairement, rien ne vaut le chilli de mon papa ;) Quand aux recettes plus originales, je les ai trouvées assez compliquées pour moi qui préfère la subtilité au nombre d'ingrédients en cuisine.



Comme je le disais plus haut, j'ai eu du mal à suivre l'écriture de Dominique COSTERMANS. J'ai trouvé qu'il y a beaucoup de digressions et que l'on passait souvent du coq à l'âne pour revenir ensuite à nos moutons. Cela m'a beaucoup déstabilisée et je ne me suis donc pas sentie très à l'aise avec ce livre d'autant plus qu'il est très lié à l'intime. En effet, l'auteure s'adresse directement à sa fille ce qui m'a mise un peu dans une position de voyeuse, comme si je lisais un courrier qui ne m'était pas adressée.

Une lecture qui m'a un peu laissée sur le côté du chemin.
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Les petits plats dans les grands

Jim est venu cuisiner un poulet M'quallih aux citrons amers. Cuisiner avec Jim était comme faire l'amour: une fête des sens. Mais cette fois, entre coriandre et fleur d'oranger, c'est la rupture. Les yeux de Laurence brillent devant le minestrone de son enfance qu'elle saupoudre de croûtons et parmesan. La bolognaise de Bon Papa contient un ingrédient secret gardé dans un petit bocal ramené du Congo, le pili-pili. Dominique Costermans enfile les souvenirs de mets confectionnés avec tendresse comme autant de recettes du bonheur. Chaque nouvelle est comme une friandise qui met les papilles en éveil. L'auteure rend hommage au passage à trois cuisinièresécrivaines, Claire Lejeune, Marie Delcourt et Marguerite Duras
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Les petits plats dans les grands

Dans l'ensemble, j'ai trouvé le livre plutôt sympa. L'autrice partage avec ses filles (sa ?) des souvenirs liés à la cuisine, de son vivant pour que cela ne soit pas perdu, comme c'est parfois le cas pour des recettes de famille.

J'ai bien apprécié le style, le choix des histoires, et clairement l'autrice sait décrire les plats, les senteurs, les couleurs, de façon à donner vie à chaque recette dans l'esprit des lecteurs, et aussi à donner envie... et faim !

Sans être passionnant (pour moi tout du moins), j'ai eu plaisir à lire la plupart des histoires. Certaines m'ont un peu moins emballée, mais les goûts et les couleurs !

Les deux petits bémols qui me viennent en tête sont les suivants :

J'avoue avoir toujours un peu de mal avec les romans qui tout à coup deviennent autre choses ou nous font des listes, ou ici, nous place une recette de cuisine. Alors, cela a l'air très bon et je vais peut être en réaliser quelques unes, mais parfois elles coupent bien l'élan de l'histoire et c'est dommage.

Ensuite, habituellement, lire des auteurs belges ne me pose pas de souci. Mais ici, clairement, plusieurs références m'ont échappée, un peu trop souvent à mon goût sur certaines histoires. Et j'ai un doute quand l'autrice dit qu'en France on appelle la scarole "endive"... pour moi, la scarole c'est la scarole. Chicon et endive plutôt...



Bref, une lecture pas désagréable, mais pas un coup de cœur non plus. Pour les amoureux de la cuisine et de la bonne bouffe !
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Les petits plats dans les grands

Lecture pour les amoureux de la cuisine.



Je sors de cette lecture avec un avis mitigé. Ce qui fait que j'ai du mal à écrire une critique.



Sans être désagréable, j'ai trouvé la lecture un peu longue. Je ne me suis malheureusement pas retrouvée happée par ce livre. J'en attendais peut-être (et sûrement) trop en ouvrant ce livre.



Comme le dit si bien LunaZione, je me suis moi aussi sentie comme une voyeuse lisant un livre qui ne m'était pas destinée.



Dommage, ce livre avait le potentiel de me plaire. Mais ce ne fut pas le cas. Toutefois, je ne doute pas qu'il trouvera son lecteur, celui qui l'aimera et le conseillera à tout le monde ;)



Faites-vous votre avis en le lisant, et peut-être aurez-vous un avis totalement différent.
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Nous dormirons ensemble

Dominique Costermans, dont je vous ai déjà parlée, signe avec Nous dormirons ensemble un bien joli recueil de nouvelles. Plein de regards. De tendresse. De moments qu’on ne remplace pas. Qu’on ne résume pas non plus. Qui se laissent rire. Tout simplement. Qui nous entraînent souvent en Italie, mais aussi ailleurs.



De petites histoires d’amour. De complicité. Dont voici un extrait :



« Nous nous retrouvons au Musée d’Art Moderne. Nos manteaux se feront l’amour au vestiaire pendant que nous regarderons les toiles. Je sais pourquoi tu aimes Spilliaert : des choses simples et carrées, si belles, fortes et sereines, des bleus profonds, une lumière sombre et chaude. Je sais pourquoi j’aime tes yeux. Tes mains carrées. Ton menton volontaire et pas rasé. La cage d’escalier est inondée de lumière. Nous nous embrassons, il faut que nous nous embrassions. »



Parce que j’ai beaucoup aimé, je n’en dirai pas plus. À vous le plaisir du recueil de Dominique Costermans.
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Outre-Mère

Dans son premier roman, Dominique Costermans envisage donc la reconstruction d’identités dispersées à travers le difficile et salutaire dévoilement des origines.
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