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Critiques de Durian Sukegawa (717)
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Les délices de Tokyo

Sentarô cuisine et vend des dorayaki, une pâtisserie japonaise à base de pancake et de purée d'haricots rouges azuki confits et sucrés. Chaque jour, quelques clients lui en achètent, plus par habitude que pour leur saveur. Car Sentarô n'aime pas ce qu'il vend. Il les confectionne de façon industrielle et ne les goûte jamais. Vendre des pâtisseries n'a jamais été son ambition. Lui rêvait de mots, de littérature, de livres. Il s'imaginait écrivain. Mais Sentarô n'a pas toujours suivi le droit chemin et se doit encore d'honorer ses dettes.



Un jour, une vieille femme, aux doigts déformés et au visage partiellement paralysé, s'approche, le scrute puis repart. Elle revient plusieurs jours de suite et l'implore de l'embaucher, malgré un salaire dérisoire. Elle veut absolument se rendre utile et travailler. Sentarô a peur qu'elle n'effraie la clientèle, mais devant l'insistance de cette femme, il l'engage.



A ses côtés, il apprendra l'art de fabriquer cette pâte d'haricots azuki, et reprendra, petit à petit, les rênes de sa vie. D'une sensibilité extrême, Tokue lui apprendra à regarder, à sentir, à écouter, à voir.



Nous sommes nés pour regarder ce monde, pour l'écouter. C'est tout ce qu'il demande.



Ce livre est un véritable délice, qui se savoure page après page. Poétique, poignant, il permet à chaque lecteur d'y puiser ce qu'il a envie d'y puiser, de voir ce qu'il a envie de voir. L'écriture est douce, recherchée, sensible, légère à l'image des pétales des cerisiers du Japon.

 
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Les délices de Tokyo

Les dorayaki ce sont des pâtisseries japonaises : deux pancakes, fourrés à la pâte de haricots rouges sucrée ; à Tokyo comme dans d'autres villes du Japon, de petites boutiques en proposent aux passants.

Santarô Tsujii, homme d'une quarantaine d'année, est le gérant d'une de ces échoppes. Qu'il pleuve, qu'il vente, il passe ses journées debout derrière la plaque chauffante, il n'a pas le choix, il doit rembourser des dettes. Seul dans son échoppe, il affiche une petite offre d'emploi - il recherche plus une présence qu'une véritable aide. A sa grande surprise, c'est une vieille dame qui se présente, et se propose de l'aider à préparer la pâte de haricots rouge, le « An », contre un salaire de misère. A contre-coeur, n'ayant rien à perdre, Santarô accepte. Tokue Yoshii, la vieille dame, est une excellente pâtissière et son expérience va se révéler précieuse pour fidéliser une clientèle capricieuse. Au fil des jours, des liens se tissent entre ces deux êtres «différents », cette vieille dame insignifiante, aux mains très déformées, et cet homme qui doit payer ses dettes et a renoncé à ses rêves de jeunesse.



Mais le destin s'acharne. Les clients, qui se posent des questions sur l'étrange handicap de Toku s'éloignent peu à peu. La propriétaire de la boutique songe à la moderniser, à renoncer aux dorayakis. Santarô va devoir faire des choix…



La couverture du petit roman Les délices de Tokyo, représente une jeune collégienne, en uniforme, qui déguste un dorayaki devant une petite échoppe. On distingue à peine les traits de l'homme qui vend les pâtisseries. A gauche, un distributeur automatique de boissons, et plus loin, en arrière plan, deux cerisiers en fleurs…J'ai particulièrement aimé ce dessin de Tatsuro Kiuchi, qui pose le décor d'un roman bouleversant.

Les parcours de la vieille dame, qui a vécu à l'écart de la société la plus grande partie de sa vie, parce qu'elle était atteinte d'un mal terrible, et l'homme qui a fait de la prison, se rejoignent, et chacun va, à sa manière, aider l'autre à trouver du sens à sa vie.

Les délices de Tokyo est un roman plein de poésie, optimiste, qui fait réfléchir, nous donne envie d'aller toujours plus loin. Bien qu'il soit situé dans un pays lointain, dans une société et une culture très différentes de celle que nous connaissons, nous nous sentons très proches de Santarô, de Tokue, et de la collégienne Wakana, qui nous touchent par leur humanité. Leur histoire est aussi la nôtre.

Un très beau roman sur la vie qui passe, nos choix et nos espoirs face à l'adversité.



Un grand merci à Corinne, qui m'a offert Les délices de Tokyo pour Noël ; merci pour toutes ces images de cerisiers en fleurs, pour les saveurs, et les odeurs de pâtisseries japonaises auxquelles j'associe désormais ce roman.
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Les délices de Tokyo

Sentarô est un cuisinier pas très inspiré qui tient un stand de pâtisserie à Tokyo. La spécialité du lieu est le dorayaki, une sorte de crêpe épaisse fourrée avec de la pâte de haricot rouge sucrée. le stand vivote mollement parce que Sentarô est paresseux. Mais tout change quand il embauche Tokue, une femme âgée aux doigts tordus, qui va lui apprendre le secret de cette pâtisserie, et plein d'autres. Une lycéenne et un canari en cage viendront bientôt compléter le tableau.

Cette petite histoire (240 pages seulement, quelle tristesse!) m'a ensorcelée. Au point que je ne sais pas la décrire: est une longue nouvelle, un petit roman ou un conte?

Les personnages ont tous un lourd passé qui, le croyaient-ils, déterminait leur existence. Mais leur rencontre va tout changer, ils vont apprendre à s'ouvrir, à sortir, à s'épanouir, et à se pardonner aussi un peu.

Une histoire très touchante, qui mêle la tradition - la cuisine - et la modernité - les personnages ne sont pas artificiellement maintenus dans une image d'Épinal féérique, au contraire puisque sont abordés tous les thèmes, la famille, les dettes, les problèmes - ici sanitaires traités de façon inhumaine-.

Petit livre phénomène ou phénoménal, comme on voudra!!!

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Les délices de Tokyo

Quand Sentaro se décide à embaucher le vieille Tokue pour l'aider à fabriquer ses dorayaki, il n'imagine pas que son regard sur la vie va changer. Parce que Tokue écoute la voix des haricots tout en détenant un secret douloureux, parce que Sentaro est désabusé de son travail et de la vie en général, une relation étrange, quasi poétique, s'établira entre ces deux-là. Dans leur douleur respective, ils trouveront dans l'autre une nouvelle façon d'avancer.



Le japonais Durian Sukegawa nous livre ici un roman émouvant, écrit avec beaucoup de délicatesse et de poésie. On y a apprendra quelques principes de pâtisserie du Soleil Levant mais surtout, on y sera confronté à plusieurs sortes d'enfermement. Et au-delà des mots, certaines questions existentielles seront posées: quand est-on réellement libre? Le passé peut-il s'effacer? Le regard des autres est-il important? Peut-on s'en passer?



Les délices de Tokyo se savourent d'une traite, servis par des personnages très attachants, sur une toile japonaise délicate. Entre cerisiers et haricots rouges, le récit coule simplement, douloureusement, poétiquement... Un petit bijou !
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Les délices de Tokyo

Ce court roman d'amitié intergénérationnel fut très agréable à lire. 2 êtres que tout oppose mais qui finalement se lient d'amitié autour de la confection des dorayakis. L'environnement japonais m'est presque inconnu mais j'ai retrouvé la poésie des mots et des descriptions de la nature comme dans Neige. Une écriture délicate, amenant à la rêverie, une parenthèse de douceur.



J'ai cependant été déçue par la fin que j'ai trouvé abrupte, j'aurais préféré plus de développement quant au futur de certains personnages.



Cela reste une lecture très légère parfait entre 2 livres plus ardus.
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Les délices de Tokyo

Livre exquis qui commence tout doucement. On s'immerger petit à petit dans ce Japon discret et mal connu, et là c'est l'explosion d'odeurs, de senteurs. J'ai adoré la délicatesse avec laquelle la vieille dame nous pousse à écouter les petites choses dans ce qu'elles ont de plus beau et de plus fantastique.

Puis le livre s'assombrit, mais toujours avec délicatesse et retenue. Chef d'œuvre.
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L'enfant et l'oiseau

Tout comme avec Les Délices de Tokyo, j'ai passé un joli moment de lecture avec L'enfant et l'oiseau.

Il était une fois un corbeau, Johnson, nouvellement né, qui, pendant une terrible tempête, tomba de son nid. Ritsuko, une maman attentionnée et aimante le trouva et le ramena à son jeune garçon Yôishi.

Une rencontre inattendue qui bouleversera la vie de ces trois personnages. Dans leur résidence, il est interdit d'avoir un animal sauvage. Les corbeaux sont d'ailleurs dans le viseur des administrateurs de la ville. Au Japon, ces roucoulants volatiles sont des nuisibles, que l'on cherche à éradiquer, à l'instar des pigeons en France.

Il était une fois un conte initiatique divinement beau, divinement cruel.

Une leçon de vie belle et féroce à la fois qui montre à quel point les préjugés sont des couperets qui débitent les vies en tranches. Glaçant de vérité.

Une plume très épurée, encore davantage que dans Les Délices de Tokyo.

Un opus qui titille les émotions et donne à réfléchir.

Pourquoi, dans notre société, est-il plus simple de cultiver la haine plutôt que nos différences ? Des différences bien trop montrées du doigt, synonymes de dangers, de faiblesses. La simplicité, la délicatesse de la plume sont trompeuses, L'enfant et l'oiseau n'est pas un récit joyeux. Il s'y cache beaucoup de violences.

Je lirai à l'occasion Le rêve de Ryôsuke, son 2ème opus.
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Le rêve de Ryôsuke

Les délices de Tokyo avait fait le mien, aussi étais-je ravie de retrouver Durian Sukegawa avec Le rêve de Ryôsuke.



Ryôsuke est un jeune homme dépressif, tendance suicidaire, de 28 ans. Un père pendu, une mère morte de maladie dans l'amertume, ni frère ni soeur ni petite amie, on ne peut pas dire que la vie lui a beaucoup souri à ce taiseux ancien cuistot. Mû par diverses raisons, il s'embarque avec deux autres jeunes assez amochés également pour une petite île à neuf heures de ferry des côtes, à l'ouest de l'île principale de l'archipel.

Embauchés pour des travaux de terrassement, ils vont découvrir une communauté surprenante aux yeux de citadins, une vie rude et non exempte de violences. Et des chèvres.



Hymne à la fabrication du fromage de chèvre, dont toutes les étapes de fabrication, de la traite aux divers affinages, sont joliment amenées au fil du récit. Ryôsuke s'accroche au rêve fromager de son père tout en luttant contre ses propres tendances au désespoir et à l'appel du néant.

On est loin des lumières jaillissant des Délices de Tokyo. Dans cette île rocailleuse, à la population hostile et sous la férule du Président, véritable Parrain îlien, malgré le vert de la végétation et le bleu de la mer, il flotte une aura sombre autour des personnages. Il n'y a guère que Toshio "Bah alors", le facteur, a en être exempt. Et les chèvres qui apportent un peu de douceur dans cette lourde et désespérante atmosphère.



Contrairement à son premier roman, j'ai trouvé que les personnages de celui-ci étaient moins abouti. Tout comme l'ensemble en fait qui laisse un goût d'inachevé. Il y a des protagonistes mis en avant à certains moments sans que ça mène quelque part; les deux camarades saisonniers de Ryôsuke auraient mérité d'être plus approfondis. Si le message global est "La vie est dure", ce qui en soit n'est pas faux, surtout avec le passif que se traîne Ryôsuke, ça manque de nuances.  Enfin, tant qu'il y a du shôchū il y a de l'espoir car pour le lever de coude, ils excellent tous!



Je ressors donc de cette lecture avec un avis mitigé. Il serait erroné de dire que je m'y suis ennuyée mais je ne suis pas parvenue à rentrer pleinement dans l'histoire. Comme on reste dans le domaine culinaire ici, je dirais qu'il manque de liant, la sauce ne prend pas complètement. Et du coup, me laisse sur le côté du récit. Bon, j'aurai toujours appris la fabrication artisanale du chèvre.
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L'enfant et l'oiseau

Mon deuxième Sukegawa et pas le dernier !



Encore charmée par la plume et l'imaginaire de cet auteur. Cette fois-ci il s'attèle à nous faire entrer dans la tête d'un corbeau. Un bébé corbeau qui tombe de son nid et est recueilli par un jeune garçon et sa mère célibataire. Des liens très forts vont les unir jusqu'à ce que le corbeau se retrouve à devoir partir pour sauver sa peau.



Les premières pages sont impressionnantes car le corbeau est bébé et on voit tout ce qu'il voit, avec des phrases composées d'un seul mot, des descriptions très sommaires. On vit ce qu'il vit. La relation du corbeau et de cette famille est très touchante et leur permet de se connecter encore plus. On ne peut s'empêcher d'être touché par cette mère qui lutte pour le bien-être de son fils et qui n'est pas du tout aidée.



Lorsque le corbeau part et se retrouve seul, on attaque pour moi la partie la plus intéressante du livre. On le voit grandir, former une famille. On voit comment la nature peut être cruelle. L'auteur imagine ce que l'oiseau peut ressentir en devenant père, en essayant de connaître ses origines. C'est un réel hommage à la protection animale. On voit comment certaines mairies mettent au point des plans d'extermination de certaines espèces et on est aux côtés de ces espèces le moment venu et c'est particulièrement choquant et dur.



Une écriture toujours simple mais qui se fait poignante et brutale à certains moments, le récit est rythmé ce qui fait qu'on ne le lâche pas. La fin est majestueuse car vertigineuse, j'avais la gorge nouée pendant les derniers passages.



Un très beau roman !
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Les délices de Tokyo

J'ai lu ce petit roman sur les conseils d'Anne, experte Babeliote dans un tas de domaines. Depuis peu, je me tourne vers la littérature étrangère et je m'appuis sur les recommandations des uns et des autres pour faire mes choix.

Autant découvrir de bonnes choses!



J'ai adoré cette histoire toute simple qui raconte beaucoup plus qu'il n'y parait.



Sentaro vend des pâtisseries japonaises dans une échoppe à Tokyo. Sa vie passe tant bien que mal. Il s'ennuie.

Il voudrait faire fructifier sa petite affaire mais il manque d'enthousiasme.

Un jour une vieille dame vient à sa rencontre, elle veut travailler avec lui, sur la préparation des dorayaki.



Cette vieille dame chamboule la vie sans surprise de Sentaro, elle le bouscule, le réveille, elle l'inspire.



Cette histoire d'amitié, poétique, toute en finesse, m'a touchée par sa bienveillance et son humanité.

J'avais hâte de tourner les pages pour savoir de quelle manière Sentaro allait enfin se révéler.

C'est là tout le talent de notre romancier, de tenir en attente le lecteur avec un style simple.



J'y ai retrouvé un peu des dessins animés japonais, entre réalité et rêve, entre modernité et tradition (je pense à "Arrietty").



A mon tour de vous conseiller la lecture des Délices de Tokyo, petit livre qui m'a accompagné le temps d'un été.



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Les délices de Tokyo

J'ai découvert Durian Sukegawa il y a très peu de temps grâce à l'adaptation cinématographique de son roman LES DÉLICES DE TOKYO. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de découvrir le film en salles mais j'ai pu me rattraper en lisant le livre.



Le livre raconte l'histoire de Sentarô, un jeune japonnais contraint de travailler dans une échoppe pour rembourser une dette. Toute la journée Sentarô vend des dorayaki, des pâtisseries japonaises à base de pâte de haricots et de pancakes. Sauf que les dorayaki, Sentarô ne les aime pas beaucoup alors il ne se foule pas dans sa préparation et utilise de la pâte toute prête. Mais un jour, une vieille dame, Tokue lui propose ses services pour cuisiner de vrais dorayaki. D'abord réfractaire, Sentarô va accepter d'embaucher Tokue. Il ne sait pas que cette raconte va bouleverser sa vie.



Que de tendresse dans ce livre ! Quelle belle histoire ! J'en suis ressortie très émue. Au début du roman, j'ai crû qu'il s'agissait d'un de ces bouquins qui allait mettre en scène la banalité du quotidien en l'enrobant de guimauve histoire de nous faire pleurer un bon coup sur la beauté des cerisiers en fleurs. Mais au fur et à mesure, j'ai compris que LES DÉLICES DE TOKYO avait bien plus à offrir. En effet le livre se penche sur une page très sombre du Japon. Une page que je connaissais mal et ce que j'ai découvert m'a bouleversée.



J'ai apprécié que Durian Sukegawa ne tombe jamais dans la facilité et évite le mélo mielleux. Même si ce qu'il conte est poignant, il n'en rajoute pas et conserve une distance salutaire. C'est grâce au personnage de Tokue qui est une vieille femme digne qui ne s’apitoie jamais sur son sort.



J'ai pris beaucoup de plaisir pendant ma courte lecture : j'ai dévoré ces délices en quelques bouchées.

J'espère que les autres romans de Durian Sukegawa seront traduits en français car on mérite de lire de belles et touchantes histoires.
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Les délices de Tokyo

J'apprécie autant de dévorer des romans que je qualifie de pavé que ce genre de "petites" histoires comme les Délices de Tokyo car je sais que souvent, un petit nombre de pages ne veut rien dire et que bien au contraire on y trouve souvent des petites pépites et des condensés d'émotions. Ce fut le cas pour ce roman de Durian SUKEGAWA.



Je suis très friande de l'univers asiatique que ce soit culinaire, littéraire , culturel. Je rêve de pouvoir visiter un jour le Japon et grâce à ce genre de roman j'y mets petit à petit les pieds et je peux presque sentir l'odeur des cerisiers en fleurs.



Les délices de Tokyo est un roman que l'on prend le temps de lire, de savourer, ce n'est pas un livre qui se dévore, il faut en savourer chaque petites lignes et en apprécier sa gourmandise.



C'est une histoire transgénérationnelle, qui vous amène avec douceur à vous remettre en question, notamment sur la question de la tolérance, des préjugés, mais encore plus sur l'inconnu, il est évident que nous avons peur de ce que nous ne connaissons pas et c'est là aussi que le roman nous interpelle.





J'ai vraiment été émue par ce livre, c'est un vrai délice , un petit bonbon enrobé de poésie et plein de douceur. Il fait du bien et nous offre une dose de détente, une pause zen au milieu d'un monde qui va des fois un peu trop vite pour moi. J'ai eu l'impression de me poser, d'être ancrée dans le moment présent grâce à ce tout petit bout de douceur.





J'ai eu la chance de tomber par pur hasard sur le film qui s'est inspiré du roman, il est très fidèle à ce dernier mais j'ai tout de même préféré le roman car certains passages que moi j'estimais important ont été raccourcis. Dans l'ensemble ils ont su préserver la beauté du roman et retranscrire les émotions.




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Les délices de Tokyo

Jolie petite fable japonaise qui se passe à Tokyo. Sentaro paie sa dette en vendant des dorayaki (pour la recette à base de haricots rouge je vous laisse lire le roman) sur une place en face de beaux cerisiers japonais. La vie est monotone jusqu'à ce que Tokyo, une vieille dame, vient s'imposer dans sa boutique.

A partir de là, leur relation se tisse doucement mais sûrement. Puis leurs chemins vont se séparer. Un lien les unissent. Cette fable nous apprend que chaque être humain a une place sur terre.

Cela m'a permis de replonger dans la maladie de Hansen. A travers le sanatorium, j'ai retrouvé un peu de la lecture de L'île des oubliés de Victoria Hislop.

Une belle lecture. Je recommande aux personnes qui veulent un peu de poésie dans leur vie.
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Les délices de Tokyo

Avec beaucoup de pudeur, de dignité et de douceur, Durian Sukegawa nous invite à la rencontre de personnages délicats et profondément attachants. Avec une délicatesse toute japonaise, il découpe avec finesse les douloureux portraits de deux âmes en peine, prisonnières de leurs passés respectifs. Une écriture douce pour une narration précise et joliment imagée. On y retrouve toute la finesse de l’écriture japonaise, ses atouts, ses portraits, ses valeurs.

Une porte d’entrée vers le plaisir des sens autant et la joie des plaisirs simples pour un délicat et très plaisant moment de lecture.
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Les délices de Tokyo

Quelle jolie lecture!

Dans un Tokyo poétique chargé de cerisiers en fleurs, Sentarô vend des Dorayaki. Il n'est pas très heureux de sa situation qu'il semble subir, boit beaucoup et n'a pas de grandes ambitions pour son avenir.

Mais un jour une vieille dame fait son apparition, lui demandant plusieurs fois de travailler avec lui. Après avoir longtemps refusé, il accepte de l'employer au salaire dérisoire qu'elle demande. Mme Yoshii est une talentueuse pâtissière qui va redonner vie à la petite boutique de Sentarô. Ces deux personnages cachent chacun de lourds secrets, et vont, tout doucement et avec une grande pudeur, se reprocher l'un de l'autre et se confier leurs secrets.

Ce livre est délicieux, je me suis complètement projetée dans Tokyo, entourée de cerisiers en fleurs, à attendre mon Dorayaki!

Mais c'est aussi une réflexion sur ce que la vie à de beau à offrir, sur la tolérance face à la différence, sur la valeur de la liberté qui a manqué à ces deux personnages, sur la puissance de la relation humaine qui les a rapproché.

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Les délices de Tokyo

Sentaro tient un magasin de dorayaki (des pâtisseries japonaises) qui marche moyennement bien jusqu'au jour où il embauche Tokue, une charmante petite mamie qui va faire doubler son chiffre d'affaire. Lorsque la vieille dame est victime d'affreuses rumeurs, Sentaro est obligé de la licencier. Il va alors découvrir le secret que cache Tokue.



Les délices de Tokyo est une merveilleuse histoire de transmission, et pas seulement de techniques de pâtisserie. La vieille dame va donner à Sentaro les clés pour faire face à l'adversité. Un très beau récit plein de poésie et de douceur. Ajoutez à cela le style des auteurs asiatiques et vous obtiendrez un beau roman duquel on ne sort pas sans verser une petite larme.
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Les délices de Tokyo

Une lecture surprenante et émouvante.



Tokyo, époque contemporaine, Sentarô cuisine chaque jour des dorayaki : une pâte sucrée de haricots rouges, glissée entre deux pan-cakes. Ses pâtisseries sont toutefois fades et le client se fait rare.

Il embauche une dame très âgée, Tokue, qui va relancer le commerce grâce à son savoir faire. Elle est adorable et très attachante.

Il y a un « mais ». Ils sont contraints de se séparer et Sentarô va découvrir le terrible secret de Tokue.



La lecture devient mélancolique saupoudrée d’injustices, car les préjugés d’antan restent tenaces.



Une lecture magnifique !
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Les délices de Tokyo

Quels beaux et agréables moments de lecture que je viens de passer !

Il y a quelque chose de magique qui s'installe au fil de la lecture et de la découverte des personnages. Car ce livre ne te lâche pas, il sent la bonne cuisine, le parfum des gâteaux japonais, il donne envie de gouter ces délices. Mais 'Les délices de Tokyo' est aussi une belle histoire d'âme, d'amitié. Les personnages sont attachants et l'écriture simple se fait parfois poétique.

On se sent bien lorsqu'on découvre 'Les délices de Tokyo', même si rien n'est facile dans la vie des personnages.

Un livre que j'ai découvert grâce au club de lecture et au thème du mois : 'la gastronomie en littérature'. Merci Martine.





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Les délices de Tokyo

Un récit doux, presque enfantin, mais il ne faut pas se tromper: comme souvent avec la littérature japonaise, la simplicité cache un secret. Un roman qui aborde des questions difficiles, notamment sur les exclus de la société japonaise.

Une belle lecture que je recommande !


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Les délices de Tokyo

J'ai adoré adoré!!!

Si tous les romans japonais ressemblent à celui ci je veux bien tous les lire !

C'etait poétique, doux, sentimental et plus encore !!!!!

Parfois Dans la vie on fait des rencontres bouleversantes et qui change la vie justement... Il en suffit d'une...

J'aurais très envie de goûter des dorayakis moi maintenant...

J'aime toujours autant les secrets des seniors...

Tokue, quelle femme !

Je recommande vivement !!!!

Je suis curieuse de voir le film maintenant...



📖 Écouter la voix des haricots » : tel est le secret de Tokue, une vieille dame aux doigts mystérieusement déformés, pour réussir le an, la pâte de haricots rouges qui accompagne les dorayaki, des pâtisseries japonaises. Sentarô, qui a accepté d'embaucher Tokue dans son échoppe, voit sa clientèle doubler du jour au lendemain, conquise par ses talents de pâtissière. Mais la vieille dame cache un secret moins avouable et disparaît comme elle était apparue, laissant Sentarô interpréter à sa façon la leçon qu'elle lui a fait partager.

Magnifiquement adapté à l'écran par la cinéaste Naomi Kawase, primée à Cannes, le roman de Durian Sukegawa est une ode à la cuisine et à la vie. Poignant, poétique, sensuel : un régal...
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