AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Edmonde Vergnes-Permingeat (182)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Sans mon ombre

Cette histoire de « double maléfique » au travers de jumelles avait l'air alléchante, et j'étais heureuse de gagner « Sans mon ombre » au masse critique ! C'est une chance de pouvoir découvrir des romans qu'on aurait peut-être pas acheté autrement… ou qu'on aurait regretté d'avoir acheté ! C'était clairement le cas ici. J'ai détesté ce livre ! Il est rempli de défauts qui, tous seuls, sont supportables, mais mis ensemble, donnent un roman indigeste qui m'est tombé des mains plusieurs fois. J'aurais abandonné si je n'avais pas eu envie de remplir ma mission, à savoir en donner une critique cohérente ! Et pour un roman à suspens, on est bien obligé de lire jusqu'au bout :)

L'héroïne, Alice, est une tête-à-claque égoïste et prétentieuse qui pense à coup de citations de philosophes. Ma maman me disait toujours que ceux qui parlent par citations n'ont en fait rien à dire, c'était clairement le cas ici ! Elle se prend pour le nombril du monde et n'a de regrets et de compassion pour sa soeur que treize jours après, au moment où elle lit son journal intime !

Les héros sont vulgaires, bêtes et méchants, surtout Maxime, le mari de sa soeur, une vraie caricature. Ils s'expriment tous avec des phrases tirées de feuilletons français des années 90, truffées de gros mots.

L'histoire est parsemée de références grossières à « Alice au pays des Merveilles », ce qui donne un galerie de personnages stéréotypés et vulgaires portant des noms ridicules : Chapelier, Mars, Griffon, Mardelarmes… L'un ressemble à un morse, l'autre à une tortue, un autre à un lapin… Je pense que l'auteur aurait gagné à les rendre plus subtiles, ces références.

Le thème des jumelles n'est pas exploité à son maximum : avec mon esprit tordu, je pensais que la fin allait virer au fantastique, qu'on allait se rendre compte que la première jumelle n'est pas morte, qu'elle allait posséder sa sœur, que sais-je… Mais non, rien de bien original, et je suis restée sur ma faim.

Quant à la fin, elle arrive comme un cheveu sur la soupe, et achève en beauté, si j'ose dire, ce roman déjà pas bien original. J'ai dû lâcher quelque chose comme « Quoiiii ? » en lisant les derniers mots ! Quoi, tout ça pour ça ? le seul avantage de « Sans mon ombre », c'est qu'il se lit vite, donc qu'il se termine vite !
Commenter  J’apprécie          60
Sans mon ombre

Encore un thriller à base de gémellité vous allez me dire, eh oui encore! Bien que méfiante envers cette thématique car le sujet a été traité x fois et de toutes les manières possible, il reste des exceptions et celui-ci en fait partie.



Célia a toujours été la préférée, celle qui a toujours fait les bons choix, celle qui a le mieux réussi sa vie alors que Alice a toujours été en décalage, critiquée pour ses choix, pour ce qu'elle était. Un jour, la goutte d'eau fait déborder le vase, un mot de trop, Alice tue sa soeur et décide de prendre sa place car après tout à force de croire qu'une personne à une vie parfaite qui ne serais pas tenté?



Un jour donc tout bascule et Alice décide de mettre en suspend sa propre vie pour intégrer celle de sa soeur. A elle la vie de famille, le mari, les enfants, la belle famille, la vie sociale, Alice doit s'adapter à chaque situation et à chaque personne, elle y arrive parfaitement et s'approprie la vie de Célia sans que personne ne se doute de rien mais le temps passe et la désillusion se fait de plus en plus sentir, après tout, la vie de Célia était-elle si parfaite qu'elle ne le pensait ?



L'histoire démarre sur les chapeaux de roue et la cadence reste la même du début jusqu'à la fin, nous allons de découverte en découverte, rebondissement, secrets, non-dits... il y'en a pour tous les goûts ! L'auteur nous propose un personnage plein de ressources qui est loin d'être la personne froide à laquelle on peut penser, aussi nous découvrons la relation des jumelles, si Alice arrive parfaitement à se faire passer pour Célia le jour du drame la hante car comment faire pour vivre quand vous n'avez plus votre double, qui plus est, lorsque vous êtes responsable de sa mort.



Divisé en plusieurs parties, Sans mon ombre est un thriller psychologique addictif jouant sur les apparences, nous le savons tous, il n'y a rien de plus trompeur qu'une apparence et lorsque la vérité éclate au grand jour, il n'y a plus le choix il faut endosser le rôle qui se présente!
Lien : https://promenonsnousdansles..
Commenter  J’apprécie          60
Sans mon ombre

Une intrigue ayant pour thème la gémellité, c’est suffisamment intriguant pour que je sois tentée. En plus on est dans le bain dès la première phrase et l’on comprend très vite qu’Alice va tuer sa sœur jumelle Célia même si cela ressemble fort à un accident, il y a un tel contentieux entre-elles que l’on peut se demander si ce n’était pas inéluctable. En effet Alice vit de plus en plus mal sa profession de prof de philosophie, son petit salaire, sa solitude et elle semble trouver l’herbe plus verte dans le champ de sa sœur Célia qui a fait un bon mariage et jouit d’une vie dorée choyée par son mari et ses deux petites filles. Aussi l’idée de prendre la place de Célia prend-elle forme rapidement. Je n ‘en dis pas plus sur l’histoire mais sachez que je viens de passer un excellent moment de lecture à suivre les turpitudes d’Alice dans la peau de sa sœur Célia. Se passage de l’autre côté du miroir et savoureux. L’auteure nous a campé un personnage incroyablement dynamique et plein de ressource. Cela ressemble un peu à un vaudeville, il se passe toujours quelque chose, entre le mari, la belle-mère, les enfants et les relations de Célia, Alice va devoir ajuster constamment sa position et c’est juste jubilatoire pour la lectrice que je suis. J’ai beaucoup aimé le thème de la jalousie et du dominant /dominé dans la gémellité. L’intrigue est captivante et le récit rythmé, on ne s’ennuie pas une seconde. Je n’ai pas toujours éprouvé d’empathie pour Alice que je trouve très auto centrée alors que le personnage de Célia se rapproche plus de ma sensibilité, cela ne m’a pas empêchée d’être souvent admirative devant son franc parlé ou encore son assurance. Il y a beaucoup d’humour et toutes ses pensées intimes« en italique dans le texte » sont savoureuses d’intelligence et de répartie. Le scénario est riche, je ne peux que vous recommander ce roman surprenant et divertissant. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          60
Sans mon ombre

Alice et Célia sont jumelles, il est difficile de les différencier, sauf à leur attitude et manière de s'exprimer. Lorsque Alice tue Célia, elle décide de prendre sa place, de devenir une épouse et une mère pour les deux petites filles de Célia. Mais elle se rend compte rapidement que le vernis sous lequel Celia est loin d'être idyllique. Alice décide de modifier les choses à sa manière.

Prendre la place de sa jumelle ne va pas se révéler aussi simple qu'elle le pensait.

Un sujet sur la gémellité habillement mené sous un suspense angoissant.
Commenter  J’apprécie          60
Écrit dans le sang

J'ai vraiment apprécié ce thriller (le second roman de l'auteure que je lis), j'admets avoir été un peu décontenancée par les 20 premières pages mais la suite m'a complètement emportée. Les personnages sont intéressants et j'ai particulièrement apprécié la sulfureuse Maya et les relations qu'elle entretient avec les différents personnages de la famille Rascol. Parmi ces derniers, j'ai apprécié les jumeaux Hugo et Marion et leur relation tout comme le personnage hyper pédant de Stéphane et l'odieux Frédéric. Agnès et Clément sont charmants et j'étais désolée pour eux tout au long de ma lecture. L'histoire se lit facilement et j'ai particulièrement adoré la fin du roman que je ne vous dévoilerai pas.







Ce que j'aime : les personnages, les relations entre eux, particulièrement Hugo et Marion, le côté très tragédie grecque de l'histoire, la fin







Ce que j'aime moins : pour le coup, à la fin j'aurais aimé en savoir encore plus







Pour résumer







Un très bon thriller, original qui entraîne son lecteur dans une histoire digne d'une tragédie grecque et avec une fin surprenante







Ma note







8/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          50
Écrit dans le sang

Tout d’abord, merci aux éditions de l’Archipel et à Mylène pour ce service-presse.

Nous suivons deux chercheurs d’or au Guatemala, prologue du livre de l’écrivain Stéphane Rascol publié en 2010.

Ensuite, de retour dans le présent, nous faisons connaissance avec Stéphane Rascol qui ronge son frein à l’idée

d’avoir ses deux frères et leur progéniture au manoir pendant tout l’été. Il garde toujours en travers de la gorge

le fait que feu son père ne lui a pas légué la bâtisse du Tarn à lui seul. En parallèle, une jeune femme prénommée

Maya tombe en panne non loin du manoir. Secourue par Hugo, la belle séjournera dans le manoir et fera connaissance

avec les membres de la famille Rascol. Elle apprendra que le manoir appartient aux trois frères. Tout d’abord, l’écrivain

à succès Stéphane, mais qui, après avoir essuyé un ultime refus de sa maison d’édition à publier son roman, est devenu aigri.

Solitaire, il pense que seul lui écrit des chefs-d’œuvre et que les autres ne savent que coucher des mots sur du papier...

des livres sans intérêt... Ensuite, il y a Frédéric, un avocat renommé qui plaide dans la France entière. Personnage que

je n’ai pas forcément apprécié. Sa femme Valérie toujours tirée à quatre épingles et qui a toujours un mot de réconfort pour

ses jumeaux Hugo et Marion. Heureusement, car leur père les prend tous deux pour des incapables. Et enfin Clément, bon vivant,

sympathique. Heureux de partager sa vie avec sa femme Agnès et son fils Matthieu. Enfant surdoué et étudiant en médecine.

Tous trois élevés par leur oncle, car leur père courait les excusions de chasse à l’or. Ce même père qui a été accusé d’avoir

tué son coéquipier pour lui voler son or. Faute de preuve, il a été acquitté. Pourquoi Maya se sert-elle des hommes de la maison

à ses fins et pourquoi Frédéric se met-il dans une colère noire lorsqu’il voit la jeune femme ? Et qui en viendra à tuer la jeune

femme et pourquoi ? J’ai été littéralement happée par l’histoire, aucun temps mort et aucune longueur. L’écriture est fluide et

les personnages sont vraiment bien construits. J’ai trouvé la fin originale : on quitte une fin pour une autre et je dois dire

que j’ai été agréablement surprise. J’ai hâte de lire de nouveau l’auteure.


Lien : https://clairechronique.blog..
Commenter  J’apprécie          50
Écrit dans le sang

Campagne tarnaise. Qu’est-il arrivé à Maya ? La sulfureuse jeune femme a subitement disparue de sa chambre au Manoir de la famille Rascol. Il ne subsiste que des traces de sang... Chaque membre de la famille se renvoie la balle, chacun ayant succombé à ses charmes ... Mais qui était-elle vraiment ?





Je ne sais pas si ce roman a souffert de passer après RJ Ellory mais je reste assez mitigée concernant cette lecture. L’idée principale est originale, le début prometteur et la fin inattendue mais la succession d’événements invraisemblables ont eu raison de moi. J’ai continué la lecture par curiosité pour avoir le fin mot de l’histoire et même si je n’avais pas vu venir le twist final quand je l’ai refermé je me suis simplement dit : c’est dommage ! Pourquoi ne pas avoir tourné les choses plus finement et subtilement? Je n’arrivais pas à croire ce que je lisais, tout s’enchaînant sans queue ni tête et que dire de la réaction des personnages! J’ai récemment lu un roman présentant quasiment la même idée et je m’étais aussi faite avoir mais je n’avais pas du tout vécu le récit de la même façon car bien plus crédible. Les dernières lignes relancent un peu le suspens suggérant presque une fin ouverte.





Comme je dis, ça ne peut pas fonctionner à tous les coups et il en faut pour tous les goûts ! Je ne doute pas que ce roman trouvera ses lecteurs 😉 d’autant que j’ai vu d’autres avis très enthousiastes!
Commenter  J’apprécie          50
Écrit dans le sang

Le prologue nous entraine en 1967, au Guatemala, où nous suivons deux chercheurs d’or. Ce passage plutôt sombre est un extrait du roman de Stéphane Rascol, publié en 2010.



Retour à la réalité, de nos jours. Les vacances d’été commencent, Stéphane Rascol accueille ses deux frères, Frédéric et Clément, dans le manoir familial, riche demeure tarnaise. Après le succès de son premier roman « Écrit dans le sang » (extrait du prologue), Stéphane, professeur de philosophie, n’a jamais pu ré-écrire un autre best seller, à son grand désarroi. Et les vacances n’apporteront pas le calme nécessaire à l’inspiration, il en est bien conscient.



Lorsqu’une jeune fille, Maya, tombe en panne devant le manoir, Hugo, le fils de Frédéric, lui propose de loger au manoir le temps de faire réparer sa voiture. Le loup est entré dans la bergerie, mais cela, personne ne le sait, du moins pas encore. Telle une partie d’échec, Maya va poser ses pions, séduire les hommes de la famille, jouer à la bombe sexy pour faire tourner les têtes et attiser la jalousie. Et lorsque l’intrigue démarre pleinement avec la disparition mystérieuse de Maya, le lecteur se rend compte que chaque personnage disposait d’une belle raison de vouloir la supprimer. Reste à savoir qui…Répondre à cette question va être des plus ardue.



Une roman au suspense grandissant et à la construction implacable. C’est de la grande orfèvrerie. Chaque détail compte, chaque geste, chaque parole, rien n’est couché sur le papier au hasard. Cette famille, à l’apparence si bon chic bon genre, cache en réalité de sombres secrets. Le lecteur se délecte en découvrant ces zones d’ombres, un peu comme une commère planquée derrière son rideau et espionnant chaque faits et gestes.



Le rythme est assez lent, comme chaque intrigue psychologique, mais l’ennui n’est jamais au rendez-vous. La plume est fluide, limpide, parfaitement maîtrisée, et nous entraîne dans les méandres psychiques des protagonistes. Les points essentiels et les caractères de tout un chacun sont détaillés, fouillés, dévoilés. On apprécie certains personnages, et, la seconde d’après, on les déteste. Les apparences sont plus que trompeuses. L’auteure joue avec le lecteur grâce à la manipulation des personnages.



La fin est habilement menée et parfaitement écrite. Du moins, il faudrait plutôt parler des fins. Car même dans les dernières pages, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. J’en avais deviné une partie, mais j’avoue avoir été scotchée par l’autre volet. Bravo !



Une lecture captivante, un huis-clos où une seule personne peut faire voler en éclat l’équilibre de toute une famille, dont chaque membre se révèle totalement barré. Adeptes des romans à suspense dont l’intrigue repose sur la psychologie, foncez. C’est un régal !



Je remercie les Éditions l’Archipel et spécialement Mylène pour cette lecture.



#LArchipel #EcritDansLeSang #EdmondePermingeat
Commenter  J’apprécie          50
Écrit dans le sang

Dans ce roman, raconté à la troisième personne, nous allons vivre un huis-clos avec la richissime famille Rascol. Elle est tristement connue à cause du père, Georges Rascol, ancien chasseur de trésor, suspecté de meurtre mais innocenté. Des décennies plus tard, les fils vivent toujours dans le luxe et ont plutôt réussi leur vie. Il y a d'abord Stéphane, un écrivain célibataire qui n'a réellement connu qu'un succès littéraire, un thriller inspiré par l'histoire de Georges. Ensuite, l'avocat de la famille, Frédéric, homme hautain et sûr de lui. Il est marié à Valérie, une femme qui tente de conserver une jeunesse éternelle ; ils ont des jumeaux étudiants Marion et Hugo. Enfin, le dernier de la fratrie, Clément, simple et jovial. Il aime profiter de petits moments avec son épouse Agnès, qui est à son image, et leur fils Mathieu, brillant surdoué, et futur médecin.

Tour à tour, nous les voyons et entendons leurs pensées. Nous constatons que l'entente familiale n'est qu'une façade. En creusant un peu le vernis, on s'aperçoit qu'il y a des tensions, de la fierté mal placée, des jalousies et de la rancœur. Il suffirait d'une étincelle pour que tout vole en éclat...



Cette étincelle s'appelle Maya. La belle jeune femme, de l'âge des cousins Rascol, attire les regards, suscite l'envie ; mais surtout, (in)consciemment, elle met le doigt là où ça fait mal. Durant plusieurs jours, elle réveille les conflits, les non-dits... Les esprits s'échauffent ; tout cet énervement atteint son paroxysme au moment où Maya disparaît dans une mare de sang... Dès lors, les membres de la famille savent que l'un d'eux est à l'origine de sa disparition, et tous ont une (bonne) raison de lui en vouloir... Secrètement, derrière les murs du manoir, la haine se déchaîne de plus belle... pour combien de temps ?



Afin de préserver l'intrigue, je n'en dévoilerai pas plus sur le contenu. Je peux cependant vous dire que vous ne serez pas au bout de vos surprises. Captivant, ce livre comporte beaucoup de suspense et de rebondissements qui nous tiennent en haleine du début à la fin. Cette sombre histoire m'a étonnée plus d'une fois, pour mon plus grand plaisir. Mensonge, trahison, manipulation, on se retrouve au milieu de la famille Rascol à se demander qui dit vrai, qui dit faux... et jusqu'où cela peut encore aller. Les personnages sont bien travaillés, j'ai aimé leurs personnalités qui masquent des êtres parfois malsains et torturés ; ou à l'inverse, honnêtes et sensibles. Dans cette ambiance dramatique, j'ai été totalement emportée et j'ai fait mes suppositions. Si certaines étaient justes, j'étais loin de me douter du dénouement, inattendu ! J'ai adoré ce thriller qui attise la curiosité et dont on ne peut pas se défaire avant la fin. Fluide, la plume de l'auteure est très agréable, tout comme la structure du récit.



(Chronique complète sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
Commenter  J’apprécie          50
Sans mon ombre

Pour Alice, l’occasion fait le larron et c’est sans scrupule aucun qu’elle usurpe l’identité de sa sœur jumelle, décédée accidentellement sous ses yeux. Son but : profiter de la vie oisive et privilégiée qui était celle de Célia. Néanmoins, aux prises avec l’époux de cette dernière – archétype du pervers narcissique – et d’une belle-mère des plus caricaturales, elle a tôt fait de déchanter. Alors que le Pays des Merveilles convoité se délite, Alice prise dans un engrenage qui la dépasse, ne sait pas comment retraverser le miroir…



Un page-turner efficace qui, sans être inoubliable, laissera une impression plutôt favorable au lecteur, notamment de thrillers domestiques.

Si les ficelles sont un peu grosses, les astuces d’écriture (Alice miroir de Célia) et autres références littéraires (Lewis Carroll) liées à la gémellité faciles – pour ne pas dire éculées -, on se prend néanmoins au jeu pervers du personnage principal. Avant de se délecter du retournement de situation qui fait passer Alice de bourreau à victime… jusqu’à une issue inattendue et tout aussi retorse.
Lien : https://figuresdestyle2017.c..
Commenter  J’apprécie          50
Sans mon ombre

J'ai voulu m'essayer au genre suspense, qui n'est pas ma tasse de thé, et j'ai donc demandé ce livre dans le cadre de masse critique. Ce n'est sûrement pas le bon choix, car malgré une intrigue prometteuse, j'ai été très déçue par le style et le manque de crédibilité de l'histoire et des personnages. Les descriptions sont très "clichés", les dialogues creux, les personnages caricaturaux. Je ne parle pas du revirement du personnage d'Alice, à la fin, qui est plus qu'inattendu, donnant ainsi le coup de grâce quant au manque de maîtrise du genre. Bref, je suis allée au bout de ma lecture pour pouvoir en faire honnêtement la critique, mais je n'ai pas aimé et ne le conseille donc pas.
Commenter  J’apprécie          56
Des vertes et des pas mûres

Très sympathique petit bouquin qui m'a fait bien souvent sourire .

Les travers de nos contemporains croqués par une plume délicieuse et humoristique.
Commenter  J’apprécie          50
Tu es moi

Léo vit avec Zoé dans un quartier pauvre de Marseille. Sans travail, Léo passe son temps sur internet et remarque en particulier une personne ressemblant étrangement à Zoé. Cette personne s'appelle Noëlie et raconte sur Facebook sa vie. Mariée à un médecin obstétricien et ayant deux enfants, elle a de quoi mener une belle vie mais s'ennuie fermement et ressent un grand vide.



"On s'habitue à tout. Même au pire! Chaque jour répétait le précédent, immuablement. Le temps n'était plus une mesure, mais quelque chose d'épais et de poisseux dans quoi elle était engluée comme un insecte sur un attrape-mouche."







Une idée taraude Léo: kidnapper cette riche épouse afin de la remplacer par Zoé...



" On kidnappe la femme, fastoche, elle nous donne tout son emploi du temps sur Facebook, la conne. On la déshabille, tu mets ses fringues, ses bijoux et tu rentres chez elle à sa place. Et le tour est joué! Ni vu ni connu! "



Si l'histoire parait simple voire peu crédible au fil des pages, j'ai trouvé que l'auteure, Edmonde Permingeat a une étonnante et belle écriture.

" Tu es moi" est un roman tournant vers une saga familiale qui se lit merveilleusement bien sans prise de tête, c'est un bon moment de détente.





Les personnages sont très bien décrits pourtant je ne me suis point attachée à eux de part leur situation, leur façon de voir certaines choses.



L'intrigue est un peu tirée par les cheveux et les protagonistes n'ont fait qu'empirer cette idée mais certains cachent bien leur jeu...



Cette usurpation d'identité va mener vers un plan machiavélique si bien que les protagonistes vont se mettre en danger.



Emonde Permingeat exploite le thème des classes sociales au travers de ces personnes; leurs statuts ainsi que leurs mentalités vont être décryptés.





" Ces richards s'en croient comme des dindons borgnes et crachent sur les petites gens. Et qu'est-ce qu'ils ont de plus que nous ? glapit le beau-père. Ils n'ont pas compris que sur le plus beau trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul ! "





" Tu es moi" est une histoire de sosie assez prévisible exploitant deux statuts familiaux totalement opposés. Certains secrets de famille seront dévoilés au fil des pages.



Même si la fin n'est pas vraiment surprenante, " Tu es moi" est un roman léger et a tout pour plaire aux fans de romances.


Lien : http://delphlabibliovore.blo..
Commenter  J’apprécie          50
Écrit dans le sang

Cette fois encore Edmonde Permingeat m'emporte dans un excellent thriller cumulant les bons points. L'addiction est au rendez vous dès les premières lignes. Un dix petits nègres revisité auquel elle ajoute une malédiction... écrite dans le sang...



Les trois frères Rascol comme chaque été viennent se retrouver dans les différentes ailes de leur manoir de la Giraudière. Stéphane l'écrivain sans inspiration, Frédéric l'avocat suffisant et Clément le bon vivant. Les deux derniers sont accompagnés de leurs enfants - Hugo et Marion les jumeaux et Mathieu - et de leurs épouses. Leur famille a été au coeur d'une affaire meurtrière des années auparavant. Le grand-père a été suspecté. Un pilleur de tombe dont la fortune tombée du ciel a toujours fait des envieux.

A peine arrivé au manoir, Hugo vient au secours de Maya en panne et lui propose de l'héberger. Elle est belle, jeune mais semble ne pas être là par hasard. Manipulant son monde jusqu'au moment où elle disparait. Tout porte à croire qu'elle a été assassinée. Les uns vont se liguer contre les autres, les valeurs familiales déjà entâchées vont être totalement ébranlées et les morts se succèdent. Maya vient t-elle les hanter depuis l'au-delà, une vengeance divine que rien ne semble arrêter...



Je me suis doutée de certains rebondissements, mais jamais avec certitude, et la toute fin est une étonnante pirouette. L'auteur aurait pu s'arrêter là mais non, elle nous livre un épilogue des plus troublants qui vous donnera un frisson d'horreur. Un final tout en originalité qui conclut à merveille ce thriller.
Lien : https://happymandapassions.b..
Commenter  J’apprécie          40
Sans mon ombre

Gros coup de cœur pour Sans mon ombre, d'Edmonde Permingeat !



Je viens de dévorer ce livre avec une avidité sans pareille : pas de temps mort, l'histoire débute dès les toutes premières pages, un thriller psychologique de premier ordre.



Toujours basé sur le thème de la gémellité, un sujet fétiche d'Edmonde Permingeat, il m'a beaucoup fait penser à Tu es moi, un de ses précédents romans. Il lui ressemble, mais il est tout de même bien différent : si vous avez aimé l'un, vous aimerez assurément l'autre !



Fine plume, l'auteure nous glisse des notes d'humour cinglant qui rendent la lecture encore plus agréable.



Dommage que cette auteure ne publie que très peu car elle a un talent vraiment incroyable !
Commenter  J’apprécie          40
Sans mon ombre

C’était un accident. Un mot de trop, un coup qui part, un autre qui suit, la colère qui submerge, le contrôle qui échappe. Une mauvaise chute, fatale. Alice vient de tuer Célia, sa jumelle. Les deux sœurs étaient parties faire une balade dans la nature, et du haut de la falaise où a eu lieu le drame, Alice ne réfléchit pas longtemps : elle jette le corps de Célia à la mer et décide de prendre sa place.



Elle n’a pas fait ce choix sur un coup de tête. Peut-être attendait-elle son tour pour briller. Car depuis l’enfance, Alice nourrissait de la jalousie pour Célia. Célia la plus sage, la plus intelligente, Célia, la fille parfaite aux yeux de leur mère. Alice disparaît et abandonne son poste de prof de philo et le modeste appartement qu’elle louait pour une magnifique villa en bord de mer, avec en prime Maxime, un mari fortuné, et un mignon petit garçon. Mais Maxime s’avère être un abruti prétentieux et infidèle, et la belle-mère livrée avec est une peau de vache qui passe son temps à rabaisser Célia/Alice. Bien loin du tableau idyllique qu’elle s’en était fait, Alice découvre la vraie vie de Célia et sa sujétion. Mais elle n’a pas fait tout ça pour se laisser enquiquiner, et elle a bien l’intention de profiter de tout ce qu’elle possède à présent. Parviendra-t-elle à donner le change, au milieu des proches de Célia qui ne connaissent qu’une femme dépendante et effacée ?



J’ai été surprise par l’ambiance de ce roman, que j’imaginais beaucoup plus sombre, mais je me suis rapidement laissé convaincre par la tonalité réaliste qu’a choisie l’auteur. Le scénario a beau avoir été maintes fois exploité — la gémellité, une gentille, une méchante… —, Edmonde Permingeat tire intelligemment son épingle du jeu. Certaines situations dans lesquelles se retrouve Alice, l’usurpatrice, m’ont fait rire. Les amis de sa sœur sont une bande de snobinards hypocrites totalement incompatibles avec le fort caractère de la jeune femme, qui n’a pas envie de leur rendre leurs sourires de façade et de participer à leurs manigances. Ses échanges cinglants avec la belle-mère sont jubilatoires. Alice est intéressante, tant par son attitude que par ce qu’elle représente à différents niveaux, et nous fait osciller entre la sympathie et l’énervement : n’oublions pas qu’elle a tout de même tué sa sœur, comment pourrait-on la laisser impunément profiter d’une vie qui n’est pas la sienne ? On ne peut toutefois s’empêcher d’éprouver une certaine satisfaction de la voir remettre tout ce beau monde à sa place. Entre adultère, violences conjugales et manipulations en tout genre, la classe sociale des privilégiés se fait égratigner sans ménagement. L’aspect thriller met un petit moment à s’installer, mais rien ne manque. Au contraire, la mise en avant de la psychologie des personnages fait monter la pression car on sait que tôt ou tard, les apparences vont s’écrouler. Le style, un peu désuet parfois, ajoute un côté décalé appréciable, l’histoire est relativement bien ficelée et son déroulement inattendu : on se retrouve, à plusieurs reprises, à se mettre une pichenette sous le menton pour refermer la bouche.



Sans mon ombre est une surprise, donc, et une bonne.
Commenter  J’apprécie          40
Écrit dans le sang

Maya, une belle rousse aux yeux verts, tombe en panne devant le Manoir de la Giraudière. Elle va être secourue et invitée par un des jumeaux Rascol à séjourner le temps de la réparation de son véhicule. Les Rascol forment une grande famille aisée du Tarn. Rapidement les membres masculins de la famille sont sous le charme. Ce qui ne manque pas d’échauffer la tension entre eux. Mais lorsqu’on retrouve sa chambre vide avec de nombreuses traces de sang, on est clairement en droit de se faire du souci. Maya reste introuvable. Une belle intrigue pour ce thriller psychologique envoutant. Des personnages hauts en couleurs et bien construits apportent toute l’originalité à cette grande fratrie qui n’a de cesse de se faire des coups bas. (J’ai aimé les détester !) Dès le prologue, on comprend que le passé aura forcément une répercussion sur le présent, à nous de comprendre laquelle. Comment ne pas haïr certain membre de cette lignée qui semble en bout de course. L’auteure possède un talent particulier pour nous dresser un tableau noir où les fils de la jalousie et de la vengeance s’emmêlent à ceux de l’amour et de l’envie. J’ai aimé lire ses expressions toutes personnelles qui recèlent des trésors d’humour et un côté suranné qui font leur charme. Nous retrouvons une des thématiques qui lui sont cher, la gémellité. Elle nous dresse le portrait de jumeaux, fille et garçon qui ont une relation des plus tordues et c’était juste brrr, malsain. Je n’ai qu’un seul regret, c’est d’avoir vu venir de loin une partie de l’intrigue, ce qui il faut bien avouer m’a un peu gâcher le plaisir. Heureusement que l’auteure avait encore un tour dans son sac et que la surprise finale était intense et complètement satisfaisante. Un parfait thriller à déguster pour les vacances à venir. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          40
Écrit dans le sang

L’année dernière, j’avais bien aimé Sans mon ombre d’Edmonde Permingeat. Quand j’ai appris que les Editions de l’Archipel publiait un nouveau roman de l’autrice, j’ai été intriguée et je suis enchantée d’avoir reçu en avant première le roman, d’autant que le litre « écrit dans le sang » a attisé ma curiosité.



La jeune Maya, une belle rousse tombe en panne de voiture non loin du manoir de famille des Rascol. Elle y est accueillie, mais très vite, son attitude exacerbe les tensions entre les membres de la famille, et on ignore à quelles fins elle agit ainsi. Sa soudaine disparition, les taches de sang dans sa chambre laissent penser qu’un crime a été commis. Que lui est-il arrivé?



Ecrit dans le sang est un polar qui se dévore : les pages fondent entre nos doigts, et c’est une lecture idéale pour l’été. Suspense, rebondissements, renversements de situation, tout est là et contribue à nous donner envie de poursuivre la lecture. La plume de l’autrice est fluide, sans accroc et sans style ampoulé, elle donne vie aux personnages, mais aussi à leurs turpitudes. Il ne faut pas s’étonner dans ces conditions de voir des passages un peu crus apparaître entre celui qui trompe sa femme avec des escort girls, des jeunes filles qui se prostituent pour financer leurs études et des adolescents – mais aussi des adultes- aux hormones en ébullition face à la plantureuse rousse qui s’immisce dans leur vie et joue de ses charmes.



Certaines scènes mettent mal à l’aise, osons le mot. La relation entre les jumeaux Marion et Hugo est particulièrement dérangeante. S’ils sont fusionnels, ils fonctionnent aussi comme un couple par moments, et cela rend leur relation malsaine. Cette impression monte crescendo dans le livre : plus nous approchons de la fin, plus la tension et le malaise généré par les jumeaux croît. Dans ce livre, aucun personnage n’échappe aux turpitudes : l’orgueil, la vantardise, l’arrogance, la fierté, la malhonnêteté, la cruauté… nous retrouvons tout ceci par degré au fil de l’évolution des événements. Le personnage de Maya est lui aussi dérangeant. La jeune fille fait preuve d’une méchanceté sans borne, elle s’acharne sur tout le monde, y compris les plus gentils. Nous comprenons vaguement – à mi parcours – ce qui peut la pousser à agir, mais nous ne comprenons toute l’horreur de ses actes qu’à la fin.



Les personnages sont finement préparés et mis en scène : Frédéric Rascol est parfaitement détestable. Son arrogance et sa suffisance exaspèrent le lecteur, sa femme Valérie n’est guère plus reluisante tant son caractère superficiel la dessert. Les jumeaux sont des monstres d’orgueil et d’égoïsme, chacun à leur manière. Stéphane Rascol est le pédant par excellence : infatué et ridicule, il nous désespère autant qu’il nous insupporte. Seul Clément et sa femme sont plus doux, mais leur douceur les conduit à se faire mettre en pièces par les autres membres de la famille, et l’autrice ne les épargne guère.



La fin du roman s’avère ne pas être réellement ce qu’elle est. Je ne spoilerai pas, mais j’ai aimé la manière dont l’autrice nous induit en erreur. La fin que nous découvrons est vite balayée par une autre, plus douce et moins dérangeante, avant qu’un infime détail nous fasse basculer dans un entre-deux. Cette manière de jouer avec les attentes de son lecteur est à la fois saisissante et jouissive. Cela a permis de re-dynamiser in extremis l’intrigue alors que déjà la tension retombait. Cette fin, haute en émotions, permet donc de pleinement contrebalancer un début long à démarrer. En effet, l’arrivée de Maya est décrite en long, en large et en travers. Il faut un très long moment avant qu’elle ne disparaisse. Bien entendu, cela permet de préparer l’imbroglio familial, de constituer un mobile à presque toute la famille et j’en comprends l’intérêt dramatique; mais cela confère malgré tout une rythmique lente que la chute resserre en un tempo plus trépidant, pour notre plus grand bonheur. Pour conclure, je dirai que la grande force de ce roman réside dans sa fin : lorsque nous croyons avoir atteint les ultimes révélations, nous découvrons que nous avons été dupés de main de maître. Nous avons été emportés dans une récit enchâssé dont nous découvrons toute l’étendue. Ainsi, les personnages pour qui nous avions eu de la peine ont une nouvelle chance de s’en sortir, les autres… à vous de voir!



Ainsi, Ecrit dans le sang est un excellent thriller. Il comble les attentes : une lecture fluide et dynamique, des personnages qui ne laissent pas indifférents – pour le meilleur comme pour le pire!- un malaise qui va crescendo et une chute aussi saisissante que déstabilisante. C’est une lecture parfaite pour l’été, d’autant qu’il paraîtra dans quelques jours, le 9 juillet.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
Commenter  J’apprécie          40
Sans mon ombre

J'ai été curieuse de découvrir une nouvelle auteure, une nouvelle plume en plus francophone. Le résumé était intriguant et c'est interloqué que je me suis lancé dans cette lecture.



Et je dois dire que cette histoire m'a choquée. Elle est surprenante, déroutante par ses événements et ses personnages. Personnellement, à part un pincement au coeur pour Célia et Rémi, et une sympathie pour Gédéon. Les autres personnages, même Alice sont à la limite du détestable. Comment peut-on ne pas réagir devant tant d'injustice et de méchanceté gratuite.



Pour l'histoire, elle est un peu étrange je l'avoue car Alice se fait passer pour sa sœur mais au final, l'odeur de vengeance n'est même pas là. Par contre, le récit par la diversité des personnages qui gravitent tous dans un statut social assez aisé, aborde plusieurs thèmes: l'infidélité, la pédophilie, la maltraitance aussi bien moral que physique, le viol conjugal, le divorce en amenant que dans notre monde et surtout celui de cette catégorie de gens, on croira plus forcément le "bon mari" travailleur qui a un poste haut placé, des responsabilités que sa femme au foyer ou les enfants. Ce que j'ai ressenti, c'est que l'on nous démonte un sentiment d'impunité lorsque l'on a la reconnaissance et l'argent et que l'on montre la bonne facette de sa personnalité.



Pour conclure, malgré une fin qui ne m'a pas vraiment plu. Cela reste un texte fort où il faut voir plus loin que les échanges entre les personnages. C'est un roman assez dur moralement mais qui est criant de vérité.
Commenter  J’apprécie          40
Sans mon ombre

Je remercie Babelio et les éditions de l'Archipel pour l'envoi de ce livre. Et en cette période si particulière, je me réjouis de l'avoir reçu !

Je ne vais pas faire de résumé, il y a en a déjà plein. J'avais sélectionné ce livre lors de la première phase de Masse critique car il s'agit d'un suspense, ça parle de jumelles, et la couverture m'a tapé dans l'oeil (c'est important ça aussi, comme l'aspect d'un gâteau dans une vitrine ;-) !). Maman de jumeaux (un garçon et une fille), je n'ai pas retrouvé ce qui est décrit de la gémellité car les miens sont bien sûr différents physiquement, et je n'ai jamais noté quelconque connexion entre eux. Ils ne m'en ont jamais rien dit non plus.

Pour le reste, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, du fait de la facilité avec laquelle Alice prend la place de sa sœur dans son foyer. Cela me semblait trop caricatural. Mais il n'empêche que j'ai dévoré les 500 pages en 2 jours, et que je ne suis pas déçue de la chute.

Happy end ou pas, je ne dirai rien de plus. En tant que lectrice j'aurais souhaité un autre sort à certains personnages. Mais la toute dernière phrase du livre m'a réjouie !!

Donc au final quand même 4 étoiles, parce que parvenir à capter le lecteur comme ça, c'est plutôt un bon présage. Il n'est pas impossible que je cherche les autres romans de cette autrice.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Edmonde Vergnes-Permingeat (459)Voir plus


{* *}