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Critiques de Edmonde Vergnes-Permingeat (182)
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Tu es moi

Tu es moi est un roman surprenant et même si j'ai eu beaucoup de mal à accrocher au début, j'ai dévoré les 300 dernières pages.



Zoé est ce que l'on pourrait dire, une paumée. A plus de 30ans, elle vit misérablement avec Léo, une petite frappe des bas quartiers. Quand ce dernier trouve sur Facebook la réplique parfaite de Zoé en la personne de Noëlie, bourgeoise riche à souhait et oisive, un plan machiavélique se met en branle, Zoé doit usurper l'identité de Noëlie. Mais les choses ne sont pas toujours simples, les secrets et les mensonges s'accumulent et se dévoilent, pour le meilleur mais surtout pour le pire.



Aux premiers abords, j'ai eu beaucoup de mal avec, non pas le style de l'auteur qui est plutôt agréable, mais le style qu'elle donne à ses personnages et les stéréotypes qu'ils véhiculent. A l'en croire, si nous naissons en bas de l'échelle, on parlera forcement comme une racaille et on ne peut pas avoir de classe...Et les riches sont tous des snobs égocentriques.

Les ficelles de l'intrigue sont également un peu grosses, énormes même ! On comprend très vite la tournure que vont prendre les évènements. Mais j'avoue que la dernière scène entre Léo et Noëlie fait froid dans le dos, je ne m'attendais pas à ce que l'auteur conclut sur une telle scène...L'épilogue en lui-même est très touchant, alors que je n'ai pas vraiment accroché avec les personnages. En dehors de ça j'ai été peu surprise et souvent agacée par les personnages, beaucoup trop convenus et prévisibles pour moi.

Noëllie est le stéréotype de la riche bourgeoise oisive qui n'aspire qu'à son propre bien être et qui n'aime apparemment pas ses enfants...Zoé, à contrario, est l'exemple parfait de la mère de famille qui couve tout son petit monde, alors qu'elle n'a pas d'enfants à la base. Elle conseille à tout va, se mêle franchement de ce qui ne la regarde pas, même si elle doit bien donner le change vu qu'elle usurpe la place de Noëlie... Les parents de Noëlie sont bien évidemment comme elle et je désapprouve leurs actes que j'ai franchement trouvé inadmissible. J'ai beaucoup grincé des dents pendant les passages avec les parents de Victor, le mari de Noëllie qui sont des "cul terreux" apparemment, bah oui ils sont paysans donc forcement ils ne savent pas s'exprimer et se tenir... L'auteur a sans doute voulu marquer la différence entre les mentalités et le statut social de chacun mais j'ai trouvé ça mal exécuté et ça m'a vraiment gênée.



Malgré cela, ce premier roman est sympathique à découvrir, les idées sont bonnes et le style est agréable à lire, j'ai tout de même passé un bon moment aux côtés de Zoé et de Noëlie et j'ai beaucoup aimé l'évolution de leur relation. Ce n'est pas un roman inoubliable mais il a le mérite de nous faire passer un bon moment.



Challenge ABC 2015/2016 15/26

Challenge Pavés
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Sans mon ombre

C'est bien connu : on désire toujours le contraire de ce qu'on a, c'est le syndrome de « l'herbe plus verte dans le pré d'à côté » : les cheveux frisés rêvent d'être raides et vice et versa, les yeux bruns voudraient être bleus ou verts mais surtout pas bruns. le pauvre envie le riche (rarement le contraire cependant !!) en pensant qu'il a forcément une meilleure vie (plus confortable matériellement c'est sûr, mais il y a toujours des conditions suspensives) suscitant, jalousie et obsessions.



Dans ce cas précis, il est question de deux jumelles à la vie et aux caractères diamétralement opposés :



Alice, a fait de brillante études et est devenue professeure (de philo). Belle, émancipée, rebelle à tout et à l'autorité, sure d'elle jusqu'à l'arrogance, elle manie volontiers le cynisme, le sarcasme et l'humour cinglant. Elle a fait de Nietzsche son « maître à penser », c'est peu dire!!



Élève laborieuse, Célia, a quant à elle, suivi l'école de la vie » en faisant ce qu'on attendait d'elle : se marier tôt, avoir des enfants et mener une vie de famille calme et sans histoires. de caractère plus réservé, Célia a vécu sous l'emprise et la dépendance de sa mère, puis sous celle de son mari.



Alors Célia, la sage mère au foyer, versus Alice, la rebelle, l'insoumise ? Y-a-t-il matière à devoir faire un choix ?



Deux parties distinctes se dégage dans le livre :



La première partie avec le présent ; c'est le point de vue d'Alice sur sa soeur et sa vie. Alice pense que Célia mène une vie « facile », une vie de rêve : entourée et aimée et surtout sans contraintes matérielles.



On s'aperçoit, contre toutes attentes, qu'Alice jalouse de manière compulsive la vie de sa soeur. Jalousie qui confine à la haine. La libre et frondeuse Alice, en quête éperdue de reconnaissance de sa mère, rêve d'un cadre de vie aisé, mais rêve-t-elle vraiment pour autant des responsabilités qu'une vie de famille imposent ?



Convaincue de la nécessité de détruire « l'autre » pour pouvoir exister, que « la raison de plus fort » fait loi, se substituer à son doute pour être « révélée », elle affiche une réelle volonté d'être « mieux » voire « unique ». Usurper l'identité de l'autre, prendre sa vie. Pour « exister » faut-il « tuer » « l'autre » et prendre sa place ?



En psychanalyse, on en parle mais de façon abstraite. Dans ce roman, on passe à du « concret » et alors Alice nous apparait rapidement insupportable, détestable, égoïste et sans aucuns scrupules.



La seconde partie avec le passé sur la vie de Célia, vu par Célia au travers de son journal intime où l'on découvre « l'envers du décor ». Celle-ci voyait la gémellité en termes de complémentarité, comme les moitiés formant un tout.







Le livre fait de fréquentes références à « Alice au pays des merveilles » et à l'autre côté du miroir, au fait de devenir l'autre, de se fondre en elle. Devenir les deux à la fois… le reflet l'une de l'autre ou son ombre comme le titre en fait référence.



En psychanalyse et selon Carl Gustav Jung « L'ombre peut être définie comme notre double inversé, celui ou celle que nous aurions pu être, mais que nous ne sommes pas. C'est notre face obscure, elle contient l'ensemble des traits de caractère qui n'ont pas pu se développer dans notre personnalité. Elle symbolise en quelque sorte notre frère jumeau opposé qui est caché dans les profondeurs de notre inconscient”. Ici, les jumeaux sont réels et la dualité intériorisée dont parle Jung, se traduit par le meurtre réel de l'une d'elle. de plus, le « crime », même s'il est accidentel, est aggravé par le fait qu'Alice jette le corps de la falaise et prend la place de sa soeur. Alors qu'en psychanalyse on parle de s'affranchir symboliquement de son autre, dans le livre on passe de l'empirique au réel.



On pourrait aussi trouver matière à moult réflexions transcendantales sur le thème du « miroir » et du « double » … mais trêve de psychanalyse !!! le tout dernier chapitre est « étonnant » sans être renversant mais c'est un excellent thriller domestique dans la veine des Shari Lapena, AB Paris et autre B. Abel…



Un grand merci aux éditions de l'Archipel et @NetGalley pour la découverte de ce thriller psychologiquement bien travaillé !

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Écrit dans le sang

Merci à Babelio et aux éditions Archipel pour l'envoi ce livre.

Edmonde Permingeat nous entraine dans un nouveau thriller psychologique où nous faisons l'incursion dans une famille bien sous tous rapports.

Maya qui tombe en panne près du manoir des Rascoll arrive à se faire héberger par eux le temps que sa voiture soit réparée. Maya jeune fille rousse avec les yeux verts fascinent les hommes du manoir de Rascoll car presque tous ont envie de la séduire. Maya parait à la fois insaisissable et à la fois perverse. Lorsqu'elle disparaît et que la famille retrouve des taches de sang dans sa chambre, personne ne veut rien dire car tous avaient plus ou moins une raison de l'éliminer.

Intense du début à la fin, cependant la fin m'a quelque peu déçue car j'ai aussitôt mis en parallèle le livre 'Sans faille" de Valentin Musso. Il n'en reste pas moins que l'auteur évolue au fil de ces livres en positif.
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Écrit dans le sang

L’autrice nous plonge d’emblée dans un prologue super intrigant avec des airs d’Indiana Jones, version criminelle ! Extrait d’un roman fictif, son intérêt prendra tout son sens dans la suite de l’histoire et offre une belle mise en abyme que j’ai, pour ma part, appréciée... Puis nous découvrons, petit à petit, les différents membres de la famille Rascol réunis pour les vacances dans le manoir familial, demeure permanente pour l’un, propriété secondaire pour les autres. La famille va accepter d’héberger provisoirement Maya, une jeune femme dont la voiture est tombée en panne près du manoir, sans se douter de l’engrenage infernal dans lequel elle a mis le doigt.



Mais ne vous laissez pas tromper par cette bonne action, le portrait de famille des Rascol étant loin de faire rêver. Le grand-père, maintenant décédé, était un pilleur de tombe, voire pire, qui ne s’est jamais occupé de ses trois fils. L’aîné, Stéphane, écrivain raté, est cynique et méchant quand le cadet, Frédéric se révèle arrogant et imbu de lui-même dénigrant avec force jusqu’à ses propres enfants pas assez bien pour lui et sa brillante carrière. On aurait pu prendre ces derniers en pitié, mais ils ne se montrent pas non plus sous un jour favorable : Hugo, le beau gosse de service ne pense qu’à s’amuser et ne supporte pas qu’une fille lui préfère un autre, et sa jumelle, Marion, est jalouse à l’extrême et possessive. Des caricatures de gosses de riche nés avec une cuillère dans la bouche à qui tout est dû même s’il est vrai que Marion semble avoir travaillé dur pour réussir son agrégation… Un concours qui lui est passé sous le nez, ce qu’elle aura du mal à digérer.



Heureusement que le dernier des trois frères Rascol, Clément, semble bien plus sympathique, bienveillant et débonnaire au point qu’on se demande comment il arrive à côtoyer ses frères. Sa femme est adorable et aimante, et son fils surdoué, étudiant en médecine, attire, du moins dans un premier temps, la sympathie. Je me suis ainsi reconnue dans sa timidité maladive et ce sentiment de n’être pas à sa place parmi les gens de son âge. Toutefois, sa vision bien trop poussée de l’amour courtois a fini par m’agacer… On peut traiter avec respect les femmes sans les mettre sous cloche et se montrer cucul la praline.



Quant à Maya, elle s’est révélée détestable et manipulatrice bien que j’aie apprécié de suivre ses pensées couchées dans les pages de son journal intime. Cette jeune femme énigmatique aurait pu apporter une certaine dose de suspense, sa présence dans le manoir apparaissant rapidement comme suspecte, mais il n’est pas difficile de comprendre ses motivations… Sa disparition soudaine, dans des circonstances suspectes, soulèvera néanmoins quelques questions chez les lecteurs : que lui est-il arrivé ? Pourquoi tout ce sang ? Est-elle morte ? Si oui, qui l’a tuée ? Où est son corps ? Si des gens sensés auraient tout de suite appelé la police pour faire le point sur cette inquiétante disparition, les Rascol préfèreront opter pour une solution plus radicale. Mais avec une famille aussi perturbée et dysfonctionnelle, on ne s’étonnera de rien..



En d’autres mots, si vous avez besoin de vous attacher aux personnages d’un roman pour apprécier votre lecture, vous risquez ici d’avoir du mal… À cela s’ajoute un point encore plus problématique pour moi : le manque de nuance. Tous les personnages, ou presque, sont caricaturaux à l’extrême et manquent cruellement de complexité. Il en ressort des comportements invraisemblables et peu crédibles, le tout accompagné d’énormes coïncidences et de grosses ficelles que l’on voit venir à des kilomètres à la ronde. Ce manque de subtilité et de finesse m’a frustrée d’autant que le roman possède quand même quelques atouts et des idées intéressantes.



L’écriture de l’autrice est fluide et agréable, ce qui rend la lecture rapide malgré un suspense quasiment inexistant pour les personnes ayant l’habitude de lire des thrillers. Je reconnais toutefois m’être complètement laissée berner par le retournement de situation final qui apporte un certain cachet au roman… J’ai, en outre, apprécié la présence omniprésente de la littérature que ce soit dans les références littéraires que l’on rencontre au fil des pages, cette idée d’écriture comme catharsis qui me plaît beaucoup ou encore, la figure de l’écrivain raté, cynique et désabusé…



À cet égard, si j’abhorre la littérature élitiste défendue par Stéphane qui exclut, au lieu de rassembler les lecteurs autour de l’amour des livres, je reconnais que certains de ses propos ne manquent pas de pertinence. Je pense, par exemple, à ces scènes de sexe devenues omniprésentes dans les livres comme si c’était un moyen en vogue de s’assurer du succès d’un ouvrage. D’ailleurs, comme pour illustrer les propos de notre écrivain et le faire enrager un peu plus, Écrit dans le sang contient pas mal de coucheries bien que l’autrice n’entre pas dans les détails. À défaut de m’avoir pleinement convaincue (on tombe de nouveau dans la surenchère), ces scènes de sexe ont au moins le mérite de mettre en lumière l’un des aspects de la personnalité ambivalente de Maya que je vous laisserai le soin de découvrir…



Malgré mon absence d’attachement aux personnages, il n’en demeure pas moins que j’ai eu envie de faire toute la lumière sur leurs secrets, leurs petites affaires, leurs mensonges et autres trahisons. Parce que si Maya a mis le feu aux poudres en distillant ses mensonges et son venin, elle n’a pas eu besoin de faire grand-chose pour embraser une famille déjà encline à l’hypocrisie, à la jalousie, aux faux-semblants et à la méchanceté. Ce n’est finalement qu’une allumette qui a mis le feu à une forêt viciée et aride ! De fil en aiguille, on en vient donc à découvrir toute la perfidie des personnages et leur manque cruel de morale. Seuls Clément, sa femme et son fils semblent avoir une conscience, mais cela sera-t-il suffisant pour les protéger du danger qui plane sur le manoir et leur vie ? La vengeance est bien souvent aveugle et froide, et ne fait que très rarement la distinction entre les gentils et les méchants, les coupables et les innocents…



En conclusion, malgré un prologue qui annonçait un roman empli de tension et de suspense avec une histoire prenante de vengeance, Écrit dans le sang n’a pas répondu à mes attentes. Si l’idée de plonger dans les affres et les petits secrets d’une famille complètement dysfonctionnelle était plaisante, la mise en œuvre m’a semblé manquer de crédibilité et de subtilité. Entre les personnages caricaturaux dont les comportements extrêmes paraissent peu probables, la succession de meurtres digne d’un slasher movie et l’absence de réel suspense, l’amoureuse des thrillers psychologiques en moi n’a pas été comblée. Le roman possède néanmoins quelques atouts : une écriture simple et facile à lire, des réflexions intéressantes autour de la littérature, un retournement de situation inattendu qui donne un peu plus de profondeur au récit… Comme d’habitude, si le livre vous intrigue, je vous invite donc à vous forger votre propre opinion d’autant qu’il semble avoir reçu un accueil plutôt favorable sur le net.
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Sans mon ombre

Alice ou Célia. Célia ou Alice.



Alice a tué Célia par jalousie pour sa sœur jumelle. En effet, Célia a en apparence une vie de rêve, un mariage réussi, des filles parfaites, une situation financière très confortable alors qu'Alice est une prof de philosophie célibataire vivant dans un petit appartement.



A la mort de sa sœur, Alice décide de prendre la place de sa jumelle, et ce qui en apparence aurait du ressembler à un conte de fée va vite se transformer en cauchemar.



Dans ce livre tout y est ; les personnages antipathiques, les tromperies, les mensonges... C'est un thriller qui se dévore sans nous laisser reprendre notre souffle !
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Écrit dans le sang

Un grand merci à Mylène de L’Archipel pour cette nouvelle découverte très appréciée, je suis décidément bien gâtée, et j’attends déjà la rentrée avec impatience.



Maya une étudiante rousse et très sexy tombe en panne devant le manoir des Rascol, dans le Tarn, par chance Hugo arrive justement et lui propose de l’héberger chez eux en attendant que la voiture soit réparée. Cette famille appartient à l’élite locale. Le manoir est partagé entre trois frères et leur famille. Il y a Stéphane, un écrivain sur le retour, ancien prof de philo, il a connu le succès avec un thriller qui raconte l’histoire de son père, mais son dernier roman n’a pas plu et il est en panne d’inspiration pour rebondir. Il est asocial et aigri, préférant la compagnie de ses animaux à celle des hommes. Frédéric est un avocat très connu et particulièrement prétentieux, son épouse Valérie est une outre vide, assoiffée de mondanités, alors que leurs jumeaux Hugo et Marion ne brillent pas dans leurs études, elle vient d’ailleurs d’échouer à l’agrégation. Le dernier frère, Clément, est un homme simple et gentil, considéré comme le raté de la famille par ses ainés, il est heureux avec Agnès et leur fils Matthieu est un étudiant en médecine surdoué. Ils ont été élevés par un oncle, car leur père a préféré l’aventure et la chasse au trésor à ses responsabilités familiales. Il s’est rendu coupable d’un grand scandale un demi siècle auparavant lorsqu’il a été accusé d’avoir assassiné son coéquipier pour lui voler le trésor, même s’il a été acquitté, la tache reste sur la famille, au sein de laquelle l’harmonie n’est qu’apparente. Les haines et les rancoeurs sont tenaces et Maya séduira Matthieu, puis Hugo et enfin Stéphane. Elle utilise les uns et les autres qui n’y voient que du feu. Un matin sa chambre est vide et éclaboussée de sang, et la belle famille de notables vole en éclat. Elle a allumé un incendie avant de se faire tuer, mais qui est le coupable ?



Ce roman est plein de paradoxes, l’histoire est complexe, à l’image des relations pourries de cette famille. Il y a de nombreux rebondissements dans ce thriller psychologique à huis clos. Chacun a une bonne raison de vouloir tuer Maya, qui a mis en exergue les mauvais désirs de chacun, puis le roman prend un tour inattendu. Si on devine assez vite qui est Maya, la fin est très surprenante. Un des paradoxes de ce livre vient de ses personnages : l’histoire est passionnante, on veut découvrir sa fin, mais si on y regarde de près, les personnages sont tous très caricaturaux, pourtant leurs caractères sont bien développés et cet aspect ne saute pas aux yeux du lecteur. La thématique de l’être et du paraître traverse tout le roman, tout comme celui de la famille. Ces notables n’ont en réalité pas grand chose à voir avec leur réputation et Maya saura en jouer pour les détruire. Il y a aussi un très intéressant phénomène de mise en abysse autour de l’écriture et de la littérature, un autre thème du livre.



Ce thriller à tiroirs est très agréable à lire, son écriture est fluide et utilise différents registres, adaptés aux différents personnages. Cette famille aux relations profondément malsaines ne résistera pas aux manigances de Maya qui sait si bien mettre le feu aux poudres et réveiller les eux dormantes pour notre plus grand plaisir.
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Sans mon ombre

Sans mon ombre aborde le thème de la gémellité, de la complexité de ce lien où deux identités n'en forment qu'une : "tu es moi, je suis toi" mais avec parfois cette question obsédante : alors "qui est je ?"

Dans un accès de colère, Alice tue par accident sa sœur jumelle, Célia. La douce Célia, celle qui représente le jour, alors qu'elle, Alice, représente la nuit. La jolie Célia, qui a une vie de rêve dans une magnifique villa, mère de famille, épouse d'un bel homme. Aveuglée par la jalousie et la rancœur, Alice décide d'utiliser cet accident à son avantage et d'échanger sa vie avec celle de sa sœur. Mais en passant derrière le miroir, Alice ne découvre pas tout à fait ce à quoi elle s'attendait...

Le début de ma lecture a été difficile car j'ai eu beaucoup de mal à apprécier le personnage d'Alice et sa personnalité, parfois vraiment détestable (tout comme d'autres personnages secondaires d'ailleurs...). Et pour autant, c'est aussi ce fort caractère et cette personnalité complexe qui a fait que j'avais envie de tourner les pages pour voir ce qu'il allait advenir de cette supercherie... J'ai également apprécié que l'auteur nous donne accès au journal intime de Célia, permettant de contrebalancer la situation dans laquelle nous étions au début.

Malgré des personnages que l'on peut vite juger antipathiques, la lecture de ce roman devient toutefois vite addictive grâce à l'intrigue bien menée par l'auteur. Je remercie Babelio et les éditions Archipoche grâce à qui j'ai pu découvrir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
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Tu es moi

Léo, délinquant à ses heures perdues et dernièrement, paumé assumé, traîne sur les réseaux sociaux pour occuper son temps. C'est ainsi qu'il tombe sur le profil de Noëlie qui le laisse bouche bée. En effet, Noëlie ressemble comme deux gouttes d'eau à sa copine Zoé, si on ne prend pas en compte certains détails. Zoé a toujours plus ou moins galéré dans la vie, elle se tue à la tâche dans un hôpital, vit avec un mec qui ne sert pas à grand-chose et l'argent semble les fuir. Tandis que Noëlie est mariée à un grand médecin, mère de deux beaux enfants et passe ses journées dans sa grande maison à bronzer, faire du yoga, inviter ses amies... Oisiveté bonjour ! C'est alors que Léo a eu une idée. Et si Zoé prenait la place de Noëlie histoire d'avoir enfin la vie dont ils rêvent depuis toujours ?



Après des semaines de réflexion, leur plan fonctionne et Zoé se retrouve riche mère de famille. Pour ce faire, elle prétexte une agression puis une amnésie pour pouvoir faire illusion. Et évidemment, rien ne va se passer comme prévu ! C'est un sacré roman qui nous est proposé là. Ce qui semblait déjà tordu à la base va s'avérer bien pire. Loin de moi l'idée de vous raconter les choses, de toute manière ce livre est bien trop complexe pour pouvoir tout en dire.



Ce que j'ai aimé, c'est l'ambivalence des personnages. Avec Noëlie, nous avons un point de vue et avec Zoé, un autre. Finalement, il n'y a pas les gentils et les méchants et nos actes dépendent parfois beaucoup d'autrui. Notre lecture nous emmène de rebondissements en révélations jusqu'à une fin qui, je dois l'admettre, m'a un peu déçue. Non pas qu'elle soit mauvaise mais j'ai ressenti un manque de cohérence vis-à-vis de l'histoire que je venais de découvrir. Comme un goût de trop. Cela n'enlève pas le plaisir que j'ai eu lors de cette lecture, il se voit juste un peu atténué. Mais honnêtement, à part ça, ce livre est réellement prenant.

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Sans mon ombre

Lors d’une dispute, Alice tue sa jumelle, Célia. Alice est célibataire et est enseignante en philosophie. Célia est mariée, elle a deux enfants, elle vit dans le luxe, et elle semble heureuse. Alice décide de profiter de la mort de sa sœur pour prendre sa place.





Elle aurait dû s’abstenir, car l’existence de Célia n’est pas si belle que les apparences le font croire. Bienvenue en enfer…





Ce thriller divise sur la toile. En ce qui me concerne, je l’ai adoré.





Tout d’abord, j’ai aimé la façon dont est traité le thème de la gémellité.





Tout oppose les sœurs. Célia a toujours été mise en avant par leur mère, car elle était la petite fille modèle. Alice a pris le contrepied en étant l’initiatrice des bêtises. Même à l’âge adulte, la vie émancipée d’Alice ne trouve pas grâce aux yeux de leur génitrice, qui préfère la vie rangée de son autre fille. Une rivalité s’est installée. Cependant, chacune rêve de la vie de l’autre, sans l’exprimer. Dans ce thriller, les liens entre jumelles sont dépeints dans ce qu’ils ont de plus néfastes. Lorsqu’Alice parle de Célia, elle l’appelle l’autre.





J’ai aimé les personnages, j’ai surtout apprécié les détester.





Je dois avouer qu’un m’a mise, particulièrement sur les nerfs. Il s’agit de la belle-mère de Célia. Je me suis demandé comment ma belle-mère avait pu entrer dans Sans mon ombre. […] sensation très étrange.

Alice n’est pas un personnage très agréable, et pourtant, je reconnais que j’ai espéré que la situation ne devienne pas trop compliquée pour elle. J’ai autant été choquée par certains de ses comportements, que j’ai applaudi certaines de ses attitudes. Je l’ai autant haïe pour certains de ses actes que je l’ai appréciée pour d’autres. Et par moments, j’ai aimé la détester. L’ambivalence humaine…





Ensuite, j’ai adoré qu’Alice découvre que les apparences sorties de leur contexte sont différentes de la réalité...La suite sur mon blog.


Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Sans mon ombre

Alice & Célia, 2 jumelles que tout oppose !

Le roman commence par la chute mortelle de Célia, alors que les 2 soeurs sont seules au bord de la falaise.

Alice, prof de philo & célibataire, est une femme délurée. Célia, mariée à Maxime élève leurs 2 filles dans une belle demeure.

Suite à cet accident, Alice décide de prendre la place de Célia espérant vivre une vie de princesse... Mais Alice pensant trouver un pays de merveilles, déchante très vite.



Cela se passe en France, mais j'avais en tête des images à l'américaine : la belle demeure, des soirées, des relations mondaines, des potins, des infidélités, des commérages... un côté desperate housewife.

Peu probable, peu crédible, mais sympa à lire !



Plutôt une bonne surprise pour cet auteure que je ne connaissais pas. Un gros roman que j'ai dévoré : une écriture fluide et rythmée, des événements qui s'enchainent.... Un final plutôt réussi, même si je n'ai pas trop compris l'intérêt des 20 dernières pages...

Merci à Mylène des éditions l'Archipel & NetGalley
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Tu es moi

Une belle déception ! en "manque" de lecture durant les vacances, j'ai acheté celui-ci, appâtée par la quatrième de couverture et par le prix des lecteurs de France Loisir.

Le style est lourdingue, l'autrice est adepte de formes de passé compliquées. Les dialogues sonnent faux, tout le monde "jouit à l'unisson", et la fin est prévisible (à part les morts). Régulièrement, les protagonistes disent : "mais c'est pas possible, c'est digne d'un livre". Effectivement ce n'est pas crédible... Pour les côtés positifs, ça se lit facilement et le suspense est suffisamment présent pour que je le lise jusqu'au bout.

Mais je l'aurais vite oublié.
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Sans mon ombre

Tout d'abord un grand merci à Mylène des éditions Archipel pour l'envoi de ce livre dans le cadre du partenariat.

Avec ce roman je me suis pris une petite claque littéraire si je puis dire. En effet, j'ai vécu une grande première avec cette lecture: j'ai détesté viscéralement tous les personnages! Et ça, c'est fort! C'est même très fort! C'est quelque chose de spécial à vivre et ça a grandement motivé ma lecture! J'avais hâte de me plonger dans le roman et de détester ces personnages! Ca peut paraître bizarre, je vous l'accorde! J'ai de suite accroché à l'histoire et à l'écriture avec ses chapitres courts qui rythment le récit.

Nous suivons des jumelles Alice et Célia. La première est extravertie, célibataire, papillonne à droite, à gauche et est professeur de philosophie. Mais sa vie lui semble trop étriquée. La seconde est son opposée: introvertie, mariée avec Maxime, maman de deux petites filles, a une vie bien rangée, vit dans le luxe, belle maison, piscine, soirées mondaines...

La relation entre les deux soeurs a toujours été délicate: Alice est la dominante et Célia la dominée. Alice ne se laisse pas faire et Célia a tendance à se laisser manger. Mais aux yeux de leurs parents, Célia est celle qui a réussi sa vie car elle est entrée dans le droit chemin: famille, mari, enfants.

Un jour, dans un accès de jalousie Alice tue sa soeur. Et là, elle décide de prendre sa place dans cette vie si merveilleuse que laissait voir sa défunte soeur.

Mais très vite, elle va se rendre compte que les apparences sont parfois trompeuses...

Le livre se partage en trois parties toutes très intéressantes et le livre se lit très facilement. Tout au long du récit, on ne cesse de se demander combien de temps la supercherie va pouvoir durer, comment cela se fait que ses proches ne se rendent compte de rien... Cela tient en haleine!

On rencontre une vraie galerie de personnages, assez caricaturaux je dois l'avouer mais c'est ça qui est délicieux! On adore les détester! Même le chien m'a exaspérée!!

Si vous voulez en savoir plus, passez de l'autre côté du miroir avec Alice, oui je sais, elle était facile!
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Sans mon ombre

Sans mon ombre de Edmonde Permingeat est un très bon roman psychologique. Le suspense y est bien dosé, les révélations et rebondissements vont crescendo et cette impression de malaise qui nous colle à la peau perdure bien après la fin de notre lecture. J’ai adoré être malmenée, j’ai adoré haïr avec une telle force l’entourage de Célia et j’ai aimé et détesté Alice. Bref, pari réussi pour l’autrice.
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Sans mon ombre

Le roman s’ouvre un meurtre, ou plus exactement violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner pour reprendre le terme juridique approprié. Un début plutôt classique pour un thriller, même si on connaît l’assassin (Alice), son mode opératoire (une rafale de claques dans la tronche) et son mobile (une jalousie maladive à l’encontre de sa sœur).



La suite logique des choses serait qu’il y ait enquête, et ben non. Pas vu, pas pris pour ainsi dire, et les amateurs du genre le savent mieux que personne : pas de bras, pas de chocolat… ah non, c’est pas ça ; voilà qui devrait être plus approprié : pas de corps, pas d’homicide ! Soit dit en passant cette dernière affirmation n’a strictement aucune valeur légale, c’est juste plus compliqué de prouver le crime en l’absence de cadavre.



Edmonde Permingeat nous offre donc un thriller qui n’a rien de policier, son credo avec ce roman c’est de tout miser sur l’aspect psychologique de l’intrigue. La force d’un thriller psychologique réside dans ses personnages, aucun droit à l’erreur sinon la sauce risque de ne pas prendre. Et l’auteure tire parfaitement son épingle du jeu dans ce domaine, la mayonnaise prend et s’avérera même succulente (n’allez pas vous imaginez que je bouffe de la mayo à la louche… rien que d’y penser ça me flanque la nausée).



Bien qu’écrit à la troisième personne, le roman vous invite à vivre l’intrigue à travers le personnage d’Alice. Une femme dotée d’une forte personnalité et d’un tempérament plutôt fougueux, elle s’efforce de mener une vie sans contraintes ni attaches et surtout sans jamais se soucier des autres. Une vie à l’opposée de celle que mène sa sœur, Célia, femme au foyer effacée qui s’occupe de ses deux filles. Et pourtant Alice ne peut s’empêcher de jalouser cette sœur qu’elle surnomme avec mépris l’autre ; l’accusant même de l’empêcher de s’épanouir pleinement tant elle lui fait de l’ombre.



Comme vous pouvez le constater, Alice n’est pas franchement une blanche colombe et l’auteure ne fait rien pour nous la rendre plus sympathique. Le fait qu’elle bute sa frangine dès les premières lignes du roman ne jouera pas franchement en sa faveur.



Donc notre chère Alice décide, une fois son sinistre forfait accompli, d’endosser la vie de Célia sans toutefois renoncer complètement à être elle-même. L’occasion pour elle de découvrir que, au-delà des apparences, sa sœur ne vivait pas une vie idyllique. Son quotidien était meublé de faux-semblants, non-dits, mensonges, tromperies, trahisons… une vérité insoupçonnable vue de l’extérieur !



Mais il en faut plus que ça pour que Alice renonce à son plan. Là où Célia courbait l’échine, elle va montrer les crocs… mais point trop n’en faut si elle ne veut pas prendre le risque de se trahir.



Il faut dire qu’elle est tombée au milieu d’un sacré panier de crabes vérolés ! Un mari qui la cocufie sans vergogne et prend un malin plaisir à la rabaisser et l’humilier. Une belle-mère et une belle-sœur qui sont de véritables langues de putes. On est loin de la famille formidable ! Et ce n’est guère plus reluisant du côté des amis…



Edmonde Permingeat nous livre une chronique familiale glauque à souhait, mais parfaitement maîtrisée. Le bouquin devient rapidement addictif, difficile en effet de lâcher prise avant de savoir comment tout ça va se terminer.



J’aurai aimé un final encore plus sombre, je trouve en effet que certains personnages s’en sortent bien mieux qu’ils ne le méritent. Un choix de l’auteure histoire de confirmer l’adage : bien mal acquis ne profite jamais. Une morale amorale en quelque sorte.
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Le crime est dans le pré

Edmonde Parmingeat est une romancière que j'ai découvert tout à fait par hasard. le présent titre a donc été lu avec curiosité, et, quelques appréhensions.



A ma grande surprise, cela m'a bien plu. On suit avec intérêt le comportement des habitants d'un petit village - pas très riche - situé au fin fond de la Drôme, friands de potins, mais, surtout d'argent, de richesses facile à gagner ainsi que leur désir de se venger après le meurtre de l'une d'entre eux.



Le peu de confiance en la justice française n'est qu'un prétexte lors de la mise en place d'un véritable complot contre le véritable assassin connu de tous les villageois. le véritable motif de cette vendetta étant l'appât du gain. le tout, étant par la suite, de ne pas se dénoncer involontairement. L'intérêt de toute l'argumentation de l'auteur est de suivre pas à pas l'évolution psychologique des villageois afin de ne pas tomber dans les mailles de la justice.



En bref, un bon petit polar avec lequel on passe quelques heures de détente tout en oubliant ses soucis.

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Sans mon ombre

" Sans mon ombre" est une histoire axée sur la gémellité. Quand Alice tue Célia, sa propre jumelle, vous pouvez être sûr qu'Alice prendra la place de Célia. Tel un jeu de miroir, elle se glisse dans la peau de Célia avec perfection. Mais elle découvre que la vie de sa sœur n'est pas toute rose; elle va découvrir les failles et les faiblesses de celle-ciqu'elle n'a pas remarqué auparavant.

Au fond, est-ce que l'on sait tout de sa jumelle? Ce n'est pas parce que l'on se ressemble comme deux gouttes d'eau que l'on partage le même point de vue, la même vie. La différence existe mais sous d'autres coutures.



" Alice avait besoin d'écraser l'autre pour devenir elle-même. Pour exister non plus comme une moitié, mais entière. Unique. "



L'auteure décrit une histoire familiale où se glisse un jeu pervers. Edmonde Permingeat fait d'Alice, un personnage hors norme. Je l'ai aimé et détesté.

Rivalité et jalousie sont également des thèmes au cœur de ce roman. Les clins d’œil à l'auteur, Lewis Carroll pimentent le suspense. C'est comme si j'entrais de l'autre côté du miroir, telle Alice au pays des merveilles.





" On a toutes les deux tété le même lait, mais elle m'a pris toute la crème! "



Le style de l'écriture est soigné et remarquable, Edmonde Permingeat a su développer le thème de gémellité avec beaucoup de réalisme.



" Tu es l'autre, je suis toi. Je suis l'autre, tu es moi. Alice ou Célia? Qu'importe! Nous ne sommes plus qu'une! "



" Sans mon ombre" est un thriller addictif et prenant dès les premières pages; le lecteur assiste à la mort de la jumelle. C'est un véritable page turner. Sans entrer dans une histoire angoissante, ce roman ne m'a pas laissée indifférente. C'est un thriller où l'auteure souligne la différence des jumelles en mettant l'apparence dans l'ombre.

Un jeu de dupe se profile au fil des pages.



" Sans mon ombre" est au final un thriller assez prenant même si je n'ai ressenti aucune frayeur à la lecture. L'écriture est remarquable et agréable à lire. Très bon thriller psychologique!


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Écrit dans le sang

Un grand manoir isolé, trois frères qui se le partagent (un vit là à demeure, pour les deux autres c'est une maison de vacances), deux sont mariés et ont des enfants déjà adultes.

Une famille somme toute classique avec ses disputes, ses jalousies, ses mesquineries, ses bons et ses mauvais côtés.

Puis soudain, une jeune femme tombe en panne dans le village et se voit offrir l'accueil dans ce manoir. Probabilité que cela arrive dans la vraie vie, quasi proche de zéro.

Qui est cette séduisante jeune femme flamboyante qui sait très vite souffler le chaud et le froid ?

Quel est son dessein ?

On peut très vite deviner pourquoi elle est là.

La jeune femme disparaît. Crime ? Comment va réagir la famille ?

La partie intéressante de cette histoire commence réellement après la disparition de Maya.

Maya qui semble porter malheur. Signe d'une justice de l'au-delà ou d'une vengeance clairement mûrie ?



Une histoire plus compliquée qu'il n'y paraît au premier abord, mais traitée de façon trop superficielle pour réellement donner des frissons.



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Sans mon ombre

Je remercie les Editions L’Archipel pour l’envoi de ce roman.



Edmonde Permingeat a la particularité de mettre en scène des jumeaux dans tous ses romans. Dans celui-ci, Alice, prof agrégée de philosophie, célibataire sans enfant, est la jumelle de Célia, épouse et mère de deux enfants, vivant confortablement dans une luxueuse villa au bord de la mer.



Dès son plus jeune âge, Alice a ressenti une profonde jalousie vis à vis de sa soeur. Cette jalousie l’amènera, dès les premières lignes du roman, à tuer dans un accès de rage Célia.



Se débarrassant du corps dans la mer, elle décide d’endosser l’identité de sa jumelle afin de pouvoir elle aussi se » la couler douce » auprès d’un mari jouissant d’une bonne situation.



Ne semblant pas éprouver le moindre remords, elle se glisse avec aisance dans le quotidien de sa soeur. A sa grande surprise, Alice va découvrir ce qu’était réellement la vie de Célia.



Ce roman, outre le fait d’être parfait pour le temps des vacances, nous éclaire sur les ressorts psychologiques pouvant interagir entre des jumelles, pointe du doigt que l’humain a toujours tendance à trouver que l’herbe est plus verte chez les autres.



J’ai eu un peu de mal au début à accrocher car je trouvais le personnage d’Alice particulièrement antipathique. Mais au fur et à mesure, je me suis vraiment intéressée à la vie de Célia et ai eu envie d’en savoir plus, jusqu’au dénouement final inattendu.



Très bon moment de lecture.
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Écrit dans le sang

Un thriller de plus à lire cet été !!!





Vraiment pour moi c'est idéal !!! L'intrigue commence directement, on rentre très vite dans cette histoire et surtout au sein de la famille Rascol, cette famille bien sous tout rapport à première vue mais croyez moi elle va vous glacer le sang !!! Ils sont ravagés à souhait !!





Et si au bout de quelques pages vous pensez avoir compris l'intrigue...NON vous ne l'avez pas comprise,les rebondissements c'est jusqu'à la dernière page !!!





C'est un vrai page turner (l'un des personnage détesterait cet anglicisme...mais comme je ne l'ai pas particulièrement apprécié je le mets là exprès ),je vous donne grand maximum deux jours pour le lire selon vos activités, c'est tellement prenant  et sombre très sombre !!! Edmonde Permingeat n'est pas tendre avec ses personnages !!





BREF... UN GROS PLAISIR DE LECTURE QUE JE VOUS CONSEILLE VIVEMENT !!!
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Écrit dans le sang

Que dire de ce livre ...



On débarque dans la famille Rascol, ils vivent dans un grand manoir perdu en pleine campagne.

Nous avons les trois frères, Stéphane, Frédéric et Clément, ensuite Valérie la femme de Frédéric et les deux enfants Marion et Hugo (ils sont jumeaux) et Agnès la femme de Clément et leur fils Mathieu.

Une part d'ombre est cachée derrière cette "parfaite" famille. C'est là que débarque Maya, qui a un souci avec sa voiture et que Hugo en la croisant sur la route a gentiment proposé de l'héberger le temps que le garagiste répare la voiture.

Les jours passent.

Et un beau jour Maya disparaît... Laissant des taches de sang sur le tapis de sa chambre...

Où est Maya ? Disparue ? Morte ?



Pour les personnages : Ils sont tous aussi bizarre les uns que les autres.

Maya : C'est une personne très intrigante. À première vue, on se dit que c'est une petite étudiante modèle, qui n'a pas de chance, sauf qu'elle est vraiment manipulatrice dans le fond. J'ai l'impression qu'elle a une double personnalité, quelque chose à cacher, elle use de ses charmes, pour charmer les hommes de la maison, et elle y arrive quand même pas mal, elle ment, manipule, mais sait se faire passer pour la petite étudiante modèle.



Stéphane : C'est un personnage manipulateur aussi, c'est une personne très froide. Maya arrive à le "brosser dans le sens du poil" pour essayer d'avoir ce qu'elle veut, mais n'est-ce pas lui, qui lui a mis à l'envers ?



Frédéric : Je crois que c'est lui que j'ai le plus détesté dans l'histoire, cet homme ne connaît en aucun cas le sens du mot amour. Pour lui, tout est calculé, ses enfants n'ont aucune importance, s'ils ne se démarquent pas et ne brillent pas avec leur réussîtes. Il n’apprécie pas Maya.



Valérie : la femme de Frédéric, une femme "parfaite", qui fait tout pour entretenir son corps et sa beauté, et plaire à son mari. Mais lui n'en a rien à faire. On a l'impression qu'elle est gentille, mais elle n'hésite pas à cracher son venin sur certaines personnes.



Marion et Hugo : Les jumeaux, Marion est très spéciale, elle a une façon de penser pas correcte vis-à-vis de son frère, elle est d'une jalousie maladive si quelqu'un approche son jumeau et elle est prête à tout pour écarter cette personne. D'ailleurs, elle fait vraiment peur dans sa façon de penser. Son frère, Hugo est quelqu'un sans prise de tête, mais il n'aime pas qu'on lui dît non, il est très attaché à sa sœur, mais aime avoir des conquêtes, au grand malheur de Marion. Hugo est très attiré par Maya.



Clément et sa femme : Je pense que c'est le couple que j'ai le plus aimé, j'ai l'impression d'ailleurs qu'ils ne sont pas de la même famille avec Stéphane et Frédéric. Ils sont très généreux et aimants.



Mathieu : Le fils de Clément, est très réservé, il pense à ses études en priorité. Il a beaucoup de mal à s'ouvrir aux autres, a donné sa confiance, mais il tombe sous le charme de Maya, en elle, il voit comme son âme-sœur, mais cela ne va pas se passer comme prévu...



Pour l'histoire, au début, j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, mais le début explique la famille Rascol, leurs personnalités, leurs habitudes, plein de petits détails à retenir. Mais après, je me suis totalement plongée dans ce roman, la plume de l'auteure est fluide, addictive, on n'a qu'une envie découvrir ce qui s'est passé pour Maya. Maya a disparu dans d'étranges circonstances, certains membres de la famille se demandent s'il n'y a pas un tueur parmi eux, tout le monde commence à se soupçonner...

Il y a énormément de description de révélations, ce roman nous tient en haleine jusqu'à la fin.

Tout au long du livre, je me suis posée pas mal de questions, mais aussi, j'ai fait pas mal d'hypothèse, (d'ailleurs, une de mes hypothèses était correcte).

C'est une lecture très intéressante, il y a énormément de suspense, une histoire de vengeance, qui tourne d'un côté un peu mal, plus on avance dans le roman, plus les personnages deviennent dingues et révèlent leurs vrais visages.

Certains ont vraiment des gros soucis psychologiques !

La fin sur le coup m'a un peu surprise, mais je l'ai vraiment trouvé captivante, je ne m'attendais pas du tout à ça, mais j'ai adoré, c'est une superbe fin !

Entre manipulations, mensonges, vengeances, venez découvrir les secrets de la famille Rascol.

Qu'est-il arrivé à Maya ? Une simple disparition ? Un meurtre ? Allez-vous réussir à trouver la solution sans devenir fou ?


Lien : https://naheiko.blogspot.com..
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