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Critiques de Edward Carey (244)
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Petite

✍ EDWARD CAREY

💬 PETITE

🏠 CHERCHE MIDI

📚 555 Pages

📆 2021

📈 4/5



Je ne voulais pas lire ce livre, ne plus lire cet auteur à la suite d’un abandon de LC avec #lechateau . Ne jamais s’en tenir à un essai 😉 Je suis finalement très contente de cette lecture. Merci @stephanie.barbet.1907 pour ce choix que j’ai d’abord détesté. Je n’y croyais pas. Surtout que Mme Tussaud: m’en fous un peu.



Un roman qui confirme la sensibilité de l’auteur pour la poésie et l’imaginaire. Les personnages et les décors sont encore de style gothique mais ici point de tasses qui courent et de poignées de portes qui parlent . Le récit est très imagé mais reste réel, crédible et interessant: la vie romancée (plus ou moins?) de Mme Tussaud, alsacienne.



Ce récit est médical à Berne où l’on découvre l’utilisation de la cire pour copier les organes et parties du corps pour en faire des objets d’enseignements et de recherches. Il est historique à Versailles où l’on rencontre le roi et sa sœur et où l’on assiste à l’accouchement de Marie Antoinette tout en dormant dans le placard d’un couloir. Tranchant à Paris, quand Marie a pour mission d’immortaliser les têtes coupées pendant la révolution.



Il s’arrête à l’arrivée à Londres seule de Marie. Pourquoi? C’est dommage j’imagine qu’il lui est arrivé encore moult péripéties entre son arrivée en 1802 et l’ouverture de son musée permanent en 1835.



Je suis contente d’avoir lu ce livre, j’ai passé un très bon moment avec cette PETITE , plein d’anecdotes et assez captivant (nous avons réduit le temps de la LC par 2 tellement nous voulions avancer dans le récit plus rapidement).



Qui aurait pensé que Mme Tussaud était né en 1761? Je la croyais du 20e .



A noter aussi que le livre est parsemé de dessins ✏qui rendent le récit très vivant.



LC avec @picorette14 @dededado782 et bien sûr @stephanie.barbet.1907



#romanhistorique #cire #musee #masquemortuaire #revolution #apprentissage #guillotine #tussaud #berne #paris #londres



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Petite

COUP DE 🖤



🕯La vie romancée par Edward Carey de Madame Marie Thussaud, sculptrice de cire. Récit écrit tel un journal divisé par tranches d’âges. On nous y raconte sa triste vie mais surtout tout le processus et expérience qui l’a mené à travailler la cire, avec son maitre passionné, Curtius, en passant par la « copie » des pires criminels, de philosophes les plus prestigieux et en passant même par la plus haute noblesse (Bonjour Louis XVI…)



🕯Ce que j’ai particulièrement adoré en plus de l’époque du 18ème, sont les quelques dessins/esquisses parsemés dans tout le livre et qui apportent une touche et une ambiance assez particulière !



🕯Cette histoire d’un peu plus de 500 pages se déguste, c’est un récit qui change de ce que je lis en ce moment avec un thème somme toute très curieux et macabre !
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Petite

Depuis un an dans ma *grande / énorme PAL, j’ai enfin découvert ce roman dont j’ai entendu tellement de bien 🌺



Ce roman, c’est l’histoire de Marie Grosholtz (future Mme Tussaud) de sa naissance jusqu’à la fin 💭 Marie va connaître plusieurs tragédies dans l’enfance qui contribueront sans doute à forger son caractère et sa force. Malgré le sors qui semble s’acharner, Marie va faire des rencontres qui vont tout changer 🫖



De Berne à Paris en pleine révolution française, en passant par le château de Versailles, Marie va côtoyer des monarques, des artistes, des écrivains dont la renommée n’est plus à faire !



Écrit à la première personne, Marie nous raconte sa vie sous la plume d’ @edwardcareyauthor avec de sublimes dessins de l’auteur. Inspiré de faits réels, certaines libertés sont cependant prises par l’auteur notamment pour les dialogues mais l’essence de cette vie exceptionnelle demeure la même : riche de rencontres, de talent et essentielle.



Une plume juste, poétique et authentique. Parfois enfantine, parfois très sérieuse, la plume d’Edward Carey s’ajuste parfaitement à l’âge et à l’âme de Marie, surnommée tantôt affectueusement tantôt négligemment : Petite.



Je vous le conseille à tous vivement (et il vient de sortir en livre de poche @editions_pocket , aucune excuse pour ne pas se le procurer ☺️)



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Petite

Qui ne connaît pas le musée de cire Madame Tussaud à Londres, au moins de nom ? Mais qui parmi vous connaît l’histoire de sa fondatrice ? J’avoue que je n’en avais aucune idée et que même si je ne suis jamais allée là bas, j’étais bien curieuse de connaître les origines de ce lieu. C’est ce que nous propose Edward Carey dans cette biographie romancée et fortement documentée de Marie Grosholz, alias Mme Tussaud.

J’ai adoré ma lecture, j’ai trouvé passionnante cette histoire de vie, assez tragique, il faut bien le reconnaître, au sein d’une période historique trouble. Marie naît en 1761, à Strasbourg (et non en Angleterre comme je le croyais naïvement), elle devient orpheline dès son jeune âge et va très tôt commencer à travailler, sans jamais recevoir de salaire. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher la découverte. Sachez simplement qu’elle sera amenée à côtoyer les grands noms de l’époque, d’une façon ou d’une autre. Le roman est agrémenté de nombreux dessins de l’auteur, lui donnant une dimension encore plus artistique. En bref, une très jolie découverte,
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Les Ferrailleurs, tome 3 : La ville

Nous y sommes, la conclusion de la trilogie des ferrailleurs est là avec ce dernier opus intitulé La ville. Après avoir découvert le château des Ferrayor puis le faubourg, nous voici finalement propulsé dans la ville de Londres. Il semblait évident depuis le début que ça se terminerait là, du moins que la ville aurait une place de choix dans l'histoire.



Le démarrage fut long, enfin disons que les cinquante premières pages ne m'ont pas forcément enthousiasmé est la raison est la focalisation. Et oui, moi qui trépignais d'impatience à l'idée de retrouver Clod et Lucy, j'ai dû accepter le fait de suivre un tout nouveau personnage, celui d'Eleanor Cranwell, une jeune fille qui réside à Londres. Au départ j'ai trouvé son récit énigmatique et donc prometteur, mais très vite j'ai trouvé que ça tournait en rond.



Heureusement que la première partie "Vu de l'extérieur" n'est pas trop longue et que la deuxième commence directement avec le récit de Clod. Londremor comme les Ferrayor l'appelle, n'est plus que l'ombre d'elle-même, la grisaille s'est emparée de la ville et avec elle, la poussière et les détritus. Un couvre-feu est mis en place, les Ferrayor sont activement recherchés, bref, il n'est pas bon d'être en cavale dans la capitale à ce moment-là.

Oui mais voilà que tous les Ferrayor sont réunis dans une maison, serrés comme des sardine, forcés de se cacher, n'est-ce pas une honte pour une si grande famille de renom ? Et bien pas vraiment au final puisque les Ferrayor, ce sont les pestiférés, les ennemis.



C'est dans une course contre la montre que Clod va devoir montrer qui il est vraiment, va-t-il se ranger du côté de sa famille et réaliser leur dessein ? ou au contraire va-t-il se rebeller une dernière fois, malgré le fait qu'il ait perdu la seule chose qui compte pour lui ?



"[…] Toujours prisonnier du passé, hein ?

C’est là d’où je viens."



Même si les Ferrayor sont traqués à Londremor, on ne peut pas dire que les forces soientt égales. Quand une famille a la chance de compter dans ses rangs des personnes qui peuvent se métamorphoser en objet, faire apparaître un espèce de nuage noir ou encore contrôler les objets, on peut dire qu'ils sont quand même largement avantagés de ce point de vue. Mais ce retournement de situation où les Ferrayor se retrouvent en position de faiblesse est intéressant puisque ça nous permet de les découvrir sous une autre facette. On apprend à connaître des membres comme c'est le cas de Pinalippy. J'ai aimé cette mise en avant de certains membres, qu'ils soient bons ou mauvais.



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Petite

  Récit bouleversant à bien des égards, "Petite" aurait aussi pu s'appeler "Simple", comme le sont à la fois l'héroïne et l'écriture d'Edward Carey. Rares sont en effet les auteurs qui cultivent le talent de toucher aussi profondément le cœur des lecteurs et susciter ainsi les plus vives émotions à travers une prose aussi sobre. La simplicité du style tient au choix de la narration, racontée par Marie elle-même à la façon d'un journal intime ou de mémoires illustrées. Le ton et le style reflètent l'humble condition de cette enfant, jeune fille puis femme qui contemple le monde et raconte les affres de l'existence à travers son regard à la fois si innocent et pourtant tellement clairvoyant.



  Utilisant pertinemment ses talents d'illustrateur au profit du format choisi et de son personnage, Edward Carey parsème son roman de dessins et d'esquisses qui deviennent les croquis de Marie, laquelle cherche à capturer sous le crayon ou dans ses sculptures les personnes et les événements qui retiennent son attention. Dès lors, la création devient un exutoire, voire un étrange exercice de sublimation des traumatismes et épreuves qu'elle doit affronter, participant à gravir les étapes vers l'âge adulte et sa résilience malgré les deuils et les pertes.



Si l'on apprend rapidement que l'auteur raconte ici la vie de la célèbre Mme Tussaud, créatrice du non moins renommé musée de cire de Londres, on ne peut que remarquer le caractère délicieusement fantasmagorique du roman. Biographie fantasmée et onirique, "Petite" est à la vie de Mme Tussaud ce que le film "Fur" de Steven Shainberg est à celle de la photographe Diane Arbus : un "portrait imaginaire" entre Histoire et étrange étrangeté, fidèlement aux création et à l'univers de son personnage. Inspiré par les propres libertés et extrapolations de Mme Tussaud herself dans ses mémoires véridiques, Edward Carey s'est imposé un contexte historique et la plupart des éléments biographiques avérés pour broder autour d'eux un univers décalé et surréaliste. Ainsi, sa vision du Dr Curtius est davantage inspirée du physique émacié et du tempérament lunaire de Hans Christian Andersen, de même qu'il fait de Louis-Sébastien Mercier (auteur du célèbre "Tableau de Paris" qui inspire nombre des passages de ce roman) un de ses personnages principaux, guide de la ville Lumière.



Ces libertés s'avèrent porteuses d'une portée symbolique et stylistique toujours pertinente, participant à mieux mettre en relief le parcours incroyable de cette femme qui a traversé le Siècle des Lumières, la Révolution Française et le Nouvel Empire pour terminer sa vie dans l'Angleterre Victorienne. A travers son art qu'elle présente à la face du monde tel un miroir dénué de toute prise de parti, Marie raconte le bien comme le mal, la richesse comme la pauvreté, les vices comme les vertus. Dans la cire, elle montre, en dépit des différences de classes et des inégalités d'échelle sociale, ce qui fait le commun de toute humanité, ce qui accompagne l'avènement comme la chute des rois. Derrière ses excentricités et son ton volontairement baroque, "Petite" restitue mieux que jamais le bouillonnement et les renversements du siècle des Lumières autant que la capacité de résilience d'un petit bout de femme qui n'avait au départ rien d'une héroïne, mais qui allait survivre à tous ses contemporains.





En bref : Roman d'apprentissage qui se joue des limites entre réel et fiction pour mieux toucher le lecteur, "Petite" est une fable fantasmagorique qui restitue à la fois les fastes et la décadence d'une époque autant qu'il fait résonner en nous les peines et les joies de son héroïne. Troublant, palpitant, touchant, profondément inspirant et délicieusement étrange, "Petite" est certainement le livre le plus bouleversant et le plus réussi de ce début d'année.
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L'observatoire

Comment décrire un tel roman ?

Après la trilogie des ferrailleurs, j'ai découvert un univers encore plus loufoque, encore plus décalé me semble-t-il... pour mon plus grand bonheur de lectrice. Ca a été une plongée en eaux profondes, dans le petit monde du Manoir de l'Observatoire de Francis, dans les souvenirs de ses parents, dans son rapport aux objets, aux autres et à lui-même. Une belle écriture et un beau scénario, que demander de plus ?
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Petite

Petite.

Minuscule Marie Grosholz.

Toute sa vie exploitée.

Toute sa vie malmenée.

Infantilisée.

Réduite à peu de choses.

Quand on sait que cette toute petite Marie fut la grande madame Tussauds, c'est incroyable, non ?



Avec passion, Edward Carey nous raconte "l'avant" madame Tussauds, la naissance d'une vocation, et d'un don. On peut regretter le manque de rébellion de cette jeune femme face à ses employeurs, mais on ne peut que saluer sa détermination, son entêtement à prouver sa valeur, à se rendre utile. Son courage face aux menaces, aux brimades ou aux révolutionnaires.



Sa minutie dans ses gestes, sa fascination pour la cire, son amour du crops humain ne peuvent que nous atteindre et nous transporter. Les illustrations donnent un peu plus encore l'impression d'entrer dans un cabinet de curiosités, et de découvrir des choses presque interdites. Loin d'une fascination morbide, c'est un vrai métier, inventé par Marie Grosholz, qui naît sous les yeux du lecteur.



Mon seul regret sera que le roman s'arrête à la création de la marque qu'on connaît tous aujourd'hui, j'aurais voulu en savoir encore plus, la suivre encore plus loin...
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Petite

Une histoire très riche en événements à travers l'histoire et le temps. Comment est-il possible qu'il arrive autant de choses à une même personne au cours d'une seule vie? Et bien en fait le gros problème c'est qu'en effet cela n'est pas possible.

Après quelque simple recherche, on peut donc découvrir que cela ne correspond pas du tout à la biographie de Madame Tussaud. Alors oui c'est une biographie "romancée" mais autant d'inexactitude cela m'a déconcerté.

L'écriture m'est aussi apparue comme une copie d'un style ancien trop lourd à mon avis.

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Petite

L’écrivain britannique Edward Carey est un fan, un fondu de la femme à l’origine du fameux musée londonien. Son roman fusionne excellemment cire et chair, vérité et artifice.
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Petite

Petite a déjà subi bien des épreuves. Des décès précoces, des repas maigres, le deuil d’une insouciance qu’elle n’a qu’effleurée. Entre la cire et le plâtre, entre le balai et les croquis anatomiques, elle oscille devenant tour à tour artisane, artiste et bonne.



Petite malaxe, dessine, sculpte, passe du chaud au froid. Rencontre les plus grands, qu’elle entrepose dans un placard. De l’autre côté des murs de la maison, la royauté s’effritera bientôt.



Petite ploie, mais ne cède jamais. Petite s’évertue à se fondre dans le moule, focalisée sur son objectif : travailler la matière, immortaliser les visages, du plus cruel au plus puissant puissant.



Le narrateur la façonne, mot à mot, s’appuyant sur des faits, se donnant la liberté de les combler. Il prend son temps, pour laisser son récit se consolider, page à page. Un travail d’abeille. Il nous glisse dans toutes les vies de Petite, des pavés au palais, avec brio. On parcourt des lieux, des milieux, des personnages. Le texte pourrait se retrouver sur l’étagère d’un cabinet de curiosités, entre des organes en bocal et des plumes d’oiseaux. Il a un côté étrange, accentué par les dessins qui s’y sont glissés, mais luit par l’intelligence de la plume.



Petite par le nom, est désormais figée, après avoir figé. Le récit de la vie de Madame Tussaud est né.
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Petite

Cette biographie romancée met à l'honneur la triste vie de Marie Grosholz, alias Madame TUSSAUD (d'où le nom du musée Tussaud à Londres).



J'étais assez sceptique au commencement de ma lecture car en toute honnêteté, ce n'était pas une personnalité qui m'attirait ... Pourquoi avoir acheté ce livre alors ? Tout simplement parce qu'il est signé Edward Carey et que je ne dis pas non au développement de ma culture générale ... et j'ai bien fait !



Si je ne peux nier une certaine lenteur et quelques moments d'ennui, cette lecture valait largement le détour. J'ai eu du mal sur la première moitié du livre (ça fait beaucoup 300 pages sur presque 600) mais cela est dû à un paradoxe. En essayant de ne pas vous spoiler, il faut savoir que Marie a été servante dès son plus jeune âge jusqu'à très tard. La première moitié du livre décrit donc beaucoup plus la vie des protagonistes qui vivent avec Marie Grosholz que la vie de Marie elle-même. On se retrouve donc avec un personnage principal relégué au second plan sur plus de 300 pages. Cependant, comme dit plus haut, dans la mesure où elle est servante ses missions sont limitées et forcément répétitives. Donc quitte à choisir autant en apprendre davatange sur ses "maîtres" que de lire 300 pages de répétitions des tâches ménagères qui lui sont assignées ... 🤔



Arrive ensuite la seconde partie du livre où tout s'enclenche, pour Marie, enfin des rebondissements, et pas des moindres. Son avenir est loin d'être de tout repos. Une vie difficile, à laquelle elle s'accroche et la patience dont elle fait preuve est hors du commun. Marie Grosholz c'est avant tout un petit être né avec un nez aquilin et un menton saillant. Une petite fille qui a grandi sans ses parents et qui a dû s'armer d'un grand courage pour poursuivre son chemin. Marie Grosholz, jeune fille au service d'un maître pusillanime et influençable ainsi que d'une abominable vieille femme telle la marâtre Fichini (dans "les malheurs de Sophie"). Puis, Marie Grosholz, jeune femme à la personnalité forgée par la dureté des épreuves rencontrées, une intelligence développée grâce à une curiosité sans limite. Marie Grosholz c'est une femme résiliente qui a su conquérir son propre destin. Marie Groshloz alias Madame Tussaud, bien que très tardivement, mais pour moi ce sera Marie Grosholz mille fois.



À travers ce roman on voyage aux côtés de Marie, de Berne à Paris, puis Versailles, pour un terminus à Londres. Plongés en pleine révolution française, on assiste a des pendaisons, puis à des guillotinages.



En conclusion, je suis vraiment contente d'avoir lu ce livre et ne regrette absolument pas mon achat. le rythme a un peu desservi ma lecture mais après l'avoir terminé, je me rends compte que cette biographie m'a réellement marquée.



Les illustrations parsemées tout au long du livre et réalisées par l'auteur lui-même sont vraiment percutantes et constituent, selon moi, un réel atout à la lecture.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Après Tristan et Iseult, après Roméo et Juliette, voici Lucy et Clod, Lucy aux cheveux rouge comme les flammes et Clod, un jeune homme maladif aux pouvoirs bien particuliers.

A peine se rencontrent-ils une nuit, devant une cheminée éteinte que la vie les sépare déjà…mais ils feront tout pour se retrouver, malgré des obstacles dignes d'un conte de fées.

Il faut dire que l'auteur nous transporte dans un univers étrange et envoutant, avec cette trilogie dense (3 romans de 500 pages chacun) pour le moins originale qui se déroule en 1875 dans un Londres sombre, crasseux, suintant, malodorant, une ville écrasée sous les détritus.

Car il faut dire que dans cette histoire qui ressemble fort à un conte gothique, ce sont les ordures qui ont le premier rôle.

Oui, vous avez bien lu, ce sont les objets abandonnés et cassés, les résidus gras, les détritus puants, les déchets, les épluchures, les rebuts, la pourriture, la saleté, les cochonneries et la moisissure qui sont au cœur de cette histoire.

Car ici, ce qui se joue, c'est une sorte d'Histoire de la Décharge, avec sa création, ses membres, sa légitimité, son pouvoir, son règne et sa chute.

Et tous ceux qui se trouvent sur son chemin risquent d'être effroyablement écrasés, compressés, écrabouillés, réduits en poussière et pulvérisés en fluide visqueux car la décharge est une Reine, et elle ne tolère ni remise en question, ni coup d’état.

Alors si vous n'avez pas peur de salir vos beaux vêtements, de mettre les mains dans la fange, de respirer des miasmes de mort, venez faire la connaissance de Lucy la servante aux cheveux rouges et de Clod, issu de la puissante lignée des Ferrayor.

Venez affronter des montagnes de détritus, venez plonger au cœur de la plus immonde décharge que nous n'ayez jamais vue et peut-être que vous aussi, vous serez happés par la magie qui émane de ces pages et que vous succomberez de plaisir, vautrés dans la suie et le purin, baignés par des odeurs pestilentielles, dans une ambiance glauque digne d'un Tim Burton qui serait tombé amoureux et aurait envie de montrer au monde entier que tout ce qui est rejeté, cassé, détruit et hors service peut encore avoir une vie et des sentiments.

Et pour encore plus de plaisir, l'auteur a dessiné lui-même les protagonistes de cette histoire, vous pouvez découvrir ses illustrations dans les trois volumes.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Le château, publié en 2013 en Angleterre et en 2015 en France, n'est autre que le premier volet de la trilogie des Ferrailleurs, écrite par Edward Carey.



Cette trilogie m'a fait de l'oeil pendant un bon bout de temps, mais j'attendais la sortie en poche du troisième tome pour me plonger dedans - on retrouve l'éternel problème de l'attente entre les tomes sinon.

Cet auteur m'était inconnu jusqu'à ce que je tombe un jour sur cette couverture gothique, aux allures steampunk. N'étant pas une grande professionnelle de ce genre, je ne sais pas grand chose dessus si ce n'est que les récits steampunk se passent généralement aux XIXe siècle et mettent en scène un monde qui aurait pu être le nôtre, du moins, qui a pour point de départ un événement historiquement "réel" pour construire autour un monde tout à fait imaginaire.



Avec Le château, j'ai fait l'expérience du mauvais moment de lecture. Vous savez, c'est ce moment où vous commencez un livre qui vous fait vraiment envie, mais que ce n'est pas la bonne période pour le lire. Dans le sens où la seule chose que vous souhaitez faire, bah c'est le strike, mais que c'est juste impossible.

J'avais mes examens qui commençaient quelques jours plus tard lorsque j'ai commencé ce livre. Malgré ça, malgré le manque de temps, je l'ai dévoré. C'était trop dur de le refermer, de le continuer plus tard. J'ai fait une pause au pire moment pour pouvoir me consacrer à ce roman et qu'est-ce que c'était bon !



C'est par le biais d'une narration alternée que l'on apprend à connaître ces deux personnages opposés l'un de l'autre, mais très attachants dans leur manière d'être.

Même si le gros point fort de ce volet est l'atmosphère, l'univers de l'auteur, les personnages ont aussi une place très importante dans mon appréciation. Si j'ai trouvé l'univers si abouti, si fantastique, c'est grâce à Clod et Lucy, qu'on se le dise.





Mon avis en intégralité :
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

- un univers original et complètement décalé

- une famille avec un mode de vie improbable

- un équilibre texte/illustrations très réussi

- un rythme et une écriture entrainante

- une alternance de point de vue réussie, qui tient en haleine

- une excellente lecture dont la suite est déjà achetée
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

Je pensais vraiment que ce livre serait un coup de coeur. Dans un univers très steampunk, noir et apocalyptique où l'assure règne en maître, je me suis un peu perdue. L'auteur fait vivre les mots, les objets deviennent des personnes et les déchets et détritus envahissent Londres. Un mal mystérieux inquiète la population et les Ferrayors, habitants du terrible château.



Tous les éléments indique un univers comme chez Tim Burton mais l'enchantement en moins. C'est un peu aussi la noirceur d'un Neil Gaiman, mais la magie opère moins bien que dans un Coraline.



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L'observatoire

L'Observatoire est un microcosme, une enclave isolée au cœur d'une petite ville d'Angleterre, qui réunit en son sein des individualités atypiques. Cette bâtisse, partie intégrante de l'ex domaine de Tearsham qui au fil du temps, grignoté peu à peu par la ville, s'est réduit à peau de chagrin, a été reconvertie en immeuble locatif. Sa décrépitude atteste du poids des ans, et pourtant il en émane une étrange énergie, à la fois dense et mortifère, liée à la dimension insolite de ses locataires.



Parmi eux, le narrateur, Francis Orme, est le fils des anciens propriétaires du domaine. A trente-sept ans, il vit d'ailleurs toujours chez ses parents, dans l'un des appartements de l'Observatoire.

Son père, désormais impotent, a toujours été une sorte de mort vivant, un contemplatif absorbé dans une immobilité quasi permanente, un rêveur amoureux des arbres et des étoiles. La mère n'est guère plus active : constamment allongée, elle ne consent à ouvrir les yeux que pour porter son regard sur l'un ou l'autre des objets souvenirs qui envahissent sa chambre. Francis aussi a ses manies : obsédé par la propreté de ses mains, il porte en permanence des gants blancs qu'il change à la moindre salissure, et entrepose dans la cave de l’immeuble, à laquelle lui seul a accès, une étrange collection dont je ne vous dévoile rien, tant il est plaisant d'avoir la surprise de la découvrir !



Hormis Francis et ses parents, l'Observatoire compte quatre locataires : Peter Bugg, percepteur retraité, dont le corps sanglote en permanence, déversant ainsi des litres de liquide... Claire Higg, qui vit dans un monde de fiction télévisuelle... une femme-chien... et un portier hostile et chuintant.

Ils constituent un monde parallèle, hors des de toute "normalité", et le narrateur n'étant pas le moins excentrique de la bande, il dépeint les lubies et l'étrange mode de vie de ses voisins avec un naturel réjouissant !



Tous les résidents de l'Observatoire ont au moins deux points communs : leur refus de quitter ce lieu si adapté à leur bizarrerie qu'il en est comme un écrin, et leur rejet vis-à-vis de tout ce qui vient de l'extérieur. Aussi, l'arrivée d'une nouvelle locataire suscite un émoi profond, chacun s'employant par tous les moyens à la chasser. Mais Anna Tap est coriace et résiste, malgré les marques de franche hostilité et de malveillance dont elle est l'objet. Sa ténacité lui permet d'apprivoiser peu à peu ses étranges voisins, qui semblent alors vivre un éveil certes douloureux mais nécessaire. Le lecteur découvre ainsi les destins tragiques, les souvenirs douloureux que la torpeur dans laquelle ils s'étaient volontairement plongé avait pour but de faire oublier.



Quel plaisir que cette lecture où l'on navigue de surprise en surprise ! J'ai vraiment aimé me plonger dans cet univers à la fois sordide et inquiétant, sclérosé et fantaisiste. "L'Observatoire" est un récit décalé, glauque, et pourtant étrangement poétique.



La loufoquerie de Francis Orme ne l'empêche pas de s'exprimer dans une langue précise et profuse -un véritable régal-, et de faire preuve dans ses analyses d'une grande finesse de jugement. Edward Carey nous livre avec son "Observatoire" un roman drôle et insolite, et nous attache irrémédiablement à ses personnages extraordinaires.
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Les Ferrailleurs, tome 1 : Le château

17/20



Clod et Lucy habitent la grande ville de Londres, constituée de montagnes de déchets. Clod appartient à la grande famille des Ferrayor, Lucy Pennant est orpheline depuis peu. Clod habite au Château avec sa famille, Lucy n'a pour maison qu'un orphelinat miteux où elle est malmenée par tous. Le Château est constitué d'un assemblage de maisons, d'appartements et chaque pièce est différente de la précédente. C'est ici que Lucy est un jour propulsée pour y devenir servante. Sa mission: nettoyer les cheminées, la nuit, pendant le sommeil de tous les habitants importants, et surtout, ne parler à personne. C'est aussi ici que vit Clod, enfant chétif et maladif, qui entend parler les objets. La rencontre entre ces deux êtres que tout oppose risque bien d'être explosive. Pour le meilleur ou pour le pire?



Je dois vous avouer que la première chose qui m'a fait craquer pour ce roman, ce n'est pas le résumé, mais bel et bien la couverture. Cette couverture qui aurait pu être tirée d'un univers de Tim Burton, énigmatique et promettant une lecture toute neuve, d'un genre différent, tout simplement unique et à nul autre pareil. Puis, à la lecture du résumé, ma curiosité a été piquée. Assez flou, mais surtout intrigant au plus haut point, j'étais conquise, il me le fallait, je devais absolument découvrir cet univers et le récit qu'il renfermait. Et wahou, je n'ai jamais rien lu de tel! Je suis tombée sous le charme de cet univers (du moins, autant qu'on puisse tomber sous le charme d'un univers de décombres), j'ai adoré les personnages et leurs particularités, j'ai été envoûtée par la plume tellement hors normes de l'auteur et j'ai été complètement absorbée par le récit qui nous est narré. Si vous êtes à la recherche d'une lecture atypique et complètement folle, ne cherchez pas plus loin, vous venez de la trouver.



Dès les premiers chapitres, Edward Carey plonge son lecteur dans une ambiance tout à fait particulière, dans une atmosphère sombre, très noire, parfois même assez oppressante, mais surtout dans un récit et un univers tellement riche et complexe que nous sommes tout d'abord un peu perdus face à eux. Mais c'est là, dès ces premiers chapitres, que la magie commencé à opérer, car une fois dépassée cette impression première de totale incompréhension, nous sommes happés par ce magnifique récit et ne subsiste plus qu'une envie: celle d'en découvrir tous les mystères, de se laisser bercer par les mots de l'auteur et de s'abandonner à cet univers. Une fois tombés dans le piège du Château, je peux vous garantir que vous n'en sortirez pas avant d'en avoir tourné l'ultime page. Voilà donc comment, au bout de quelques chapitres seulement, l'auteur a su capturé mon esprit, désormais complètement tourné vers le récit, et a commencé à me conter ce récit fascinant.



Le plus gros point fort du roman, selon moi, réside dans l'univers imaginé par l'auteur. En effet, cet univers est complètement dingue, unique, différent de tout ce que l'on peut lire et il est extrêmement riche et complexe. Ce premier tome en exploite tous les méandres et nous en offre donc, au fur et à mesure de nos découvertes et des révélations faites aux personnages, une vue globale extrêmement détaillée. Les détails de la vie au Château sont révélés au fil des pages et chacun s'imbriquent parfaitement dans le grand puzzle imaginé par l'auteur. Nous rencontrons Clod, peu de temps avant son passage à l'âge adulte par le rituel du pantalon. Mais Clod est un être inhabituel, différent, même dans ce monde, puisqu'il est capable d'entendre les objets parler, dire leur nom. De nombreux changements sont en passe de s'effectuer dans la vie de Clod et cela permet à l'auteur d'approfondir encore plus son univers. Chaque objet, chaque pièce du Château, chaque personne possède une histoire qu'il nous détaille. Si le Château Du-Dessus nous est surtout expliqué grâce à Clod, le Château Du-Dessous, celui des servantes, nous est dévoilé par. Lucy et renferme lui aussi bon nombre de secrets et mystères angoissants. Si l'univers est le plus gros point fort du récit, il peut aussi faire sa faiblesse car il empiète parfois énormément sur l'histoire à proprement parler et l'intrigue avance donc à un rythme très lent. Personnellement, cela ne m'a pas gênée puisque j'ai été fascinée par l'univers mais il est vrai que l'auteur prend vraiment son temps avant d'entrer dans le vif du sujet.



Comme vous devez très certainement vous en douter, l'écriture d'Edward Carey est elle aussi très intéressante; extrêmement descriptive, l'auteur pousse le vice jusqu'à détailler les noms et les histoires, s'il y a lieu, de presque chaque objet que Clod croise sur son chemin. Et étonnamment, cela ne m'a à aucun moment paru de trop, cela se prête très bien à l'univers et je me suis vite prise au jeu. Une plume très descriptive donc mais aussi très fluide et simple à lire, il est alors très facile de la suivre et de se faire absorber par le récit. Envoûtante, énigmatique et magique, autant de mots qui peuvent décrire la plume d'Edward Carey, que vous vous devez de découvrir d'urgence. Et l'écriture n'est pas le seul talent de l'auteur puisqu'il a aussi réalisé de sublimes illustrations que l'on peut admirer au fil du récit et qui permettent de visualiser "réellement" les personnages. L'auteur a vraiment une imagination débordante et j'ai hâte de voir ce qu'il nous réserve dans le prochain tome de la trilogie.



Le plus gros point faible du récit repose dans le temps que met l'intrigue à réellement décoller. En effet, si l'univers est approfondi au maximum, c'est en dépit de l'intrigue de fond. Mis à part les premières péripéties bousculant le récit dès le départ comme la disparition de la poignée de porte de Tante Rosamund ou l'arrivée de Lucy au Château, il faut attendre un temps fou pour que le récit prenne un rythme acceptable. Autant du côté de Clod que de Lucy, l'approfondissement de l'univers prime sur l'intrigue pendant très longtemps et cela peut finir par lasser. Heureusement que l'auteur distille quelques informations intrigantes aux détours d'une révélation pour garder nos questionnements en éveil. Si vous n'aimez pas les longues introductions aux univers et les intrigues passant au second plan, passez votre chemin. Sinon restez, car dès les premiers chapitres il est clair que l'intrigue possède un potentiel gigantesque, il faut juste lui laisser le temps de mûrir, pour se révéler dans toute sa splendeur à un peu plus de la moitié du récit.



Clod fut vraiment mon personnage préféré tout au long de ma lecture. Malaimé, incompris et jugé très sévèrement par toute sa famille ou presque, j'ai adoré sa personnalité, sa façon de penser et son ouverture d'esprit vis-à-vis de Lucy. Il faut dire que sa capacité hors du commun aide aussi beaucoup à s'attacher à lui. Clod est un personnage profondément gentil qui évolue énormément au fil du récit, il grandit, il gagne en maturité et les chapitres le concernant sont évidemment ceux qui m'ont le plus plu car ils sont les plus riches en révélations importantes sur l'univers et pour l'avancée de l'intrigue. Clod, c'est donc pour moi, le personnage vraiment essentiel à la lecture qui porte littéralement le récit sur ses épaules. En bref, je l'ai aimé du début à la fin et j'ai hâte de découvrir la suite de ses aventures parce que.... wahou, vous devez absolument lire ce livre rien que pour lui voilà.

Le personnage de Lucy m'a un peu moins plu. Elle peut se montrer hautaine et arrogante, son côté kleptomane m'a laissée perplexe et ses réactions par rapport à Clod m'ont parfois parues déplacées. Au fil des chapitres pourtant je me suis attachée à elle, elle n'a pas eu la vie facile et sa toute nouvelle condition de servante n'est pas des plus idéales et est, au contraire, très précaire. Si elle évolue moins que Clod durant le récit, elle a su me touchée par moments et j'ai pris plaisir à la suivre dans ses aventures.

Les personnages secondaires sont un peu moins approfondis mais on en apprend quand même énormément à leur sujet à travers les portraits qu'en a fait l'auteur mais aussi à travers le récit de leur histoire que fait par les personnages principaux. Leur objet de naissance, leur métier, leurs particularités, tout cela permet de s'immerger encore plus dans le récit pour se sentir proche des personnages et contribue donc à apprécier la lecture. Cependant, certains petits détails les concernant auraient pu nous êtres épargnés au profit de l'intrigue.



Heureusement, le roman ne tourne pas seulement autour de l'univers. Edward Carey a aussi su imaginé une histoire vraiment très prenante et qui sorte, encore une fois, de l'ordinaire, pour nous tenir en haleine. En effet, Clod et Lucy vont vivre des aventures palpitantes dans ce grand château plein de mystères. Quand l'auteur commence à pimenter un peu son récit, quand l'action prend un rythme plus soutenu et que l'intrigue reprend le pas sur l'univers, le récit n'en devient que plus intéressant et intrigant, et j'ai envie de dire enfin! La direction dans laquelle est orienté le récit est vraiment très satisfaisante, cette dose, encore plus présente qu'au début, de fantastique est très appréciable et suscite beaucoup de révélations, de découvertes pour le lecteur comme pour les personnages mais surtout cela change radicalement notre façon de voir ce monde, déjà fort peu réjouissant. Cet élan dans le récit vient un peu tard et pourrait en décourager certains, mais une chose est sûre, une fois ce cap passé, le récit devient tellement attrayant, tellement addictif, tellement fou qu'il est impossible de le lâcher jusqu'à la dernière page, jusqu'au dernier rebondissement.



La fin est encore un coup de génie de la part d'Edward Carey, jusqu'à la toute dernière page, il parvient encore à chambouler tout son univers et à nous scotchés avec d'énormes retournements des situation. Extrêmement riche en action, beaucoup plus que tout le reste du récit, en tension et en découvertes, la fin est haletante et laisse le lecteur bouche bée avec une seule et unique envie: se jeter sur le deuxième tome de cette trilogie, qui s'annonce riche en action et encore meilleur que ce premier tome, du moins je l'espère. Le dernier chapitre laisse aussi présager que l'auteur a encore plus d'un tour dans son sac au niveau de son univers et donc que de nouvelles découvertes seront au programme. Deux mots pour la fin: j'ai hâte! Tellement hâte de pouvoir lire le prochain tome de la trilogie des Ferrailleurs.



Les +: un univers extrêmement riche, une belle écriture prenante, des personnages intéressants et uniques, des rebondissements magistraux, une fin très bien menée

Les -: un univers qui prend tellement de place qu'il empiète parfois sur l'histoire



Le Château d'Edward Carey est vraiment une lecture extrêmement atypique, qui sort de ce que l'on peut avoir l'habitude de lire; et je dois dire que ce fut une excellente découverte et une excellente lecture pour moi. L'univers est magnifique, exploité à fond, très bien expliqué et porté par la belle plume de l'auteur. Edward Carey nous entraîne avec facilité dans ce monde de déchets, de codes, de lois, mais aussi de non-dits et de secrets, qu'il nous dévoilent petit à petit. S'il est facile de se perdre dans cet univers, l'auteur sait y faire pour titiller notre curiosité, en distillant des informations palpitantes qui donnent envie d'avancer toujours plus dans le récit pour en découvrir les causes et conséquences. De plus, les personnages, tous très différents et très complexes, font aussi le charme de cette lecture. Bien qu'ils soient parfois assez difficiles à suivre et à comprendre, ils sont attachants, et plus particulièrement Clod, qui m'a le plus touchée. Malheureusement, cet univers très complexe empiète pendant une grande partie du roman sur le récit, sur l'histoire en elle-même, mais l'auteur à su rectifier le tir en nous offrant des rebondissements et des révélations magistrales jusqu'à une toute fin digne des plus grands cliffhanger. Le Château est une lecture vraiment hors du commun, qui a su me séduire et dont j'attends la suite avec impatience.
Lien : http://story-of-books.blogsp..
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L'observatoire

L’histoire des locataires de l’Observatoire, ancienne « propriété de maître », nous est racontée par Francis Orme, le fils des propriétaires. Francis Orme a la particularité d’être obsédé par la saleté et la poussière : il porte jour et nuit des gants de coton blanc. Il travaille comme mannequin dans un musée (célébrités en cire) puis dans un parc, « à son compte ». Les jours s’écoulent invariablement jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle locataire, Anna Tap. Le quotidien de chacun est bouleversé : Claire qui ne vit que par et pour sa télé, la femme chien, le portier, Peter Bugg l’ancien précepteur de Francis … Un livre étrange où tous les personnages souffrent de « psychose », sur l’enfermement et l’incommunicabilité.
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Petite

Le roman d'une vie particulière, qu'à été celle qui deviendra Madame Tussaud. Une lecture intéressante, et agréable de par les illustrations de l'auteur incrustées ça et là tout au long du livre.



Née à Strasbourg en 1761, Marie Grosholz travaille depuis son plus jeune âge. Mais ce sont les arts qui l'intrigue, elle devient rapidement apprentie d'un étrange sculpteur sur cire et ils finissent par s'installer à Paris. De fil en aiguille, elle aura pour modèles les plus grands noms de l'époque et finira même par sculpter la famille royale.



Dans un contexte historique particulier, la Révolution Française est en marche et le peuple ne démord pas de l'idée de faire tomber quelques têtes ! Marie, rescapée de la guillotine est toute désignée pour réaliser les masques mortuaires de tout ceux qu'elle a connus, amis comme ennemis..



Un roman aux allures de biographie romancée et à l'ambiance particulière qui permet d'en apprendre plus sur un parcours de vie absolument hors du commun ! Je ne regrette pas de l'avoir lu même si je m'attendais à quelque chose de légèrement différent...
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