AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Eliette Abecassis (727)


- Ecoutez-moi bien, madame Vidal, je suis le premier à croire dans la valeur de l'enseignement, sinon je ne ferais pas ce métier depuis trente ans. Cependant, les valeurs de nos élèves sont: Apple, le nouveau Mac, le nouvel iPhone, les nouvelles applis, la technologie d'une façon générale comme force morale.
Les élèves sont fiers d'avoir le nouvel iPhone car cela signifie qu'ils sont intelligents, insérés socialement, branchés d'une certaine façon, et surtout nantis de l'arme qui permet de comprendre et d'influencer le monde dans lequel nous vivons.
Alors je peux vous dire que vos valeurs, ils s'en tapent!
Commenter  J’apprécie          51
Désormais les gens lisent à travers Google comme au Moyen Age on déchiffrait les palimpsestes, sans soupçonner qu'au-dessous, juste avant, il y avait une autre civilisation.

Commenter  J’apprécie          50
La religion qui occupait la place centrale dans tout le bassin méditerranéen à l'époque de Jésus, était le culte de la déesse égyptienne Isis. C'est pourquoi, à l'origine, le christianisme avait un caractère initiatique. Le christianisme a beaucoup emprunté à l'isisme : la résurrection, le culte marial viennent directement de là. On pourrait tout à fait le rapprocher des religions à mystères...... (..). Ce n'est bien plus tard qu'il a été divinisé et que le christianisme a été détourné par l'Eglise, ce que le Concile de Nicée n'a fait qu'entériner. Les mystères sont devenus des dogmes....
Commenter  J’apprécie          50
Le cercle est la première structure du monde. La perfection du cercle, c'est la perfectiob de l'être impersonnel.
La nature est circulaire, elle évolue selon des cycles d'éternel recommencement.
De plus, le cercle c'est le pôle féminin. La droite représente le masculin.
Commenter  J’apprécie          50
Le désir, c'est la vie. Le désir soulève des montagnes et fait tourner le monde. Et sans désir, on ne peut pas manger, ni dormir, ni même survivre.
Commenter  J’apprécie          50
Mon regard était mêlé aux voix dans la nudité des syllabes; la mélodie dansait, roulait et chantait, sans paroles, sans l'entrave des paroles, et ce silence enveloppait mon silence. (p.14)
Commenter  J’apprécie          50
L'amour au début est ardent et passionnel, schizophrène et maniaco-dépressif comme le bébé, puis il grandit et il devient mûr, solide, réfléchi, il se pose, il s'élève alors, mais nous ne le savons pas, nous disons tout simplement qu'il cesse.
Commenter  J’apprécie          50
Les couples se cousent et se décousent comme les épisiotomies. L'enfant ravage le corps, le cœur et les couples. Et le temps passe, en se moquant de tout cela.
Commenter  J’apprécie          50
Lors d'une séance de préparation à la naissance, à l'hôpital, je me retrouvai avec une quinzaine de femmes enceintes en train de faire la respiration "du petit chien", à me demander si nous étions encore des humains, ou bien un troupeau.
Commenter  J’apprécie          50
C'est elle, la fille, qui met en scène les défilés, avec les mannequins, différentes, drôles, longues, maigres, qui avancent, sur le podium, les unes après les autres. A les regarder de près, aucune n'est vraiment belle, de celles qui représentent la beauté idéale. Traits anguleux, jambes maigres, silhouettes squelettiques, extrême maigreur, effrayante, angoissante, car elle signifie le contrôle, le jeûne, la privation. La beauté, l'insaisissable beauté, où est-elle ? Dans la femme maigre, androgyne, longiligne, ou dans la femme opulente ? Qui le décide, et pourquoi ?
Commenter  J’apprécie          50
Ce n'est pas donner qui est difficile, c'est recevoir.
Commenter  J’apprécie          50
Nous avons tous des identités multiples.
Nous venons tous d'un pays, d'une ville ou d'une rue qui nous définit et nous marque à jamais. Nous sommes issus d'une culture ancestrale qui nous emprisonne autant qu'elle nous féconde. Dans la vie, nous jouons des rôles qui changent en fonction de la situation et de l'interlocuteur, du lieu et du moment : nous existons, multiples à nous-mêmes, ignorant l'origine de ces identités qui surgissent malgré nous, et qui nous déterminent dans nos actions, nos pensées et nos sentiments. Nous sommes empruntés et confisqués par notre passé, que nous empruntons et confisquons à notre tour, essayant de savoir qui nous sommes, en cette quête infinie qui commence au premier cri, qui ne s'achève jamais - et qui s'appelle la vie.
Commenter  J’apprécie          50
[… à la ville], elle le sait, l'attendent la pollution, la fumée, le bruit, la fatigue. Mais, ce qui la chagrine le plus, c'est qu'elle ne reverra plus les siens avant longtemps. Sans le savoir, elle vient de rentrer de plain-pied dans le monde cruel des adultes.
(p. 27, Maxence Fermine, « Mademoiselle Loan »)
Commenter  J’apprécie          40
Il s'imagine en train de dispenser un cours de botanique aux enfants. L'un d'eux lève le doigt à la manière d'un écolier :
– Si on croisait une marguerite avec un coquelicot, qu'est-ce que ça donnerait ?
– Une pensée, répond Nasser.
– Et une pensée avec un muguet ?
– Une poésie.
–Très joli, l'en félicite le père qui daigne enfin se soustraire à son journal.
(p. 19, Yasmina Khadra, « Absence »)
Commenter  J’apprécie          40
Sasha préfère la compagnie des filles vêtues de jeans troués à celle des garçons aux baskets estampillées, car c'est là que tout se joue pour les hommes : ils se définissent par la marque, la forme, la couleur et la rareté de ce qu'ils ont aux pieds.
Commenter  J’apprécie          40
Il y a des gens qui profitent de votre malheur pour vous saigner à blanc: ce sont les avocats. Il y a des policiers ratés qui jouent les agents secrets et qui feraient mieux de jouer aux cow-boys et aux Indiens: les détectives. Il y a des gens naïfs qui font semblant d'être plus intelligents que les autres: les médiateurs. Il y a ceux qui ont échoués à faire tous les métiers précédents: les notaires. Et ceux qui n'ont pas pu faire le métier précédent: les experts-comptables. Il y a ceux qui s'acharnent à démolir tout ce qu'ils ont construits, maison, couple et enfants: les maris. Il y a celles qui se laissent prendre par tout le monde: les femmes.
pages 268-269.
Commenter  J’apprécie          40
Je rêve d'un monde
En dehors des connexions
Car j'ai toujours la sensation
De me vendre sans permission
Commenter  J’apprécie          40
A ceux qui trouvent les mathématiques ennuyeuses, abstraites. A tous les littéraires contrariés en travaux pratiques de chimie. A tous les amoureux des mystères troublants, mais, pfffff, de toute manière ce n’est jamais réaliste… plongez-vous dans ce roman, vous ne pourrez plus en sortir. L’auteure nous soumet un mystère opaque : des meurtres, des mises en scène macabres et abracadabrantes dans un brillant univers étudiant. On vit au rythme de l’institution de recherche la plus exigeante du pays : un endroit où se côtoient, s’observent et fantasment physiciens, mathématiciens, historiens et philosophes. Le lecteur s’acharne à réfléchir, penser comme le meurtrier pour, enfin, le démasquer. On y parvient, puis, deux chapitres plus tard, on est persuadés que c’en est un autre. A la fin du roman, la révélation est terrible. Le style littéraire est jouissif : léger, les descriptions immersives, les dialogues aussi fins que les esprits sont acérés. Un régal de littérature et de documentation scientifique. Une virtuosité sans pareille est nécessaire pour mêler Kant, le chiffre pi et la symbolique du foie dans la mythologie égyptienne…
Et puis, en filigranes, juste derrière l’enquête, Paris, dans toute sa splendeur. Un étudiant plus ou moins en charge de l’enquête, qui vit, lui aussi, au rythme de ces assassinats glaçants. Une parenthèse d’intelligence et de frénésie policière menée de main de maître. Un régal de littérature.
Commenter  J’apprécie          40
Cette conversation qui s'éternisait, ou bien qui n'en finissait pas de mourir: de mourir de ne pas dire, ne vois-tu pas que je meurs d'envie de t'aimer?
Commenter  J’apprécie          40
— J’ai perdu un ami cher à mon coeur, dit-il. Et c’est le monde qui s’en est trouvé désolé, tant il est vrai que l’amitié suffit à vous changer la vie, à vous la rendre plus belle, plus grande, plus passionnante.

(p. 99)
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Eliette Abecassis Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz spécial jeunesse : l'épopée millénaire de la bible

Après un court épisode de la découverte des manuscrits de la mer morte en prologue, car oui, même si ce n'est pas dit, il s'agit bien de cela, , par quoi démarre vraiment le récit ?

La nativité
Une jeune fille qui arrive chez ses parents
La génèse
Moise

11 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : Sépher : L'épopée millénaire de la Bible de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}