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Citations de Elise Fontenaille (248)


Ça le rendait fou que je pleure jamais.
En même temps, il était fier, j'étais sa préférée, je le savais, c'est pour ça qu'il me cognait tellement, c'est à ça que servent les enfants.
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Il [Banksy] fait de l'art engagé, pour dénoncer les injustices, c'est sa marque, mais parfois il tague rien que pour le plaisir, comme pour dire "Souriez les amis ! Banksy est passé par ici".
D'être en colère ne l'empêche pas d'avoir le sens de l'humour, et de la poésie.
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[...] Rossmo ne mâche pas ses mots : si les Disparues avaient vécu dans les bons quartiers de Vancouver, si elles avaient été des femmes blanches convenables, la police ne serait pas restée si longtemps sans réagir, on aurait déjà arrêté le meurtrier.
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La course, c'est la joie, la liberté ! On est maître de son destin quand on court. Surtout quand on va plus vite que tout le monde.
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Elise Fontenaille
Colton ressemble un peu à mon fils Rémi, qui, justement, pose en couverture du Garçon qui volait des avions. Bref, Colton m’a mis dans sa poche. Il avait toutes les forces de police des États-Unis à ses trousses, alors qu’il n’avait jamais agressé personne ! Personne ne l’avait jamais vu. Il ne volait que les riches (il entrait dans les belles maisons de vacances où l’on ne va jamais) et vivait dans les bois, seul, sans l’aide de quiconque, à quinze ans… ça aussi, ça m’épatait. Comme des milliers d’ados dans le monde entiers, et quelques adultes aussi, je suis devenue une fan de Colton sur Facebook, priant pour qu’il ne se fasse jamais prendre. Le jour où on l’a attrapé et jeté en prison en juillet 2010, j’ai écrit Le Garçon qui volait des avions en trois jours et trois nuits.
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Voilà. C'était ça notre vie.
Depuis toujours, et pour toujours.
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On s’émeut vite sur la toile, mais on passe encore plus vite à autre chose. On s’indigne, on s’indigne, et puis on oublie.
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J'avais l'impression que c'était dans ma tête, qu'elle tricotait, avec les écheveaux de mon cerveau.
Courbée sur son éternel tricot, comme une sorcière vaincue, qui aurait perdu tous ses pouvoirs.
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Là, nous avons vu une vieille femme herero de cinquante ou soixante ans qui creusait le sol à la recherche d'oignons sauvages. Von Trotha était là. Un soldat nommé Koenig a alors sauté de son cheval, il a sorti son pistolet et s'est avancé vers la femme. Il lui a dit : "Je vais te tuer", et elle a répondu "Merci". Il lui a alors collé son arme sur le front et a pressé la détente.
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La veille de la première course, Adi Dassler, qui va créer plus tard la marque Adidas, lui aussi membre du parti nazi, vient offrir à Jesse une paire de souliers de compétition, qu'il fabrique dans ses usines allemandes.
Peu lui importe que Jesse soit noir, Adi est chef d'entreprise avant tout.

Page 46.
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Quel jardin je préfère : celui de Mossoul ou de Bergen ?
Difficile de choisir : les deux ont leur charme.
À Mossoul, il y avait du sable, des dattes et des oranges.
À Bergen, il y a des fleurs, des pommes et des fraises des bois. Et puis les filles sont retournées à l'école, elles s'habillent comme ça leur chante [...] ! À Bergen, les voiles noirs ne sont plus qu'un cauchemar.
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Elise Fontenaille
-"La fumée qui monte vers le ciel elle fat le bien entre les Vivants et les Morts. C'est la nuit où les défunts reviennent sur la terre, ils dansent parmi nous, ils chantent avec nous, seuls les petits enfants et les innocents peuvent les voir".
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Quand il était loin, on revivait, mes sœurs et moi.
On arrêtait même de dire bonjour à Adolf.
On lui tirait la langue, en rentrant de l'école, à la place.
On riait même, entre nous.
La Mère, elle souriait parfois, le deuxième jour, ça la rajeunissait de dix ans, elle avait l'air d'une gamine, presque.
Et puis un soir il revenait, hirsute, barbu, affamé, l'air d'un loup...Et tout redevenait comme avant.
( p 21)
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J'ai beaucoup apprécié ce livre. C'est l’histoire de Darwin passionné de cuisine et qui découvre une passion, c'est filmer tout ce qu'il voit, jusqu' au jour où il voit un tag sur un mur de son quartier en chantier.

Rizzuto Alexandre
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Lui, on le craignait. Ce qu'on ressentait, c'était juste la peur. Et la pitié, parfois, enfin moi - je ne sais pas pourquoi . Pour la mère, le dégoût. Elle était sa complice au final, muette, silencieuse, invisible.
Sans elle, sans son silence, il n'aurait rien pu faire.
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Mon corps est resté en bas, dans la glace, et mon âme s’est envolée vers Izak, le garçon-condor, qui était venu m’accompagner dans mon berceau de glace.
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Pour calmer le jeu, le maire promet une récompense de cent mille dollars à quiconque aidera à retrouver les corps des filles. Qu'on en déterre au moins un, ça occupera les journalistes, ils auront un os à ronger !
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"Luis il a une langue d'oiseau, quand il leur parle, les mésanges lui répondent. Il connaît tous les oiseaux du jardin par leur nom."
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Ruth et Jesse ont dû entrer par la porte de derrière, ils ont fait un long détour par les cuisines du restaurant, où Jesse est reconnu et salué par les cuisiniers !
Même pour monter au premier, le bel ascenseur leur est interdit : ils doivent prendre le monte-charge.
Comme des paquets de linge sale.

Page 59 (à propos de la réception en son honneur au Waldorf Astoria de New York).
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La fille mord le chiffon que la Brodeuse a mis entre ses dents ; sous la douleur, son corps s'arc-boute.
- Si tu hurles, l'enfant aura peur, il ne voudra pas sortir !
Oh la souffrance muette... Longue, interminable.
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