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Citations de Elise Fontenaille (248)


"Luis a la main verte, comme dit maman. [...] Tous les jardiniers sont jaloux de Luis et de son jardin.
- La terre, c'est ma mère, il me dit souvent."
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Ceux qui pensent sans doute que si son père avait serré ses mains plus fort autour de son cou d'enfant, ceux qui pensent tout haut que si sa mère n'était pas venue le sauver, on en serait débarrassé, on n'aurait jamais connu le petit voleur aux pieds nus, et ça n'aurait pas été plus mal.
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Je me levais la nuit pour chercher à manger, je bouffais n’importe quoi devant mon écran, je m’en foutais, je passais ma vie en ligne, seul avec mes idées noires… Je tapais des mots cool comme : suicide, mort, comment-mettre-fin-à-ses-jours-sans-(trop)-souffrir… Le nombre de sites consacrés au suicide… on n’imagine pas. Dès qu’on a les mots clés, on a l’impression que la planète ado ne pense qu’à se flinguer. Les gens croient qu’on ne pense qu’au sexe à quinze ans, eh bien pas du tout : on ne pense qu’à la mort. Photos de cadavres partout, faits-divers atroces, vidéos horribles…
Une nuit, je suis tombé sur un site moins gore que les autres : le Soleil et la Mort. C’était comme un club. Sur le Soleil, il y en avait toujours un qui était réveillé, même au milieu de la nuit, on chattait 24 heures sur 24.
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Some are born to sweet delight, some are born to the endless night... Sarah a toujours aimé la poésie, les poètes parlent sa langue à elle, celle de la rage, du désespoir et de la souffrance, celle de la grâce aussi.
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(…) Ca fait un bout de temps que je vis par ici. Plus longtemps que vous ne pensez. Je sais ce que c’est que la haine. Je hais tellement, et si fort, que ça consume mon âme. Jusqu’aux cendres. Je m’endors avec ma haine, elle est ma compagne, ma passion, elle sera une perte aussi. Elle est en moi au plus profond, elle veut que je la laisse sortir, mais je ne peux pas, j ne serais rien sans elle…
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Crab Park : une simple bande de gazon donnant sur le port industriel. Ici viennent les marins, les dockers… et aussi les filles de Skid Row, quand elles veulent se laver l’âme entre deux passes, en regardant l’océan, oubliant un instant le downtown eastside ; l’œil errant sur le gris ondoyant des vagues… Le Pacifique lave de tout, même des souillures de Skid Row.
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p.91.
Postface

Tous les sévices racontés dans cette histoire sont vrais hélas, attestés. C'est l'histoire d'une centaine d'écoles résidentielles du Canada, dont le mot d'ordre était : " Kill the Indian in the child. "
La dernière a fermé en 1996, prêtres et nonnes y ont sévi pendant plus d'un siècle. Plus de 150 000 enfants indiens y ont souffert, 30 000 au moins y ont trouvé la mort.
Les sévices y étaient innombrables, les traumatismes parmi les Indiens aujourd'hui sont effarants, dans les réserves et ailleurs.
Tout ce qui est raconté dans ce texte a eu lieu au pensionnat de Saint-Anne, le pire de tous.
Un des pires, disons. Il  a eu un procès, il y a quelques années : tous ces prêtres et nonnes ont été reconnus coupables, mais aucun n'a été condamné.
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Lothar Von Trotha s'est déjà illustré en Chine,en réprimant avec une cruauté sanguinaire la révolte des Boxers en 1900, à la demande du kaiser.
Déjà, ce même scénario vengeur : quelques dizaines d'allemands tués et, en représailles, un déluge d acier et de feu s' abat sur des milliers de civils chinois, villageois ou paysans. Femmes, enfants, bébés à la mamelle, vieillards...
On achève les blessés par le feu ou la baïonnette, on empale les nouveau-nés, les femmes on les éviscère, on éventre les fillettes au couteau, on étripe les adolescents à la chaîne.
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J'ai découvert les premiers camps de la mort allemands, là bas, à l'autre bout du monde, j'ai découvert la terrifiante histoire de Shark Island...
Les abominations qui y ont été perpétrées sonnaient comme une répétition générale des futures exactions nazies. Qu'Eugen Fischer, le penseur de la haine raciale, l'inspirateur d'Hitler, le mentor de Mengele, y ait fait ses premières armes a ajouté à mon effroi.
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Chacun de nous, les derniers Taïnos, nous transmîmes nos savoirs à nos frères africains en fuite, pour qu'ils puissent survivre seuls dans cette île; notre île, Ayiti, que nous leur laissions en héritage.
En échange, nous leur fîmes promettre une seule chose, suite à la demande d'Anacaona, cette nuit-là: que jamais, au grand jamais, ils n'appellent notre île chérie Hispaniola. Ils choisirent donc de l'appeler Ayiti, eux aussi...
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J'ai pas peur des animaux, c'est les hommes que je craint.
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A la bibli, j'ai emprunté un CD : J'apprends le chinois en une heure. ça a bien fait rire papa le soir où je l'ai ramené à la maison;
- En une heure ! Elle est bien bonne, celle-là... Toute une vie n'y suffirait pas !
p 29
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Depuis l'affaire, Vancouver se sent souillée, honteuse, meurtrie. Coupable aussi, même si tous ne veulent pas l'avouer.
Quand on parle de l'Affaire ici, la gêne est palpable. D'habitude, les faits divers les plus sordides excitent les bavardages... Celui-là, on évite d'en parler.
Les Disparues ? Grimace de dégoût.
Une affaire affreuse, mieux vaut l'oublier.
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Depuis que je suis tout môme, je regarde les avions se poser sur le terrain d'aviation en face de la maison, sur l'île voisine. Depuis que je suis tout môme, je me dis: "un jour, vous verrez, je vous filerai sous le nez...
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Quelques jours par an, le désert du Kalahari se couvre de fleurs de toutes les couleurs, c'est l'âme des morts qui fleurit ces jours-là, pour qu'on ne les oublie pas.
Et tiens, comme par hasard, ces milliers de fleurs, c'est à la fin du mois d'août qu'elles explosent, juste pour la fête des Hereros - mais il n'y a pas de hasard.
Les gens viennent du monde entier, pour les prendre en photos, les fleurs du Kalahari. Mais personne ne sait ce qui s'est passé ici, combien de milliers sont morts, nul n'entend leurs cris, et personne ne s'en soucie...
On ne va pas faire peur aux touristes, tout de même.
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Quand il l'a revue, dix ans plus tard, elle tapinait rue Princess, elle avait oublié la danse, oublié qu'elle avait jamais dansé.
Il a posé une question idiote, la première qui lui est venue à l'esprit :
- Tu vis toujours à Vancouver ?
Elle lui a répondu, avec un sourire amer :
- Je meurs à Vancouver.
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Elle est restée pensive un moment, captive de ses souvenirs. Elle était là, assise à côté de moi, mais je voyais bien qu’elle était loin, au pays de l’enfance.
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J'avoue : moi, le collège, j'aime pas ça du tout, je m'y ennuie, je me demande toujours ce que je fais là. D'abord, comme j'ai déménagé cet été, je ne connais personne, j'ai l'impression que tout le monde me regarde de travers. Les filles, ici, elles ne pensent qu'aux fringues. C'est bien simple, je ne vois personne avec qui j'aurais envie de devenir amie.
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Il nous faudrait un Malcolm X indien...
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En ce temps-là, les Irlandais sont des nègres blancs. Charley a repris ses études une fois adulte, tout en travaillant ; il est devenu professeur sur le tard.

Page 26.
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