Ce roman m'attendant sur mes étagères depuis quelques temps ... J'ai lu un roman court et elliptique qui m'a plu en dépit de la tristesse du sujet :
Kill the indian in the child... aussi écrit par
Elise Fontenaille...
La poésie de l'écriture m'a aussi plu, ce qui m'a incité à lire ce livre... d'une traite, lors d'un voyage en train.
Diane et son frère Basile vivent dans une maison au fonds des bois depuis la disparition accidentelle de leurs parents.
Basile offre un présent incomparable à sa soeur Diane pour son anniversaire: un affût particulier pour observer des bêtes sauvages ... et en particulier un grand cerf qui habite ces bois. Basile est menuisier et il a de l'or dans les doigts...
Tous deux vivent tout près de la forêt dont il ont hérité de leurs parents.
Cependant, un homme violent habite aussi tout près; il se croit tout permis: chasser, braconner, couper du bois... Même les arbres du bois appartenant à Diane et à Basile... et tuer des animaux sauvages de toute beauté. Sans respect pour la vie sauvage...
Ce roman aussi est court et elliptique ... Il se lit rapidement. La forme donne d'autant plus de force à ce qui est décrit.
Toutefois, les situations s'enchaînent avec de plus en plus de violence ... il était triste de voir la forêt dévastée, la vie sauvage attaquée aussi de part et d'autres... sans parler des attaques contre les humains qui défendent la nature sauvage et son habitat.
J'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup en un roman aussi court... C'est aussi une réalité - comme le souligne l'auteure à la fin du roman.
Elise Fontenaille témoigne ainsi de situations qui existent ...
Il existe malheureusement des êtres violents qui détruisent tout sur leur passage.
Elle dénonce leur existence...
Mais j'ai aimé le cadre, merveilleux: situé dans la forêt. J'ai apprécié justement la peinture de la vie sauvage... être plongée dans les bois le temps d'une lecture : cela m'a permis de vivre dans l'atmosphère particulière du fonds des bois.
Je me sens proche des personnages qui aiment la nature, la forêt et les animaux qui y vivent.
J'ai aussi aimé l'amour qui rapprochent plusieurs personnages qui se sentent attirés les uns par les autres en allant au-delà de leurs différences - ce qui est un enrichissement certain -... n'en déplaisent à certains .
Le témoignage concerne aussi la diversité: les êtres qui s'aiment en dépit de leurs différences - même si cela ne plaît pas à tout le monde - ...
Le même Garou, violent envers la vie sauvage, l'est tout autant envers les personnes humaines.
A la lecture de ce roman, verra-t-on la fin de la violence de toutes ses situations engendrées par ce Garou qui parvient à tout détruire autour de lui?
Un beau roman même s'il est court.
Les personnages sont campés de façon parfois un peu brève - c'est forcément le cas d'un roman d'une forme aussi courte - mais j'ai bien aimé la lecture de ce roman.
la violence m'a parfois dérangée - c'est sans doute ce que recherche l'auteure -
Mais J'ai beaucoup aimé vivre au coeur de la forêt avec Diane, Basile, et tous les personnages qui aiment et protègent la nature.
Le temps de la lecture dans le train, j'ai vraiment apprécié le spectacle de la vie sauvage.