AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Françoise Mallet-Joris (86)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Lettre à moi-même

Je commence ce livre paru en 1963 qui appartenait à ma mère et est dans ma bibliothèque depuis plus de 40 ans. Je ne me souviens pas avoir lu un livre de Françoise Mallet-Joris, même si je la connais depuis longtemps. Sans Babelio et le Challenge Solidaire, je ne l’aurais probablement jamais lu.

Arrivée à la page 124, ce livre n’est décidément pas ma tasse de thé, surtout quand FMJ écrit : « Décidément, je n’aime pas l’art ». Et pourtant son 3ème mari, Jacques Delfau, est peintre (129).

Ce texte, certes original, écrit à la trentaine, est difficile à résumer car il oscille entre l’autobiographie, les mémoires, le journal intime, l’essai, la chronique. Trop décousu, il en est « agaçant par le moi-moi », « gênant par un certain usage de la confidence indiscrète. Ce n’est pas moi qui le dis, mais Pierre-Henri SIMON, journaliste, dans un article du « Monde » paru en mars 1963, à la sortie du livre. La narration concerne beaucoup plus les autres (amis, patrons de café, inconnus, etc.) qu’elle-même, avec beaucoup de références culturelles. Elle y confie ses soucis de créatrice, d’écriture, ses conditions de travail, ses relations avec ses éditeurs, en tant qu’épouse et mère qu’elle évoque à peine.

Entre la 180 et la 210ème page, j’ai décroché. J’ai lu en diagonal comme on dit. J’hésite entre laisser tomber et continuer. Mais je n’aime pas abandonner un livre commencé et dont il ne reste plus qu’une centaine de pages à lire. Je vais aller jusqu’au bout, même si ça me coûte.

J’arrive enfin à la troisième partie. Moins de cent pages. OUF !!! A part quelques passages émouvants concernant les frères Van Gogh, Théo et Vincent, et les sœurs Martin, Léonie et Thérèse (Sainte), je n’ai toujours pas trouvé l’intérêt de ce livre.

Lecture décevante s’il en est, si j’ai du mal à me séparer de mes livres, celui-ci aura peut-être une autre vie dans une boîte à livres.

Par contre, pour ne pas finir sur une note négative, si j’ai l’occasion et le temps, et grâce à l’article cité plus haut où étaient mises face à face Françoise l’Anversoise et Françoise la Parisienne (Sagan), et où le journaliste faisait l’éloge des romans de la première, je lirai peut-être Le Rempart des Béguines paru en 1951, son premier roman. Je relirai également Bonjour Tristesse, paru en 1954, lu il y a plus de 40 ans.

Commenter  J’apprécie          23
Le rempart des béguines

Hélène est une jeune fille de quinze ans, élevée par son père veuf et notable de la ville de Gers. Elle vit une vie solitaire et s'ennuie jusqu'au jour où elle rencontre Tamara la maîtresse de son père. Commence alors entre elles une relation trouble.

Ce roman a fait scandale à sa sortie. Maintenant, au delà du thème de l'homosexualité féminine, c'est plutôt le personnage de Tamara qui est dérangeant et de fait assez détestable. J'ai d'abord trouvé la voix d'Hélène, la narratrice, un peu trop naïve mais finalement elle est tout de même attachante. Le livre est bien écrit, dans un style plutôt classique. Il y a une suite que je lirais peut-être.
Commenter  J’apprécie          20
Allegra

Fin des années 70, une famille bourgeoise, la grand-mère, sa fille Vanina et les trois filles de celle-ci, Josée, Paule et Alllegra.

Une famille où les femmes sont prédominantes, bien que soumises et gardiennes de la tradition.

Mais la société est à un tournant de son histoire, les certitudes s'ébranlent.

Allegra, "jolie, parfaite, un peu indifférente" sera celle qui fissurera toutes ces certitudes et de la plus terrible des manières. Elle se cherche et se trouve dans une fuite tragique et sans retour.
Commenter  J’apprécie          20
Le souterrain - L'air des clochettes - Une ..

Un homme creuse un souterrain à la recherche d'un trésor ce qui inspire un écrivain au point de le sortir de sa petite vie tranquille en envoyant tout promener, au fond du souterrain peut-être. Rien d'extraordinaire.
Commenter  J’apprécie          20
La Maison de papier

C'est l'histoire d'une maison qui vit, d'enfants rieurs et de moments de bonheur familial... Le tout raconté avec des mots tout simples.



Une réelle évasion dans le monde de tous les jours!
Commenter  J’apprécie          23
La Maison de papier

Le livre s'ouvre sur une discussion entre Vincent et elle, et se ferme sur une discussion entre elle et trois de ses enfants. Les enfants posent des questions amusantes ou pertinentes, des questions qui nous font réfléchir. Ils exposent leur vision des choses qui font sourire, ou qui nous rendent admiratifs.

D'autres fois, la narratrice évoque un jour de vacances, avec les enfants qui mettent une joyeuse pagaille dans la maison...

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          20
Trois âges de la nuit : Histoires de sorcelle..

Approche intéressante et contrastée du thème de la sorcellerie, ou de sa supposition. C'est une démystification intelligente, parfois assez crue. Roman assez technique aussi, l'écriture n'est pas si facile.
Commenter  J’apprécie          20
Trois âges de la nuit : Histoires de sorcelle..

Voilà une oeuvre maîtresse de la littérature francophone totalement inconnue.

J'aime ici la complexité des personnages, leur densité, la complexité des rapports entre ces êtres, la complexité des situations, la complexité parfois de cette écriture.

Tout ce qu'un usurpé Gatsby ou un ennuyeux attrape-coeurs n'ont pas. N'auront jamais quelque soit la quantité de fans amalgamés au fil du temps, lecteurs trop peu soucieux de complexité.

Car cette écriture est parfois âpre, inattendue. le parallèle peut sembler quelque peu osé, mais cette écriture a quelque chose du sang menstruel. Comme ces trois femmes qui pouvaient déranger "l'ordre établi" de cette époque post Moyen-ageuse, véritable époque de chasse aux sorcières.

A la lecture de ces trois histoires (trois romans et non trois nouvelles) et plus particulièrement la première, je me suis fait la réflexion que le livre qui suivrait serait un livre quelconque, un médiocre truc actuel. Un livre "sacrifiable" : parce que forcément après Trois âges de la nuit", toute lecture paraîtra fade, terne, vide.

Commenter  J’apprécie          10
La Maison de papier

A lire éventuellement, mais vite.



En vrac, une accumulation d’anecdotes familiales, de mots parfois touchants de ses enfants, de ses femmes de ménage, des cas sociaux que la famille a accueillis dans leur désordre extrême… Désordre sur lequel, peut-être bien, elle en rajoute : le tiroir aux enveloppes de sommations d’huissiers non ouvertes, aux relances d’impôts non payés depuis trois ans… Ne serait-ce pas du snobisme (gentillet) et de la vantardise pour rire ?



Un livre fourre-tout qui est l’occasion pour Mallet-Joris de placer quelques réflexions pieuses ou philosophiques d’intérêt très inégal.

Commenter  J’apprécie          10
La Maison de papier

C'est le premier livre de l'autrice que je découvre (au hasard d'une boite à livres).



Même si j'ai passé un (rapide et) agréable moment lecture, ce roman autobiographique ne me laissera pas un souvenir des plus marqués.



On y suit le quotidien d'une famille (travail, religion, éducation des enfants).



Malgré la vivacité de l'écriture, on y trouve quelques longueurs et répétitions qui alourdissent le récit et plombent, un peu, la lecture et l'avancée dans le roman.
Commenter  J’apprécie          10
Un chagrin d'amour et d'ailleurs

Jeanette est une femme usée, par la vie, par l’alcool, par son mari Gilbert. Jeanette est aussi épuisée par les banalités de la vie, son mari qu’elle aime et qui la trompe sans pudeur, Marie-Christine, cette jeune maîtresse sûre d’elle-même. Le mari de Jeannette est député-maire d’une ville du nord de la France, qui voit sa carrière progresser, éclore enfin. Mais tout ira à vau-l’eau le jour de l’inauguration de la maison de la culture, sa première grande réussite. Jeannette qui fuit le centre de désintoxication, Marie-Christine qui l’intercepte et la réduit à néant et finalement Gilbert, qui après avoir sacrifié sa femme sur l’autel de la politique, se sabote tout seul lors du discours d’inauguration. Livre plutôt cruel, mais qui met en lumière cette complexité d’aimer/de ne plus aimer, de se sacrifier pour sauver l’autre et vice versa.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
Commenter  J’apprécie          10
Allegra

Commenter  J’apprécie          10
Divine

DIVINE

Françoise MALLET JORIS

Les volets de la providence sont décidément insondables

En l’occurrence, pour Jeanne, 35 ans, professeur dans un collège parisien, cette voie est un escalier, celui qu’il lui faut descendre et remonter le jour où des gamins ont saboté l’ascenseur de la tour où elle habite, au 31ème étage

Or Jeanne est grosse, gaiement grosse

Mais cet incident du quotidien lui révèle que pour les autres, Evelyne sa meilleur amie, Didier dont elle est secrètement amoureuse, sa mère, ses collègues, ses élèves, elle est un cas

Elle décide alors, par défi de commencer un régime

Elle maigrit et à sa grande surprise, le monde autour d’elle se modifie : elle n’est plus l’originale dont on tolérait tout, elle se doit de rentrer dans le rang

Est-elle une autre d’avoir changé d’apparence ?

Peu à peu, se régime prendra les allures d’un affrontement à soi, d’une ascèse, d’une tentative de replacer dans l’ordre du monde ces désordres essentiels que sont la faim, le désir, l’amour

Et le second prénom de Jeanne, Ludivine devenu Divine, prend alors tout son sens

Quatrième de couverture

Livre intéressant à lire quant à l’analyse que l’on peut faire sur soi lors d’un événement idiot qui vous transforme, ce n’est pas seulement le changement physique de l’héroïne mais soi-même parfois

Commenter  J’apprécie          10
La Maison dont le chien est fou

Violette, novice au couvent, vient d'être mise dehors. Sa place n'est pas là. Elle se retrouve comme secrétaire de Bertillon, inventeur de la police scientifique. Son beau-frère a réussi à la loger chez Aubertin, peintre soupçonné d'avoir tué sa femme. Violette est persuadée de son innocence.

L'auteur met ainsi en scène Violette et sa soeur, et fait aussi un rapprochement entre d'autres soeurs : la femme d'Aubertin et sa soeur, la mère supérieure du couvent et sa soeur. Il existe toujours une certaine jalousie ou incompréhension entre elles et chaque fois, l'une des soeurs s'est sacrifiée au profit de l'autre. Finalement, aucune de ces femmes n'est heureuse. Elles ont l'impression de ne pas avoir trouvé leur place.

Aucune chronologie dans cette histoire, un voyage entre 1900 et 1920 avec des retours en arrière fréquents. Pas de transition non plus et on passe non seulement d'une année à l'autre mais aussi d'une soeur à l'autre. Et l'auteur n'a pas pu s'empêcher d'y placer l'affaire Dreyfus en second plan. Difficile de s'y retrouver. Il faut beaucoup de concentration.
Commenter  J’apprécie          10
Divine

Reçue d'une amie, je lis alors le livre encore plus attentivement.

J'ai donc lu Divine, j'ai apprécié le début, ensuite j'ai un peu décroché, le rapport entre le voile et le poids, les allusions un peu mysticoreligieuses, tout ça me semble un peu léger et lourd à la fois, un peu facile et en même temps ne va pas assez loin, bref, je trouve que le rapport ne marche pas. Ce livre a 25 ans et quand on voit l'évolution notamment de l'Islam et des rapports avec la femme, et le terrorisme, je trouve qu'il est mal venu, je sais pas. Gênant. Ceci dit un livre qui me gêne est un livre qui ne me laisse pas indifférent donc j'aime.

Sinon beaucoup de femmes (et d'hommes) se retrouveront dans le personnage principal et/ou dans son contrepoint que représente son amie. Ce livre me parle aussi dans son néant final car c'est un peu un grand néant. On essaie effectivement de remplir ou de vider mais on est à côté de la plaque. Et on ne saisit pas la vie quand elle est là... Je ne sais pas... Enfin,. Même si en soi je ne trouve pas que ce soit un grand livre, ce livre ne m'a pas laissé indifférent...
Commenter  J’apprécie          10
Le rempart des Béguines - La chambre rouge

Roman mélancolique sur la sortie de l'adolescence, les amours contrariées, la dépendance à une sensation, à une personne, cette histoire m'a malheureusement assez ennuyée.



Hélène Norris se languie. Sa vie insipide ne lui plaît guère, entourée d'un père trop occupé, du fantôme de sa mère, de domestiques et d'amis qui perdent de plus en plus d'intérêt pour la jeune fille. Son existence va prendre un tournant inattendu et brusque lorsqu'elle va rendre visite à la maîtresse de son père, Tamara. Captivée par cette femme qui revendique clairement son indépendance et sa part de masculinité, Hélène va en tomber amoureuse. Mais c'est une liaison nuisible qui va les lier, où la tendresse succèdera à des scènes de violences, où la nonchalance et l'indifférence de Tamara envers Hélène pousseront cette dernière à dépendre de cet amour singulier.

La Chambre Rouge nous offre la suite de ces aventures avec l'arrivée d'un personnage qui va tout changer.



Hélène est une héroïne antipathique, égoïste et insouciante. C'est sans doute son caractère qui m'a le plus dérangée (agacée, même) dans cette lecture, et ce qui m'a empêchée d'apprécier ce roman à sa juste valeur. Néanmoins, Françoise Mallet-Joris possède une plume d'une belle qualité; elle écrit sans tricher, sans vouloir tromper le lecteur, livre son récit avec sincérité. Les personnages sont entiers et font vrais, possédant beaucoup de défauts et mois de qualités, on cherche toujours à connaître le fond de leur pensées. La ville de Gers est un personnage à part entière, on y découvre ses rues, ses moeurs.

Dans Le Rempart des Béguines, on observe Hélène qui se cherche, son addiction à Tamara se concrétise rapidement et il est intéressant de suivre leur relation: Hélène et son esprit de révolte, Tamara et sa volonté de soumettre la jeune fille.

La Chambre Rouge nous offre les mêmes questions existentielles, accompagnées cette fois d'une jalousie piquante, d'une volonté de vengeance aussi. La venue du personnage de Jean Delfau apporte de la vitalité à cette seconde histoire que j'ai mieux appréciée.



Bien que je n'ai pas particulièrement été séduite par cet ouvrage, sa qualité est indéniable !
Lien : http://letoucherdespages.blo..
Commenter  J’apprécie          10
Ni vous sans moi, ni moi sans vous

Ni vous sans moi, ni moi sans vous est un magnifique roman psychologique. Françoise Mallet -Joris manie la langue française avec rigueur et subtilité. C'est, selon moi, un de ses romans les plus aboutis et curieusement l'un de ceux dont on n'a pas énormément entendu parler en France. Au sujet de l'écrivain: lisez et relisez l'émouvant hommage qu'elle rend à sa mère, Suzanne Lilar, le 18 juin 1994:

Ma mère est là, pour moi, dans sa contradiction permanente qui était tourment, recherche, qui était exigence suprême, qui était aspiration et, parfois, sous une forme à peine différente, le « Je choisis tout » de la petite Thérèse, qu’elle aimait. Elle est là pour moi, mère et écrivain, l’une de ses mains vieillie, un peu tremblante, posée sur la mienne, et l’autre, qui traçait, qui pesait les mots, dressée vers le ciel, élevant une balance d’or.
Commenter  J’apprécie          10
Ni vous sans moi, ni moi sans vous

Je me demande si je ne suis pas d'abord tombée amoureuse du titre...
Commenter  J’apprécie          10
La tristesse du cerf-volant

Le secret d'un amour incestueux est il un monstre sublime transcendé en art? Est ce pour celà que le cerf volant est empreint de tristesse? A lire et à suivre des yeux, comme une simple ficelle déroulée sur le mur d'une fresque que seule une fillette peut toucher des doigts!



Mais où est donc le cerf volant de Christophe Matthyssen?

Bonjour tristesse! S'est il envolé ou n'a t il jamais existé?

"Une fillette, étirée démesurément,aux cheveux noirs,qui tend des mains longilignes vers la ficelle qu'elle touche du bout des doigts", voilà Clara, sa soeur,sa presque jumelle,celle que le peintre aime d'un amour fou (et réciproque), la seule à même d'attrapper ce cerf volant qu'il rajoutera sur la fresque de l'escalier familial peu de temps avant sa mort.

Voilà tout est dit,ou presque.

Leur histoire,contée ici,alors que Clara est devenue grand mère est une histoire d'amour à l'état brut entâchée du secret de l'interdit.

Christophe, l'enfant sage,ingénieux,surdoué est sans amis. Clara est tout pour lui,il crée, pour elle et lui, un espace clos comme un tableau dont ils seraient les personnages.Juste "le bon géant" qui a épousé Clara en est le propriétaire.

Clara admirative, s'est laissée pénétrer de son regard et a voulu faire connaître son talent, sa créativité car il a la sensibilité d'un Klee ou d'un Kandinsky.Il multiplie les petites machines comme la "machine à écrire-piano-fontaine", les collages et crée un jardin zen.Mais ces créations sont l' univers onirique qu'il ouvre à sa soeur son unique amour.

Alors comme jadis en chantonnant leur comptine, la brune et le blond si différents et pourtant si semblables entrouvrent leurs lèvres à la saveur des fruits mûrs.

Un amour exclusif, une relation impossible qui fait penser à Pluie d'été de Marguerite Duras.

Une question posée:le génie émerge t il d'une monstrueuse faille?

Un monde clos qui rejette tout ce qui voudrait y pénétrer.Christophe est soulagé que le fils de Clara soit un enfant mort-né, elle se sert de Juste comme d'une béquille et n'aime pas sa fille.

Oui, c'était un beau cerf volant mais triste, bien triste!

Des faits relatés souvent de manière analytique et journalistique comme si l'auteur se mettait à distance du vécu douloureux de ses personnages et un véritable chassé croisé familial dans lequel je me suis un peu perdue!

Françoise Mallet Joris (de l'Académie Goncourt) est l' auteur (contemporaine) de nombreux romans à succés dont Les mensonges(prix des libraires 1957),L'empire céleste(prix Fémina 1958) et Marie Mancini(Prix Monaco 1957).
Commenter  J’apprécie          10
Allegra

Je n'ai pas trop aimé ce livre. Il traîne beaucoup, et certaines choses sont assez prévisibles. Par exemple, on se doute assez vite de ce qui va se passer entre Paule et Jean-Philippe.



Certains personnages sont enfermés dans leurs certitudes, leurs préjugés, et refusent la communication. Allegra (la grand-mère) et Vanina dirigent la famille, mais elles refusent l'émansipation des filles de cette famille. Pour elles, l'institut de Paule est une gaminerie, une lubie amusante qu'on veut bien lui concéder. Lorsque Paule décide de créer sa propre ligne de produits de beauté, elles commencent à trouver qu'elle est trop ambitieuse. Elles ne l'encouragent pas. C'est une famille à l'air soudé, mais c'est plutôt des gens tyrannisés par les deux gorgones de la famille.

Plus tard, elles découvrent que Josée va chez un guérisseur. En effet, la pauvre Josée est obsédée par son enfant, Sauveur, qui boite. Elle veut le guérir, et elle croit en les pouvoirs du guérisseur. Au lieu d'essayer de la raisonner, voire de la comprendre, elles lui aboient dessus. Et Josée aussi s'enferme dans un raisonnement: la certitude qu'il n'y a que le guérisseur qui peut faire quelque chose pour son fils.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Françoise Mallet-Joris (1086)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12810 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}