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Citations de Franz Bartelt (573)


Le lit est considéré comme le plus solide des meubles. Plus solide que l'armoire et que la commode. Plus solide que le buffet. Plus solide que la chaise. En général, l'homme naît et meurt dans un lit. Pas dans un buffet ou sur une chaise. Quant à l'amour, s'il se fait aussi bien contre la porte d'une penderie que sur une table, c'est plutôt au lit qu'on en associe l'idée. Les lits résistent à tout.
- Dans les romans, dit Trégaille, les lits ne cassent jamais.
- Même quand une grosse femme se vautre dessus ?
- A plus forte raison. Il se fatiguera, mais pas plus.
- Vous ne vous connaissez pas qu'un peu en psychologie des lits.
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Vivre au milieu des livres et des tableaux, c’est vivre dans le murmure de l’indicible et des questions qui n’appellent pas de réponses spécialement informées. S’il fallait se précipiter sur l’encyclopédie à chaque fois qu’on ouvre un roman ou qu’on regarde une toile, le quotidien finirait par savoir tout ce qu’il faut savoir du monde et par ignorer tout ce qu’il devrait connaître de lui-même.
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[...] la Mère Dodue ...
[...]" dans le métier que je fais , les sentiments, c'est l'article introuvable . On a beau mettre du coeur à l'ouvrage , l'amour reste court sur pattes .
L'homme du soir, il cherche la délivrance ,pas plus.
[...] Il est partant pour l'illusion, mais en bon comptable de son argent de poche, il n'aime pas quand le compteur tourne trop longtemps.
Ils ne sont pas tous pingres , je veux.
Y en a qui offrent la roteuse.
Même deux , quand ils sont pincés par la dépendance éthylique.
Mais les autres , c'est à la bière qu'ils appellent le paradis.
Je vois ça vulgaire .
[...] Ah ! les temps ont changé. L'homme s'est laissé corroder par la crise .
Le voilà qui se projette dans l'avenir ,qu'il économise pour les lendemains, qu'il a la prétention de voir loin , qu'il se vante de spéculer à la Bourse.
Moi je leur dis à ces blaireaux ,est-ce que vous croyez que le bonheur vous attend quelque part dans l'avenir ?
L'avenir , ça n'existe pas.
[...]C'est les miroirs qui ont raison, ils ne reflètent que le présent. Et encore, quand il y a de la lumière ."
Elle se voulait grandiose.
La limonade et la philosophie ont toujours eu des affinités.
P 192

* comment ne pas penser au regretté Audiard ?
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Momo prend son air de prophète inspiré, se frotte les mains, lève les yeux au ciel et se penchant vers le cadavre il propose :
"Le mieux, pour l'instant, c'est de le cacher dans la chambre froide. Parmi les pièces de boeuf. Il y a un renfoncement où personne ne va jamais. Si vous en êtes d'accord..."
Max hausse les épaules, répète qu'il serait partisan d'avertir la police, mais il est bien placé pour savoir qu'on ne lutte pas contre la volonté de deux fous en action, comme Momo et Herman. Il les regarde. Ils lui font penser à une paire de superlatifs absolus.
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Micheline aurait pu se fâcher, car elle était aussi dépourvue d'humour qu'un képi de gendarme.
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Je pense, soupire Momo. Je pense que le travail est incompatible avec la pensée. j'aime penser. Je pense que je n'aime pas travailler.
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Avec le caviar, j'avais envie d’œufs durs. Le caviar c'est bon et très fin, mais ça ne cale pas.
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- Le chef ne pense qu'à ce que ça coûte. C'est un flic qui travaille au budget. Son calcul est primaire. Pour lui, il est plus rentable de courir derrière quarante criminels qui ont fait chacun une victime que derrière un cinglé qui a commis quarante crimes.
- Il a raison, le chef, dit le bourrin, qui, au fond, s'en fichait. Il a toujours raison. Depuis que ce type a commencé son carnage, on a arrêté trois maris qui avaient tué leur femme, six femmes qui avaient tué leur mari ou leur amant, un employé de banque qui avait tué son supérieur pour lui piquer sa place, un joueur de football qui avait tué un pêcheur à la ligne portugais...
(page 41)
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Quand le canard parle à demi-mot, il dit : coin.
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- Incroyable , je te dis. Incroyable. J'avais jamais vu ça.
- Tain...
- Je te l'avais dit : incroyable. J'en suis même pas encore revenu.
- Tain...
- T'en reviens pas non plus, hein ?
- Tain, non...
- Je te l'avais dit. Je te l'avais dit ou je te l'avais pas dit ?
- Tu me l'avais dit, je reconnais.
- Tu vois, je t'ai pas menti.
- Tain... Je suis sous le choc...
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Le romantisme, le vrai, c'est une affaire de mecs à pognon. Faut les habits avec les dentelles. Faut le vocabulaire. Faut le sens des rimes. Faut savoir tousser, cracher le sang, se retenir de péter ou connaître les manières qui permettent de péter sans bruit et en dispersant l'odeur par des menuets improvisés. En plus, il faut savoir boire sans dire de conneries à partir du troisième verre. Ca, c'est pas facile.
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La science n'a jamais réussi à démontrer que les morts sont sensibles aux pots de chrysanthèmes qu'on dépose sur eux.
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Les idiots aiment bien le monde et le regardent sans y trouver à redire. C'est leur façon de pardonner à la nature qui les a disgraciés. p 65-66
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Avec une lenteur de kebab à la broche, Bremont amorça une rotation qui sembla lui coûter un effort surhumain.
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J'aime le saucisson à l'ail. J'aime aussi le cervelas. Vous savez : avec de la peau rouge, épaisse comme de la gomme à mâcher, et qu'on recrache exprès pour faire sale. J'aime. c'est mauvais. c'est à base de chimie et de déchets. Un jour, les fabricants de cette saloperie seront poursuivis pour crime contre l'humanité. Mais que voulez-vous, c'est ce que je préfère au monde, le cervelas. Je dis toujours qu'à l'avenir, je m'en passerai. Et je ne m'en passe pas.
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Quand le client boit raisonnablement, il rapporte raisonnablement. S'il boit beaucoup, il rapporte beaucoup. Et quand il est saoul, c'est là qu'il rapporte le mieux. Parce qu'il ne fait plus attention à ce qu'il dépense. L'homme saoul, vous le savez peut-être, n'a plus de dettes, plus de factures en retard, plus de femme infidèle, plus de patron tyrannique, plus d'obligations sociales, plus d'ennuis avec l'administration, plus d'impôts à supporter. Il est saoul. Je ne dis pas qu'il est heureux, mais en tout cas il n'est plus malheureux à cause de ce qui le rend malheureux d'habitude. Quand on a gagné ce que j'ai gagné grâce aux gens qui boivent, monsieur, on a du respect pour l'alcoolisme.
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Les Garennes d'Amérique développaient un genre musical connu sous le nom de Rock des Terriers. Ils ne négligeaient pas pour autant le Bauge Métal, le Gotic Cutcut ou le rap des sillons, très goûtés dans le canton. Ils avaient également des notions de musique classique et ne rechignaient pas à faire danser les canards à la queue leu leu en faisant tourner les serviettes.
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Franz Bartelt
Le mieux que nous ayons à faire c'est de rêver d'un monde meilleur. Le malheur de l'homme, c'est d'avoir trop souvent rêvé d'un monde parfait.
(Petit éloge de la vie de tous les jours)
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- Saignants ou à point, les steaks ? a demandé le patron.
Comme l'homme aux grosses lunettes demeurait sans voix, le pull tricoté main lui expliqua :
- Ton steak, tu le veux cuit ou tu le veux cru ?
- Ah bé, plutôt cuit.
- A point ou bien cuit ? a demandé le patron.
- A point, c'est déjà bien cuit, a expliqué le pull
- Eh bien cuit ? s'est inquiété l'autre.
- Bien cuit, c'est cuit.
- Alors, je prends cuit.
Quand le patron s'est éloigné, l'homme à lunettes a eu un regard vers moi. Il avait l'air embêté.
- Cuit, c'est cuit m'a-il dit.
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Ne tourmentez pas les petits hommes. Ils souffrent déjà du malheur d’être petits. N’ajoutons pas à leur peine. A partir de cet instant, considérez que tous les petits hommes sont innocents. Sauf s’il s’agit de grands déguisés en petits. Vous avez compris ? 
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