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Critiques de Fritz Leiber (142)
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Un classique apparemment, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ! Trois nouvelles qui permettent de découvrir Fafhrd et Le souricier gris ,jeunes hommes qui, après quelques déboires chez eux, s'enfuient vers Lankhmar . C'est là qu'ils deviendront amis et ne se quitterons alors plus . Pour ma part, si je reconnais qu'il y a quelques facilités dans le récit, j'ai complétement adhéré à l'univers et à ces deux personnages très attachants. Ils sont un peu naïfs par moment mais ça rend leurs aventures d'autant plus drôles et ça apporte une certaine fraicheur ! Ce qui n'empêche pas les moments plus dramatiques...C'est un bon mélange qui permet de garder un rythme soutenu et de ne pas s'ennuyer . Je vais poursuivre la série avec plaisir !

Challenge Mauvais genre

Challenge séries 2019

Challenge Bragelonne
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Ceux des profondeurs

L'éditeur Mnémos a eu la riche idée de rééditer ce texte rare dans sa collection de poche Hélios.



"Ceux des profondeurs" de Fritz Lieber est un hommage à Lovecraft et à son oeuvre.



Publié en 1976, cette novella situe son action au début du siècle dernier, à une époque contemporaine de Lovecraft .



Un jeune homme, Georg (il a des origines allemandes comme Lieber),le principal protagoniste est un personnage typiquement lovecraftien ; brillant et solitaire, affligé d'une tare physique, il se pique de poésie, d'histoire et fait d'étranges rêves.



Il n'y a pas que les caractéristiques de Georg qui rappellent le canon lovecraftien, on retrouve des noms, des lieux familiers des amateurs du mythe de Cthulhu.

Il est aussi fait directement référence à Lovecraft en tant que personne réelle, puisque Georg le contacte, et certains écrits du maître, tels que "Les montagnes hallucinées", ou "L'appel de Cthulhu", sont évoqués sans équivoques.



"Ceux des profondeurs" ("Terror from the depths" en anglais) n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, car il reste si fidèle à son modèle, qu'il finit par manquer un peu d'originalité.



Cependant, il reste un hommage respectueux et réussi de la part d'un auteur, qui dans sa jeunesse correspondit avec Lovecraft qui l'encouragea.
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Le Cycle des épées, tome 2 : Epées et mort

Les compagnes de Fafhrd et du Souricier gris sont décédées, les deux amis errent en évitant la cité de Lankhmar, qui leur rappelle de bien mauvais souvenirs. Leur périple est fait de soirées bien arrosée et de représentantes de la gente féminine à la cuisse légère. Leur pérégrination les emmènera vers des rivages inexplorés, promesses d'aventures et de fabuleux trésors.

Ce deuxième tome est fait d'une succession de nouvelles sans forcément trop de rapport entre elles. Parfois ce n'est ni les propos de Fafhrd ni ceux du Souricier gris mais la nouvelle est racontée par une tierce personne complètement étrangère jusqu'à ce moment du livre. La lecture n'en est plus que déstabilisante. Bien sûr les aventures de ce duo sont passionnantes mais le fait que chaque histoire ne dure qu'une petite vingtaine de pages en morcelle l'intérêt, c’est très difficile de se maintenir à flot. Certaines sont passionnantes d'autres lassent vite, de quoi décourager les amateurs de fantasy qui adore les grandes sagas.

J'étais parti pour lire les sept d'affilée mais je crois que je faire un break. Chaque nouvelle de cette série est comme un carré de chocolat : un ou deux de temps en temps et c'est le bonheur, trop c'est la nausée.

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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Trois ans ... trois ans pour réunir cette série "le cycle des épées" de Fritz Leiber, acheté d'occase chez mon bouquiniste préféré. Comme j'ai un cerveau de poule j'ai attendu de tous les avoir pour commencer la lecture.

Et ça démarre mal, la préface est chiante un max.

Trois chapitres principaux dans ce bouquin, qui nous fait pénétrer dans le monde de Newhon.

Le premier nous décrit le quotidien de Fafhrd dans sa cité enneigée régit par les femmes. Celles-ci canardent les hommes à coup de boules de neige et les hommes craignent leur maman. Fafhrd rencontre Vlana désireuse de se venger de la guilde des voleurs. Il lui proposera son aide.

Dans le deuxième nous faisons la connaissance du Souricier gris. Pourquoi gris ? Car sa magie n'est ni blanche ni noire.

Et dans le troisième la rencontre entre ses deux futurs amis et de leurs compagnes respectives qui vont tous se retrouver dans la cité de Lankhmar.

J'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à rentrer dans ce cycle. C'est bien parce que j'avais acheté les sept que je me suis accroché. Il y a vraiment rien de bien intéressant dans la première partie du livre. Par contre passée la moitié, le rythme de lecture s'intensifie, l'intérêt grandit et le besoin de savoir augmente. Les personnages sont certes attachant mais le scénario un brin décousu. Allez passons au deuxième.

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Le Cycle des épées, tome 7 : Le crépuscule des ..

On y arrive, le dernier tome du cycle des épées de Fritz Leiber : le crépuscule.



Je ne sais pas pour vous, mais moi « crépuscule » cela m’évoque une fin relativement tragique, un mauvais sort des héros et de leur monde. Cela m’évoque en un peu plus détendu, vu le ton très troisième degré du cycle.

Bah en fait non.



Depuis la fin du tome précédent, Fafhrd et Souricier mènent une vie de patachon sur l’Ile du Givre. Ils y ont trouvé de super copines. Leurs bandes d’anciens barbares nordiques et de voleurs repentis sont converties en entreprise de construction et rénovation. La population les a adoptés. Bref ils sont à la retraite et se sont installés dans leur Ehpad.

Mais leurs employeurs de sorciers, les dieux et la Mort ne veulent pas les laisser tranquilles. Ils ont un destin nom d’eux-mêmes. Ils ne peuvent pas le lâcher comme ça, et je ne parle même pas de l’auteur qui s’acharne à leur inventer des péripéties insipides.



Alors ces puissances inventent des tours pendables, histoire de réveiller leur appétit de voyages et d’or. Ils les affublent de tics séniles : Souricier passe son temps à collectionner les déchets récupérés dans le ruisseau tandis que Fafhrd devient un observateur attentif des constellations. Dans le dernier récit, le pire, Souricier est précipité dans un voyage sous terre, et ses amis construisent des tunnels pour le récupérer. Leiber en fait un récit hommage où d’anciennes guest stars ont l’occasion de venir saluer la foule. Mais c’est long. Il ne s’y passe pas grand-chose. Et lorsqu’il se passe quelque chose, cela tourne au bondage et à l’érotique.



Bref pas passionnant. Mieux vaut laisser nos deux héros à leurs activités macramé et coup de gnole désormais. Il est plus que temps.

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Le prix de l'oubli

COMICS FANTASY / SWORD & SORCERY.

Une sympathique adaptation d'un classique du genre, mieux encore un bel hommage à une oeuvre fondatrice et incontournable de la Fantasy !

"Le Prix de l'Oubli" : tragique mais bien...

"Le Bazar du Bizarre" : comique mais bien...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Le Cycle des épées, tome 3 : Epées et brumes

Je reprends la suite du Cycle des Epées après un break, les deux premiers tomes m'ayant fortement déçu.

Ce tome trois est un recueil de six nouvelles qui s'enchaînent plus ou moins. Nous y retrouvons les aventures de Fafhrd, le géant roux venu du nord, et du Souricier Gris aux yeux emplis de malice.

La première, un nuage de haine, m'a vite rabiboché avec l'écriture de Fritz Leiber.

Dans les tréfonds d'un temple de Lankhmar cinq mille fidèles entrent en transe enivrés par le seul venin que l'humanité sait distillée : la haine des autres. Au rythme des tambours et des cymbales émergent doucement de cette mer de dos noir de pâles tentacules aux contours indistincts qui s'enroulent autour des colonnes et s'unissent pour former un unique serpent blanc qui passe à travers les grilles d'un soupirail et envahit la cité de Lankhmar.

Les cinq dernières ont une suite logique.

Un jour que l'on peut qualifier de beau, Fafhrd et le Souricier Gris se séparèrent. Le Souricier se mit au service de Plug qui rançonnait des sectes et Fafhrd brisa son épée, renonça à la bouteille et aux femmes et devint l'unique acolyte de Bwadres, le seul prêtre du culte d'Issek de la Cruche. Les deux anciens amis vont vite devenir rivaux.

Dans cette série pas de grande quête dans le but de sauver l'humanité mais des aventures que deux amis entreprennent avec des fortunes diverses. Ils leur arrivent parfois d'attaquer un bateau pour le dépouiller et de tomber nez à nez avec des soldats. Leur quête est simple et à la portée de tous : Trouver de quoi vivre, boire et ... aimer … profondément.

L'imagination débordante dont fait preuve Fritz Leiber m'a littéralement enthousiasmé, m'emportant dans un délire cérébral. Seules certaines parties de la dernière nouvelle m'ont paru un peu longuette.

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Le Cycle des épées, tome 4 : Epées et sorciers

Content de retrouver Fafhrd et le Souricier Gris pour de nouvelles aventures, j'attendais une multitude de petites nouvelles et j'ai trouvé, dans ce tome, 4 récits, dont deux minuscules et deux bien plus fournis.

Le tout commence par la visite de nos deux personnages principaux "Dans la tente de la sorcière", dont l'ambiance obscure et pesante est bien rendue.

S'en suit une fuite vers les montagnes et l'ascension du "Quai des étoiles", un long récit où les descriptions se multiplient avec parfois des tableaux totalement clairs, et d'autres un fouillis incompréhensible (et des contradictions, ce me semble). Les deux héros vont rencontrer des entités mystérieuses, affronter les dangers de la montagne, et finir dans les filets de beautés glacées... (toujours aussi polisson ce Leiber).

Interlude en ville, où "Les Deux Voleurs de Lankhmar" ne sont peut-être pas ceux que l'on croit, et où les personnages secondaires sont bien rendus et très intéressants.

Enfin, une grande aventure dans le royaume des "Seigneurs de Quarmall", en grande partie souterrain, et en proie à une guerre de succession à laquelle Fafhrd et Le Souricier vont prendre part, mais pas dans le même camp... Cette dernière nouvelle n'a pas été rédigée, à l'origine, par Leiber mais par Harry Fischer (comme expliqué en préface). Je ne saurais dire quel passage a été écrit par l'un ou par l'autre avec précision, mais cela se ressent car le récit est parfois (au début...) d'une longueur hallucinante, alors que la fin (du Leiber, à mon avis) devient bien plus épique, tragique et machiavélique. Encore une fois, l'ambiance qui se dégage de cette cité (et de son maître) est forte et mémorable.



En conclusion, un tome agréable, dont je garderai de bons souvenirs et de très bonnes idées.
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Ceux des profondeurs

Un jeune homme un peu atypique est sujet à des rêves et visions bizarres. Sa fréquentation des universitaires d'Arkham va bouleverser son existence...



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Plutôt déçu par cette lecture dont j'espérais beaucoup. Pensez donc : Leiber X Lovecraft ! Le père du duo le plus connu de la Fantasy qui rend hommage au père du mythe le plus connu du fantastique.

Sauf que... j'ai dû attendre une quarantaine de pages avant de trouver le récit intéressant, et malheureusement il n'en compte même pas une centaine au total...

Je n'ai pas trouvé que Leiber avait écrit là un texte parodique ou humoristique, et si le pitch est intelligent et agréable (les "héros" et situations décrits par Lovecraft existent réellement) son traitement est complètement raté à mon sens.

Je n'ai retrouvé ni mon Leiber caustique, polisson, critique du cycle de Lankhmar, ni ressenti l'angoisse, l'oppression, le malaise véhiculés par les écrits de Lovecraft.

Peut-être que ceux qui n'ont pas beaucoup lu de Lovecraft seront ravis, que ceux qui ne connaissent pas trop les écrits de Leiber apprécieront. Mais pour ma part c'est un flop. Trop de name dropping invraisemblable, trop de situations grandiloquentes inutiles (on a une sorte de compte à rebours qui ne sert à rien), et pas assez de fantastique au sens choquant-perturbant du terme (le seul passage wtf est balayé par les réactions minables des personnages "nous croisons un serpent-ailé-rose-fluo mais nous faisons comme si c'était normal"). J'ai beaucoup aimé le basculement et la structure des révélations autour des rêves et des visions du personnage principal (passage de Cutlu au monosyllabe (sic!) Cthulhu), mais c'est vraiment tout.

Bref, vite lu vite oublié.

Dommage.
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Le Cycle des épées, tome 2 : Epées et mort

Le Souricier Gris et Fafhrd ont vécu des grands aventures et le grand amour à Lankhmar. Mais la mort de leurs compagnes respectives les poussera à fuir cette cité et à chercher l'oubli, fut-ce dans la mort.



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Ce tome 2 du Cycle des épées est en réalité composé de plusieurs nouvelles se suivant chronologiquement, se répondant parfois les unes aux autres, mais espacées de temps inconnus.

Impossible d'oublier ou de ne pas voir que Fritz Leiber fut un des précurseurs du genre, un ami d'H. P. Lovecraft et la source d'inspiration de nombreux auteurs qui suivirent (et là, je pense forcément à Pratchett qui en singera même le style).

Il s'agit d'une pièce de fantasy que je ne tenterai pas de qualifier (sword and sorcery ? dark fanasy ? heroïc fantasy ?) pour la seule raison qu'elle ne rentre à mon sens dans aucun moule, mais sera utilisée comme moule...

Des héros amoureux mais veufs, musclés ET intelligents, avec peur et reproches, bandits et égoïstes

Un monde sombre

Une magie maléfique

Des dieux et des cultes parallèles

De la perversion et des travers inavouables

Un peu de complotisme et de coups en douce, d'assassinats et de double jeux

Des Deux Ex Machina donnant à l'oeuvre une odeur de fresque épique

Des situations cocasses, à la limite du vau de ville

Un style littéraire hautement descriptif mais aux dialogues très vivants et aux pointes d'humour très appréciables

Des horreurs cosmiques dépassant l'entendement

Des citées englouties

Une critique du mercantilisme et de la consommation effrénée

...

Bref, c'est un mélange savamment orchestré de tout ce que la littérature de l'imaginaire peut nous apporter. Et c'est sans nul doute l'inspiration de beaucoup de ce qui suivra, y compris ces jeux à dés bizarroïdes nés dans les années 80 ^^.



Enfin, et puisque ces lectures se lient parfaitement entre elles, je dirai que les fans d'Howard et de Lovecraft trouveront des similitudes plaisantes ; et j'ajouterai que les fans de Pratchett y retrouveront des situations qui leur sembleront connues et qui ne sont donc pas sorties tout droit de son imagination mais de la parodie ou bien un brillant hommage (boutique surgissant d'un monde parallèle ; objet doté de pattes ; etc.).

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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

J'ai passé un très bon moment, j'ai rigolé, frissoné, j'ai été transporté....

Après, j'aime la fantasy à papa, c'est plus fort que moi, je crois qu'il y a un côté madeleine de Proust pour moi....

Ma découverte de la fantasy c'est faite par le seigneur des anneaux, j'avais 13 ans et j'en ai bientôt 50....



Jordan, Willams, Eddings,Howard, Tolkien, me ramène au temps ou je fessait plus d'une heure de train pour aller à Lausanne pour aller dans une librairie spécialisé science-fiction ou il avait quelque livre de fantasy....



Bien sur il y a un côté désuet et un peu dépassé mais moi j'aime, je trouve que sa à du charme et revenir à la source pour un passionné c'est toujours intéressant !

sûrement à réserver aux vieux schnock et au passionnés!
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Le Cycle des épées, tome 5 : Les épées de Lankh..

Le Suzerain de Lankhmar, Glipkerio, convoque par l'entremise de son Chambellan, Fafhrd et le souricier gris pour une mission qui a l'air bien tranquille. Convoyer et assurer la protection d'une cargaison de grains et douze grands rats blancs enfermés dans quatre cages aux barreaux d'argent. Pas n'importe quels rats blancs, que nenni, des rats blancs qui savent danser, festoyer et manier l'épée.

Dans ce cinquième tome nos deux héros tomberont amoureux de belles impossibles : une femme-rate pour le Souricier et d’une belle vampire à la chair transparente pour le géant nordique.

Fini les nouvelles et histoires courtes des quatre premiers volumes, ici c'est bel et bien d'un roman dont il s'agit. Et quel roman délirant ! Ça démarre gentiment tout le monde se prélasse et devise sur le pont d'un navire mais bien vite le cerveau tordu de Fritz Leiber nous embarque dans un monde, celui de Newhon, ou les rats qu'ils soient noirs ou blancs menacent les hommes dans la cité même de Lankhmar.

Bien sûr il convient d'accepter l'idée de départ pour apprécier toute l'imagination dont fait preuve l'auteur. Une histoire sombre et délirante raconter avec brio, riche en extravagance et en inventivité.

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Le Cycle des épées, tome 3 : Epées et brumes

Ce troisième tome des aventures de Fafhrd le nordique et du Souricier Gris le voleur commence d'une excellente manière pour finir en eau de boudin.



J'ai été autant déçu par la dernière longue aventure que ce que je fus enthousiasmé par les premières.



Leiber est ici plus polisson mais aussi plus fouilli que dans les premiers tomes.



Je n'entrerai pas dans les détails des nouvelles, mais je retiendrai, au dessus du lot, celle intitulée "Jours maigres dans Lankhmar" qui possède un final magistral expliquant comment, parmi tous les dieux "dans" Lankhmar, un divin mineur va prendre de plus en plus de place et d'importance... Notre duo de héros, brouillé pour l'occasion, part sur des sentiers bien différents, le premier devenant un véritable ascète, le second un exacteur ventripotent. Un récit aux accents théâtraux.



Je parlerai également de celle qui m'a le moins plu, car elle partait pourtant sur deux très bonnes bases mais se perd en digressions, et récits interminables et finit par faire pschitt.



Bref, de bonnes histoires, mais la plus longue d'entre elles, celle qui clôt le tome, laisse malheureusement sur sa faim.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Relecture d’un des mes classiques de fantasy. Fritz Leiber impose ses deux héros, le Souricier gris et Fafhrd, et la cité de Lankhmar comme des mythes dans la littérature de l’Heroic Fantasy.



Dans ce premier volet, Fritz Leiber, présente les deux personnages principaux et plante le décor du monde antique de Nehwon (« n’importe quand » verlan anglais). Mystères, sortilèges, trésors et dieux font de cet univers, une légende à eux seuls. Le petit magicien et le barbare se rencontrent dans cette cité, ville des vices, dans laquelle le malheur soudera leur amitié à jamais.



Le plaisir de la relecture est au rendez-vous malgré les années. Il faudra relire les autres tomes, absolument.

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Le Cycle des épées, tome 2 : Epées et mort

Un deuxième tome avec dix nouvelles sur la suite des aventures de Fahrd et du souricier gris après avoir quitté Lankhmar suite au drame qu'ils ont vécus.

J'ai aimé suivre leurs nouvelles aventures , ça se lit bien, c'est divertissant et les deux compères sont attachants mais il m'a manqué quelque chose. Je crois que j'avais aimé découvrir les deux civilisations d'où viennent Fahrd et le souricier et là ce n'est pas le cas car ils ne se posent pas vraiment, ils vivent quelques péripéties mais éloignés de la civilisation, sauf lorsqu'ils sont à Lankhmar. Les récits sont différents mais il y a pas mal de situations semblables ( l'auteur doit aimé les tours d'ailleurs) et au final il y a peu de tensions. Pour autant je continue la série car je l'aime bien mais j'espère que ça se renouvelle un peu ( déjà dans ce tome il y a deux nouveaux personnages donc c'est positif).

Challenge Bragelonne

Challenge Mauvais genre

Challenge séries
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Ceux des profondeurs

Ceux des profondeurs est un roman fantastique qui joue sur la paranoïa de ses protagonistes, sans jamais qu'on voit réellement la menace qu'ils redoutent. Même si le roman date un peu, le procédé a été depuis éculé. Résultat, si le roman nous offre bien une ambiance délétère et pesante, la conclusion élude beaucoup de questions, et on ne sait pas vraiment ce qui tient de la réalité ou de la paranoïa.

Le format court du roman permet toutefois d'offrir un bon moment de lecture, même si je me suis sentie frustrée en le posant, avec beaucoup de questions qui me trottaient dans la tête.
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Le Cycle des épées, tome 1 : Epées et démons

Malentendu. Je pensais lire le premier tome d'un roman au long cours, construit pour durer sur une longue période. Mais c'est à un recueil de trois nouvelles, très lâchement cousues entre elles, que j'ai eu affaire.



Ma dernière incursion marquante dans le domaine de la fantasy, c'est l'intégrale des nouvelles de Conan le barbare de Robert E. Howard. J'ai senti que Fritz Leiber l'avait sûrement lu avec attention mais avait voulu faire quelque chose de différent, en tout cas de plus déjanté, avec un peu d'humour là où Howard est toujours très sérieux. Mais j'ai trouvé que l'écriture de Leiber manquait trop souvent d'atmosphère.



La première de ces nouvelles, « Les Femmes des Neiges » m'a laissé de marbre, et pas seulement parce que la Méchante Mor (la môman abusive et vaguement incestueuse de Fafhrd) frigorifie littéralement ses victimes. On peine à comprendre pourquoi Fafhrd a une telle envie de « civilisation » alors qu'il n'a effectué qu'un bref séjour dans le sud et pas exactement pour faire du tourisme. Au moins Conan, c'est plus logique, trouvait plus simples les coutumes de son Nord natal : tu me casses les pieds, je te pète la gueule avec effet immédiat. Mais là on s'égare vraiment dans les affres d'un complexe d'Oedipe mal résolu avec, quand même, en final un massacre à skis assez réussi.



La seconde nouvelle « le rituel profané » met en scène Souris, qui deviendra le Souricier Gris. Il y est question de l'expérience fondatrice qui le fait passer de magie blanche à magie noire pour en rester dans une zone intermédiaire, grise donc.



« Mauvaise rencontre à Lankhmar » va les réunir. Là aussi je n'ai pas bien compris en quoi le fait de s'être aperçus des années plus tôt suffit à en faire les deux meilleurs potes du monde. Le potentiel romanesque de la ville de Lankhmar, avec son organisation en guildes de mendiants, de voleurs et d'assassins, n'est pas suffisamment exploité. Si le début est intéressant, la nouvelle, malheureusement, tourne à la soulographie générale mais en moins rigolo que celle des « Tontons flingueurs ». Elle est même franchement ennuyeuse… Fritz Leiber reprend un peu les rênes de sa narration à la fin de cette ultime nouvelle, alors que nos deux gaillards, désormais célibataires mais pas plus tristes que ça, partent vers de nouvelles aventures. Mais ce sera sans moi.

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Ceux des profondeurs

Lieber fait ici du Lovecraft, du vrai, sans le copier, en donnant aux lecteurs une histoire effrayante et angoissante qui une fois commencée ne peux plus être posée.

Il y intègre un nombre certain de références connues et les manipulent pour en faire un maelström horrifique passionnant. Alors oui l'histoire est courte mais je vous dirais : de la même manière que H.P. Lovecraft le faisait.



Les personnages sont émotionnellement très bien travaillés, les décors sont dépouillés et intriguants, tout ce qu'il faut pour une lecture passionnante pour laquelle j'ai eu un gros coup de coeur.



"Ceux des profondeurs" est un véritable hommage à H.P. Lovecraft, Fritz Leiber réussi le tour de force d'écrire ici de la même manière et en plus d'y incorporer la mythologie propre au célèbre auteur de Cthulhu en en faisant sortir une histoire originale et captivante pour le plus grand plaisir du lecteur.



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Lankhmar - Intégrale, tome 1

Un des cycles fondamentaux de la Fantasy



Pourquoi devriez-vous acheter et lire Lankhmar, qui est le premier volume de l’Intégrale du cycle des Épées, et qui réunit les trois premiers livres de ce dernier (Épées et Démons, Épées et Mort, Épées et Brumes) ? Tout simplement parce qu’en matière de Fantasy, ce cycle fait partie des incontournables que tout amateur un tant soit peu sérieux du genre se doit d’avoir lu. Et puis parce que la qualité est là, et bien là.



Genre



En matière de Sword & Sorcery, sous-catégorie de la Fantasy (et terme popularisé par Fritz Leiber, au passage), le cycle des Épées est aussi important que celui de Conan, et, tout comme lui, il a eu une influence considérable sur la fantasy qui est parue après lui. Il est d’ailleurs notoire et extrêmement significatif que le monde de Nehwon, la cité de Lankhmar et les deux héros du cycle aient été régulièrement cités comme une des sources d’inspiration principales des deux premières éditions d’Advanced Dungeons & Dragons (ce que les petits jeunes appellent aujourd’hui D&D1 et 2). D’ailleurs, à la lecture, on s’y croirait, les lieux aux noms évocateurs et percutants abondent, et s’il y a bien un terme qui caractérise ce livre, c’est celui d’Aventure, avec un grand « A ».



Bon, donc ça parle de quoi, ça ressemble à quoi d’autre ? En très, très gros, ça ressemble à du Conan, avec une énorme dose de cambriole, beaucoup de magie noire, et une vaste dose d’inspiration Lovecraftienne (c’est criant dans le formidable « le Jeu de l’Initié »). Sauf qu’il n’y a pas un héros unique, comme Conan, mais un duo de « héros » (j’y reviendrais), chose plutôt inhabituelle à l’époque où le cycle a commencé à prendre forme (les aventures de Fafhrd et du Souricier Gris sont d’abord parues sous forme de nouvelles dans divers magazines anglo-saxons de Fantasy / SF, et ce dès la fin des années 30, avant d’être progressivement rassemblées, agrémentées d’inédits, dans un cycle de sept livres). Ou plutôt non, le cycle ne compte pas deux héros, mais trois, puisque la ville de Lankhmar, la plus emblématique de Nehwon, est un véritable personnage, tant elle est décrite de façon si complète et évocatrice qu’elle en devient un protagoniste à part entière.



Personnages



Les deux protagonistes humains, sont de véritables Dexter (le personnage de roman et de série) de la Fantasy, des êtres abominables sur le papier, de vrais anti-héros, mais qu’on ne peut pas s’empêcher d’apprécier. Cambrioleurs, mercenaires, pirates, pillards, ivrognes, n’hésitant pas à détrousser des prêtres, à tuer un adolescent qui a le malheur de se trouver sur leur chemin au mauvais moment, et autres vilenies, amoraux et sans foi (du moins pour le Souricier) ni loi, ils ne suivent que leurs propres envies et désirs. Malgré les exploits qu’ils accomplissent et les aventures qu’ils mènent à bien, ils sont trop maléfiques pour entrer dans la légende, mais attirent la sympathie des habitants de Lankhmar et, par extension, du lecteur.

Liés par une amitié extrêmement solide, ils sont aussi dissemblables que deux hommes peuvent l’être : Fafhrd est un nordique roux et pâle de sept pieds (2m10) de haut, tandis que le Souricier Gris est un homme bistre à la chevelure sombre atteignant à peine 5 pieds (1m50) ! Celui qui serait tenté de faire un parallèle entre Fafhrd et Conan serait mal avisé, car si le second déteste la civilisation et les lettres, le premier en est un amoureux inconditionnel. Fafhrd et celui qu’il appelle le « nabot gris » sont les deux plus formidables voleurs, aventuriers et surtout épéistes de Nehwon. Cela vous surprendra peut-être, mais des deux, le plus modeste en taille est le plus habile, les armes à la main.



Intrigue & style



Ce premier volume de l’intégrale comprend donc trois romans, qui ne sont en fait qu’un assemblage de nouvelles liées par un fil rouge : le premier roman en comprend trois, les origines de Fafhrd (j’ai trouvé qu’il s’agissait du passage le moins intéressant du livre), puis celles du Souricier (déjà plus intéressantes), et enfin l’histoire de leur rencontre à Lankhmar. Les deux romans suivants comprennent respectivement 10 et 6 nouvelles (la dernière étant la plus longue). Le niveau varie du bon à l’excellent, l’écriture est évocatrice, prenante, et souvent très riche (cela culmine là aussi dans la dernière nouvelle, pourtant une des plus anciennes dans l’ordre de publication original). Signalons particulièrement les formidables « Les Serres de la Nuit » (véritable histoire Hitchcockienne de Fantasy), « le Bazar du Bizarre » (assez Lovecraftien), « Des temps difficiles à Lankhmar » (hilarante histoire -oui, l’humour est présent dans le cycle- sur l’émergence d’une nouvelle et improbable religion), et surtout le formidable « Le jeu de l’Initié » (complètement Lovecraftien pour le coup).



Sur un plan général, c’est de la Sword et Sorcery pur jus (et pour cause), vous aurez votre content de combats, de sorcellerie immonde, mais aussi de fantasy urbaine et orientée voleurs, guildes et cambriole, si c’est ce que vous aimez. Il y a autant d’aventures citadines qu’en extérieur, de textes noirs que de textes plus légers (voire hilarants), bref il y en a un peu pour tous les goûts.



En conclusion



Un cycle incontournable de la Fantasy classique, avec deux antihéros hauts en couleurs, un monde riche et évocateur, et une cité de Lankhmar si richement décrite qu’elle en devient un troisième protagoniste à part entière. Que vous aimiez les combats, la romance, la « bromance », la sorcellerie, la cambriole, les aventures, la fantasy urbaine, celle des grands espaces, la dark fantasy ou l’humour dans la fantasy, ce cycle est fait pour vous. L’écriture est riche, les dialogues rondement menés, les descriptions évocatrices. Si vous êtes adeptes de jeu de rôle (ou de MMORPG, d’ailleurs), cette lecture est un peu un passage obligé, afin de revenir aux origines du genre.
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Le temps sauvage

Le sous-titre annonce : "Huit manières insolites de défier le temps par les maîtres de la science-fiction américaine". Pourtant ce n'est qu'à partir de la quatrième nouvelle, "le futur antérieur", signée Ray Bradbury que ce recueil commence à tenir ses promesses.

En effet, "Sally", le premier texte, pourtant signé par Isaac Asimov, n'est qu'une variation, sans beaucoup d'intérêt, sur le thème de la voiture vivante.

"Vous ne retournerez jamais chez vous", de Clifford D Simak, le deuxième texte du recueil, s'il est un excellent et original "planet-opéra" n'a que peu ou pas de rapport avec le voyage dans le temps.

Ainsi en est-il, aussi, de "l'oeil de Tandyla", une nouvelle de L. Sprague de Camp dont au final je ne sais trop que penser.

Ray Bradbury arrive, donc à propos, pour sortir ce recueil du marasme dans lequel il semblait devoir s'enliser et le replacer dans son propos.

Steve est écrivain, il rentre chez lui. Il a vainement recherché du travail. Depuis qu'il s'est séparé de sa machine à écrire pour payer son loyer, il n'a qu'une envie, celle de briser l'habitude qu'il a de vivre pour en finir.

Mais ce jour là, il trouve une machine à écrire posée sur le sol de son appartement...et avec celle-ci, il va entretenir une relation épistolaire avec Ellen Abbott, jeune fille experte en sémantique et en recherche dimensionnelle de l'an 2442...et se voir confier une mission de la plus haute importance pour l'avenir...

Le défi lancé au temps se poursuit, avec de prestigieuses signatures, Robert Bloch, Théodore Sturgeon, John Wyndham et Fritz Leiber, tout au long des quatre textes qui font l'essentiel de l'intérêt de cet excellent recueil.
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