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Critiques de Georges-Olivier Châteaureynaud (100)
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Les meilleures nouvelles 2018

Titre :  LES MEILLEURES NOUVELLES 2018



Auteur : les auteurs sont dans l'avis



Editions : OUTLIER éditions



Genre : Nouvelles



Dépôt légal : Novembre 2018



Nombre de pages : 110



Prix : 12 €



Treisième livre de l'année 2019







Présentation physique du livre :



Le livre est de format moyen et comprend 110 pages



Il s'agit d'un livre regroupant les meilleures nouvelles de 2018 comme son titre l'indique.



La couverture représente une langue avec un oiseau dessus.







Résumé : 



Une préface de Chris Simon .



9 nouvelles



- Une fille à marier de Thierry Covolo :



Quel est le meilleur moyen d'échapper à un mariage forcé ?







- On vole un enfant de Emmanuelle Sapin : 



Est ce une bonne idée de voler un enfant ?







- Rich text format de Danièle Argelès



L'ordinateur et ses mystères.







- Vous êtes ici de Mickaël Auffay



Comment se complaire dans un endroit ?







- Quarante huit fois de Benoît Fourchard



La violence à huis clos







- Möbius de Khalysta Farall



L'éternel recommencement .....







- L'aurore du rok'n'roll de Selma Bodwinger



La malédiction à double tranchant...







- Le ninja de Paname de Johann ZARCA



Un zorro plus que déjanté







- La rectification ou Oh, Bigdata de  Georges-Olivier Châteaureynaud



La personnalité multiple ou l'adaptation de l'homme à chaque situation.







Avis :



J'ai reçu ce recueil de nouvelles grâce au site Simplementpro, en service de presses.



Alors de j'ai pas l'habitude de lire des nouvelles, mais je me suis lancée il y a quelques jours.



Et je trouve ce genre original et attrayant, car il nous fait découvrir en un extrait un auteur.







Sur le fond de l'histoire :







- Une fille à marier de Thierry Covolo :



Etonnante est la manière de penser de cette jeune fille pour échapper au mariage forcé. Comme quoi, l'intelligence n'attend pas le nombre des années. L'auteur donne voix à une enfant : malheureusement ce thème n'est pas imaginaire mais réelle.



Nouvelle courte mais bien racontée. Avec des mots simples et des réactions très rationnelles. Une petite touche du "qu'en dira t'on" reflète encore plus une réalité de l'homme.







- On vole un enfant de Emmanuelle Sapin : 



La bonne ou mauvaise idée d'une mère en mal d'enfant. Si cela pouvait être réel à chaque fois...



Une nouvelle racontée à la première personne du singulier. Ce qui laisse apparaître tous les sentiments et les ressentis du personnage principal.







- Rich text format de Daniel Argelès



Il est vrai que quand on ne comprend pas quelque chose, l'entêtement prend parfois le dessus, avec une priorité tout à fait illégitime. On s'énerve pour trouver la solution au détriment des choses plus importantes. Et je me retrouve vraiment dans cela.







- Vous êtes ici de Mickaël Auffay



La nature humaine est je pense ainsi faite. C'est plus facile de se complaire dans ce que l'ont connait que d'aller vers l'inconnu.



Nouvelle racontée à la première personne du singulier. Le personnage nous entraîne dans son hésitation à aller vers l'inconnu.







- Quarante huit fois de Benoît Fourchard



L'horreur de la folie passagère est un thème d'actualité malheureusement. Et le ressenti de la victime entraîne encore plus le lecteur dans une réaction d'incompréhension. Cette nouvelle est racontée sans aucun voyeurisme, mais avec une réalité insoutenable.







- Möbius de Khalysta Farall



Une histoire que je ne souhaite à personne : l'éternel recommencement : cela me rappelle un film ... On ne peut pas échapper à son destin malheureusement pour certains.







- L'aurore du rok'n'roll de Selma Bodwinger



Une malédiction portée par une sorcière contre les dons des bonnes fées à la naissance. Comment tout cela va se dénouer. Un joli pied de nez que j'ai bien apprécié.







- Le ninja de Paname de Johann ZARCA



Une histoire où j'ai eu plus de mal en raison des termes que je ne comprenais pas tout le temps. Le verlan est pour moi un peu loin. Mais j'ai quand même perçu l'absurdité  qu'entraîne l'absorption de matières illicites.







- La rectification ou Oh, Bigdata de  Georges-Olivier Châteaureynaud



Une histoire imaginaire mais vraiment bien racontée. On retrouve la capacité de l'homme à s'adapter de manière incroyable à chaque situation.







Sur la forme de l'histoire :



Une lecture agréable. Chaque auteur a son style et chaque nouvelles est différente en tout point .



Chaque nouvelle a son propre chapitre.



La lecture est accessible à tous.







Conclusion :



Que vous aimiez les nouvelles ou non, je vous conseille ce recueil qui regroupe des petites histoires toutes originales et certaines même décalées.



S'agissant des meilleures de 2018 vous ne serez pas déçus .



Pour ce recueil ou celui de 2019 : outlier.association@gmail.com







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L'autre rive

Merveilleux roman que celui-ci.



Avec "L'autre rive", Georges-Olivier Châteaureynaud réussit un véritable tour de force littéraire, qui conjugue en 700 pages, chronique sociale, poésie, fantastique et roman d'apprentissage.



"L'autre rive" est un livre ambitieux et généreux, dont le style, à la fois précis et sensible, ne souffre d'aucun temps mort, d'aucune baisse d'inspiration.



Avec une aisance impressionnante, l'auteur nous plonge dans un livre "univers", qui se nourrit de sa propre logique, irradie sa poésie singulière et impose ses propres lois.



La prouesse et l'originalité du livre est, selon moi, d'avoir su développer une riche thématique, celle de la construction adolescente, lovée dans un superbe écrin, celui du roman fantastique. Le tout servi par un humour, un sens de la formule et du verbe tout à fait remarquables.



De toute beauté.





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Les meilleures nouvelles 2018

Tout est dans le titre: un recueil savoureux qui mène le lecteur dans l'univers de chaque auteur. Le lien entre les récits est ténu mais tous les textes sont habités par une qualité d'écriture constante. Chose rare dans les recueils collectifs.
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Contre la perte et l'oubli de tout

Dans le nouveau titre de Georges-Olivier Châteaureynaud, l'écrivain part de ce constat qui le remplit de joie: le papier, qui semble si éphémère, est plus solide que le roc. Et, ce faisant, il fait un magnifique éloge du livre et de la littérature.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Le congrès de fantomologie

Excellent livre qu'on ne trouve polus que d'occasion.

Je l'ai acheté plusieurs fois pour l'offrir lors d'anniversaires.

Les aventures d'Odilon m'ont enchantées.


Lien : http://olivierlepic.fr/
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Contre la perte et l'oubli de tout

Belles réflexions sur un art personnel de lire et d’écrire le fantastique, ou même la littérature d’imaginaire dans son ensemble.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/11/20/note-de-lecture-contre-la-perte-et-loubli-de-tout-georges-olivier-chateaureynaud/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Contre la perte et l'oubli de tout

Porté par un style impeccable et un habile sens de la formule, Contre la perte et l’oubli de tout offre un étonnant déambulatoire qui nous rappelle, heureusement, que « la littérature, c’est ce que le public n’attend pas ».
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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Le corps de l'autre



Louis Vertumne, un critique littéraire septuagénaire, autant haï que redouté, est brutalement assassiné par un jeune paumé d’une vingtaine d’années, Donovan Dubois, dont, par l’un de ces miracles jubilatoires de la littérature, il prend aussitôt le corps et l’identité.



Que va-t-il advenir de ce vieil homme intelligent et cultivé, mais aigri, méprisant, frustré, passablement dépressif et très seul, qui s’était toujours rêvé écrivain sans jamais oser franchir le pas et dont la vie, à l’instant de son assassinat, était un naufrage ? Comment va-t-il gérer ce bouleversement total, tant psychologique que social, le dénuement et la misère d’une petite frappe, désormais assassin, au lieu du confort matériel, de la reconnaissance sociale et de la notoriété ? Et que va-t-il faire de cette nouvelle jeunesse qui lui est donnée, de ces nouveaux possibles qui s’offrent à lui en lieu et place de ce corps usé et de cette vie d’amertume et de solitude auxquels, par la force des choses, il a dû renoncer ?



Nous avons tous rêvé, un jour ou l’autre, de pouvoir “reprendre nos billes” et tout recommencer, d’avoir une nouvelle chance, une nouvelle vie, tout en conservant le bénéfice de nos expériences et la mémoire de notre vécu. Mais est-ce vraiment une bonne idée ?



Ah ! “si jeunesse savait, si vieillesse pouvait”… Avec le personnage de Louis Vertumne, Georges-Olivier Châteaureynaud expérimente cette hypothèse d’où il ressort, au terme d’une série de péripéties et d’aventures passablement mouvementées (où l’on voit notre héros tenter de se glisser dans la vie et le corps de “l’autre” avec qui il n’a strictement rien en commun et de réaliser dans sa nouvelle existence les rêves avortés de l’ancienne, entre exaltation et pulsions suicidaires, jusqu’à un dénouement assez inattendu), d’où il ressort, donc, que quelles que soient les circonstances, on ne change pas vraiment et que lorsqu’on est fondamentalement médiocre, intellectuellement stérile et foncièrement méprisant… on le reste !



L’écriture est vive, alerte, nerveuse, le roman se lit d’une traite, et j’ai trouvé crédible, bien cerné et attachant, en tant que personnage, cet homme par ailleurs totalement antipathique, enfermé comme dans un carcan dans sa morgue, son égoïsme et son mépris universel. Il n’est d’ailleurs pas impossible que Georges-Olivier Châteaureynaud ait saisi au passage, avec ce personnage de critique arrogant qu’il met habilement au défi de concrétiser ses velléités d’écriture, l’occasion d’égratigner quelque peu l’archétype du critique littéraire, stérile autant qu’imbu de lui-même, enclin à se consoler de sa propre impuissance en détruisant d’un trait de plume le travail de ceux qui prennent le risque de l’écriture. Une douce vengeance, peut-être, d’écrivain…



Une bonne idée de départ, un rythme soutenu, un très beau style (il y a dans ce livre des phrases si belles que je m’y suis attardée, les relisant plusieurs fois pour mieux en savourer la construction et la musique), et au final un très bon roman qui est aussi une réflexion sur l’écriture et le travail du romancier.

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L'autre rive

Ce livre fait du bien. Je ne savais pas vraiment où l'auteur souhaitait emmener le lecteur, mais je ne regrette pas. Quand on accepte de se laisser porter dans cet imaginaire débordant, on ne lâche plus le livre. C'est une certitude.

Je ne connaissais pas G.O Chauteaureynaud et c'est une belle découverte, encore plus lorsqu'il pleut des salamandres...
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Aucun été n'est éternel

Une histoire de voyage, de rencontres, de quête initiatique vers quoi, vers où ? Les surprises de la vie n’ont de saveur qu’au travers de son sens de l’humour.

Une jeunesse étiolée décidément trop courte, vécue pour la plupart entre deux parents âgés. Alors quand l’appel de l’aventure se fait sentir malgré la peur difficile de refuser.

Les personnages sont attachants, un brin kassos mais toujours débrouillards... Chapitres très courts, il se lit facilement, trop facilement...

Un grand coup de cœur à partager avec vous.



Bonne lecture :)
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Le jardin dans l'île

L'oeuvre de Georges-Olivier Châteaureynaud est singulière, ou plutôt il convoque le singulier dans des histoires a priori ordinaires. le Jardin dans l'île n'échappe pas à cette rencontre.

« Le meilleur moment de l'amour, c'est quand on monte l'escalier" nous disait Georges Clémenceau. En matière de fantastique, la fascination, le petit frisson de sensation qui nous emporte, reconnaissons-le, c'est lorsque le quotidien, au moment où nous nous y attendons le moins, commence à basculer dans l'envers du décor et nous renverse avec.

Les dix nouvelles qui composent cet ouvrage sont plutôt courtes, chacune est constituée de quelques pages seulement, hormis la dernière, véritable note finale ostentatoire, qui scelle définitivement le texte de façon onirique. Cette dernière nouvelle occupe pas moins de quarante-quatre pages soit à elle seule plus d'un quart du livre. Se déroulant dans l'enfermement d'une forteresse dont il est impossible de s'échapper, elle m'a fait penser à l'attente absurde du Désert des Tartares de Dino Buzzati ou bien au silence magique du Rivage des Syrtes de Julien Gracq.

Nous trouvons de tout dans le jardin dans l'île, un peu comme la nouvelle intitulée le Courtier Delaunay. Ici un courtier pour antiquaires est capable de dénicher systématiquement et contre toute attente l'objet impossible à trouver. Forcément cela émerveille, puis finit par intriguer, voire agacer son client. Nous aussi...

Le Jardin dans l'île est une prose poétique et baroque, silencieuse et absurde.

Une des premières nouvelles du recueil nous décrit une vieille dame qui veut à toute force boire une dernière fois un Bordeaux millésime 1940, année de la débâcle qui lui rappelle des souvenirs d'une très grande mélancolie.

Plus loin, nous venons aussi à la rencontre d'une maison en proie aux incendies.

Plus tard, il y a cette maison de location vraiment très particulière...

Puis, il y a une autre maison, - tiens ! encore une maison, décidément -, au fond d'une île oubliée de tout, avec un jardin accroché aux branches dénudées et battues par les vents et une femme qui peint des tableaux là-bas derrière la fenêtre où une lampe bouge. Cette nouvelle a donné le titre du recueil.

Les personnages qui traversent ces histoires ont sans doute quelque chose en commun qui les relie, mais leur relation entre eux est souvent complexe. Une façon de trébucher sur leurs pas tout en se rattrapant au dernier moment comme pour donner le change. Ils sont perdus, mais dans leurs coeurs fatigués s'allume une petite flamme qui tremble, l'idée de s'agripper et de tenter une dernière fois de se relever, ou bien tout simplement de chuter, qu'importe d'ailleurs, mais dans les deux cas, si possible avec grâce.

Souvent le personnage principal de chaque nouvelle est un homme brisé, égaré dans un temps inconnu, étranger à lui-même, il est cependant élégant, de cette élégance du condamné qui fume sa dernière cigarette en regardant le bourreau droit dans les yeux. La classe, quoi ! Les femmes sont magnifiques, forcément énigmatiques et donc envoûtantes. Elles se retrouvent étrangement dans la trajectoire de ces hommes perdus et leur offrent une manière superbe de quitter ce monde absurde en regrettant un peu. Ces femmes sont donc des passeuses en quelque sorte.

Tout au long de ces textes ciselés, nous sentons comme un parfum nostalgique, une France d'ailleurs, désuète, presque surannée, mais cela donne aussi un charme infini à l'atmosphère de ces nouvelles.

Parfois, nous avons l'impression de marcher dans un rêve éveillé. Ici, l'imaginaire est fait pour déconcerter le lecteur. Il n'y a pas forcément toujours de chute aux histoires que ce recueil héberge, cela renforce encore plus l'atmosphère pesante, nous renvoyant à la question lancinante : que peut-il bien se passer après ? Á sa manière, l'auteur nous dépeint ici l'incertitude et la fragilité de nos existences précaires.

Dans les nouvelles de ce recueil, nous oscillons sans arrêt entre réel et fantastique, un peu comme si nos gestes hésitaient. Vous savez, comme lorsqu'enfant, nous marchions sur l'arête d'un mur étroit les bras déployés, cherchant l'équilibre, nos jambes tremblant un peu à chaque pas qui avance.

Je viens de refermer ce livre il y a quelques heures et je ne sais pas pourquoi je pense à cette femme qui peint des toiles là-bas dans sa maison juchée sur une île isolée de tout, battue par les vents ; je voudrais croire qu'elle m'attend.
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L'autre rive

Ce roman magique aux allures gothiques nous fait suivre l'histoire de Benoit, adolescent adopté par une ancienne chirurgienne reconvertie en taxidermiste suite à de gros problèmes d'hygiène. Ecorcheville, la bourgade où se déroule l'histoire, ne se prive d'aucune bizarrerie. Entre les pluies de salamandres, les sirènes, la machine à suicide qui vous fusille pour 10 euros à peine, la taxidermie de certains proches, les centaures, les acrobates qui volent vraiment et les nombreux crimes impunis...le lecteur ne pourra que se laisser guider par les personnages tantôt attachants tantôt écœurants de ce monde qui n'a effectivement rien à envier aux univers de Tim Burton.
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Aucun été n'est éternel

Pas aussi convaincu que la presse spécialisée comme on dit. Georges-Olivier Châteaureynaud nous raconte l'émancipation du jeune Aymon parti un bel été de 1965 à la découverte d'Athènes. Quittant des parents qui sentent la naphtaline, Aymon rencontre une bande interlope qui va rendre cette parenthèse à tout jamais inoubliable. Sexe, drogues, fêtes, drames, l'été est loin d'être de tout repos. Si l'écriture de Châteaureynaud est agréable tout du long de ce roman, il manque une vraie empathie pour son jeune héros et ses personnages en général. On peine à croire Aymon, jeune homme si effacé se laisser embarquer par cette bande qui brûle la vie de façon destructive. Et finalement, on termine ce voyage un poil frustré.
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Aucun été n'est éternel

L'été, les vacances, l'évasion... un moment privilégié mais compté !

Aymon, avant d'entrer à l'université selon les désirs de ses parents, veut vivre un été de liberté, loin de Paris ; d'autant que Rochelle et Eudes, ses géniteurs, sont éloignés de ses aspirations personnelles ! Son père est pratiquement à l'agonie et sa mère désapprouve évidemment ses velléités de vacances. Il fuit et se retrouve à Athènes avec sa copine Cécile. Là, il n'y est pas en touriste mais il se joint à une bande de jeunes au portefeuille bien garni, drogués avec, comme héros et héraut, un chanteur avec sa guitare. Ils ont la protection de dealers ; ce qui finit par un départ à Tanger, une fuite à Londres pour y mener pareille vie de bohème.

Ce mois d'août est bien rempli mais de quelles occupations ! Les joints, le cannabis, la cocaïne et les chanteurs rocks and blues. Il s'en dégage, pour le lecteur, une morosité peu encline à l'enthousiasme ! Toutefois, les qualités de l'auteur retiennent l'attention par les regains d'intérêt au fil des chapitres.
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Ego, Ariel et moi suivi de Oh, Bigdata !

Qu'en dire,...

L'idée de ces 2 nouvelles est certe intéressante, mais m'a donné un goût d'inachevé.

Ce recueil nous donne un avant goût de ce qui pourrait se passer dans un futur où l'identité des "Hommes" n'était plus nécessaire pour vivre.

Un futur bien sombre comme je les aime.

Mais il manque une magie, un peps, un retournement de situation et c'est bien ce qui est dommage car les idées qui en ressortent sont excellentes.

Je pense qu'on pourrait franchement employer ces nouvelles pour un débat ouvert à la réflexion avec des jeunes ou des moins jeunes. Et rien que pour cela, c'est gagné.
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L'autre rive

L'Autre Rive est un livre total. Il est foisonnant, romanesque, nuancé, très écrit et stylistiquement inventif, d'une incroyable richesse, complètement inattendu et difficile à cataloguer. Mais, contrairement à ce que son Grand Prix de l'Imaginaire et son décor majestueux et fantastique pourraient laisser penser, c'est bel et bien d'un roman existentialiste qu'il s'agit.

L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Ego, Ariel et moi suivi de Oh, Bigdata !

Il me semble qu'une nouvelle est bonne lorsqu'elle ne laisse pas un goût d'ébauche inachevée. Or, c'est exactement ce que j'ai ressenti à ma lecture de cet ouvrage.



La première nouvelle ressemble finalement à un résumé. Tout va trop vite, tout est trop vite dit, non, balancé au lecteur. Pour faire encore plus court (si c'est possible) : il commande un robot à son image, ressent toutes sortes de choses contradictoires, enferme Ego (le robot) dans la penderie, le met à jour des années après pour lui donner une "âme", échange de place avec lui en public mais non sans une impression indéfinissable qui le met mal à l'aise.

Le tout en dix pages. "C'est tout ?" me suis-je dit à la fin, et pourtant, c'était déjà beaucoup : pour le coup, pas le temps de s'identifier au narrateur, car on a l'impression d'un exposé.



Quant à la deuxième nouvelle, je l'ai trouvée meilleure, ne serait-ce que parce que l'idée est géniale : un Rectificateur vient voir Innocent Follower pour lui annoncer que l'existence qu'il vit actuellement n'est pas la bonne, pas la sienne. Il va donc en changer, endosser l'existence d'un autre, mort depuis quelques jours. Cette idée m'a immédiatement plu. Mais là encore, il m'a semblé que l'auteur n'allait pas assez loin (à mon goût, en tout cas) puisqu'à la fin de la nouvelle, je me suis dit : tout ça pour ça ? Et qu'en est-il de cette idée géniale ? Pourquoi n'en fait-il rien ?



Je repars donc déçue de cette lecture, et ce malgré les belles promesses de la quatrième de couverture : "Ah ! Merveilles du numérique, confort des automatismes et de la régulation ! Quelle place faite-vous donc à la liberté et l'identité humaines ?". Somme toute, l'auteur m'aura tout juste interrogée. Tout juste. L'intention fut louable, dirai-je.
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Ego, Ariel et moi suivi de Oh, Bigdata !

Deux nouvelles de Chateaureynaud, qui porte sur la liberté et l'identité humaine.

Le premier: ego, Ariel et moi, porte sur la liberté humaine. Un homme décide de s'achetait un robot sui aurait son apparence totale, en y mettant le prix, mais dès sa réception, il s'en délaisse rapidement, jusqu'à ce que le logiciel Ariel, qui donne une âme au robot arrive. Là il échange sa place avec le robot, trouvant plus simple de parler en se faisant passer pour une machine et laissant la machine agir a sa place dans le quotidien, mais l'éteignant la journée passé. Avec cette nouvelle, on y voit les réseaux sociaux, avec ce concept, les personnes se renferment chez elle, perdent leur liberté en discutant à travers une machine, qui les rassure, car ils deviennent plus sociable, et deviennent la personne qu'ils voudraient être. Mais en contrepartie, leur liberté humaine est vendue à la machine qui prend tout contrôle. Une nouvelle qui fait réfléchir.

La seconde : Oh Bigdata est basé sur l'identité humaine. Du jour au lendemain Follower Innocent se retrouve dépossédait de son identité par Bigdata, et se retrouve marié à Candice Hintel, veuve de Nils et à une fille Lalie. Il est au chômage et vit en banlieu. Bref sa vie devient un calvaire. Lui qui se plaignait de sa petite vie bien rangée se retrouve sans rien, jusqu'à la mort.

On voit dans celle-ci, l'importance de garder son identité, car c'est ce qui nous fait nous, qui nous sommes, notre vie. Avec internet, on s'invente une identité nouvelle, on montre ce que l'on veut, dit ce que l'on veut, on aime pas son nom on le change, on prend la personnalité d'un autre. Bref on se perd dans les méandres d'une toile, et on ne sait plus qui on est. Et si on vient à disparaître, les gens se souviendront de qui, se souviendront seulement de nous?

Des nouvelles très courtes mais avec des messages très parlant, sur notre vie, notre être, nous-même.

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Aucun été n'est éternel

L'auteur de La Faculté des songes ou de L'Autre Rive a laissé de côté son goût pour le fantastique, le mystère, le décalage, pour narrer le quotidien d'un post-adolescent un peu perdu et totalement disponible.
Lien : http://www.lexpress.fr/cultu..
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Aucun été n'est éternel

La nostalgie est une notation rapide, discrètement réitérée. Elle n’est qu’un charme de plus dans ce livre au charme si réjouissant, et tout ensemble si poignant.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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