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EAN : 9782246856702
336 pages
Grasset (10/05/2017)
3.12/5   13 notes
Résumé :
1965 : le moment beatnik avant le déferlement hippie. Aymon a dix-huit ans. "Fils de vieux" élevé dans du coton, il étouffe entre un père mourant et une mère trop possessive. C'est l'été. La vie appelle Aymon en Grèce. A Athènes, il découvre pêle-mêle la liberté, le sexe, l'amitié, la musique et la drogue. Il se joint à une petite bande qui mène sous l'Acropole une vie d'oiseaux sur la branche. Il y a Crevard, authentique routard famélique, Heinz le dealer-copain, A... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« On ne croyait plus en rien, en rien d'autre qu'en l'instant et ça jouait d'la musique sur tous les sentiments…Juste une manière de vivre une manière d'être, je me souviens… » *

Je me souviens de mon premier été-liberté, la porte claquée, l'escalier ciré à peine dévalé ma vie allait changer.
Aymon, pourtant bien élevé, lâche ses « vieux », qui sont vraiment vieux, quitte la poussière pour la poudre, éjecte la fumée pour la fumette.
Aucune jeunesse n'est plus éternelle qu'un été ne l'est.
Eté 65, Bob Dylan est déjà en « Freewhellin'», Aymon a 18 ans.
L'appel de l'indépendance l'enverra d'Athènes à Tanger puis à Londres sans autre bagage que sa culpabilité qui viendra en séquence, chatouiller sa calebasse.
Entre un éphèbe talentueux guitareux, un dealer gentil mais calculateur, une anorexique bienveillante, et deux junkies imbibés jusqu'aux yeux, il va déglinguer sa petite face de « propre sur lui », exploser ses traveller-checks à coup de barrettes, miner sa cervelle, vidanger ses bourses neuves et zoner dans ses baskets.

L'itinéraire d'un enfant timoré, paumé dans la Beat génération est séduisant mais relaté sur papier glacé, bien poli et trop raffiné pour pénétrer le côté « sale » des situations, un peu comme à l'extérieur d'un fumoir d'aéroport ou tu vois opaque mais tu respires sain.

Ce petit aréopage est protégé par deux mécènes qui se servent de ces loqueteux célestes comme d'un petit théâtre burlesque et tragique dont ils sont les metteurs en scène tunés de leurs vies de paumés.

Ils mangent, dorment, sniffent, baisent, dans une ambiance musicale, petits pantins ridicules aux questions existentielles à deux balles : Ou est le monde réel ? Doit-on se soucier de l'avenir ? La vie ne mène nulle part qu'à la mort. Mes laitues naissent-elles ? Doit-on faire un plan de carrière ? Oui, mes laitues naissent. Fonder une famille ? Mes laitues naitront !

Lecture d'été-détente de revolver. Mais non, je galèje, le jeune Aymon est un gentil garçon qui va rentrer à la maison de maman si elle lui envoie de l'argent.
Quelle autre solution ? Petit con.

Tu ne savais pas, et si tu n'avais jamais su, comme d'autres grands couillons, ta frustitude t'aurais étranglé plus vite que ta vieillesse.

Lecture d'être et d'avoir été.


* « Balade au mois d'aout 75 », Charlélie Couture



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Pas aussi convaincu que la presse spécialisée comme on dit. Georges-Olivier Châteaureynaud nous raconte l'émancipation du jeune Aymon parti un bel été de 1965 à la découverte d'Athènes. Quittant des parents qui sentent la naphtaline, Aymon rencontre une bande interlope qui va rendre cette parenthèse à tout jamais inoubliable. Sexe, drogues, fêtes, drames, l'été est loin d'être de tout repos. Si l'écriture de Châteaureynaud est agréable tout du long de ce roman, il manque une vraie empathie pour son jeune héros et ses personnages en général. On peine à croire Aymon, jeune homme si effacé se laisser embarquer par cette bande qui brûle la vie de façon destructive. Et finalement, on termine ce voyage un poil frustré.
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Aymon a 18 ans.
Malgré les suppliques de sa mère, il part en vacances en Grèce, laissant son père mourant.
Rencontre de jeunes, alcool, drogue, sexe, musique........
De Grèce, ils partent au Maroc et continuent leurs errances.
C'est le récit d'une jeunesse des années soixante, des hippies.
Un livre que j'ai survolé, passant de nombreuses pages.
Je n'ai pas été intéressée par cette histoire.
Je n'ai pas trouvé cet Aymon particulièrement sympathique.
Tout m'a semblé long, très long.
Un récit pas fait pour moi.
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Une histoire de voyage, de rencontres, de quête initiatique vers quoi, vers où ? Les surprises de la vie n'ont de saveur qu'au travers de son sens de l'humour.
Une jeunesse étiolée décidément trop courte, vécue pour la plupart entre deux parents âgés. Alors quand l'appel de l'aventure se fait sentir malgré la peur difficile de refuser.
Les personnages sont attachants, un brin kassos mais toujours débrouillards... Chapitres très courts, il se lit facilement, trop facilement...
Un grand coup de coeur à partager avec vous.

Bonne lecture :)
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L'été, les vacances, l'évasion... un moment privilégié mais compté !
Aymon, avant d'entrer à l'université selon les désirs de ses parents, veut vivre un été de liberté, loin de Paris ; d'autant que Rochelle et Eudes, ses géniteurs, sont éloignés de ses aspirations personnelles ! Son père est pratiquement à l'agonie et sa mère désapprouve évidemment ses velléités de vacances. Il fuit et se retrouve à Athènes avec sa copine Cécile. Là, il n'y est pas en touriste mais il se joint à une bande de jeunes au portefeuille bien garni, drogués avec, comme héros et héraut, un chanteur avec sa guitare. Ils ont la protection de dealers ; ce qui finit par un départ à Tanger, une fuite à Londres pour y mener pareille vie de bohème.
Ce mois d'août est bien rempli mais de quelles occupations ! Les joints, le cannabis, la cocaïne et les chanteurs rocks and blues. Il s'en dégage, pour le lecteur, une morosité peu encline à l'enthousiasme ! Toutefois, les qualités de l'auteur retiennent l'attention par les regains d'intérêt au fil des chapitres.
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critiques presse (3)
Lexpress
24 juillet 2017
L'auteur de La Faculté des songes ou de L'Autre Rive a laissé de côté son goût pour le fantastique, le mystère, le décalage, pour narrer le quotidien d'un post-adolescent un peu perdu et totalement disponible.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
01 juillet 2017
La nostalgie est une notation rapide, discrètement réitérée. Elle n’est qu’un charme de plus dans ce livre au charme si réjouissant, et tout ensemble si poignant.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Telerama
07 juin 2017
Dans cette quête initiatique, écrite avec une nostalgie gourmande, Châteaureynaud est à son meilleur.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il me sert une petite pension qui suffit pour le shit et l'ouzo. Pour la coke il faudrait que je me prostitue et, regarde-moi : je ne trouverais pas preneur.
En fin de compte, c'est l'anorexie qui me sauve.
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Sous des dehors tempérés le monde n'était que flammes cachées.
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28 - Lecture de Georges-Oliver Chateaureynaud
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