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Critiques de Geraldine Brooks (96)
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La solitude du docteur March

J'ai bien aimé La solitude du Docteur March même si le thème du roman est des plus sérieux. C'est une réflexion sur l'esclavage, l'engagement et les intérêts de chacun dans la lutte contre l'esclavage, le fossé entre les convictions et les actes, la portée des choix personnels...Tout au long du récit, on croise les personnages du roman de May Alcott, auxquels Géraldine Brooks apporte un nouvel éclairage. On y rencontre aussi des personnages réels de l'époque (auteurs ou penseurs) : John Brown, Henry David Thoreau, etc.Le tout est rédigé d'une plume de maître, toute en retenue et avec la même pudeur que si le Docteur March avait écrit lui-même toutes ces pages.
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1666

Tous les sentiments sont décrits dans ce livre : L'AMOUR, LA HAINE, LA PEUR, LA BONTE, LE DON DE SOI, L'AVIDITE, LA FOLIE.

Anna est la servante du pasteur et de sa femme Elinor. Femme d'une grande bonté, qui lui apprend à lire et le latin.



Anna a perdu ses deux enfants au début de l'épidémie. Et dans l'épreuve, elle devient plus forte et plus déterminée et continue à donner des soins aux malades.



Anna a soif de connaissance, et elle va apprendre la médecine par les plantes, apprendre à mettre au monde les bébés.



Au fil des pages, ou tout n'est que mort, peur, folie, on la suit jusqu'à sa plus belle réussite : DEVENIR UNE FEMME LIBRE QUI FAIT SES PROPRES CHOIX.

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Le Livre d'Hanna

Hanna Heast, restauratrice de livres anciens est sollicitée pour intervenir sur un manuscrit précieux , une Haggada juive, conservée dans un musée de Sarajevo en guerre.Alors qu'elle mène son travail à son terme, elle découvre dans le livre différents indices qui l'amènent à s'interroger sur son histoire.

Le lecteur remonte le temps et assiste ainsi aux evenements qui se sont déroulés à différentes époques et qui ont laissé leur trace dans la Haggada

On suit la Haggada dans son refuge montagneux où elle a été sauvée de la destruction par un érudit musulman pendant la seconde guerre mondiale, puis dans la Vienne des années 1900 où sa reliure est restaurée, dans l'Espagne de l'inquisition , à Seville où elle est illustrée de merveilleuses miniatures par une jeune esclave africaine.

En parallèle de chacune des histoires qui replacent la Haggada dans un contexte historique précis, se déroulent les évènements de la vie d'Hanna

qui noue une relation affective forte avec le courageux conservateur du musée de Sarajevo , qui reçoit de sa mère la revélation du secret de sa naissance et voit ses capacités professionnelles contestées par la mise en cause de l'authenticité de la Haggada sur laquelle elle a tant travaillé

Voici un merveilleux roman qui plonge dans l'histoire où chaque période est l'occasion pour l'auteur de présenter des personnages différents à un moment clé de leur vie. Dépaysement érudit garanti ! et aussi un infini plaisir de lecture !
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L'autre rive du monde

S'inspirant de la poétesse Anne Bradstreet pour créer le personnage de Bethia, l'auteur nous fait découvrir par ses yeux, les premières colonies amèricaines dans l'île aujourd'hui célèbre de Martha's Vineyard ( de la taille du Val de Marne). L'arrivée des premiers colons venus évangeliser les indiens autochtones, leur mode de vie très rude, leur morale puritaine, sexiste, raciste. Particulièrement bien documenté ce roman s 'appuie sur des documents authentiques. Le personnage de Caleb et son ami joel, leur passage à Harvard ont réellement éxisté.Le choc des cultures, celui des coutumes, des religions, tout cela et bien davantage conté, raconté avec talent et finesse par l'auteur du magnifique « livre d'Hanna » lu il y a quelques années .Un auteur à suivre sans aucune retenue.
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Le Livre d'Hanna

Époustouflant, mon plaisir de lecture a été total.

Roman de la restauration d’une Haggadah (livre de prières juives) qui permet de revivre tous les moments d’intolérances du monde. Incroyable récit à la gloire de la tolérance de la culture et de l’humanité.

J’ai plus qu’adoré ce livre
Lien : http://luocine.over-blog.com/
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Le Livre d'Hanna

J'ai bien apprécié ce roman.

Tout d'abord sur le thème de l'objet sacré, qui se perpétue au travers des siècles et de la trame du livre

Mais aussi une écriture efficace qui amène le lecteur dans différentes époques sans le brusquer.



L'histoire personnelle (notamment ses origines) de l'héroïne (restauratrice de livre ancien) m'a laissé plutôt perplexe...



Un bon roman sur le thème de l'écriture et de la traversée des écrits au fil des siècles
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Le Livre d'Hanna

Une grosse déception, en ce qui me concerne, pour ce début de nouvelle année.

Grosse déception, j'exagère. Pour être déçue, il aurait fallu que j'achète ce bouquin et que j'en attende quelque chose. Or, ce n'était pas le cas, je l'ai trouvé dans une boite à bouquin et je l'ai pris "un peu par hasard".

Néanmoins, le quatrième de couverture est prometteur. Mais la rencontre ne s'est pas faite.

J'ai trouvé que tous les ingrédients d'un super roman sont présents dans ce livre, le problème est que l'auteur, à mon avis, a voulu en faire trop et tout exploité.

Du coup, j'avoue m'être trainée les 60 premières pages et avoir longtemps souffert pour la suite.

En réalité, on alterne entre différentes époques. Déjà, cela crée de la confusion car il y a plusieurs époques en alternance, avec des personnages tous intéressants et qu'on aimerait suivre plus longtemps mais que, parfois, l'auteur abandonne sans raison.

Dans certains romans, le souci c'est que ça n'est pas assez. Dans celui-ci, le souci est que c'est trop : trop d'époque, avec trop de personnages, et trop d'intrigues.

Pour l'époque d'Hanna, par exemple, j'ai trouvé complètement inintéressant l'histoire de la paternité découverte sur le tard. Il y avait déjà tellement de contenu, pourquoi rajouter cette histoire lue cent milles fois de la pauvre petite fille malaimée de sa mère riche et découvrant qui est son vrai papa.... Très américain ce scénario.

Pour moi, ce livre ne vaut pas le coup. Désolée.

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1666

Il suffit d'une étoffe offerte à une belle femme...et le mal se répand. J'ai lu ce livre il y a des années, prêté par une de mes soeurs, mais l'histoire est restée gravée dans ma mémoire; je me souviens avoir pleuré pour un nourrisson, j'ai le souvenir d'une chemise blanche cousue par une maman, et surtout de cette jeune fille à l'histoire incroyable. L'écriture elle-même est belle.

Une chaude recommandation!
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La solitude du docteur March

Durant l’année d’absence du docteur March, qui s’est engagé dans les troupes du Nord comme aumônier, nous avions découvert la vie de ses filles et de son épouse dans Les quatre filles du docteur March (Little Women, en version originale,le surnom affectueux que leur avait donné leur père). Que s’est-il passé sur le front ? Qu’a vécu le docteur March ? Qu’est-ce que la guerre aurait changé chez lui ?



Géraldine Brooks s’est attachée à nous raconter ce que le docteur March aurait pu vivre pendant un an, mais aussi sa jeunesse, sa rencontre avec Margaret Day, sa future épouse, les naissances successives et l’enfance de ses filles. Elle nous parle aussi du combat de cette famille abolitionniste, qui cachait des esclaves en fuite, au péril de leur vie.



C’est tout le portrait d’un homme qu’elle dépeint, ses faiblesses comme sa bonté. Elle ne cherche pas à en faire un modèle, bien au contraire. S’il n’est que gentillesse, le docteur March peut aussi être rigide et maladroit. Son épouse, Margaret, dit Marmée, le perturbe plus d’une fois par son caractère volcanique, bien caché sous l’apparence amidonnée que présentaient la plupart des femmes éduquées de l’époque. Leur couple si parfait dans le roman de Louisa May Alcott n’est pas celui de Géraldine Brooks. Cette dernière nous démontre plus d’une fois leur difficulté à se comprendre et à communiquer, notamment en évoquant le choix contestable du docteur, qui part à la guerre, à trente-neuf ans, alors qu’il a quatre filles et une épouse à sa charge et qu’il refuse la violence.



Outre ce portrait humain d’un homme tourmenté, c’est aussi celui d’une Amérique ravagée. Par une guerre civile, certes, mais aussi par l’esclavagisme et l’inhumanité qui y règne. Les conditions de vie de ces esclaves ne sont même pas celles d’un animal.



Instructif à plus d’un titre, La solitude du docteur March est un roman magnifique, écrit dans un style littéraire d’une grande beauté, véritable plaisir pour l’oreille. C'est aussi un ouvrage d'une grande profondeur, dont on n'en sort pas indemne.



Pour une fois, je ne regrette pas que la version française du titre ne soit pas la même que l'originale, sobrement intitulée March. La solitude du docteur March est beaucoup plus subtil et correspond bien à la finesse du portrait dépeint par l'auteur.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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La solitude du docteur March

Voici l'autre pan de l'histoire, celle du père qui n'apparaiît qu'en filigrane dans le roman "Les quatre fille du Dr March".

Ici, nous voyons ce que ce dernier a vécu, les remords qui l'accablent. Ici tombe et nos visions idéalisées du père, et les idéaux du docteur.

Le pari de l'auteur n'était pas facile car écorner ainsi nos souvenirs d'enfance était prendre un grand risque, mais à mon sens, c'est un pari réussi car ce roman nous tient en haleine du début à la fin. Merci!
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L'autre rive du monde

Très bon livre qui m'a appris pas mal de choses sur les premiers colons calvinistes et leurs rapports aux Indiens.

En dehors de ce fait, l'histoire est particulièrement bien contée et se lit avec plaisir. Ce sont des mondes qui s'affrontent, se mélangent ou s'imposent. Par la voix de Bethia et de son journal, on suit l' histoire de sa rencontre avec Caleb, un jeune Indien Wampanoag. Bientôt recueilli et instruit par le père de Bethia, il sera le premier Indien diplômé de Harvard. Bethia l'y suivra afin de glaner quelques bribes d'un savoir refusé aux femmes.

Inspirée de faits réels, ce récit de la colonisation ne laisse pas indifférent.
Lien : http://monique.leonard@hotma..
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L'autre rive du monde

Ce roman m'a beaucoup plu. Il y a quelques mois, j'ai lu «L'amant de Patagonie» auquel j'ai reproché d'être trop cliché et pas assez creusé. Je n'ai donc pu m'empêcher de faire le parallèle en lisant «L'autre rive du monde». En effet, le roman de Geraldine Brooks aborde, lui aussi, le thème de la colonisation. Bien sûr, il se passe bien avant «L'amant de Patagonie», mais le thème reste le même. Il me semble que Geraldine Brooks prend le temps de créer des personnages et des situations creusées. À travers Caleb, Bethia, Anne, Joël, Makepiece, et même le père de Bethia, elle présente toute une gamme de situations, de réactions, et rien n'est jamais tout blanc ou tout noir. J'ai beaucoup apprécié cet approfondissement. Bien sûr, la colonisation fut une mauvaise chose, même si certaines bonnes choses en découlèrent, parce qu'elle signifiait priver des peuples de leur identité, de leurs biens. Bethia souhaite que tout le monde cohabite, prône la tolérance, etc, mais il n'en reste pas moins que les Anglais (en l'occurrence) sont venus voler des peuples et tenter de les convertir. Un échange de savoirs aurait été possible si les colons ne s'étaient pas mis en tête de faire leurs les terres d'autrui, et donc, de les en chasser. Il est assez difficile d'accepter et de comprendre le pédantisme des colons qui étaient persuadés (en tout cas, ceux qui étaient ouverts et tolérants) d'agir au mieux pour tous.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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Le Livre d'Hanna

Hanna , jeune australienne restauratrice de manuscrits anciens , est contactée par l'ONU pour travailler sur la Haggadah de Sarajévo, très ancien incunable hébreu du 14ème siècle. Celui-ci vient d'être sauvé de la destruction dans une Bosnie en guerre par un bibliothécaire musulman.

L'expertise des différentes taches à la surface des pages est l'occasion d'un voyage dans le temps à la poursuite des personnages qui ont possédé, même brièvement le livre et l'ont préservé parfois au péril de leur vie.Qu'ils soient juifs, chrétiens ou musulmans.

Roman de la tolérance et du respect de la vie, roman de la transmission et du devoir de mémoire c'est aussi un passionnant récit basé sur des faits authentiques.
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Le Livre d'Hanna

"Pour les bibliothécaires", c'est là la dédicace de Géraldine Brooks.

A l'heure du numérique, il est bon de se rappeler le poids des livres. Un livre est un objet.

Ce n'est pas simplement un support de papier.

Ce qu'il contient, ce qu'il nous transmet : notre histoire, l'histoire de tous ces hommes qui ont pris un jour un livre entre leurs mains. Des livres que l'on a cachés, des livres compagnons d'exil, des livres offerts, des livres qui contiennent nos vies.

Prenez le livre d'Hanna, il vous contera notre mémoire.





Astrid SHRIQUI GARAIN
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La solitude du docteur March

Géraldine Brooks a construit une fiction à partir d'un personnage issu du célèbre roman de Louisa May Alcott "Les quatre filles du docteur March". Elle en a fait un personnage idéaliste qui a connu les ravages de l'esclavage pendant son premier métier de colporteur. C'est pour cela qu'il s'engagera à près de quarante ans auprès des jeunes soldats engagés dans la guerre de Sécession.



L'auteur évoque de manière narrative et épistolaire les horreurs de cette guerre. Le docteur March, pasteur abolitionniste va vivre personnellement la violence faite aux esclaves. Pacifiste, il refuse de tuer même pour défendre ses amis.Ainsi le retour à la vie de famille sera difficile et seule, Grace, une infirmière noire qu'il a connue et aimée dans sa jeunesse pourra le convaincre que l'on ne peut pas vivre dans la culpabilité.



J'ai trouvé le rythme du livre assez lourd, notamment à cause des lettres du Docteur March à sa femme. Refusant de l'inquiéter, ses lettres sont fades et banales. La période où il travaille dans la plantation d'Ethan Canning est plus passionnée et dynamique.



J'ai apprécié le point de vue de Marnee, la femme de March, en fin de livre et je pense, qu'une alternance des points de vue tout au long du récit aurait donné un autre souffle au livre.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Le Livre d'Hanna

Une jeune experte en livres anciens australienne se voit confier la restauration d’une Haggada, un très précieux manuscrit juif de l’époque médiévale, réapparu après des années de disparition mystérieuse. Les pages de ce livre recèlent de minuscules indices qui vont permettre à Hanna de reconstituer son histoire et le difficile chemin qu’a parcouru l’ouvrage jusqu’à elle. En parallèle à l’intrigue contemporaine, l’auteur raconte des épisodes de la vie du livre et les motivations des différents « gardiens » l’ayant protégé au fil des siècles, lui évitant ainsi d’être définitivement perdu. Un roman remarquable et foisonnant, riche de détails historiques et de personnages profondément humains.
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Le Livre d'Hanna

le roman remonte le temps pour expliquer tout ce qui va faire de ce livre un chef-d'oeuvre. Passionant parce qu'explorant des milieux inconnus, bien construit et écrit avec beaucoup de talent. Peut-être manque-t-il quelques sentiments.
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La solitude du docteur March

J'étais ravie de retrouver le papa adoré de Meg Jo ...bref, des Quatre filles du Docteur March, et de mieux situer ce joli roman (pour jeunes filles du siècle dernier, mais oui) dans le cadre de la guerre de Sécession. La solide documentation de l'auteur sur les abolitionnistes, dont Thoreau m'a bien intéressée. Le ton protecteur des missives hypocrites envoyées par le bon Docteur à sa petite famille m'a plutôt hérissée. Quand aux récits sur les atrocités de la guerre, la condition des esclaves dans les états du sud, j'ai éprouvé une impression de "déjà lu".
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La solitude du docteur March

J’avais vraiment adoré le Livre d’Hanna.



Quelle déception !



Il faut dire qu’il y a eu tellement de beaux et grands livres sur la guerre de Sécession.



Un de plus, les pages sur l’esclavage sont insoutenables, mais trop convenues. Il reste que le sujet même du roman, comment un homme idéaliste et sincère réagit dans les tourmentes d’une guerre civile, est bien traité.



Je suis toujours surprise de lire que la guerre de Sécession a fait plus de mort aux Etats-Unis que n’importe quel autre des guerres que les américains ont menées.



Le docteur March aura bien du mal à garder son idéal et sa dignité dans un conflit où les coups les plus bas ont été permis.



Cette lecture m’a donné également envie de relire le roman de Louisa May Alcott, les quatre filles du Docteur March qui reste un agréable souvenir de lecture de mon enfance.



Finalement je pense que c’est un livre très honnête, j’attendais beaucoup plus de cette auteure qui m’avait enchanté avec son précédent roman.




Lien : http://luocine.over-blog.com/
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1666

Un très bon roman historique où l’auteur nous fait vivre cette époque et la tragédie de la peste à travers les yeux de sa curieuse et vaillante héroïne. Un roman très bien documenté basé sur l’histoire vraie du village d’Eyam dans le Derbyshire en Grande-Bretagne
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