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Critiques de Gérard Moncomble (154)
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Là-bas

Merci à Babelio et aux éditions utopique, collection alter égaux. Là-bas, c'est l'histoire d'une rencontre entre max, 10 ans et Robert, coiffeur en retraite. Une amitié qui se nous autour de là-bas, en Afrique, la Côte d'Ivoire, peut-être le Mali ou encore ... alors il parle de là-bas, ils s'inventent des histoires.

Très joliment illustré par Zad, alternant divers types de graphismes, je recommande ce petit ouvrage pour la lecture à voix haute.

C'est une belle illustration de tolérance, de rêve, un pont entre les âges et les races.

à partir de 8 ans mais on peut commencer avant.

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Moi, Thérèse Miaou : Dégage, sac à puces !

Rien ne va plus pour Thérèse Miaou. Sa famille vient de recevoir un drôle de cadeau, un robot chat qui focalise toute l’attention. Mais Thérèse est bien décidée à ne pas se laisser prendre sa place si facilement. La guerre est déclarée…

Ce roman « premières lectures » aborde donc le thème de jalousie sous forme humoristique.

L’histoire est simple, facile à lire, pour les lecteurs à partir de 6 ans.

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Raoul Taffin : Cow-boy

Raul Taffin cow-boy, un véritable western spaghetti avec de nombreuses illustrations toutes plus amusantes et inattendues les unes que les autres.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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7 histoires du soir racontées par la famille ..

7 histoires. En mains, je me suis dit chouette, petit livre qui a l’air sympa, dessins pas mal, inégaux (plusieurs illustrateurs au fil des histoires), et les histoires petites, grandes, pour tous les gouts quoi ! Des enfants vont avoir leur petite histoire.

Alors j’ouvre au hasard, je lis une histoire à mes choupinets et à la fin, l’ainé dit : « j’ai pas compris ». Bon okay, j’explique un peu. C’était une sorte de chanson je cite :

« Monsieur Lapin est en retard

Rouge furibard façon homard »

Lendemain, on découvre une histoire sur l’Egypte. Et là, même pas parvenu à la fin que les enfants lancent un puissant vibrato strident d’amertume : « on ne comprend rien »

L’histoire, c’est le passage de morts comme le croyait les anciens égyptiens. Le fleuve, Rê, Apophis, il y a même Seth qui intervient. ET des scarabées… Et tout et tout.

Des deux histoires qu’on a choisi au hasard, c’était les plus pourries je tiens à le dire. Mais le surlendemain, c’était trop tard !

Les enfants juraient qu’ils préféreraient manger des choux de Bruxelles, finir la soupe aux haricots, manger des poireaux crus…plutôt que d’entendre à nouveau des histoires incompréhensibles.

Je remercie quand même les éditions hatier de m’avoir envoyé le livre à l’opération masse critique cela va de soit.

Mais créer des histoires incompréhensibles pour mômes ou mal écrites, ca vaut zéro pointé. Bon, il y a 5 autres histoires à découvrir (dont le petit poucet !! Pourquoi refaire ce conte assez mal écrit d’ailleurs ? je n’essaye plus de comprendre à la fin….) Donc 4 autres qui elles tiennent à peu près la route. Mais là, je n’ai plus d’indulgence quand des enfants me regardent déçus de n’avoir rien compris à l’histoire. C’est la première fois que cela arrive. Incroyable.

Famille Pluche, adieu.

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Le voyage de la princesse Ulûpi

Un très joli conte qui allie l'image du père protecteur, attentionné mais à l'esprit borné, et celle de la fille, un poil non reconnaissante et prétentieuse, mais à l'esprit plus ouvert et aventureux.

Tout n'est donc pas tout blanc ni tout noir, et c'est plutôt sympa.

Les illustrations, japonisantes, sont fraîches et très jolies, colorées avec un je-ne-sais-quoi de bd dans le style.

Par contre je ne comprends pas une chose : tout au long du conte sont intégrés aux illustrations des haïkus calligraphiés. Leur significations ne sont données qu'à le toute fin, et je trouve cela dommage car ils apportent une touche d'authenticité au récit. J'aurai apprécié que la traduction soit sur la page (en petit en pied de page avec un astérisque, mais présente tout de même). Dommage.
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7 histoires du soir racontées par la famille ..

Ayant eu la chance de me voir offrir ce livre par Hatier et Babelio, j'ai découvert ce florilège d'histoires du soir et l'ai partagé avec nos petits enfants.



Je dois avouer que les illustrations ne nous ont pas émerveillés, c'est le moins que l'on puisse dire, et c'est regrettable car les enfants mémorisent d'abord les images avant de se souvenir du texte et certaines sont laides voire épouvantables (le fleuve noir).



La couverture met en avant la lecture audio de toutes les histoires, mais impossible de réussir le chargement sur le site Hatier.



La lecture de ces histoires a au fil des soirs de moins en moins attiré les enfants : si l'histoire de la Belle au bois dormant est toujours passionnante, la second moitié de l'ouvrage devient vite insipide et même glauque (fleuve noire).



Un livre d'histoires doit faite rêver et émerveiller ; manifestement ce n'est pas le cas avec cette famille Pluche et nous allons oublier ces 7 histoires le plus vite possible. Un livre décevant donc.



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Quel mystère ! Le gang des petits-suisses

Dans la Collection Quel Mystère !, je demande les petits Suisses... euh non, les petits-suisses... car il disparaissent. Partout, dans tous les frigos, tous les appartements... un voleur de petits-suisses sévit.



Félix File-Filou mène l'enquête. Il scrute, analyse, filature, inspecte, rien n'échappe à son regard de lynx. Et il trouve, oeuf corse. Et il y a de la surprise dans l'air.



Une histoire à lire seul ou à deux en faisant les différentes voix (et il y en a). Mais, il y a toujours un mais... jouer avec de la nourriture, même si ce sont des petits-suisses... ce n'est pas bien. Mentir en prétendant n'y être pour rien, pas bien non plus. Voler... pas bien.



Donc, point de vue moral et morale... on comprend aisément que ce livre ne nous a pas particulièrement séduit. Et la fin est très limite. Il y a tant de livres pour enfants débutant la lecture, que l'on peut franchement passer son chemin semé de petits-suisses.
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Balbuzar

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio pour cette Masse critique qui m'a permis de découvrir cette pépite.

Ensuite, je remercie les Editions Daniel Maghen, que je découvre, pour l'édition d'un si beau livre.



La couverture est d'une grande importance lorsque je choisi un livre. Lors de cette Masse critique, la couverture m'a de suite attiré. J'ai trouvé ce pirate fort sympathique !

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai ouvert le colis contenant ce livre ! Une couverture différente de celle vu sur Babelio. Une couverture vraiment superbe, avec ce sacré Balbuzar, sabredans une main et pistolet dans l'autre, campé sur un roche au milieu des eaux, entouré de ses fidèles oiseaux !

Je suis resté en admiration devant les illustrations de Frédéric Pillot... Je ne saurai les décrire correctement. Mais il y a une finesse dans le détail, des formes généreuses, tout en rondeur, de la couleur... Ce sont des illustrations d'une grande richesse. À chaque page, j'ai passé de longues minutes à admirer les dessins, à chercher le petit détail dans les décors. Et puis il y a la représentation des humains, très poudrée, avec moultes broderies sur les vêtements, ainsi que des dorures, des grands chapeaux, le teint blanchi... Des caricatures d'aristocrates, de nobles, qui font rire !

Les pirates sont très joliment dessinés, avec leurs attributs classiques; la boucle d'oreille, le bandana autour de la tête, sabre au point !

Il me faut aussi parler des oiseaux et des autres créatures. J'ai beaucoup aimé la tête qu'ils ont, les expressions qu'ils prennent, avec ces yeux ronds qui ne les quittent jamais.

Tout ce beau monde semble tellement vivant !



Et puis l'histoire, écrite par Gérard Moncomble, bien que classique aux premiers abords, a sa ses particularités dans son déroulement et dans sa narration. Et puis, ce Balbuzar n'est pas un pirate comme les autres et vous vous en rendrez compte au fil des pages.

Dès les premiers mots, les premières phrases, et tout naturellement, la lecture se fait avec de l'intonation, avec de la force dans la voix (même si ça reste une lecture dans la tête) quand il le faut, des chuchotements lorsque le récit le demande, des changements de ton à répétition...

Si vous cherchez des insultes loufoques, hautes en couleurs, en inventions de mots, il y en a une grande quantité au fil des pages ! Elles font toutes sourires, sans exception.

Un bon conteur pourrait facilement attiré une foule pour entendre ce récit à haute voix.



Ce mélange, récit et illustrations, m'a fait voyager. Vraiment, je suis parti dans les Sarboucanes avec les protagonistes de l'histoire. J'y serais bien resté, mais toute histoire à une fin. Dores et déjà, je sais que j'y retournerai pour rendre visite à ce Balbuzar, car ce sera toujours un grand plaisir que de parcourir les pages de ce livre.



Merci beaucoup pour cette magnifique découverte !
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Voleurs de rêves

Un album foisonnant de détails fins et élégants, tout en délicatesse. Une aventure onirique peuplée de merveilles de l'imagination enfantine. Dragons, créatures encrênelées, hauteurs vertigineuses et flots ravageurs. Le temps d'un rêve, on explore ces pages avec délectation.
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Moi, Thérèse Miaou : Jamais vu un cadeau auss..

Quelle peste cette Thérèse ! Et quelle ingrate ! Alors que ses maîtres lui offre une chatière pour aller et venir à sa guise, la "princesse" boude le cadeau. Pire, elle fait tout pour qu'on l'en débarrasse...

Rythmé, amusant, avec des illustrations à l'avenant.

Parfaitement adapté aux lecteurs débutants, amateurs de chats ou pas.
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Moi, Thérèse Miaou : Dégage, sac à puces !

Un album premières lectures très drôle où Thérèse Miaou voit sa place usurpée par un robot-chat télécommandé !!! Mais elle n'a pas dit son dernier mot...

Une aventure amusante bourrée de jeux de mots où l'héroïne nous interpelle amicalement. Les nombreuses illustrations accompagnent parfaitement l'histoire.Idéal pour les nouveaux lecteurs !!!
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Balbuzar

Même si je connaît le travail de Frédéric Pillot depuis un moment grâce à ses travaux sur Jinko, Crabibi ou le Bois de Burrow, c'est vraiment avec Le Petit Poucet que j'ai pris la décision de découvrir l'ensemble de sa bibliographie et quoi de mieux pour me lancer dans cette entreprise qu'une épique aventure de pirates !











J'ai toujours aimé les ambiances de ce genre de récit et avec la plume pleine de style et de gouaille de Gérard Moncomble, associée aux traits enlevés de Frédéric Pillot, j'ai tenu ici le cocktail explosif que j'attendais.



Le titre est pourtant copieux pour un ouvrage jeunesse et cela m'a surprise. Mais la plume et le style des auteurs sont tellement pleins d'énergie et d'allant que les pages ont défilé, défilé ! C'était une riche et belle aventure, amusante, pétillante et haute en couleur où tous les marqueurs du genre furent respectés pour nous immerger dans cette histoire rocambolesque. Les auteurs se sont pour cela inspirés des histoires de pirates du Siècle d'Or espagnol. On retrouve en effet un baroque riche et virevoltant, presque caricatural dans sa forme, rappelant les farces de cette lointaine époque. C'est très original !



L'aventure est toute aussi épique. On y suit un célèbre pirate, extrêmement malin, qui se retrouve pourchassé par la marine royale, en la personne d'un jeune escogriffe imbu de lui-même, ce qui crée une dynamique très drôle et plutôt cocasse où le premier échappe sans cesse au second et lui donne de bonnes leçons. Cela rappelle donc énormément les récits de pirates que l'on peut connaître avec des batailles en hautes mers, une base arrière secrète, une royauté totalement hors sol, des capitaines de vaisseaux ridicules, etc. J'ai beaucoup aimé l'esprit !



En plus, on sent vraiment que les deux auteurs s'amusent comme des petits fous dans cette aventure rocambolesque. Les dessins sont à tomber. Il y a des doubles pages vertigineuses avec cette eau tourbillonnante dont les vagues semblent nous entourent pour mieux nous capturer et nous immerger dans l'histoire. Les dessins sont ultra riches en détails, au point d'avoir l'impression d'être face à de la dentelle dessinées à chaque fois. J'adore le style triangulaire de Frédéric Pillot pour mettre en valeur les carrures imposantes de nos fiers capitaines, mais je m'amuse aussi beaucoup du ridicule que cela peut créer comme avec le Commodore Cristobal et ses goélands. C'est d'un somptueux grotesque et cela crée une ambiance de farce baroque hilarante. Vraiment quel travail de mise en scène et de documentation !



Somptueuse et truculente histoire de pirate à l'ancienne modernisée par la gouaille et le trait farceur et baroque des auteurs, Balbuzar mérite amplement le prix du meilleur album jeunesse reçu lors des Imaginales de 2021. C'est à nouveau un coup de coeur pour moi. J'ai adoré le ton, l'aventure, le décor et bien sûr les sublimes dessins de Frédéric Pillot. Y a-t-il un album où il aurait raté son coup ? xD
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Les plus belles légendes d'Egypte

Tout d’abord, je dois dire qu’il s’agit d’un beau livre en tant qu’objet ! J’apprécie particulièrement le dos doré de l’ouvrage, rappelant les parures des dieux égyptiens…



En le feuilletant pour la première fois, j’ai trouvé les illustrations de l’intérieur nettement moins convaincantes que celle de la couverture. Même si je les trouve toujours moins belles, une fois que j’ai eu commencé ma lecture, elles me semblaient tout à fait adaptées et intégrées aux récits, représentatives de leur contenu.



Les légendes d’Egypte ne sont pas livrées au lecteur tout simplement les unes à la suite des autres, non : il y a une véritable trame, même si elle est secondaire. Thot raconte en effet ces histoires à la jeune Majda. J’ai trouvé cette façon de procéder originale et attrayante pour les enfants.



Et puis, chacun des récits est également intéressant pour qui s’intéresse un tant soit peu aux légendes et/ou à l’Egypte. Quelques trucs m’ont quand même fait tiquer étant donné que le livre est destiné à des enfants, c’est pour ça que je le conseillerais pour des lecteurs à partir de10/12 ans. Et plutôt matures, parce qu’il est question à un moment d’un homme qu’on a découpé en morceaux disséminés aux quatre coins du monde, En plus, il faut être un lecteur « accroché » pour suivre les méandres des noms des nombreux dieux égyptiens.



Je regrette qu’il n’y ait pas plus d’illustrations ! À part cela, ce fut un beau voyage en Egypte pour moi.

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Gaspard le léopard, tome 10 : L'école de la jun..

Je ne suis pas une grande fan de Gérard Moncomble (quoique ses textes récents comme Thérèse Miaou m'amusent assez) et je ne connaissais pas du tout cette série de Gaspard le Léopard.



Ce titre est assez cocasse, et va sûrement plaire aux enfants qui commencent à savoir compter, et qui vont se trouver ravis d'être meilleur en calcul que la mauvaise troupe de la jungle.

Les dessins, très drôles, ajoutent beaucoup au plaisir de cette histoire.

Rien que la tête de Gaspard, se lamentant du niveau de ses élèves, vaut son pesant de cacahuètes !!



Et toujours cette charmante collection, avec son premier rabat destiné à l’histoire et aux personnages, le second présentant les définitions de mots difficiles.
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Quel mystère ! Le gang des petits-suisses

Mais qui a bien pu voler tous les petits-suisses du quartier? L'enquête est confié à Félix File Filou.

Et nous aussi, nous cherchons avec lui.

Un livre avec du suspens et de l'humour qui plaît aux enfants.

Dès 6-7 ans.
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Une histoire en musique : Dansez, vieux géants

Les géants ont vieilli et n'osent plus danser comme avant. Leurs corps sont fatigués, fragilisés. Doivent-ils pour autant s'arrêter de vivre des moments de joie ?



Cet album parle de l'entraide qu'il faut apporter à celles et ceux qui vieillissent mais, en parallèle, qu'il faut savoir accepter. Le texte n'est pas fou mais les illustrations ont une texture et des couleurs que j'ai beaucoup aimé. Le message est également appréciable.
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Fantastique - Les enfants de Méga, tome 1 : L..

J'ai bien aimé ce roman pour la jeunesse qui nous plonge dans une société futuriste dans laquelle des enfants ont fui une cité aseptisée qui ne leur convenait pas pour se réfugier dans une décharge en pleine nature dont ils exploitent les ressources pour se fabriquer des habitations et des "jouets".

Le clan des Karts est en conflit de territoire mécanique avec celui des Mobs (dont j'adore tous les surnoms !).

Mais au sein des Karts, la question des rats divise l'opinion. Jusqu'à présent c'était Duroi qui faisait figure de chef raisonnable qui sait parler, expliquer et organiser mais à l'heure de combattre l'autre bande qui a enlevé une des leurs, Till se montre plus agressif avec un plan de bataille inédit…

J'ai trouvé les idées intéressantes et la langue belle.
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Moi, Thérèse Miaou : Dégage, sac à puces !

Une histoire drôle sur un robot-chat, cadeau du frère qui vit à Tokyo, dont Thérèse, le chat de la maison est jalouse.



J'ai trouvé le texte rigolo, les aventures du chat et du robot-chat dignes d'un dessin animé.

Le rythme est enlevé.

Les illustrations sont aussi très rigolotes.



Par contre, je n'ai pas trouvé que cette histoire apportait grand chose, c'est comme un dessin animé (je l'ai déjà dit) aussi vite regardé, aussi vite oublié.

Mes enfants ont eu du mal à comprendre que le narrateur était le chat et que le chat c'était Thérèse. Ce n'est pas très clair et le vocabulaire employé, s'il nous fait rigoler nous adultes est très très difficile à suivre pour des CP. Ma fille (en CP) est restée sans voix après l'histoire et n'a pas su me dire si ça lui avait plu.
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Les trois notes d'Hyppolite Isocèle

Je crois que ça s’appelle un coup de foudre, un énorme coup de foudre. Je ne vois pas d’autre mot pour exprimer ce que j’ai ressenti à la lecture du très album de Gérard Moncomble illustré par Barroux, Les trois notes d’Hyppolite Isocèle, mettant en scène un joueur de triangle qui n’a que trois notes de triangle à jouer et qui s’ennuie tant quand elles ont été jouées qu’il finit par s’endormir. Au fond, même si elles arrivent toujours quand elles doivent arriver, même si elles sont toujours claires, qui les entend? C’est ce que se demande Hyppolite à l’issue d’un concert où il est rentré chez lui triste, parce que « ses ting-ting-ting ne font pas assez de bruit ».



Il n’y a qu’une solution : changer d’instrument. Contrebasse, trombone, harpe, scie musicale, cornemuse et grosse caisse, Hyppolite les essaiera tous et ne trouvera en eux aucune satisfaction, que des désagréments. Ne lui reste plus, vraisemblablement, qu’à abandonner la musique. C’est alors qu’on sonne à sa porte. Tout l’orchestre est là qui le demande. Impossible de jouer sans triangle. Les trois notes sont un point de repère essentiel, aussi importants qu la rosée sur les fleurs.



Les trois notes d’Hyppolite n’est pas qu’un album dédié à la musique, c’est aussi un album sur le rôle de chacun, sur l’importance de de ce rôle, même s’il nous apparaît parfois minime. Un album sensible et émouvant qui est loin d’être dépourvu d’humour, et aux illustrations si belles qu’on aurait presque envie de découper l’album pour les coller au mur. Mais bon, on ne le fait pas. Un livre, ça se transporte et se prête beaucoup mieux que des affiches.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Fantastique - Les enfants de Méga, tome 1 : L..

Prenez Mad Max, prenez sa majesté des mouches et le résultat est l'heure du rat avec en guest star les rats forcément ! La lutte entre les gangs, la recherche de l'eau, les relations entre personnages. C'est dynamique et sympathique par contre la volonté de sur-dialoguer a tendance à rendre un peu flou les situations. Les descriptions (pouvant être intéressantes) manquent parfois. J'ai passé un bon moment mais je resterai sur le tome 1. Quant aux rats, ils n'ont qu'à bien se tenir, pour le moment...
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