AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gérard de Cortanze (256)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Mon avis sur ce livre sera court car je pense que l'on tombera tous d'accord sur l'utilité de ce livre.



En plus d'être écrit "pour la bonne cause" ce recueil est de bonne qualité. Certains des textes sont des classiques d'autres des articles publiés dans des journaux suite à la tragédie ...



Comme dans chaque recueil les textes sont inégaux mais chacun pourra y trouver son bonheur. Certains de ces textes m'ont émus et j'ai même versé ma petite larme.



En résumé une lecture utile et agréable.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
Commenter  J’apprécie          70
Une jeune fille en feu

Alors qu’ils sont réunis pour les funérailles de la jeune Christina en ce jour de 1165, les villageois assistent, éberlués, à la résurrection de l’adolescente. Revenue à la vie, Christina semble détenir de bien étranges pouvoirs : elle résiste au feu, au froid, et à divers sévices, elle parle aux animaux, annonce le purgatoire et surtout, elle réunit autour d’elle d’autres femmes qui ont soif de se libérer de la domination des hommes. Face à ce prodige, l’église en perd son latin et ne sait plus si elle doit considérer Christina comme une sainte ou une sorcière.



Dans ce roman historique qui met en scène celle qui est connue sous le nom de Christine l’Admirable (Christina Mirabilis), Gérard de Cortanze dresse le portrait d’une jeune fille prête à tout endurer pour sa foi et sa liberté. Elle revendique de ne dépendre d’aucun homme, en ce Moyen-Age où une femme n’est bien souvent qu’une proie et entraine dans son sillage d’autres femmes qui veulent aussi être dégagées de ces entraves.



Bien sûr, cela ne va pas sans difficultés. Tortures, viols, emprisonnements... Christina aura à subir de nombreuses avanies et certaines pages sont extrêmement dures à lire. Mais la foi et la volonté de Christina semblent se renforcer au fil des épreuves. La jeune fille tient ainsi tête à ses bourreaux, mais est aussi capable d’avoir des échanges profonds avec un envoyé du Pape chargé de définir si elle est sainte ou démoniaque.



Dévouée à Dieu, Christine refuse la loi des hommes et celle imposée notamment par ceux d’église. Elle travaille à créer une communauté de femmes vivant librement leurs croyances, en Dieu mais aussi dans la force de la nature ou de la pensée.



Christine et ses compagnes sont des personnages très modernes qui démontrent que la quête de liberté des femmes a toujours été un sujet prégnant. C’est le portrait fascinant et saisissant d’une femme qui refuse les diktats de son époque et une intéressante plongée dans le Moyen-Âge.
Commenter  J’apprécie          60
L'an prochain à Grenade

Je crois bien que c’est la première fois que j’attribue la note de 1/5 sur Babelio… J’ai rarement eu autant l’impression de tenir un mauvais livre entre mes mains, et non simplement un ouvrage qui ne me plaisait pas ou auquel je n’étais pas sensible.



Comme l’a souligné une précédente critique, ce « roman » s’apparente en réalité à une succession de fiches Wikipédia. Le premier quart de l’ouvrage (la partie la moins mauvaise) se déroule à Grenade en 1066 et, bien que focalisé sur le personnage de l’homme de confiance (juif) de l’émir, de sa fille et de son amant (un poète musulman), il comporte déjà le défaut de ne parler quasiment que du contexte historique, dans un style assez pauvre. Je pensais alors que c’était parce que l’auteur souhaitait contextualiser son récit et que cela allait s’améliorer, mais c’est tout le contraire qui s'est passé !



A travers le prétexte de la « khomsa », qui permet à son héroïne, Gâlâh, de traverser les époques, Gérard de Cortanze ne nous livre pas un roman, encore moins la grande histoire d’amour promise par la quatrième de couverture, mais une sorte de résumé de l’histoire du judaïsme en Europe. Gâlâh, qui n’a d’héroïne que le nom tant elle est plate et sans aucune psychologie ou personnalité, est la témoin de tous les grands événements ayant concerné les Juifs à travers l’histoire, des persécutions en Espagne sous les Rois catholiques aux attentats de Mohamed Merah, en passant par le Portugal du XVIIe siècle, l’affaire Dreyfus ou la guerre en Yougoslavie.



Nous avons donc 450 pages de lecture fastidieuse, composée à 90% d’informations historiques, dans un style qui ne fait que renforcer l’ennui provoqué par le contenu : des données factuelles, un pseudo lyrisme mais sans aucune justesse pour décrire la succession de persécutions dont sont victimes les Juifs pendant mille ans, et surtout une accumulation de listes. Ces listes, qui s’allongent parfois sur plusieurs pages, sont assez insupportables et concernent tout et n’importe quoi, de la liste des produits vendus au marché de Grenade au XIe siècle à celle des attentats antisémites perpétrés dans les années 2000.



Gérard de Cortanze est peut-être un très bon historien, mais être romancier ne s’improvise pas.
Commenter  J’apprécie          60
Frida Kahlo, le petit cerf blessé

Frida Kahlo fait partie de ces femmes qui ont marqué l'histoire à leur manière.

J'ai cette impression de ne rien connaitre à propos d'elle mais en même temps de tellement en savoir. Et je me demande, peut-on réellement connaitre une femme comme Frida Kahlo qui renfermait tant en elle ?

C'est une artiste que j'apprécie beaucoup pour ses oeuvres mais surtout pour la femme forte et indépendante qu'elle était.

Dans ce livre différents aspects de sa vie sont abordés, à travers sept textes qui s'étendent sur 143 pages. C'est court et à la fois j'en ai énormément appris sur sa vie, sa personne et ses oeuvres.

J'ai beaucoup aimé également trouver des citations de Frida, c'est quelque chose qui renforce l'aspect authentique de l'ouvrage, un petit plus non négligeable !



Si vous l'avez lu et que vous souhaitez aller plus loin, je trouve qu'il complète parfaitement "Rien n'est noir" de Claire Berest (ou inversement).



Au final je ressors très satisfaite de ma lecture, il fait partie de ces livres qui donnent envie de se pencher encore plus sur le sujet et de comprendre toutes ses oeuvres qui ont selon moi un sens très puissant et profond.
Commenter  J’apprécie          60
Laisse tomber les filles

Je connaissais Gérard de Cortanze traducteur (pour Paul Auster notamment), je le découvre auteur.

On découvre ici trois garçons et une fille qui vivent leur adolescence dans le Paris yéyé, tentent comme ils peuvent de rentrer dans la vie. C’est mal de profiter, d’avoir accès à la culture et aux études, de s’amuser, de pouvoir vivre un peu légèrement (dans sa tête comme dans ses vêtements) lorsque les yeux inquisiteurs des parents qui ont connu la guerre vous scrutent.

C’est toute l’ambivalence de ces deux générations qui s’entrechoquent et bien souvent ne se comprennent pas : l’une est dans l’envie de voir ses enfants avoir et pouvoir faire plus, l’autre tente de se détacher des tentacules d’une éducation aux codes et valeurs castratrices.

Je suis la fille de cette jeune génération qui a eu tant de mal à trouver ses repères. Ce roman décrit avec justesse et permet de mieux comprendre la révolution qui s’est enclenchée. Sexe, drogue et rock’n’roll.

Commenter  J’apprécie          60
Laisse tomber les filles

Je ne connais pas très bien les années 60 puisque je n'étais pas née mais c'est la génération de mes parents. Ce que je sais de ces années me vient donc d'eux et je ne connais les événements qu'à travers leurs yeux. Aussi, lorsque j'ai eu l'opportunité de recevoir ce livre de Gérard de Cortanze, je n'ai pas hésité à proposer ma candidature. Je remercie donc chaudement Babelio et les Editions Albin Michel pour l'envoi de ce livre.



Le 22 juin 1963 à Paris, quatre adolescents assistent, place de la Nation, au concert donné à l'occasion du premier anniversaire de Salut les copains. Trois garçons : François, rocker au coeur tendre, tenté par les substances hallucinogènes ; Antoine, fils d'ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l'intellectuel, fou de cinéma et champion de 800 mètres. Une fille : Michèle, dont tous trois sont amoureux, fée clochette merveilleuse, pourvoyeuse de rêve et féministe en herbe ...



Je me suis plongée dans ce livre avec l'espoir de mieux comprendre la génération de mes parents, même si bien entendu leurs vies sont différentes de celles des protagonistes du livre. Je souhaitais juste me mettre dans l'ambiance de ces années yéyé et traverser les années en compagnie de ces trois amis et de cette fille qui semble mettre tous leurs sens en émoi. Nous découvrons donc trois adolescents qui, bien que très différents, finissent par être les meilleurs amis du monde. Entre eux, tournicote une jeune fille qui se prénomme Michèle et qui leur fait tourner la tête.



J'ai plutôt aimé les garçons même si je n'ai réellement été conquise par aucun d'entre eux. Celui qui m'a peut-être le plus touchée est François lorsqu'il devient adulte. Les autres m'ont plu mais je n'ai pas plus accroché que ça avec eux, j'ai aimé les suivre au fil des années mais je n'ai pas été passionnée par leurs vies.



Malheureusement, c'est avec Michèle que j'ai eu un véritable problème. Je ne l'ai pas aimé du tout, je n'ai jamais réussi à la comprendre. Elle a des réactions qui m'ont complétement dépassée, elle a fait des choix que je n'ai absolument pas compris et au final, je l'ai détesté. Quelle bonne femme horrible et manipulatrice ! Sous couvert de "je suis une femme moderne et féministe", moi j'ai trouvé qu'elle était un peu la poupouffe de service. Je sui peut-être coincée mais là j'avoue qu'une nana qui couche avec tout le monde, j'y arrive pas !



J'ai aimé ma lecture mais j'ai trouvé que le livre n'était pas très aisé à lire. L'auteur nous propose beaucoup d'analyse quelque soit l'année ou la décennie évoquée. Le récit est truffé de statistiques, ça rend l'histoire beaucoup plus réelle bien entendu mais c'est pénible par moments. J'avais parfois l'impression de lire un traité de sociologie et ce n'est pas ce que j'étais venue chercher dans cette lecture.



Je suis donc un peu mitigée mais je pense que ça peut plaire à bon nombre de lecteurs ...
Commenter  J’apprécie          60
Laisse tomber les filles

Je me réjouissais. Johnny Hallyday, star des yé-yés, tout juste enterré et un roman qui danse le twist autour de la génération de mes parents, les Trente Glorieuses, le plein emploi, Mai 68 qui approche...

Trois garçons qui finissent par se rencontrer presque par hasard, juste parce qu'à un moment de leurs vies d'adolescents ils ont rencontré la même fille, "terrible" et qu'au lieu de les séparer, ça va leur donner l'occasion de se rapprocher, de former une petite bande qui va se souder, se dessouder au fil des années.

Sauf que...

Décidément, même avec la meilleure volonté, et avec le plus d'enthousiasme dont je suis capable...je n'ai pas aimé !

Je n'ai pas aimé ce roman qui ne manifeste ni émoi ni émotion, qui raconte les années 60 sur plus de 250 pages, pour ensuite couvrir les 52 années suivantes à toute vitesse), qui évoque sans qu'on les rencontre vraiment quatre ados sympas mais dont les caractères sont finalement à peine ébauchés...

Je n'ai pas aimé cette surenchère de titres de chansons mentionnés comme "caution" d'une époque (on a droit à presque tout le répertoire des yéyés, puis des Beatles, etc...) :

"Et Antoine ? Il dévore "La collectionneuse" bercé par la voix de Nino Ferrer qu'il considère comme le meilleur chanteur du moment : "Mirza", "Les cornichons", "Oh ! Hé ! Hein ! Bon !"

Je n'ai pas aimé cette narration entrecoupée de statistiques et de données sociétales :

"De quoi danser toute la soirée, aller s'embrasser avec les parents quand sonnent les douze coups de minuit et vite remonter dans la chambre, laissant les adultes à leurs souvenirs d'anciens combattants et à leurs discussions sur le prix de la baguette de pain passé à 0.44 franc et de la redevance radio-télé désormais à 25 francs."

et aussi :

" - Et tu lui offriras une bague en diamants ?

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce qu'il paraît que plus de 55% des Françaises reçoivent une bague en diamants pour leurs fiançailles."

C'est quand même une scène où deux ados flirtent...et je vous épargne tous ces passages romanesques où s'immiscent des statistiques, des considérations socio-économiques posées là comme un cheveu sur la soupe :

" François s'est acheté une nouvelle guitare. C'est un marginal bourré de contradictions...Il n'est pas le seul. Malgré son coût oscillant entre 250 et 600 francs, plus d'un million de jeunes en possèdent une et cinquante mille groupes ont été créés."

Grosse déception pour moi.

Je croyais lire un roman et ma lecture a été polluée en continu par ces digressions, statistiques, qui interrompent l'intrigue, nuisent à la fluidité du texte et donnent l'impression au lecteur qu'il est un peu ignorant de son histoire proche.

Un peu comme si ce "roman" ne devait s'adresser qu'à un public qui n'a pas de souvenirs.

("Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître..." Aznavour)



Merci à Babelio et aux Editions Albin Michel pour leur confiance et pour cette lecture en avant-première
Commenter  J’apprécie          63
Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Superbe livre poignant et émouvant. Il nous replonge au cœur de ce tragique mois de janvier 2015, où la France a vécu l'horreur. Les citations et les textes que composent cet ouvrage sont magnifique. J'ai prit un immense plaisir à le lire, j'étais très ému... Je le conseille vraiment car il est incroyablement bien écrit. De plus tous les bénéfices seront reversés à Charlie Hebdo.
Commenter  J’apprécie          60
Passion des livres

Foire du Livre de Bruxelles (2012), le nom de Gérard de Cortanze sur la couverture attire mon attention : qui est fan de Paul Auster connaît Gérard de Cortanze.



Des larges extraits (commentés) de livres qui évoquent les livres. Parmi les auteurs inconnus j'ai fait une belle découverte : Georges-Olivier Châteaureynaud et son livre La faculté des songes.



Et encore des livres à ajouter à ma pile à lire...



Commenter  J’apprécie          60
Zazous

Ils sont nombreux les Zazous du café Eva. Il y a Odette, Marie, l'artiste qui chante dans les cabarets, Lucienne, Sarah la jeune fille juive, Josette, Jean et Pierre les lycéens, Charlie, l'américain qui devient français-antillais pour survivre, et Gerhard, le soldat allemand qui aime tant la musique. On a un peu de mal à les reconnaitre. Et pourtant, ils vivent tous les maux des jeunes grandis trop vite dans les tourments de l'histoire. Qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié, leurs aventures sont celles des jeunes de leur âge, relations torturées, compliquées ou évidentes, heureuses ou tristes, mais souvent réalistes. Malgré tous les interdits qui paraissent tellement incroyables, énormes ou dérisoires, mais qui lorsqu'on les brave chaque jour deviennent mortellement dangereux.

Au fil des pages, l'auteur nous présente un panorama assez complet de la vie artistique, de la musique, de la mode, de la vie en somme, de cette jeunesse qui vit dans un Paris occupé mais pas vaincu. Vision que l'on trouve rarement dans les romans traitant de cette époque. C'est étonnant et permet de comprendre comment chacun a réussi à se débrouiller pour vivre, s'habiller, faire bonne figure, pour trouver ce semblant de normalité qui même dans l'excès prouve que l'on existe.

Petit bémol peut être, au fil de la lecture, on se demande d'où viennent ces jeunes qui vont si souvent au cinéma et au concert l'après-midi - puisqu'il faut rentrer avant le couvre-feu et parce que tout s'arrête le soir- et qui chaque jour ou presque se retrouvent au café Eva. Quand vont-ils au travail, quelle est leur vie, où sont leurs familles et que fait leur entourage, sont-ils des étudiants sans parents, qu'elle est donc leur réalité dans ce monde des années 40 ?

Dans ce roman de Gérard de Cortanze, l'occupation et les années sombres de la seconde guerre mondiale sont décrites en musique et avec beaucoup d'originalité, car le phénomène Zazous est peu connu et peu décrit finalement. Tout le monde à plus ou moins entendu le mot sans toujours savoir ce qu'il recouvre. Nous voilà donc un peu moins ignorants, et sans doute un peu admiratifs de ces jeunes de 15 à 20 ans qui, sous couvert d'insouciance, cherchaient malgré tout à montrer leur refus de vivre sans agir dans un Paris occupé par l'ennemi, après l'armistice signée par un général Pétain collaborateur et tellement décevant.

Le texte est parsemé de très nombreuses anecdotes et de faits historiques, ce qui aurait peut-être mérité un deuxième tome, rendant ainsi plus crédible et plus fluide l'histoire de cette bande de zazous auxquels on met un peu de temps à s'attacher. C'est cependant un roman très complet, intéressant et passionnant surtout lorsqu'on s'intéresse à la petite histoire, celle qui par ses actions combinées forme la grande Histoire.


Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          60
Zazous

Gérard de Cortanze décrit une jeunesse insolente et avide de plaisirs dans le Paris occupé.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
Commenter  J’apprécie          60
L'an prochain à Grenade

Après un titre et une quatrième de couverture qui promettaient monts et merveilles, et une première partie qui ne manquait pas d'intérêt : la présentation du père de "l'héroïne", Samuel Ibn Kaprun (seul personnage réellement consistant et charismatique), de son parcours d'homme politique devant concilier ses origines juives avec son statut de vizir d'un chef d'état musulman ; le récit nous assomme par le massacre des juifs de Grenade, où l'auteur semble prendre un plaisir sadique, voir franchement obscène, à nous décrire dans les moindres détails les exactions et sévices subis par les juifs durant cette noire journée. Après quoi, il jette le lecteur sur les routes pour le trainer à travers l'Histoire et les (oh, combien !) nombreuses persécutions dont sera encore victimes le peuple hébraïque. Non pas qu'il n'y ait pas de quoi en dire, en effet ! Mais ce condensé de haine et de violence sans aucun souffle, ni véritable cohérence (on passe d'un siècle à l'autre sans même le savoir), finit par devenir lourd et indigeste.

Tout ce qu'on peut en retenir c'est : massacre, pogroms, persécutions, obscurantisme.

Et pour incarner le corps et l'âme de ce peuple opprimé : une "héroïne" aussi consistante qu'une feuille de papier vierge. Gâlah n'a pas d'âme, pas de personnalité, pas de caractère. Comment voulez-vous éprouver de la sympathie pour un personnage qui ne transmet aucune émotion ? Et n'est rien d'autre qu'un substitut au lecteur, obligé de subir encore et encore l'éternelle bêtise et méchanceté de son histoire.

Quand à "l'histoire d'amour" entre elle et son jeune poète Halim, elle tient en une ligne : ils se rencontrent, tombent amoureux instantanément, font l'amour, s'enfuient, se cachent, meurent. Et le fait qu'elle soit une juive croyante fervente et pratiquante, lui un poète ouvertement opposé à la politique du père de sa bien-aimée ne pose aucun problème, ni aucune tension. Même Twilight arrive à être plus profond (c'est dire le niveau !). De toute manière, le pseudo-Roméo est vite éliminé et sa perte ne semble pas affecter plus que ça Gâlah. Pour un "Grand roman d’amour entre une jeune fille juive et un poète musulman", c'est tout de même ballot.

Et l'aspect historique, me direz-vous ? La réflexion sur le bien et le mal ? La dualité entre l'individu et la pensée commune ? Nada ! Des massacres et des persécutions on vous dit ! Essayer d'en tirer un enseignement ou au moins un questionnement n'est clairement pas dans les ambitions de l'auteur. Témoin, cette scène où Gâlah est arrêtée et conduite devant un inquisiteur. A cette instant, on espère un dialogue entre la victime et son bourreau, un plaidoyer ou au moins une tentative de défense... Que dalle !!! Sous un prétexte vaseux, "l'héroïne" est relâchée sans que l'inquisiteur est seulement touché à un seul de ses cheveux (hautement improbable du point de vue historique).

Et c'est symptomatique de tout le livre. Tout en harcelant le lecteur avec des images et des récits insoutenables, l'auteur évite soigneusement les questions qui fâchent ou juste un embryon de débat.

Au final, s'il y a une morale à en tirer c'est que : les juifs sont de pauvres brebis tout juste bons à se faire égorger et les musulmans et les chrétiens des barbares sanguinaires qui au moindre prétexte iront les massacrés. Juste navrant.

Amoureux des récits épiques, passez votre chemin.

Si vous êtes désireux d'en savoir plus sur le judaïsme et de la place des juifs à travers l'histoire, ouvrez n'importe quel livre d'histoire (vous serez mieux informez).

Si vous voulez une histoire d'amour qui transcende les peuples et les religions, ne lisez pas ce bouquin.

Enfin, si vous voulez un vrai plaidoyer contre l'obscurantisme et l'intolérance, lisez "le juif Süss" de Lion Feuchtwanger.

N'importe quelle lecture autre que "l'an prochain à Grenade" vous comblera d'avantage.
Commenter  J’apprécie          60
Zazous

Une agréable fresque historique construite autour de cette jeunesse qui avait entre 15 et 20 ans en 1940 et de ce genre musical, le swing, qui va générer toute une culture. Les Zazous, gentils potaches qui ont choisi de prendre la vie du bon côté, vont devenir la bête noire de la France collabo. Résistants sans vraiment l'être, ils sont un caillou dans la chaussure de Vichy, au risque de leur vie.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          60
Femme qui court

Bravo à l’auteur d’avoir brillament présenté la biographie de Violette Morris (1893-1943), une femme forte, intrépide, extravagante, indépendante, championne sportive tous azimuts, qui a dû affronter les commentaires assassins des hommes journalistes. J’ai découvert les positions antiféministes de Pierre de Coubertin! V. Morris a malheureusement collaboré avec les allemands en 39-45, et elle le payera cher.. Quel destin!!
Commenter  J’apprécie          50
Le roi qui voulait voir la mer

Quelle satisfaction de lire un roman entièrement centré sur Louis XVI, ce Roi que tout le monde juge mais qu’au final, on ne connait pas vraiment, ou du moins qu’on ne connait que par le regard de ceux qui l’ont côtoyés ! J’ai beaucoup apprécié ma lecture, qui m’a permis d’en apprendre beaucoup sur ce Roi, et qui était si plaisant à lire que je l’ai dévoré en une journée !



Je n’avais toujours suivi Louis XVI qu’à travers le regard de Marie-Antoinette, ou des révolutionnaires; autrement dit, je ne savais que penser de ce souverain. J’étais donc ravie de découvrir ce roman sorti il y a plus d’un an, qui a le mérite de se concentrer sur cette figure historique incontournable mais méconnue. Et j’ai apprécié ce que j’y ai trouvé, à savoir l’image d’un souverain ouvert à son peuple et ses doléances, doux et timide. C’est un homme blessé que l’on découvre dans ce livre, qui quitte pour la première fois de sa vie la région parisienne pour aller voir la mer, ce dont il a toujours rêvé. Il était très touchant de découvrir ce côté de la personnalité du Roi, qui m’a beaucoup intriguée.



Evidemment, l’auteur ne s’épargne pas une bonne tranche de fiction. Le roman adopte rapidement un petit côté fantastique, qui m’a surprise mais ne pas déçue pour autant; l’auteur a su s’en servir pour appuyer certains faits historiques, ce qui apporte un peu de subtilité au roman. En soi, le récit ne comporte pas d’action, mais historiquement parlant, je l’ai trouvé très riche et très agréable. La plume de Gérard de Cortanze est fluide, et ne s’est pas attardée sur des points trop techniques sur les bateaux, ce dont j’avais peur. Même si certains points de la personnalité du Roi ont, j’imagine, étaient exagérés, on réalise à quel point il était seul, mal-aimé même au sein de son entourage supposé proche.



C’est la première fois que je lisais un roman historique entièrement centré sur Louis XVI, et ce fût une jolie découverte ! Si vous souhaitez en connaitre plus sur ce monarque méconnu, foncez !
Lien : https://matoutepetiteculture..
Commenter  J’apprécie          51
Laisse tomber les filles

Un livre agréable qui n'est pas sans rappeler (même s'il ne joue pas du tout dans la même catégorie) les choses de Pérec ou les Années d'Annie Ernaux. Il s'agit toutefois d'une littérature bien plus populaire, les personnages sont taillés à la serpe, mais on se laisse prendre et le caractère tragique de la fin montre que le livre dépasse la grande légèreté de son départ.
Commenter  J’apprécie          50
Frida Kahlo, le petit cerf blessé

5 , c'est le nombre de livres que Gérard de Cortanze a consacré à Frida Kahlo. Dans ce petit recueil édité chez Libretto, l'auteur apporte plusieurs éclairages sur l'artiste à travers le regard de Gisele Freund, photographe, à travers le récit de sa liaison avec Trotski (cela me donne envie de lire Les amants de Coyoacan) ou via sa relation avec Diego Riviera.



Si je suis restée sur ma faim (je connaissais déjà les grandes lignes de la vie de Frida grâce au fiévreux Rien n'est noir de Claire Benest) et s'il y a pas mal de redondances entre ces 7 textes qui peuvent se lire séparément, une idée au moins s'impose : Toute sa vie durant, Frida Kahlo a transformé sa souffrance physique (elle a subi plus de 30 opérations, a été enfermée dans des corsets...) et morale (suite aux séparations, trahison, fausses couches) en art.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          53
Nous sommes Charlie : 60 écrivains unis pour ..

Le Livre de Poche a publié le 5 février un recueil collectif, "Nous sommes Charlie", réunissant autour de la liberté d'expression 60 écrivains classiques ou contemporains, de Dominique Fernandez à Voltaire, en passant par Bernard Pivot ou Caroline Fourest



L'intégralité des bénéfices sera reversée à Charlie Hebdo. L'ouvrage de 168 pages est vendu 5 euros. Il mêle des textes classiques fondamentaux à des contributions inédites d'auteurs contemporains écrites après le drame de Charlie Hebdo, précise l'éditeur.

Il m'a semblé important d'acheter ce titre. Car bien sur, le drame qui c'est déroulé le 07 janvier dernier a été un choc. Je me souviens de l'état de panique qui nous a saisi, mes collègues et moi à la bibliothèque. Il parait que les plus anciens d'entre nous se souviennent de se qu'il faisait le 11 septembre 2001. Personnellement, je vais me souvenir longtemps de ce que je faisait ce 07 janvier 2015 à l'heure de l'horreur.

Ce jour là, je travaillais et à l'ouverture de la bibliothèque j'assurai un poste de service public, au bureau des pleurs comme je le nomme. Avec un copain, nous avions décider de nous voir pour parler de notre association et faire un bilan de sa première année. je lui est demander de passer ce

matin là un peu tôt pour que nous puissions avoir un peu de temps car ma pause déjeuner était prévue à 11h30. Il est arrivé un heure plutôt et puis autour de 11h35 nous sommes sortie de la bibliothèque pour aller manger un bout. Et sur l'avenue nous avons vu foncer tout un tas de voitures, camions de police, voitures banalisées avec leur gyrophare sur le toit et tous, toutes sirènes hurlantes.

Ah oui, je vous ai pas dit, ma bibliothèque se trouve dans le 11 arrondissement, a un saut de puce des locaux de Charlie Hebdo. En voyant passer toutes ses véhicules de police (je n'en n'avais jamais vu autant l'un derrière l'autre), je me suis permis une petite plaisanterie. "Ils défilent... c'est carnaval ou quoi alors.. il manifeste..." Et puis le temps de dire ouf, ce sont des ambulances et voitures de pompier qui sont arrivées par une rue parallèle et descendant de la caserne du 20e. Alors là, on a compris que c'était grave, sans savoir ce qui se passer réellement. Puis très vite on a eu l'info et là ça a été l'effondrement. Et en début après midi, à nouveau en service public, on entendait régulièrement les sirènes des différents véhicules de secours et à chaque passage l'émotion se faisait plus lourde. Malheureusement le lendemain c'est dans l'autre sens que ces sirènes sont passées. Ces barbares venait de commettre une prise d'otage dans un magasin cacher, juste pour tuer du juif. L'horreur n'a donc pas de limite. Et puis il y a eu des moments bouleversants , quand ,comme un seul homme, nous nous sommes

rendu à deux pas sur la place de la République toute proche pour nous recueillir. Fermant la bibliothèque une heure plutôt et avec mes petits camarades nous avons été crier notre colère. Et puis il y a eu le 11 janvier et ce rassemblement gigantesque, comme j'en avais jamais vu. Il a y eu ce mouvement immense de solidarité, de militantisme et cet élan pour défendre la liberté d’expression, quelques valeurs républicaines au passage, les valeurs des lumières, la laïcité aussi et le droit au blasphème et la liberté tout court. Alors oui, il était important pour moi d'acheter et de lire ces textes. Vous savez que jamais, dans ma bibliothèque, je n'ai vu autant de lecteurs nous demander "Traité sur la tolérance" de Voltaire. Et puis il y a 2-3 polardeux qui ont participé à ce recueil, et ça, ça me fait plaisir. Et puis ces textes ou du moins certains résonnent en nous, on y trouve tous un petit quelque chose qui nous parle. Il y en a des recueillis, des militants, quelques fictionnels et même des irrévérencieux et bien d’autres encore, 60 cris pour défendre la tolérance, l’amour, la solidarité mais aussi pour l’éducation, le partage de celle-ci et là ça me parle. Oui, acheter ce titre est un acte militant, même s’il est facile et qu’il nous donne bonne conscience. Il faut que cet achat soit un  "acte militant" et que ça lecture poursuivre l’élan citoyen qui a fait que nous étions et que nous restons Charlie.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          50
Laisse tomber les filles

― On ne peut pas trimballer ses amis d'enfance toute sa vie avec soi, dit Antoine.

― Et pourquoi pas ? répond Michèle.



Attention : immense coup de coeur. Je vous préviens : j'ai l'intention de m'étaler (même si j'ai dû retirer les citations ici mais vous les retrouverez sur mon blog.) Je ne m'attendais pas à prendre une telle gifle en ouvrant la première page. J'avais adoré « Zazous », j'ai été définitivement conquise par « Laisse tomber les filles ».

On suit donc la jolie Michèle entourée de François, Lorenzo et Antoine, année après année, de 1963 jusqu'à 2015. On assiste à leur évolution, leurs hésitations, leurs prises de position, leurs nouvelles forces et gravités. Au fil des ans et des épreuves, François découvre la drogue, Lorenzo aime se perdre dans les livres et l'écriture, et Antoine reste le sportif du quatuor. Tous sont touchants à leur manière. Le temps de plus de 400 pages ils sont devenus mes potes à moi.

Ce qui me frappe le plus en refermant ce livre, c'est encore le spectaculaire et fabuleux travail de documentation effectué par l'auteur. C'est presque un film qui défile sous nos yeux ; j'avais la sensation d'être lovée dans le fauteuil d'un cinéma. C'est un roman sur la musique qui secourt et rassemble – et d'ailleurs, au dos du livre, un flash-code nous donne accès à toute la bande-son choisie par l'auteur. C'est un roman sur l'harmonie de l'instant, sur son pétillement, c'est un roman sur l'aube qui promet tout et l'insouciance.

Mais la lumière n'est jamais totale et voici qu'on la déchire d'un coup de lame : aux vrilles joyeuses des Beatles et des Chats Sauvages, succède l'assassinat de Kennedy. On parle du mariage de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan, on organise ses premières « surboums », on porte les cheveux courts quand on est une fille et les cheveux longs lorsqu'on est garçon, on essaie ses collants – la nouvelle mode qui fait fureur – et on écoute « Sur ton visage une larme » en pensant à celle qui nous obsède le coeur.

A partir de 1971 les années passent plus vite, trouées, pointillées, entre questionnements et nostalgie indéfinissable. On pense à ceux qui nous manquent et que la vie nous a retirés. On pense à nos espoirs de mômes en observant notre vie d'aujourd'hui qui dissone et soupire. On est adultes et on n'a plus le temps. De rire sans raison, d'agir sans réfléchir et d'aimer sans borne. On est adultes et tout semble un peu fade et tiède et gris. Tout va trop vite. Mitterrand est élu Président, on scande « Touche pas à mon pote », le Mur de Berlin est pulvérisé et Charlie Hebdo baigne dans le sang.

Tout le long du roman, les pages ont chanté dans ma tête. J'en avais plein la peau des yéyés, je lisais parfois en balançant la tête. De façon très étrange, j'ai ressenti une épaisse nostalgie pour une époque que je n'ai pas vécue ; c'est dire si la plume est vivante. Le texte danse et ondule et sourit. Aucune phrase n'est encombrante dans le sens où chaque ligne est pensée, dosée et élaguée. L'écriture de Gérard de Cortanze reste une authentique merveille. Ses pages sur mai 68 sont absolument sublimes. Celles qui racontent ce fameux 9 novembre 89 et la chute du Mur sont magistrales.

C'est peut-être cette fraîcheur et cette désarmante sincérité qui émane du texte. C'est peut-être la candeur tendre de ces gosses qui me touche et m'émeut. Mais ce qui est certain, c'est que Gérard de Cortanze a un don spectaculaire pour narrer les histoires. Il raconte comme personne. Il sait faire rire comme il sait embraser ou émouvoir. Sous sa plume de virtuose les décors se relèvent, les paysages se reconstruisent, les personnages reprennent couleur et les voix se raniment. C'est tellement authentique et sincère et vibrant. C'est empli de désirs et de soleils, ça palpite, ça espère, ça rêve.

Au final, c'est un roman sur l'enfance qui doucement se détache. Sur ce passage parfois brutal, parfois plus doux, du moelleux à la gravité du monde. On se quitte, on s'attend, on regrette, on espère. Une tristesse aérienne traverse les pages parce qu'on y sent combien tout est éphémère et fragile. Et ce roman donne l'envie de vivre tellement plus fort, tellement plus vite, tellement plus « vrai ». Ce roman donne l'envie de jeter sa main dans l'air pour happer cet instant minuscule, mais cet instant qui frôle la perfection tant il est intense et brillant. La jeunesse. La vie qui pulse dans chaque recoin de la chair.

J'ai fait traîner volontairement le dernier tiers du livre parce que je refusais de quitter les « Quatre Mousquetaires ». Je les ai vraiment aimés. Et c'est je crois ce que je recherche en premier dans une lecture : qu'un personnage m'embarque, qu'il me prenne par le bras et m'entraîne à sa suite, qu'il ne me lâche plus et que j'aime cette sensation de piège, qu'il m'émeuve, qu'il m'ensorcelle, qu'il me hante. Ce livre m'a rappelé pourquoi je lis. Il m'a complètement ravagé le coeur mais c'est merveilleux d'être ravagée comme ça.

J'ai fini en larmes auprès d'eux fin 2015, en miettes sur mes pages gondolées. Et pourtant je n'ai qu'une envie : trouver très vite un autre roman signé Gérard de Cortanze. J'espère vraiment que ce roman fera parler de lui. Un immense merci à Babelio et aux éditions Albin Michel.
Commenter  J’apprécie          55
17 boulevard Jourdan

En 2011 l'alliance internationale, association des anciens et amis de la Cité internationale Universitaire de Paris lance un concours d'écriture de récits autobiographiques. C'est ainsi que ce recueil a vu le jour avec 45 récits rédigés par des anciens résidents, des résidents et le grand public sur le thème de la Cité U. A eux tous ils représentent dans ce tome trente-cinq nationalités.



Ils évoquent avec enthousiasme, humour, originalité, prodige… un souvenir, un moment, une anecdote, une rencontre, un évènement... lors de leurs passage dans cette petite ville au coeur de la capitale.



Je me suis régalée avec cette anthologie. J'ai eu l'impression de connaître depuis toujours la Cité U et d'en faire partie ! Chaque recueil est agréable et m'a transporté tél un beau voyage à travers le monde, à la découverte de tant de nationalité et de moeurs différentes mais si enrichissantes ; et tout cela sans quitter Paris ! Lecture attrayante lors de laquelle je me suis remémorée que la France est et restera une terre d'accueil construite sur la diversité.



Hétérogénéité très bien retranscrite dans cet ouvrage , alors laissez-vous entraîner dans cette singularité des peuples du Monde et plonger dans cette oasis de paix.

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gérard de Cortanze (1151)Voir plus

Quiz Voir plus

Déjà un siècle pour ces romans !

Qui a écrit La Prisonnière ?

Agatha Christie
Marcel Proust
Raymond Radiguet
P.G. Wodehouse

8 questions
45 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature anglaise , romans policiers et polars , écrivain , littérature française , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}