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Critiques de Gilly Macmillan (368)
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La nanny

” Comment peut on imaginer qu’un désir puisse devenir réalité juste parce qu’on en a envie ? “



Le roman se passe en Angleterre, au sein d’un manoir en plein milieu de la campagne. Jocelyn, une petite fille de 7 ans, est la fille unique d’Alexander et Virginia Holt. Elle est confiée, dès son plus jeune âge, à une nounou. Au fil des années, elle va tisser des liens avec cette dernière au détriment de ses parents qui sont, quant à eux, plutôt froid et distant avec elle. Elle ressent beaucoup de rancœur et d’amertume envers eux. La nounou de Jocelyn va disparaître du jour au lendemain sans aucune explication. Jocelyn n’a aucun lien proche avec sa mère, qui est plutôt froide, hautaine et austère, elle va donc se retrouver seule.

Trente ans plus tard, Jocelyn est mère d’une petite fille Ruby. Elle vient de perdre son mari. Elle doit retourner chez sa mère, au manoir par obligation financière. Mais on ressent quelques tensions entre elles, mais Virginia ne souhaite qu’une chose, passer plus de temps avec sa petite fille, car elle regrette le comportement qu’elle a pu avoir avec Jocelyn étant enfant.

Lors d’une balade sur le lac avec sa mère, Ruby découvre un crâne humain. Cette découverte va mettre Virginia dans tous ces états ; elle sait à qui il appartient. Mais un autre événement inattendu va laisser tout le monde perplexe.



Nous voyageons dans le temps avec les points de vue et les histoires de chaque personnages féminins. L’ambiance est angoissante. La famille Holt est entourée de mystères.



L’écriture est fluide, l’ambiance bien posée, ce qui nous pousse à le lire jusqu’à la fin. Perversité, manipulation, vengeances sont au cœur de l’intrigue. J’ai passé un excellent moment de lecture. C’est le premier roman que je lis de cette auteure, et j’ai hâte d’en lire d’autres.
Lien : http://www.alietseslectures...
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La nanny

La Nanny est un cold case qui refait surface, une mère, une fille et un policier vont essayer de le résoudre à leur façons. J'ai trouvé le début de l'histoire assez longue, au bout de 130 pages, ça devient plus intéressant et un suspense se met en place. C'est la première fois que je lis Gilly Macmillan, ce n'est pas transcendant. Ce thriller domestique n'a pas réussi à me distraire autant que je l'aurais souhaité. .
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Ne pars pas sans moi

Le sous-genre littéraire du polar domestique est devenue une mode et comme toutes les modes elle produit son lot de déceptions et de belles surprises. Heureusement le premier ouvrage de Gilly Macmillan appartient à la deuxième catégorie.



L'auteure brode sur le thème devenu classique de la disparition d'un enfant pour dresser un double portrait psychologique de la mère du petit Benedict et du policier chargé d'enquêter sur son kidnapping. À l'aide de sa plume analytique, elle nous révèle la pression et le désespoir qui s'empare des proches du disparu. On vit au plus près le drame de Rachel, le flot d'émotions qui la submerge, la pression médiatique insoutenable et les répercussions irrémédiables que ce cauchemar aura sur sa vie.



En mettant l'accent sur le rôle de la presse et des réseaux sociaux avec leurs commentaires toxiques tout en nous faisant vivre le quotidien d'une mère dévasté, L'auteure parvient à embrasser toute l'ampleur que peut prendre une tragédie comme celle-ci, tout à la fois intime et public. Cela donne une réelle dimension au récit qui lui permet de se détacher du reste de la production traitant du même thème. Surtout si l'on ajoute à cela le fait que pendant que Rachel vit une tragédie, l'enquêteur chargé de retrouver son fils se trouve dépassé par les événements.



Les thrillers domestiques oublient trop souvent la partie thriller dans leurs récits, c'est ce que je reproche à ce genre. Heureusement là ce n'est pas le cas. À coups de fausses pistes et de révélations fracassantes L'auteure nous tient en haleine jusqu'à la conclusion. Une conclusion qui, sans trop en révéler, aura une saveur douce amère, l'auteure refusant de conclure son récit sur un happy end édulcoré et c'est tout à son honneur.



Un thriller domestique bien rythmé c'est déjà suffisamment rare pour être noté mais il faut ajouter à cela un aspect psychologique finement travaillé et sans compromis. On peut juste regretter qu'il faille deux cents pages à l'auteure pour installer son récit mais cela reste un défaut mineur.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Je sais que tu sais



Ce n'est pas une simple histoire de meurtre. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire au début, et puis je me suis faite happée par l'intrigue, les incertitudes, je me suis attachée à un des petits garçons morts, Charlie.....

Je sais que tu sais, ce n'est pas un titre anodin. Personne ne s'en tire à bon compte et les innocents paient parfois chers.
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Je sais que tu sais

« Bristol, 19 août 1996. Les corps de deux enfants assassinés sont retrouvés au petit matin dans un terrain vague . Lorsqu'un nouveau cadavre est découvert sur le même lieu vingt ans plus tard, l'inspecteur Fletcher se voit obligé de replonger dans ses anciens dossiers... 

Pour Cody Swift, jeune homme encore hanté par la mort de ses deux meilleurs amis d'enfance, d'évidentes zones d'ombre persistent. Il lance alors un podcast dans lequel il diffuse les avancées de sa propre enquête, quitte à réveiller chez certains des traumatismes enfouis et des blessures encore vives» .

La retranscription des podcasts, en permettant de varier les points de vue, est un procédé habile et qui fonctionne bien. Cependant , ce procédé n'est pas vraiment révolutionnaire, et ce qui fait l'intérêt de ce roman policier, de facture somme toute assez classique, ce sont les protagonistes, avec entre autres la mère de l'une des victimes, archétype de la jeune fille anglaise paumée et livrée à elle-même. L'ensemble se lit bien mais j'ai regretté que la ville de Bristol ne soit pas davantage présente. Merci à l'opération Masse Critique et aux éditions Les Escales.
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Je sais que tu sais

Oui, Gilly Macmillan… Je sais que tu sais…



Bristol, trois jeunes enfants soudés par une amitié fraternel vont finir par être séparés un soir d'août '96 par un événement tragique, notamment la mort de deux de ces trois garçons. Après une enquête le coupable découvert, on classe l'affaire.

Mais c'est 20 ans plus tard que le même inspecteur va retrouver le cadavre d'un homme sur le même lieu sordide.

Est-ce vraiment le bon coupable qui a été arrêté 20 ans plus tôt, l'inspecteur Fletcher est sûr que oui ! Pourtant, le troisième garçon, Cody Swift, va 20 ans plus tard essayer de faire la lumière sur cette histoire…



Je découvre ici un livre qui va jouer avec des sauts en arrière de 20 ans, une enquête qui avance au présent et un podcast dirigé par Cody Swift, le 3ième garçon ayant survécu. C'est donc totalement inattendu que j'ai découvert cette façon de raconter l'histoire et j'avoue que j'aime beaucoup ce principe. On y retrouve bien évidemment du suspense, l'auteur coupe dans sa narration pour aller en arrière ou reprendre l'histoire avec d'autres personnages et le lecteur n'a qu'une envie continuer de lire pour découvrir tout ce que nous cache cette histoire.

D'ailleurs ce n'est pas une simple histoire de meurtre, mais bien plus, ici on va vite comprendre que la mort d'un enfant est quelque chose d'insoutenable avec lequel on vie pour le restant de sa vie, remord, culpabilité, et si on avait fait autrement, on ne peut pas s'empêcher d'y penser, mais une chose est sûre ça ne fera pas revenir ces 2 garçons et la vérité peut parfois être une délivrance pour cette souffrance !



Un thriller/polar noire bien ficelé, que j'ai beaucoup aimé lire, malgré que je ne connaissais pas l'auteur, j'ai vu que ce n'était pas son premier livre et je compte bien continuer avec ces autres livres qui ont également de bonnes critiques.



Merci d'ailleurs à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre et Gilly Macmillan, maintenant que je sais ce que je sais, je vais pouvoir continuer moins bête mes prochaines lectures!
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Je sais que tu sais

Je ne connaissais pas cet auteure, donc découverte et pas déçue.

Voilà un roman diabolique, qui nous balade et nous tient en haleine jusqu'au bout.

Les paysages décrits nous mettent vite dans une ambiance noire et quelque peu moite.

Les personnages sont nombreux, autant être quelque peu concentré ! Ceci dit on s’y retrouve vite. Ils ont pour la plupart un passé obscur voire louche.

J’ai apprécié l’idée du Podcast et la façon dont les enquêtes sont menées ou pas d’ailleurs ! mais pour en savoir davantage, il faut lire le livre…..

Un lecture que je recommande, un très bon thiller à mon avis.



#editionslesescales #NetGalleyFrance #jesaisquetusais # GillyMacmillan
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Je sais que tu sais

Nous sommes ici à Bristol, où le corps d’un homme va être retrouvé à l’endroit même où vingt ans auparavant, les corps de Scott et Charlie, deux enfants de dix et onze ans, ont été retrouvés. Ces deux affaires ont-elles un lien ? C’est ce que va tenter de découvrir Cody Swift, qui était le meilleur ami de Scott et Charlie. Il va donc réétudier toute l’affaire, puisqu’il pense que la personne inculpée à l’époque pour le meurtre de ses deux meilleurs amis est en fait innocente.



Je ne connaissais pas la plume de Gilly MacMillan, et j’avoue avoir été agréablement surprise, tant par sa fluidité que par la qualité du schéma narratif. En effet, Cody décidera de lancer un podcast dans lequel il fera part à ses auditeurs de toutes ses avancées dans l’enquête. J’ai trouvé ce procédé très original et très maîtrisé de la part de l’auteure. Cela donne beaucoup de crédibilité au récit et happe le lecteur dès les premières pages.



Par contre, il faut impérativement rester concentré. Ce podcast s’accompagne de beaucoup de retours en arrière et d’évènements présents. L’auteure prend le parti de ne pas nous donner d’indication temporelle et c’est donc quelque peu déroutant au début. En effet, chaque chapitre commence donc avec le compte rendu du podcast de Cody, et ensuite se déroule l’intrigue au présent et qui va s’entremêler avec les événements passés. Il m’aura fallu quelques pages pour m’y habituer. Une fois que c’est chose faire, la lecture se fait naturellement.



J’ai été conquise par cette intrigue qui peut paraître simple de prime abord, mais qui est en fait vraiment complexe. J’ai eu des doutes sur à peu près tout le monde, et à la fin du roman, je me suis rendue compte qu’en fait, l’auteure m’avait tout simplement baladée et que j’étais loin d’avoir deviné le dénouement. J’ai donc été très surprise.



Les personnages sont bien construits, en particulier celui de Jess, la mère de Charlie, qui est très nuancée et complexe. Le tout se lit très bien, même si j’avoue malgré tout y avoir décelé quelques petites longueurs en milieu de récit. Malgré tout, c’est un thriller de qualité.



Sous une forme narrative originale et avec pour fond une intrigue complexe et au dénouement surprenant, c’est un très bon thriller que nous propose ici cette auteure. Nul doute que je tenterai la lecture de l’un de ses précédents romans.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Les meilleurs amis du monde

En refermant ce roman , j'éprouve un sentiment mitigé .

Certes , je ne me suis pas ennuyé un instant . C'est bien écrit , sans aucune longueur , mais j'ai l'impression que l'auteure ne m'a pas raconté une , mais deux histoires .

D'abord l'histoire de Noah , un adolescent atteint d'un cancer qui a "un accident" et se retrouve hospitalisé , dans le coma , mais ... est-ce vraiment un accident ?

Son meilleur ami , Abdi , un fils d'immigrés somaliens , qui l'accompagnait en est-il le responsable ?

Puis , à la moitié du livre , on bascule sur l'histoire

d'Abdi et de sa famille ...

C'est pourquoi j'ai trouvé un manque d'unité à ce roman . J'ai apprécié la fine et intéressante description de l'amitié et des rapports entre les deux garçons .

Mais des 3 livres de Gilly Macmillan que j'ai lus , c'est celui qui m'a le moins emballé ( l'intrigue de "Ne pars pas sans moi" est plus prenante ) .
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La fille idéale

Je ne connaissais pas Gilly Macmillan et je la découvre avec ce roman . L'action se déroule sur une journée .

L'histoire commence par un concert de piano donné par deux adolescents , Jason et Zoe , dans une église de Bristol un dimanche soir .

Un incident se produit peu après le début ; ce qui aura des conséquences dramatiques . Un meurtre va être commis quelques heures plus tard . Jusqu'au dénouement , le lundi soir , l'histoire nous est racontée par tous les protagonistes qui font également référence à ce qui s'est passé 3 ans plus tôt .

Non-dits , faux-semblants , secrets vont être dévoilés et bouleverser la vie de toute la famille .

L'histoire est très bien construite , prenante . Ce n'est pas vraiment un thriller mais j'ai passé un très bon moment !
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Ne pars pas sans moi

Ce roman est classé dans la catégorie thriller mais pour moi c'est plutôt un policier contemporain et c'en est un très bon. Ce n'est pas tant l'histoire qui a retenu mon attention (elle est vite captivante mais assez classique après tout) mais la façon qu'a eu l'auteure d'aborder l'enquête, le traitement médiatique et l'intégration des réseaux sociaux.

Elle nous plonge véritablement dans le coeur de la mécanique d'une enquête avec sa méthodologie pour rechercher un jeune enfant disparu et les conséquences que cela a sur l'entourage et surtout la famille. Exit les enquêteurs durs à cuire, ici on nous rappelle que ce sont bel et bien des humains qui sont en charge de l'enquête avec la pression sous-jacente, leurs failles, leurs doutes et leur propre histoire.

L'aspect médiatique est terriblement réel : l'information c'est bien, le titre accrocheur et racoleur c'est mieux peu importe ce que cela engendre.

Enfin. LA composante omniprésente de nos jours, les réseaux sociaux et leur déviance.

En bref, un roman que j'ai trouvé très intéressant à lire
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Ne pars pas sans moi

J’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de ce roman, dont j’ai dévoré les 580 pages en deux petites journées. Même si je préfère les thrillers un peu plus gores, je l’ai trouvé extrêmement addictif, et très intéressant au niveau du point de vue donné sur une affaire de disparition d’enfant.



Je lis très peu de romans policiers qui concernent des disparitions d’enfant. Je suis plus habituée aux meurtres, au sang, à des choses un peu plus gores. Et j’ai adoré ressentir de l’angoisse. L’angoisse de ne pas savoir, de supposer sans être certain, de se balader de piste en piste et d’espoir en désillusion.



En alternant les points de vue entre Rachel, la mère de l’enfant disparu, et l’inspecteur en charge de l’enquête, Gilly MacMillan évoque un aspect inédit et original de ce genre d’affaire : le bouleversement qu’une disparition engendre dans une famille, chez les parents, les amis et les proches. Et au-delà, comment ce genre d’affaire laisse sa trace chez les enquêteurs. J’ai été totalement immergée dans l’histoire et dans ce contexte très particulier de l’attente, ce qui fait que le roman n’a pas fait long feu entre mes mains !



Alors lui, on pourrait reprocher à ce roman d’être assez lent, avec peu d’action. C’est vrai, c’est un fait, il est assez lent. Mais lent ne veut pas dire long. Au contraire, l’auteure amène assez de petits rebondissements pour maintenir le lecteur aux aguets, jusqu’à la fin que je n’ai pas vu venir. Entre l’avancement de l’enquête et les pressions que subit Rachel, qui devient une cible facile pour le grand public qui est bien loin de penser à la présomption d’innocence, je ne me suis pas ennuyée une seconde.



Je vous invite donc à vous pencher sur ce roman, qui n’est pas gore si cela peut vous rassurer. Mais il est intéressant dans les points de vue par lesquels est traitée l’histoire. Dans tous les cas, cette histoire ne peut laisser indifférent !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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La fille idéale

Ne pars pas sans moi a fait partie du top 2016 du blog, il fallait donc absolument découvrir le nouveau roman de Gilly Macmillan !



Je dois avouer que le résumé de départ me donnait moins envie que son premier roman mais il faut faire confiance à ces auteurs qui ont su nous surprendre car La Fille idéale est un thriller psychologique implacable ! Pour vous permettre d'appréhender l'ambiance inhérente à l'univers de cette romancière il est possible de citer Avant que tout se brise de Megan Abbott ou encore les romans de Gillian Flynn.



Tout d'abord j'ai adoré la construction du roman : l'auteure décide d'alterner les points de vue avec un récit à la première personne qui amène le lecteur à comprendre chaque protagoniste, à entrer dans leur tête et connaître leurs noirs secrets. Ce qui est fascinant dans ce roman c'est le fait que chaque personnage a une part d'ombre, ils sont des antihéros parfaits, le fait qu'aucun ne soit véritablement innocent engendre un sentiment de méfiance et d'angoisse qui monte au fil des pages.



Lorsqu'un drame du passé ressurgit et met en péril une tranquillité de façade; la peur, la haine, la violence refont surface... Je n'ai pas pu lâcher ce roman car l'auteure maîtrise son art à la perfection : une écriture efficiente, des personnages complexes et une intrigue complètement addictive ! Avec ce roman, la romancière confirme son talent pour le thriller psychologique et devient indéniablement une incontournable du genre !



En définitive, si vous souhaitez lire un thriller sur la place, La Fille idéale est un livre fait pour vous !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La fille idéale

A 17 ans, Zoe est un prodige musical promise à une carrière exceptionnelle. Malheureusement, une erreur de jeunesse, une décision irréfléchie, va provoquer un acte irréparable : un accident de voiture entraînant la mort de trois autres jeunes. Elle est condamnée à une peine d'emprisonnement dans un centre pour mineurs, tandis que la cellule familiale ne peut résister à cette tragédie. Bien que se défendant d'être entièrement responsable de ses actes, Zoe va avoir bien du mal à se reconstruire, à affronter le regard des autres, et retrouver confiance en elle.



La rencontre de Maria, la mère de Zoe, avec un veuf et son fils est une solution inespérée pour redémarrer une vie familiale. Mais le passé refait surface, et ce qui a été maintenu sous silence éclate à nouveau au grand jour, fragilisant à nouveau les liens unissant les membres de cette famille de la deuxième chance, et laissant s'évaporer les chances de Zoe pour une vie normale et heureuse.

Mais la situation au sein de cette famille est beaucoup plus sombre qu'elle ne paraît…



L'histoire est racontée à la première personne, chaque protagoniste intervenant à tour de rôle pour donner son point de vue, ses ressentiments. A de maintes occasions, l'histoire fait resurgir l'aspect sinistre du drame et présente un certain nombre de dilemmes moraux.

Chaque personnage, à l'exception du bébé, a un côté malhonnête, manipulateur et secret. Certains se battent pour faire évoluer positivement les choses, alors que d'autres baissent les bras en devant faire face à des choix moralement ambigus.

Les actions et les raisons que les protagonistes fournissent pour excuser leur attitude, de même que les passages du passé au présent, pourraient refroidir certains lecteurs. Il ne faut pas perdre de vue que ce roman s'inscrit dans la lignée des thrillers psychologiques, comme Les apparences de Gillian Flynn, ou La fille du train de Paula Hawkins. Aussi ne faut-il pas s'étonner de l'attitude imparfaite et immorale de certains personnages qui sont dès lors difficiles à aimer et à encourager.

Il faut bien admettre que les adolescents sont tout aussi capables que les adultes de concevoir des plans astucieux, de dire des mensonges presque indétectables, cacher des secrets et dissimuler des crimes et délits.



Une histoire bien construite, avec un solide suspense, et quelques twists surprenants.



Mes chroniques sur http://bibli-oli.blogspot.be
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La fille idéale

Un livre que j'ai littéralement dévoré. J'annonce la couleur direct 🙂

Happée de suite, j'ai surtout adoré la construction.

Chaque chapitre se découle à la première personne, protagoniste après protagoniste. Style que j'ai déjà vu à quelques reprises auparavant et qui donne une dimension toute particulière aux personnages. On pénètre insidieusement dans chaque esprit et chaque pensée devient nôtre ce qui croyez-moi, n'est pas une mince affaire dans un thriller psychologique...C'est limite jouissif !

"La fille idéale" c'est une faute d'ado qui tourne mal. Très mal. Une faute qui poursuit Zoé mais pas que.

Une faute, banale ou pas, peut parfois changer la vie de tous mais surtout changer la perception des autres, de la vie, des actes...

Se reconstruire, payer le prix, payer sa faute et faire avec, faire semblant, faire comme si de rien n'était. Recréer une famille et tout cacher pour oublier.

Est-ce possible d'oublier ? De recommencer ? Est-ce que les événements vous poursuivent inlassablement ? Qu'en est-il du fameux retour de manivelle ? Tournera-t'elle dans le bon sens ? Ou le mauvais ?

Quoi qu'il en soit, tout part en éclat....

La trame est intelligemment montée. On revit au travers des divers personnages, des diverses pensées ce qu'ont été les événements du passé ainsi que ce qu'il se passe dans le présent. Rien n'est clair, rien n'est précis. Comme un puzzle, les pièces se mettent une à une en place. Tel un jeu de piste, les indices sont parcimonieusement disséminés et nous laissent bien entendu curieux. Une technique diabolique qui nous croche au livre et nous laisse suspendu au dessus de l'inconnu, au dessus du vide !

Cette trame m'a d'ailleurs beaucoup fait penser à "13 Reasons Why". Que ce soit la série ou le livre de Jay Asher dont je suis fan !

Mais soyez rassuré, même si l'auteur nous balade. Le présent et le passé s'entremêlent sans pourtant nous laisser dans l'incompréhension.

Un regard édifiant sur la famille recomposée et tout ce qui en découle.  Qui plus est dans une si jolie famille où les apparences semblent bien plus importantes que quoi que ce soit d'autre. Où tenir une place au sein de la société compte bien plus que le bonheur de chacun. Une famille où chacun joue un rôle bien défini tel le scénario d'un film...et quel film ! La belle maison, la belle voiture...manque juste le chien d'ailleurs !!!

Une famille qui porte pourtant le nom de "famille de la deuxième chance"

Les personnages sont fabuleux et les relations entre ces derniers sont habilement décrites, imagées et surtout extrêmement réalistes !

La tension est maintenue et soutenue de main de maître, les éléments nous sont donnés au compte gouttes, s'imbriquent, se mettent en place et nous laisse haletant pour ne pas dire pantelant pour en faire un thriller psychologique redoutable !

"La fille idéale" c'est aussi et par dessus tout une question de justice, de ce qu'elle peut laisser derrière elle...totalement broyé...

Un final d'ailleurs surprenant aux allures de leçon. Leçon de vie ? de vérité ? de justice ?

Moi en tout cas ça m'a parut juste et exactement ce qu'il fallait faire...Et vous ?

Vous l'aurez compris, saisi, "La fille idéale" part direct dans mes coups de cœur et j'espère qu'il vous plaira autant qu'à moi 🙂
Lien : https://sangpages.com/2017/0..
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Ne pars pas sans moi

Un dimanche après-midi, Rachel part en forêt se promener avec son petit garçon, Ben, 8 ans. Dévastée par son divorce, sa priorité est d’être une bonne mère pour Ben. Alors, lorsqu’il lui demande d’avancer seul vers un espace de jeu qu’ils connaissent bien, Rachel décide de lui laisser un peu d’autonomie et le laisse partir seul devant. Elle le suit, mais, arrivée à destination, son fils n’est pas là, Ben a disparu.



Dès les premières pages, l’angoisse est saisissante. On imagine très bien cette maman célibataire qui profite d’un moment calme avec son petit garçon qui est tout ce qui lui reste. Quelques mois plus tôt son mari l’a quittée pour une jeune femme, elle n’a rien vu venir. Toute son attention s’est reportée sur Ben, la prunelle de ses yeux mais aussi sa bouée de sauvetage, car il est sa raison de vivre. Et là, alors qu’elle commençait à lâcher du lest, Ben disparaît, et elle n’a rien vu venir non plus.

Ben s’est-il perdu ? A-t-il été enlevé ? Est-il sain et sauf ?...

La police prend les recherches en mains, Rachel est épaulée par sa grande sœur Nicky (leurs parents étant décédés un an après la naissance de Rachel) et son amie Laura, mais l’enquête piétine, Ben est introuvable. Pire encore, les statistiques jouant contre elle, Rachel est la cible des journalistes et autres détraqués qui pensent qu’elle pourrait avoir fait du mal à son fils. Rachel s’enfonce, Rachel a peur et pourtant Rachel est convaincue que son fils est toujours vivant.



Je remercie affectueusement les éditions Les Escales pour la découverte de ce roman qui est assez incroyable. D’autant que c’est un premier roman !



L’intrigue est parfaitement ficelée, les personnages sont comme vous et moi (n’importe qui pourraient être dans leur situation), l’absence de l’enfant est angoissante et il est impossible de deviner la fin (en tout cas moi je me suis fait avoir).

Finalement ce n’est pas tant le dénouement qui est intéressant mais le cheminement de l’histoire. Car, quel pire malheur peut-il y avoir que de perdre son enfant, de ne pas savoir ni où il est, ni s’il est vivant ou mort ? Et bien si, il y a pire : c’est d’être accusée de lui avoir fait du mal, d’être suspectée d’un mauvais geste, ou même de douter de son existence…

La construction du roman est originale : les chapitres alternent la vision de la mère avec celle de l’inspecteur en charge de l’enquête (diamétralement opposées) et des extraits de mails, compte-rendu psychiatriques, revues de presse ou même des articles d’un blog sont intégrés au cœur du roman. Autre originalité : la mère s’adresse à nous, lecteur, elle nous parle et nous interpelle comme si nous avions une conversation à deux : «vous avez remarqué», «vous devez donc me croire», «les avez-vous vues»… Cela crée une sensation de proximité inattendue.

Thriller psychologique au suspens intenable, entre culpabilité, mensonges et méchanceté, Ne pars pas sans moi est sombre, oppressant et douloureux. Vous n’en ressortirez pas indemne.
Lien : http://carobookine.com/ne-pa..
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Ne pars pas sans moi

j'ai adoré ce livre, un vrai thriller, impossible de lâcher, je l'ai lu d'une traite. l'auteur nous entraîne au fil des pages sur des pistes différentes où on croit, chaque fois tenir le coupable, et jusqu'au bout, on se trompe!

très bien écrit,

A dévorer à tout prix!
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La nanny

"Entre Chanson douce de Leïla Slimani et Rebecca de Daphné Du Maurier", je ne saurais pas dire mieux.

Ici, nous suivons le parcours de Jocelyn, une jeune femme qui se voit contrainte de retourner vivre chez sa mère, dans le manoir de son enfance, après la perte brutale de son mari. Et Jocelyn, c'est une écorchée vive qui tente tant bien que mal de se maintenir la tête hors de l'eau après une enfance malheureuse et un deuil qui semble impossible à faire. Car depuis ses sept ans et le départ sans au revoir de sa nanny adorée , plus rien n'a jamais été pareil. La petite fille, puis la jeune femme n'a jamais trouvé sa place dans sa propre famille, entre un père relativement fuyant et une mère d'une froideur toute aristocratique. Aussi la cohabitation avec cette dernière, également veuve, s'annonce compliquée.

Mais quand des restes humains sont repêchés dans le lac de la vénérable demeure et qu'Hannah, alias super nanny, revient mystérieusement frapper à la porte de ses employeurs plus de trente ans après sa disparition soudaine, le destin de la famie Holt s'en trouvera à jamais bouleversé.



Effectivement il y a du Rebecca dans le personnage d'Hannah et du Chanson douce dans la construction des personnages et de l'intrigue également. Je rajouterai aussi un petit côté Kate Morton, dans Les Brumes de Riverton et La scène des souvenirs. Mais cela n'empêche pas le roman d'avoir ses propres singularités qui en font un véritable page-turner. Malgré un dénouement selon moi un peu en dessous du reste de l'intrigue, il n'en reste pas mois que j'ai passé un très bon moment de lecture dans la campagne anglaise. Alors, êtes-vous prêts à mener l'enquête ?
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Ne pars pas sans moi

Bonjour à tous,



Je termine ma lecture de NE PARS PAS SANS MOI de Gilly Macmillan, un roman captivant et très addictif.

L'histoire commence par un beau dimanche en forêt pour Rachel et son fils Ben, tout aurait du bien se passer. Mais voilà que son enfant disparaît.

Comment va-t-elle faire pour retrouver son fils ?

Va-t-elle le retrouver ?

Comment a-t-il pu disparaître ?

Qui est le coupable ?

Tous se retournent sur la mère pour l'accuser de l'avoir tué

C'est un gros suspense qui dure jusqu'à la dernière page.

Le temps s'écoule et aucune piste n'est trouvée !

Rachel va faire une enquête de son côté pour retrouver le fils qu'elle aime tant.

La plume est agréable, on se laisse vite prendre au jeu, c'est très prenant, un auteur que je ne connaissais pas du tout et que je recommande vivement.



QUATRIÈME DE COUVERTURE :



Par un joyeux dimanche, Rachel et son petit garçon de 8 ans se promènent en forêt. Désirant plus que tout être une bonne mère, et soucieuse de l'indépendance et de l'autonomie de son enfant, Rachel l'autorise à partir quelques mètres devant elle pour aller jouer. Arrivée au bout du chemin, l'angoisse la saisit : Ben a disparu.

Après une conférence de presse catastrophique, médias et réseaux sociaux se déchaînent. Pour eux, Rachel est responsable de la disparition de son enfant. Pourquoi n'a-t-elle pas veillé sur lui ? Comment se fait-il qu'elle ait du sang sur les mains ? Pendant que la police se lance dans une véritable course contre la montre pour retrouver Ben, Rachel se débat entre la culpabilité, le désespoir et la peur.

Rongée par le doute, assaillie par la violence de ceux qui la croient coupable et tandis que la moindre de ses certitudes s'écroule, elle ne sait plus quoi faire. Attendre patiemment que les forces de l'ordre lui ramènent son fils ou suivre son instinct et partir elle-même à sa recherche ?

"Un thriller d'une tension inégalée"
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La nanny

L'histoire de Jocelyn, sa fille Ruby, sa mère Virginia et la nanny Hannah commence par les retrouvailles de Jo et de sa mère qui n'ont jamais été très proches l'une de l'autre, Jo ayant été élevée par sa nanny plus que par sa mère. Mais forcées de devoir cohabiter, elles vont se retrouver dans un huis clos féminin où les secrets sont rois ! La nanny est-elle celle qu'elle prétend être ? Et que cache Virginia ? Autant de questions auxquelles l'histoire va peu à peu apporter des réponses.



Une jolie découverte que cette "nanny" qui m'a permis, le temps d'une lecture, de renouer avec le thriller psychologique et domestique, genre que j'affectionne. L'histoire se déroulant en plus en Angleterre, j'ai apprécié l'ambiance très "british" du roman. L'autrice nous promène entre le présent et le passé pour nous faire découvrir petit à petit qui se cache derrière la nanny. Et en parallèle, on assiste à l'enquête menée par 2 flics qui essaient de découvrir à qui appartient le crâne trouvé dans le lac de la propriété de Virginia, enquête qui va rapidement se fondre dans l'intrigue et dans l'histoire de cette nanny mystérieuse.



J'ai passé un bon moment de lecture, le rythme est soutenu et je ne me suis jamais ennuyée ! J'ai beaucoup apprécié cette ambiance de huis clos dans ce grand manoir, les mystères qui entourent les personnages. Ce genre d'ambiance "loup dans la bergerie" est quelque chose que j'affectionne particulièrement dans les thrillers domestiques. Petit bémol peut-être sur le caractère très naïf de Jocelyn qu'on a parfois envie de secouer pour qu'elle ouvre les yeux, ce qui au final nous fait ressentir peu d'affection pour ce personnage. Idem pour les 2 policiers que j'ai trouvé peu efficaces dans leur enquête !



Mais ça reste une lecture très agréable pour les fans de thrillers domestiques et/ou psychologiques aimant se fondre dans l'esprit des personnages les plus retors !
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