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Citations de Guillaume Guéraud (246)


Tout le monde se doutait qu'Imad allait mourir jeune à force de renifler n'importe quoi. On appelle ça une overdose.
Ça devait finir comme ça.
Il venait d'avoir vingt ans.
C'était mon frère.
(p. 7)
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Tous les voyants clignotaient au rouge - seul Auguste ne tirait pas la tronche le jour du départ.
Estelle faisait la gueule.
Moi aussi.
Je savais qu'elle allait me quitter - au plus tard à la rentrée des classes. Un mauvais pressentiment - ou une mauvaise intuition.
- Ça va ? a demandé Auguste en montant dans la voiture.
- Ça ira...
Tu parles - il allait avoir dix ans et on ne pouvait pas lui cacher grand-chose.
(p. 9)
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On me considère comme plus que bizarre. Au mieux comme une énigme. Au pire comme une putain d'anomalie.
"Il était une fois dans l'ouest" me fournit enfin des arguments imparables pour me défendre :
- La télévision transforme les déserts en bacs à sable et la vapeur des locomotives en fumée de cigarette !
- On a quand même vu "Il était une fois dans l'Ouest" avant toi grâce à la télé ! se vantent les plus malins.
- Vous avez même pas vu "Il était une fois dans l'Ouest" ! je leur balance. Ce que vous avez vu, ça s'appelle "Il était une fois dans mon salon" et, sur votre télé, l'homme à l'harmonica n'était pas plus grand que vos petites b!tes. (p. 71)
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Le pharmacien ne fait que déchiffrer des ordonnances et vendre des médicaments. Il doit en même temps gérer les affaires municipales. Vu que c'est aussi le maire de notre patelin.
C'est un malin. Ou un crétin.
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Des péripéties jamais vues à la télé, ni dans la cour de récré, ni chez mémé !
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J'aurais certainement dû contacter les flics. Mais je ne l'ai pas fait. Je voulais pas balancer Frédo. J'aurais mieux fait. Mais je ne pouvais tout si simplement pas faire ça. Malgré le mépris soulevé par tous les coups qu'il avait portés sur Terence. Malgré la brutalité avec laquelle il avait frappé. Malgré tout.
Mais une chose était aussi sûre: je devais à tout prix éviter de le croiser. Pour éviter de le dénoncer. Ou pour éviter de me jeter sur lui. Pare que déjà, sous la vague du mépris, émergeait la haine."
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[ Incipit ]

Une affiche publicitaire plantée au bord de la voie ferrée montrait un cow-boy crasseux et un vieil Indien en train de boire un Coca-Cola comme deux vieux frères ennemis enfin réconciliés.
Il a brusquement écarté son visage de la vitre.
Un film de sueur lui recouvrait le front.
Il a tendu les mâchoires et il a vomi sur le sol et un hoquet lui a fait arroser de bile les accoudoirs de son fauteuil.
Ses jambes tremblaient. Ses mains tremblaient. Son corps tout entier tremblait.
Il s’est essuyé le visage avec un mouchoir en papier et il a changé de place.
Le wagon était presque vide.

[ Les 10 premières pages en PDF via le site de l'éditeur :
http://www.lerouergue.com/PDF_LIVRES/dernier_western.pdf ]
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On sonne en pleine nuit à ma porte. C'est L. Décoiffée et en panique. [...] Je n'essaie pas de savoir de quoi elle parle ni de ce qu'elle fait sans son mari. Ou elle ne m'en laisse pas le temps. « Est-ce que je peux me doucher et passer la nuit ici ? » Elle file dans ma salle de bains et je me sens comme un gamin qui aurait peur de se faire surprendre en pleine érection. Je prépare du café et j'allume une clope. La savoir dans ma salle de bains me fait bander alors je tripote mon appareil photo pour me calmer un peu. Elle a abandonné un de ses escarpins au milieu de mon salon. Je le cadre avec soin mais ça m'excite davantage.
(p. 54)
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Haïti, ça a toujours été la culture de la survie. Et la culture de la survie, c'est toujours le secret et l’entourloupe.
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Son visage s'est figé.
Et je me suis aperçu que tout le sang qu'il y avait sur le sol coulait de ma tête.
Ça a réussi à me faire tomber dans les vapes.
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Plus de morts que de vivants dans la cour. Et presque tous les vivants connaissaient presque tous les morts. Certains connaissaient même désormais plus de morts que de vivants.
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Lui à un pas d'elle.
Tremblant. Involontairement.
Ses lèvres bougèrent. Sans sortir le moindre son. Ses yeux ne crachaient que de la douleur.
Il se comprima la gorge pour étouffer des sanglots avant de murmurer :
- Je suis désolé ...
Elle attendit la suite mais il ne dit rien de plus. Il leva juste une main et lui effleura le front avec le bout de ses doigts.
Elle ne respirait déjà plus.
Il baissa la tête et commença à pleurer. [...]
Jusqu'à ce que le gringalet déboule comme une bourrasque et mettre un terme à ses sanglots d'un vilain coup de hache.
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Le langage des samouraïs est économe ! lui a expliqué Toshiro. Mais une même phrase peut signifier mille choses différentes. Il faut être capable de pénétrer l'esprit de celui qui la prononce pour en comprendre le sens véritable. (p.98)
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Tout le monde boit et il y a toujours des coups qui se mettent à pleuvoir. Des coups de poing, quelquefois des coups de fusil, le plus souvent des coups tordus.
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Leung est un jardinier qui entretient le jardin de Tang-le-Tigre. Un soir, des brindilles tombent et lui adressent une insulte par terre. Alors, il se venge en lui coupant ses mains. Ce jour-là, il apprit à se débrouiller sans ses mains et apprit aussi le kung-fu grâce à une vieille dame...

Ce livre est court et parle de kung-fu. Il est facile à lire et on le comprend facilement aussi.

Thibaut
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J'ai fini par aller voire la conseillère pour lui dire merde
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Certains pleurnichaient. Certains grelottaient. Certains déliraient.
Tous sûrs que le monde dont ils avaient l’habitude, le monde qu’il croyait connaître, le monde qui les avait maintenus debout jusque-là, n’existait plus.
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En quelques secondes, tout le cinéma n'était plus qu'un ramassis de cendre et de poussière
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- On a passé une heure à attendre... On a mis vingt minutes pour s'habiller... Et on est filmés que trois secondes ?
- C'est le principe même du cinéma ! lui confie Yann Kasso. Beaucoup de préparation... Énormément de patience... Et peu de tournage... Voilà comment se fabrique un film !
(p. 127)
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Je suis descendue à mon arrêt sans pouvoir lui dire au revoir. A travers la vitre arrière du bus qui l'emportait beaucoup plus loin, dans la banlieue, l'ombre de Momo continuait à s'agiter comme celle d'un petit Martien perdu au milieu de la Terre.
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