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Critiques de Gwladys Constant (248)
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Lettre aux bourreaux de ma soeur

Un point de vue intéressant et peu traité lorsqu'on parle de harcèlement : ceux qui restent. le témoignage de Rose tend à nous dépeindre sa douleur comme sa colère, tandis que la lettre qu'elle a écrit aux bourreaux de sa soeur se dévoile. Une lecture utile et une bonne idée mais un récit qui manque tout de même un peu d'épaisseur. La lettre écrite par Rose ne m'a malheureusement pas beaucoup touchée et je n'ai pas forcément compris sa vengeance. Pour de « petits lecteurs » cela est un bon début, à prolonger par d'autres lectures.
Lien : http://www.lirado.fr/lettre-..
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Philibert Merlin : Apprenti enchanteur

Un joli petit roman. qui nous entraîne dans une famille d'enchanteurs et de magiciens, mais qui en fait, nous montre la vie de tous les jours, et les problèmes des enfants plus ou moins doués, ou différents.



On sourit souvent aux péripéties de la vie dans cette famille où chacun est surdoué dans sa partie.

Avec un petit clin d'oeil sur les noms, références mythologiques ou historiques en rapport avec leurs dons.

On est ému par les difficultés de Philibert, le petit dernier qui voudrait tellement trouver pour quoi il est doué, et qui transforme tout en catastrophe.

On s'agace un peu de cette famille très aimante mais un brin envahissante. J'ai eu souvent envie de leur dire que s'ils laissaient Philibert vivre sa vie de petit garçon tranquillement, il lui serait plus facile, avec moins de pression, soit de découvrir enfin "son" don, soit simplement de s'accepter tel qu'il est.

Comme dans la vraie vie.

Et puis eux aussi s'en rendent compte finalement, et se décident à le laisser vivre.

Et même si on devine assez rapidement ce qui va se passer, c'est une bien jolie histoire.

Facile à lire, attirante pour les enfants par le côté magique, mais bien à même d'aider sur la vie quotidienne.



Comme un clin d'oeil, sa soeur lui lit l'histoire du Vilain Petit Canard.

Dommage (même si le Rouergue est en général irréprochable côté orthographe, et c'est de plus en plus rare) de lire alors que l'oeuf est couvé par la canne !

Et dans le même registre, déjà que l'autrice a un prénom un peu compliqué, surtout pour de jeunes lecteurs, voir sur la couverture ce prénom orthographié Glwadys est un peu dommage (je présume qu'elle a dû s’étouffer en recevant son livre !!)


Lien : https://livresjeunessejangel..
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Le mur des apparences

Au lycée, Justine est la cible depuis des années des hyènes, la meute de la belle Margot. Margot, enviée, jalousée, adorée, qui pourtant se suicide. Stupeur, larmes mais surtout incompréhension voire colère ; quand on a tout, comment peut-on se suicider ? Justine mène l'enquête en scutant les réseaux sociaux et en décortiquant les journaux intimes de Margot qu’elle a récupérés (ou plutôt subtilisés) en tant que « plus vieille amie de Margot ». Elle y découvrira de fausses amitiés, des manipulations, des pactes et devra elle-même s’affirmer et prendre une nouvelle position au cœur du lycée, des nouvelles amitiés, des nouveaux faux-semblants.

Court et fort comme "Passionnément à ma folie", ce titre de Gwladys Constant dépeint l’adolescence dans ce qu’elle a de plus terrible mais aussi de plus beau. Les personnages ni tout moche ni tout beau nous font tanguer entre sincérité et mensonge, entre réalité et apparence.

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Philibert Merlin : Apprenti enchanteur

L'histoire d'un vilain petit canard des temps modernes ou comment trouver sa place dans une grande famille dont chacun excelle dans un domaine. Philibert pourrait être n'importe quel enfant à la recherche de lui-même et de sa voie. Un petit récit fluide, drôle et émouvant qui explique avec une certaine féérie l'importance de laisser les enfants grandir à leur rythme sans vouloir à tout prix les pousser dans telle ou telle direction. Une histoire qui pointe aussi l'importance du milieu autant que l'inné. En effet on peut être doué dans un domaine comme Philibert mais si rien ni personne dans l’environnement proche ne permet à ce don d'éclore, il ne se révélera peut-être pas.
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De si beaux cheveux

Inspiré librement d’un fait divers, ce texte est écrit avec force, avec le vocabulaire d’une adolescente déterminée, en quête d’une certaine justice. Les mots choisis par l’auteure sont justes. Cette nouvelle parlera certainement aux jeunes filles qui, comme l’héroïne, souffrent du regard et des commentaires déplacés des autres.

Public-cible : plutôt des jeunes de 12 à 14 ans
Lien : https://aromechocolat.wordpr..
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Philibert Merlin : Apprenti enchanteur

Un petit livre fort intéressant qui se lit d’une traite de façon très fluide et apporte une belle réflexion sur la construction du soi au sein d’une famille et d’autant plus d’une famille nombreuse. Comment l’individualité d’une personne peut émerger face à la pression du clan et de l’étiquette?



Ici nous suivons Philibert, dernier de sept enfants d’une famille d’enchanteurs talentueux. Toutefois, notre jeune héros n’a pas encore trouvé le don qui lui apportera sa singularité et lui permettra de se retrouver sur un pied d’égalité avec sa fratrie.



Essayant diverses idées pour trouver sa voie, Philibert devient maître dans l’art de se retrouver dans des situations catastrophiques plutôt que dans celui d’aider son prochain. L’évocation de ses essais désastreux mis en parallèle des dons de ses frères et sœurs font lentement monter le malaise et permettent une construction fine de la psychologie de notre héros.



On voit que l’auteur a pris plaisir a rédiger son ouvrage, donnant à ses personnages des caractéristiques et des prénoms symbolisant leur don. Cette petite dose d’humour trouve bien sa place dans le fil de l’histoire et rajoute une singularité à ce roman.



Le dénouement final, bien que trouvé pour ma part avant le milieu du roman, offre un happy end attendu mais pas mièvre ni gnan-gnan. L’écriture de l’auteur, à la fois simple du fait du lectorat cible, mais riche en vocabulaire et exigeante d’un point de vue syntaxique rend d’autant plus agréable la lecture de ce roman simple mais charmant.
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

Un roman drôle et facile à lire qui aborde la perte de mémoire de la personne âgée. Joliment mené pendant un bon omet on ne sait plus qui a des soucis Comme ou sa grand mère.



Asse réaliste, une fin plutôt positive tout pour aborder sereinement ce sujet avec les jeunes enfants.


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De si beaux cheveux

Suite à un énième propos déplacé à son encontre de la part d’un garçon entouré de sa bande d’amis dans la rue, Jeanne (c’est le pseudonyme choisi par la jeune lycéenne qui raconte son histoire) décide, excédée, de raser sa longue et belle chevelure. La jeune fille explique dans une interview donnée à un journaliste les raisons de cet acte de résistance. Résistance à l’égard de la société actuelle qui tolèrent que les filles soient sans cesse victimes de harcèlement de la part de garçons mal élevés. Résistance face à l’omerta collective quant à la misogynie ambiante...
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De si beaux cheveux

Jeanne au lycée, Jeanne devant son miroir, Jeanne en famille, Jeanne dans les rues d’Orléans… est-ce la même Jeanne ? Et pourquoi se retrouve-t-elle devant un journaliste pour raconter sa vie ? Avec De si beaux cheveux, Gwladys Constant vient de produire un petit livre percutant, tout d’un bloc, en forme de coup de poing, qui ne devrait laisser personne indifférent.



Entre la photo de couverture, un crâne rasé pris de dos, et la 4ème qui affiche ces mots-clés si chers aux bibliothécaires qui cataloguent leurs livres pour les jeunes, « souffrance », « révolte », « harcèlement de rue », il y a un arc invisible, tracé et tendu sur 38 pages. Ni l’auteur ni le lecteur ne peuvent reprendre leur souffle en écoutant la confession de Jeanne. « Ecrire, disait Jules Renard, c’est parler sans être interrompu ». Jeanne, la narratrice, parle comme on écrit. En apnée. Jeanne a un besoin irrépressible de parler, depuis le geste qu’elle a posé, d’une grande violence symbolique. Dans la ronde médiatique, un journaliste ouvre une fenêtre à la petite Orléanaise, pour un bref tour de manège et elle s’y jette avec conviction, quoique sans illusion. C’est une « chance de pouvoir dire : voilà ce que j’ai subi, voilà ce que j’ai fait, voilà ce qui arrive, à moi, à d’autres. »



Jeanne d’Orléans témoigne donc pour toutes les autres Jeanne de son âge, celles qui vivent si heureuses entre collège, lycée et maison. Sauf que, entre ces deux espaces protégés par leurs codes propres, il y a la rue, où il faudrait pouvoir se glisser sans se faire voir, sans se laisser voir, car la rue est devenue une jungle où rôdent des hommes et leurs manières brutales, leurs mots crus comme des couteaux qui entrent dans les chairs pour découper les corps en morceaux et qui laissent la tête et le cœur en vrac. Il faut que ça cesse. Mettre fin à ses jours ? Non, Jeanne aime trop la vie. Mais oui, mettre fin à ces jours qui se répètent, comme des imbéciles. Jeanne va rendre sa justice, va se rendre justice, d’un geste brutal. Parce que, comme l’écrit Marguerite Duras, que cite Jeanne-Gwladys, « ce n’est pas qu’il faut arriver à quelque chose, c’est qu’il faut sortir de là où on est. »



Ce livre, inspiré d’un fait divers, touchera toutes les adolescentes, toutes les femmes. Que les garçons le lisent aussi !



Pour écouter un extrait :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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Passionnément, à ma folie

Quand ce récit commence, Gwenaëlle dite Gwen, 17 ans, est dans la clinique du bien nommé Dr Lacasse pour ramasser les morceaux de son petit moi éclaté par terre et pour essayer de les recoller. Elle est bien persuadée qu’elle va y arriver toute seule, parce qu’elle est bien incapable de s’imaginer autrement que toute seule, au fond du trou qu’elle s’est creusée elle-même. Les amies ont disparu, ne restent que les parents, qui manifestent à chacune de leurs visites combien ils sont, eux aussi, malheureux et incapables de comprendre le geste de leur fille.



Les raisons de sa présence entre quatre murs blancs capitonnés tiennent en effet en deux lettres : TS. Les raisons de sa TS tiennent en une seule initiale, W, W pour William, le beau gosse du lycée dont elle s’est entichée au point qu’il tenait son existence entière entre ses mains. Le jour où il l’a lâchée, Gwen est tombée de très haut, très fort et il n’y avait plus rien ni personne autour d’elle pour la rattraper, tant William avait fait le vide autour de celle qui croyait être aimée absolument, inconditionnellement et pour toujours.



Dans sa clinique, Gwen commence à se souvenir et elle écrit, et le carnet qu’elle remplit de son histoire se fait livre sous nos yeux de lecteur. Le problème, c’est que se rappeler qu’on a été aimée, l’écrire, c’est continuer à penser, envers et contre tout et tous, qu’on l’est encore.



Le chemin est donc long pour Gwen, entre ses griffonnages journaliers et ses rencontres régulières avec le Dr Lacasse, à qui elle ne veut rien dire et dont elle ne veut rien entendre. Jusqu’au jour où…



L’Orléanaise Gwladys Constant nous conte de façon très réaliste l’histoire de l’emprise progressive et irrésistible d’un garçon sur une fille ni plus bête ni plus naïve qu’une autre. On pense évidemment au modèle du « pervers narcissique », très à la mode. Donnant la parole à sa narratrice, notre autrice s’interdit tout commentaire « surplombant ». Les amies, Lucile, rencontrée à la clinique, Claire, que William, horrifié en apprenant qu’elle était lesbienne, lui avait fait rejeter comme d’ailleurs ses autres amies du lycée, et bien sûr le Dr Lacasse, offrent au récit de Gwen des échappées, des trouées de lumière, évitant qu’il ne se réduise à un monologue trop obscur et étouffant.





Avec ce livre, Gwladys Constant fait peut-être mentir Marguerite Duras qui affirmait que « l’écriture ne sauve de rien ». Car c’est bien notamment en écrivant que Gwen remonte peu à peu à la surface de sa vie.



Sur mon phonoblog, un extrait est lu à voix haute :
Lien : https://littejeune.blogspot...
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MythoMamie

MythoMamie, c'est la rencontre improbable entre Alphonsine, une post-adolescente qui a divorcé prématurément de l’école pour incompatibilité d’humeur et Hortense, une fringante vieille dame indigne qui ment comme elle respire, parce que, naturellement, plus belle est la vie quand on la repeint tous les jours.



Si la rencontre s’opère entre Alphonsine et Hortense, c’est d’abord pour une raison matérielle très concrète. Après son épisode de « phobie scolaire » – bien commode cette nouvelle maladie – Alphonsine s’est pris trois beignes de sa tante Violette, qui assure occasionnellement l’intérim d’une autorité paternelle portée disparue. A la troisième, Alphonsine se retrouve engagée chez Violette à domicile, la petite entreprise de service à la personne qu’a fondée sa tante à claques. C’est pourquoi Alphonsine se retrouve un beau matin en face d’Hortense la Terreur, qui a déjà usé quelques aides à domicile…



On comprendra au fil du récit que si Hortense et ses mensonges de mamie mythomane fascinent immédiatement Alphonsine, c’est parce que la jeune fille a grandi elle-même sous les auspices d’un gros mensonge qui pèse sur elle sans qu’elle s’en aperçoive depuis l’âge de six mois. Ce poids n’a pas échappé à Hortense, experte en la matière et c’est sans doute la raison intime pour laquelle elle adopte en retour sa jeune employée. L’irascible mémé lui suggère d’emblée de changer de prénom pour commencer à s’alléger. Ce sera Daphné, pour ne plus avoir à trimballer Alphonsine.



On retrouve les techniques romanesques employées par Gwladys Constant dans un précédent roman, Passionnément, à la folie. C’est Alphonsine la narratrice qui nous ouvre son journal intime, qu’elle nomme sa « collection d’Hortense », où elle développe une analepse grosse de son chagrin. Mais on trouvera aussi dans MythoMamie un ton nouveau, direct, cru parfois, à l’image de cette octogénaire terrible à qui rien ne semble résister, et surtout pas Alphonsine-Daphné qui va découvrir au contact d’Hortense sa propre liberté. MythoMamie, au fond, est un roman d’apprentissage croisé : l’une grandit pour que l’autre puisse s’en aller...


Lien : https://littejeune.blogspot...
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

Ce roman aborde avec poésie la question de la maladie d’Alzheimer, par le biais d’un petit garçon souvent gardé par sa grand-mère, dont il se fera un peu le « porte-symptôme » en se mettant à mélanger les mots. Cette approche de la maladie d’Alzheimer se fait donc à la hauteur de l’enfant, dans un juste mélange, suffisamment explicite, mais également un peu édulcoré. Seule remarque, l’âge « conseillé » (7 ans) est peut-être un peu bas pour une lecture en autonomie, car l’absence de dessins en couleur (il y en a en noir et blanc) et la subtilité des mots utilisés à la place d’autres me semblent être un frein à une lecture à cet âge.
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

Un très court roman d'une soixantaine de pages.



Côme est un petit garçon qui connait pleins de mots mais qui les mélange tous.

Sa maman commence à s'inquiéter et sa maitresse se pose beaucoup de questions.

Côme aurait-il un problème d'apprentissage?



Côme est gardé par sa grand-mère Madeleine, une Mamie un peu fantasque qui est persuadée qu'il y a un fantôme chez elle car elle passe son temps à chercher ses affaires.



Et si ce n'était pas Côme qui avait un problème?

Et si c'était Mamie Madeleine?



Un trés joli roman qui parle avec beaucoup de tendresse et de poésie de la maladie d'Alzheimer.

Les personnages sont très attachants, tout le monde s'aime et s'entraide.

Cela peut faire penser au Pays des Bisounours mais avec beaucoup d'émotion.

Un sujet grave abordé avec beaucoup de justesse et de finesse, une manière d'évoquer la maladie et la vieillesse aux plus jeunes avec douceur.
Lien : http://krokette.fr/emmalit-m..
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Mamie gâteau s'emmêle le tricot

A quatre ans et demi Côme connaît bien plus de mots que les enfants de son âge. Il en connaît beaucoup mais il les mélange tous, ce qui inquiète sa maman. Une maman célibataire qui jongle entre sa vie de famille et ses deux emplois. Heureusement mamie Madeleine est là pour s’occuper du petit. Mais depuis peu il se passe de drôles de choses chez mamie Madeleine. Ses affaires disparaissent, comme si quelqu’un s’amusait à les cacher. Un fantôme pense mamie, un fantôme qui lui joue de vilains tours…



Côme confond les mots et mamie a des oublis. Troubles du langage et troubles de la mémoire, chacun se retrouve en difficulté, à l’école ou dans la vie quotidienne. Mais plutôt que de mettre un mouchoir sur le problème, mieux vaut l’affronter. A chacun son spécialiste, à chacun son analyse. Et main dans la main, la grand-mère et son petit fils vont aller de l’avant.



Ne sortez pas les violons ni les mouchoirs, ce petit roman plein de fraîcheur déborde de peps et de vitalité. Loin de l’abattement, on se soutient, on discute, on cherche de l’aide. Les dialogues sont joliment troussés, la maman courageuse affrontant les soucis de sa mère et de son fils est touchante et le petit bonhomme au vocabulaire « décalé » craquant.



Un texte enjoué, positif, où rien ne se règle pas d’un coup de baguette magique mais où on ne baisse pas les bras devant les obstacles à surmonter. Après La révolte des personnages et Philibert Merlin apprenti enchanteur, Gwladys Constant montre une fois de plus sa capacité à donner le sourire en alliant bonne humeur et simplicité.




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Offense dans la cité

Momo et sa bande prennent un malin plaisir à terroriser les habitants du quartier, à les obliger à baisser les yeux. Jusqu'à ce que Momo rencontre une jeune fille qui vient tous les samedis rendre visite à quelqu'un dans la tour 2. Alors tous les samedis, Momo il attend au pied de la tour, juste pour pouvoir lui dire bonjour. Et puis ce mercredi après-midi, un vieil homme ne veut pas baisser les yeux devant les adolescents. A partir de ce jour, la vie de Momo va prendre un virage inattendu.

Voilà un roman à la fin .....spéciale ! le choc des cultures, le choc des générations sont au coeur de ce roman. Momo va apprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences, va découvrir la vie au-delà de ce qu'il apprend à l'école. Il va être mis devant ses responsabilités et va devoir aller au plus profond de son coeur pour obtenir un regard de celle qui le fait kiffer.

Une belle surprise.

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Offense dans la cité

Momo et sa bande prennent un malin plaisir à terroriser les habitants du quartier, à les obliger à baisser les yeux. Jusqu'à ce que Momo rencontre une jeune fille qui vient tous les samedis rendre visite à quelqu'un dans la tour 2. Alors tous les samedis, Momo il attend au pied de la tour, juste pour pouvoir lui dire bonjour. Et puis ce mercredi après-midi, un vieil homme ne veut pas baisser les yeux devant les adolescents. A partir de ce jour, la vie de Momo va prendre un virage inattendu.

Voilà un roman à la fin .....spéciale ! Le choc des cultures, le choc des générations sont au cœur de ce roman. Momo va apprendre qu'il ne faut pas se fier aux apparences, va découvrir la vie au-delà de ce qu'il apprend à l'école. Il va être mis devant ses responsabilités et va devoir aller au plus profond de son cœur pour obtenir un regard de celle qui le fait kiffer.

Une belle surprise.
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Passionnément, à ma folie

On entend de plus en plus parler de relations malsaines, de pervers narcissique, de manipulateur, mais essentiellement dans des livres de développement personnel plutôt destinés à un public adulte. Ce genre de personnages apparaît aussi dans des romans, mais encore une fois destinés aux adultes. Et pourtant, à mon avis, c’est un sujet à aborder dès l’adolescence, cette période où on est encore plus malléable, où l’on a envie de croire à l’idéal, et où l’idée de perdre l’être aimé peut poser la question de vie ou de mort. Passionnément, à ma folie le fait enfin. La collection doado aborde souvent des thèmes délaissés pour la jeunesse, mais essentiels, regroupant des récits coups de poings pertinents qui visent juste parce qu’ils s’adressent avec force et sans concession à leurs lecteurs (par exemple Le faire ou mourir de Claire-Lise Marguier-Boulvard). Abordé un sujet comme l’amour vampirique, et le faire avec [...]



Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
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L'oncle Mika

J'ai été déçue par ce livre, pourtant j'aime assez souvent les livres de cette collection, titres rapides et efficaces sur des sujets sensibles. Pourtant, cette fois-ci, les sujets de l'homophobie et de la tolérance à la différence ne sont pas assez exploités. J'ai trouvé le roman trop enfantin : le personnage principal a 7 ans, les parents n'ont aucune prise de conscience de leur intolérance, et les rencontres du petit héros avec son oncle doivent se faire clandestines ! Pour moi qui suis en collège, ce roman peut servir de point de départ à une discussion ou un débat, mais il n'y a pas grand chose dans le roman. Il y a trop de choses qui me dérangent dans l'histoire : les stéréotypes, les parents qui suppriment tout de la vie de l'oncle (l'enfant croit qu'il est mort ou a été kidnappé), la baby-sitter future pédopsychiatre, qui cultive un jardin secret avec l'enfant (pourquoi pas, mais basé sur le mensonge et les interdits...), les homosexuels qui sont tous super gentils et généreux... Bref, je suis déçue, et même si je vais le laisser dans les rayonnages, ça me gêne un peu...
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Philibert Merlin : Apprenti enchanteur

Philibert est le septième enfant d’une famille d’enchanteurs qui ont tous un don : l’écriture, la danse, les sciences… mais Philibert ne trouve pas son don et en le cherchant il crée des catastrophes. Alors que sa famille cherche à l’aider, le petit garçon est triste car il se sent différent.



Une histoire jolie sur comment trouver sa place et sur la différence.

Un petit bémol sur les références aux prénoms des célébrités, les enfants en ont-ils connaissance ? (Wolfang doué pour la musique, Leonarda pour la peinture, Albert pour les maths…)

A partir de 8ans
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Passionnément, à ma folie

Je viens de fermer Passionnément, à ma folie. Et quelle claque ! J'en avais lu les 50 premières pages au début de la semaine et n'était pas aller plus avant jusqu'à maintenant : ce dimanche matin j'ai eu le temps et j'ai lu tout le roman d'une traite !

J'ai d'abord été très attirée par le titre, très poétique, à résonance tragique. Le thème principal a fini de me convaincre de commencer ce roman ado - je ne suis pas très friande de littérature jeunesse habituellement.

Ayant moi-même été prise dans une relation malsaine - dont je me suis sortie, ma lecture de ce roman a été un peu subjective, je dois l'admettre. J'ai du faire des pauses pour réfléchir, j'ai photographié certains passages,... Je me suis identifiée à cette lycéenne à 200%. Passionnée de Lettres, de littérature, de théâtre, attachée à sa famille, à ses rares, mais véritables, amies,... Une jeune de 16 ans finalement assez "commune". Et puis extrémiste comme on ne l'est qu'à cet âge là ; en quête d'absolu : l'amour c'est à la vie, à la mort ; les sentiments sont exacerbés, tout est fort, intense, violent. Et c'est presque agaçant d'assister à ça avec un regard d'adulte ; il faut prendre un certain recul pour le pas la juger, essayer de se souvenir comment on était nous-même à cet âge, lorsque l'on vivait notre premier amour,..

Et il y a la figure du manipulateur. Ce personnage dont, nous lecteurs - comme nous, personnes extérieures, quand nous assistons à une relation malsaine - savons immédiatement qu'il est à fuir. On voit tout de suite que ce n'est pas quelqu'un de bien. Mais la personnage principale se laisse avoir, totalement et éperdument. L'auteur a parfaitement cerné et retranscrit l'attitude, le discours et le comportement de ce type de personnes : les manipulateurs, ou les vampires comme elle les appelle dans le roman.

En fait ce n'est pas seulement un roman, c'est un véritable guide qui apporte explications et conseils aux personnes prises dans ce type de piège.

J'ai beaucoup de mal à écrire cette critique, qui, si je m'épanchais vraiment deviendrait une véritable psychothérapie personnelle et ferait des pages et des pages de long. Je peux juste dire que je conseille ce roman, vraiment, que cette histoire soit du vécu ou non pour vous, parce qu'il faut être informé de l'existence de ce type de personnes, pour ne pas se faire prendre au piège et pour ne pas juger ceux qui s'y font prendre.

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