Hélène Vignal

Pour le groupe elle en est une

Une belle

Une vraie

Une grosse

Une sacrée."



Une lecture qui gifle, qui claque. Qui est petite mais costaud. Qui envoie du lourd en peu de page. Qui parle vraie. De l'amour oui, mais pas celui des autres. L'amour de soi. Le seul qui en vaille la peine.

Une lecture sur la liberté, le désir, sa découverte et sur le groupe avec son effet dévastateur. Le harcèlement jusqu'a la destruction. Qui étouffe et fait perdre pied. Parfois jusqu'à la mort.



"...parce que je sais bien quel est le projet. Transformer ma liberté en crasse. Transformer ma quête de plaisir en saleté [...] Et qui est le plus sale ? Celui qui torture cet animal, ou l'animal lui-même ?"



Et puis la résilience par cette liberté. La sublimation dans la souffrance. Une putain de guerrière. Queen kong.



Un livre à mettre dans les mains de tous les ados et de leurs parents. Un livre qui m'a manqué.

Car les mots blessent. Les mots tuent. Cachés derrière un écran.

C'est le deuxième titre que je lis de la collection "L'ardeur" et je le trouve aussi indispensable.

Celui-ci parle du désir féminin, et de la narratrice qui va le découvrir. Il parle de harcèlement, de pression du groupe, de la liberté de vivre selon son désir, du corps féminin, de la lutte pour l'émancipation. Il est à faire lire à nos jeunes filles pour qu'elles soient fières d'elles et qu'elles assument leur désir et leurs choix.

Un roman coup de cœur qui rappelle la nécessité du pouvoir de la désobéissance face à des règles mises en place insidieusement pour asseoir une dictature…Un conte fascinant où la révolte et la résistance prennent sens dans la solidarité pour préserver sa liberté !



« Si vous lui tendez l’oreille, Helene Vignal vous racontera dans ce livre de très nombreuses histoires, celle de Grouzna et du troubadour indomptable, celle de l’enfant au ventre tatoué et du cracheur de feu, du marin survivant, de l’homme qui parle à ses animaux de bois, de l’ermite aux chiens…

Elle vous amènera dans un monde poétique, aventureux et libre. »

Queen Kong est un roman bref mais poignant sur les questionnements d'une adolescente autour de son plaisir et de son désir dans la société violente au sein de laquelle elle évolue (slutshaming / cyberharcèlement / zad).



J'ai beaucoup aimé le parallèle fait entre la situation que rencontre la lycéenne et l'hélicoptère qui survole la ZAD. Les mouvements de l'un se coordonnent avec la tension grandissante que vit l'autre.



J'ai également adoré le passage relaté entre Sélim et notre auto-stoppeuse, j'ai trouvé le chapitre doux et sensuel, vraiment très agréable à lire, une parenthèse de bonheur que l'on sent enivrante pour la jeune femme.



Cependant, ce n'est pas le premier roman que je lis de la collection l'ardeur et je ne l'ai pas trouvé à la hauteur. L'érotisme est égrainé à petites doses, le texte est trop bref, manque de détails et l'histoire méritait réellement d'être approfondie.



Quant au slutshaming, je l'ai trouvé excessif, peut être méritait-il d'être plus dosé. Néanmoins, on ne peut rester insensible à ce que vit la jeune femme et forte est l'envie de l'accompagner à traverser cette terrible épreuve.

Un roman que j'aurais aimé avoir lu à 16 ans. Un livre que je conseille à tous les grands ados/jeunes adultes..., et au-delà. Un coup de poing dans la figure, un manifeste pour la liberté, celle de jouir de sa vie et de son corps, en s'affranchissant des pesanteurs sociales, du sexisme, et de leurs effets dans la sphère intime. Dans le respect et l'écoute de soi, de l'autre et de ses désirs. Bravo.

Première fois pour moi avec la collection L'Ardeur, qui propose des textes courts à saveur érotique pour les 15-18 ans. Eh bien je ne suis pas du tout déçue !

L'autrice réussit parfaitement à croiser le meilleur des deux mondes, le roman ado et la littérature épicée. On ne se cache pas derrière des faux semblants, et pourtant le texte est délicat, poétique, écrit avec juste ce qu'il faut de décrochage pour le situer dans cette période de la vie qui brûle avec ardeur et dans notre monde contemporain.



Queen Kong est une jeune fille qui a envie de découvrir son corps, de l'écouter avec attention, d'apprendre le plaisir qu'il peut lui donner, avec les garçons. Mais pas si simple de trouver un partenaire qui soit sur la même longueur d'ondes, il faut vraiment la chance d'une panne de scooter et d'une camionnette qui la prend en stop pour faire apparaître le doux Sélim. Parce que le reste du temps, il y a l'immaturité de jeunes hommes qui ne savent pas y faire, cèdent facilement aux préjugés et surtout à la pression du groupe qui pèse et conduit au harcèlement.



Notre narratrice n'a pas froid aux yeux, heureusement. Elle n'hésitera pas à partir à l'assaut d'une forteresse et d'un nouveau monde pour défendre sa liberté.

Un bien beau texte, percutant et fort, avec ce qu'il faut de féminisme et de tendresse.

Bonsoir,



Un livre jeunesse ce soir, avec "Une vie pour Matzi" d’@Hélène Vignal chez Thierry Magnier Éditions. Merci Babelio.com.

Que deviennent les personnages inventés par un auteur et qui ne sont pas utilisés. Et bien ils sont relégués dans une réserve avec de très belles images de lieux, de paysage, de moments emmagasinés par l’auteur. Et c’est là que se trouve Matzi une petite fille de 10 ans, qui ne veut pas rester là sans rien faire et qui veut un roman avec elle comme personnage principal. Elle va donc mener une révolution au sein de la réserve et va tout faire pour sortir de là.

Un roman jeunesse prenant, une idée intéressante je l’ai dévoré même si c’est pour les enfants à partir de 8 ans.

Quatrième de couv. Matzi en a plus qu’assez d’être coincée dans la Réserve. C’est là que sa créatrice, l’écrivaine Deborah Ben Moulec, garde secrètement ses personnages. Pour Matzi, le temps est venu d’avoir sa propre histoire !

Ni une ni deux, la voilà qui tente d’organiser une insurrection avec d’autres oubliés. S’ils se mettent à plusieurs, c’est sûr, Deborah Ben Moulec sera bien obligée de les écouter. Mais lancer une révolution est peut-être plus compliqué qu’il n’y paraît…



On ne devrait pas garder trop longtemps les filles en réserve. À force, ça les énerve !

Matzi est un personnage de fiction qui n'a pas encore d'histoire. Elle est en réserve, avec nombre de ses congénères, et elle attend son heure. Sauf que Matzi en a marre d'attendre...comme la princesse sensée attendre son prince, elle est une fille du 21ème siècle, et de nos jours, les filles se rebellent.

Alors Matzi s'organise, elle convoque une réunion, elle pousse les autres personnages de la réserve à se rebeller avec elle, car elle sait qu'ils faut être en nombre pour faire ligue et aller trouver leur autrice...

Pour ne pas en dire plus, j'arrêterai ici le résumé de l'histoire et je passe à ma critique.

L'idée est chouette, très 2.0, mais je me suis ennuyée, je trouve que le récit manque d'actions, et que l'humour avait son pont d'or pour se déployer. En bref, je suis restée sur ma fin, et je ne sais pas si un jeune lecteur s'y retrouvera...

une lecture bien différente pour moi sur ce coup.

la rédaction est inhabituelle, l'histoire nous ai raconté plutôt que simplement dites. l'utilisation du "tu" rend le tout très prenant.

très réalise ce livre traité de l'inégalité que l'on fait preuve envers la découverte de la sexualité entre homme et femme.

"Alors, ça y est j'en suis une. Une belle. Une vraie. Une grosse. Une sacrée. C'est pilonné dans les commentaires que je lis, debout dans ma chambre."



LIRE, OSER, FANTASMER. Trois mots qui résument bien l’ambition de la nouvelle collection très hot "L’Ardeur" chez Thierry Magnier. Des textes courts et percutants à destination des grands ados, qui parlent de désir, de sexe, de corps, de plaisir et de fantasmes, sous la plume experte et le doigté délicat d'auteurs contemporains, chacun dans leur univers et leur style. No limit et un seul mot d'ordre : la sexualité plaisir, sous toutes ses formes et sans aucun stéréotypes...



Dans "Queen Kong", Hélène Vignal dresse le portrait d'une jeune fille qui a décidé d'explorer son corps et sa sexualité librement au risque de s'en prendre plein la figure, sans mauvais jeu de mots. Déterminée à s'épanouir charnellement et sensuellement avec qui elle veut, quand elle veut et où elle veut, elle provoque bientôt le déchaînement haineux de ses petits camarades de classe. Harcèlement, insultes, lynchage sur les réseaux, tout y passe, mais elle garde le cap et la tête haute, et surtout elle ignore la meute à ses trousses. Une leçon de liberté et de féminité, récompensée par une Pépite d'or au Salon de Montreuil en 2021.



A tous ceux d'entre vous qui ont des ados à la maison et à qui on aurait parfois posé des questions un peu embarrassantes, arrêtez de répondre "demande à ton prof de SVT" et conseillez leur plutôt un roman de la collection "L'Ardeur". Et si par le plus grands des malheurs vos rejetons ne lisent pas, collez-les devant "Skins" ou "Sex Education". Ca marche aussi...
Lien : https://www.instagram.com/bi..

wouha, une découverte pour moi, quel bonheur, écriture sans fioritures qui prends au coeur. de la bel ouvrage. sinon svp arrêtez de recopier le 4 de couv en critique ressenti serai tellement plus intéressant,. et enfin pour Babelio, pourquoi mettre un mini de 250 caractère....

Le deuxième titre que je découvre dans la collection L'Ardeur chez Thierry Magnier. Et c'est toujours bien !

Queen Kong, c'est l'histoire d'une jeune fille, bien dans sa peau et qui vit sa sexualité librement jusqu'au jour où ça se passe mal avec un garçon et qu'il va pourrir sa réputation sur les réseaux sociaux.

Pourtant elle va faire face et continuer à vivre comme elle l'entend, à coucher avec qui elle veut, n'en déplaise au petit frustré et autres lycéens qui ont fait sa réputation.

Un texte court et incisif, comme l'héroïne. On aimerait avoir son courage, sa ténacité. Un très bon roman qui aborde la découverte de la sexualité, le cyberharcèlement et le harcèlement scolaire.

Ce livre, je m'y suis accrochée ! Il est rempli d'humour! Louise est une ado de 15 ans, et cela fait six mois qu'elle et son meilleur ami Théo rêvent de passer cette semaine d'août au camping de Bénodet, en compagnie de la mère de Louise. Mais au dernier moment, cette dernière doit remplacer une collègue de travail...Louise se retrouve confinée dans la maison bretonne de sa grand-mère Jamie. NON NON et NON! Louise ne veut pas rester chez sa grand-mère devant une télé tout les jours! Vite, un plan B! Comme solution, Louise n'en voit qu'une : convaincre sa grand-mère de les accompagner au camping. Mais ce n'est pas aussi facile de convaincre Jamie de partir de sa petite maison ordonée de A à Z et toute propre puis aller dans un camping dans une tente inconfortable ! Bon... Je crois que je vais vous laisser découvrir ce livre, sinon je vais vous raconter TOUT le livre en ENTIER! Je vous le recommande et bonne lecture à vous!

Je suis vraiment perplexe...



Parce qu'en fait, ce livre aurait dû me plaire. Tout y était : une histoire (vraiment) originale, un cadre atypique avec une fille qui tire sa roulotte et tire les cartes, un univers pas mal, une ambiance plaisante, des personnages comme on en voit peu, et une touche de douceur et de poésie.



Vraiment, même à réfléchir, je ne trouverais rien à lui reprocher. Tous les ingrédients y sont, en fait.



Alors pourquoi ça ne prend pas ?



Je ne sais pas. Je n'étais peut-être juste pas dans la bonne période pour lire et apprécier ce livre.



Dans tous les cas, impossible d'accrocher, et j'ai eu beaucoup de mal à atteindre la fin. Et c'est frustrant, parce que même sans être dedans, je sentais le potentiel du bouquin.

Récit intemporel et poétique qui met en scène des personnages dont les parcours de vie et la force invitent au respect.

Dans un pays imaginaire divisé en trois provinces, à une époque non marquée, un dictateur contraint les nomades, les artistes, les forains et tous les commerçants ambulants à se sédentariser. Ils sont assignés contre leur gré à l'une des provinces sans tenir compte de leurs attaches familiales ou leurs obligations personnelles.

La dictature qui réduit peu à peu la liberté des habitants, va pousser Grouzna la voyante, Alfred et son manège, Dane le réparateur, Julio le troubadour, la vieille coiffeuse et Vicky la jeune funambule à s'allier, se cacher et défier tous ensemble les lois iniques du royaume.

Ce conte envoutant à la limite du fantastique montre leur formidable solidarité et leur aptitude à la résilience pour s'enfuir et trouver une nouvelle vie.

Ce très beau texte présente une écriture travaillée et une prosodie envoûtante. Il nous transporte dans un univers imaginaire et pourtant si proche du nôtre. Les quatre héros principaux de cette épopée sont formidablement décrits. Chacun apparaît dans sa singularité, étonnant et riche d'humanité. Ils défient chacun à leur manière l'immobilité et la peur. La construction narrative, complexe mais parfaitement maîtrisée, ne nous laisse pas deviner où nous mène la destinée inexorable de ses personnages.

Récit philosophique à découvrir quelque soit l'âge pour réfléchir à notre monde et au sens de la vie. Magnifique coup de cœur !

génial. bien pensé. bien conçu. la classe hélène !

Claire et Yvan ont grandi ensemble, comme deux frère et soeur. Mais parce que le père De Claire et la mère d'Yvan ont eu une liaison, les deux enfants se sont éloignés l'un de l'autre, et leur amitié n'y a pas survécu. Plus un mot, plus un regard. Six ans ont passé, lorsque Claire apprend la mort d'Yvan dans un accident de moto, à l'âge de 18 ans. Toutes les questions à jamais sans réponse, les émotions enfouies reviennent brutalement, devant la tombe d'Yvan. Claire part alors dans une quête aussi effrénée qu'impossible : connaître Yvan, l'adolescent qui avait continué à grandir sans elle, pour réussir enfin à faire le deuil de son enfance idéalisée.



L'avis de Lucile, 16 ans : J'ai beaucoup apprécié ce livre ; je le trouve touchant et très bien écrit. Ce livre est différent des autres, grâce à la profondeur de l'écriture, la tristesse qu'elle dégage, pour ensuite se transformer en espoir.



L'avis de la rédaction : Ce roman aborde le malaise de l'adolescence par un thème très intéressant : le deuil d'une amitié profonde, doublé de celui d'un être cher. Hélène Vignal confronte avec nostalgie et douleur les souvenirs du passé à la tragédie du présent, mais succombe, et c'est dommage, à la mode de cette écriture saccadée qui se veut l'écho d'un monologue intérieur, et qui sonne parfois faux.

facile

Un recueil de nouvelles dont certains personnages se croisent : elles mettent toutes en scène des adolescents confrontés à la vie : divorce des parents, drogue, fugue, perte de travail d'un parent, maladie, passion pour un animal, première fois, rencontre amoureuse, relations parents-enfants.



Le ton est juste, sobre; ce qui rend encore plus prégnant la force des situations décrites.



En résumé, un livre ancré dans la vie et dans la psychologie adolescente.



A partir de 14 ans

Cette histoire d'un garçon qui n'arrive pas à trouver sa place dans une famille trop nombreuse et trop présente, est racontée avec humour et ironie. La lecture est vraiment plaisante et le style reste très abordable pour le lectorat visé. C'est donc un joli texte qu'a écrit Hélène Vignal pour interroger sur la problématique de la recherche de l'identité que peuvent rencontrer de nombreux enfants à l'approche de l'adolescence. Le ton humoristique est très bien choisi et on s'attache très vite au narrateur.