Le narrateur, Boris, est un élève de 6è qui aimerait passer inaperçu et s'intégrer doucement au groupe. Il nous raconte certains événements qui se déroulent dans son collège : passage à tabac gratuit, jeux humiliants débiles... un quotidien plutôt "glauque".
L'intérêt de ce livre qui se lit en moins d'une heure est de nous montrer comment les jeux des ados dérapent insidieusement et comment un élève banal plutôt gentil peut se laisser entraîner à des actes "d'incivilité" pour reprendre le terme officiel.
La lecture m'a laissé un goût plutôt amer mais la fin (les deux dernières pages) est une réelle trouvaille qui empêche la déprime de gagner. Cette histoire de violence en milieu scolaire peut être lue à partir de 11 ans.
Attention, petit roman explosif! Pas explosif au sens propre mais le genre de livre que l'on referme en se disant "Wooo!"... L'histoire de Boris, qui entre en 6e dans un collège où la violence est partout, parfois petite et sournoise, parfois soudaine et brutale. Et Boris qui se cherche, qui veut faire partie de la bande parce qu'être seul, c'est être mort, et qui, en même temps, sent qu'il y a quelque chose qui cloche et que tout ça n'est pas bien normal. Boris qui va trouver sa place, tout seul, et dont on se demande comment il va faire...
C'est un tout petit livre, bien écrit, pas racoleur, mais implacable. A découvrir, absolument !
Passer au rouge est un livre sur la cruauté dont peuvent faire preuve les collégiens entre eux : moqueries, jeux dangereux, harcèlement. le collège apparaît comme une arène où chacun doit survivre quitte à oublier ses principes et sa bonne éducation. Cela parait très cruel, mais c'est pourtant assez proche de la réalité.
Un roman très court qui peut être pertinent pour aborder le sujet des jeux dangereux ou du harcèlement avec des classes où il y a eu ce genre de soucis, notamment en début de collège. L'importance du regard du père pour Boris permet de tracer une frontière morale entre son comportement et l'inacceptable, ce qui peut faire réfléchir certains jeunes.
Gros bémol : le résumé en dit beaucoup trop ! Il raconte absolument toute l'histoire, il n'y a aucun suspense. D'où ma note de 3/5, à part ça l'histoire est réussie. Je conseille à mes collègues profs-docs de l'acquérir pour leurs CDI, il est d'ailleurs recommandé par l'Education nationale.
Boris est entré en 6eme. On se moque de ses chaussures rouges. Pour éviter d'être seul, il se met à se moquer d'un autre garçon et fait partie d'une bande de garçons qui ont des jeux bêtes et violents et qui auront de graves conséquences.
Un livre trop facile car il aborde trop rapidement des thèmes qui m'ont semblé importants : l'amitié, la méchanceté et la violence gratuite, l'inconscience, le paraître, les relations père-fils, le courage, la différence, l'antisémitisme. Or tout cela est juste effleuré. L'intrigue va très vite avec des événements différents autour de la vie de ce garçon au collège où on voit qu'il a du mal avec cette nouvelle image qu'il donne de lui et qu'il cherche finalement à se "réhabiliter". Excellent pour des 6eme faibles lecteurs.
C'est l'histoire d'un enfant de 6ème du nom de Boris. A la rentrée, il s'est acheté des chaussures rouges fluorescentes à bas prix. Depuis, on le surnomme Boris le clown. Il va donc prendre la décision de rester comme il est tout en essayant de faire un peu comme les autres.
le personnage principal est Boris. C'est une victime, il est influençable, immature et pauvre.
C'est mon personnage préféré car il drôle, il essaye d'être comme les autres.
Je ne me suis pas senti proche d'un personnage car je ne ressens rien quand je lis.
Les personnages s'expriment de façon réaliste car le vocabulaire est courant et Boris fait des phrases courtes. Il y a beaucoup d'humour et de passages drôles.
L'histoire est drôle et originale car le personnage principal raconte l'histoire de sa façon de parler.
Je lui mets 1 étoile car il ne se passe pas grand-chose. Je n'ai pas aimé ce livre .
Je marchais avec mon père, on se tenait bien droits, j'essayais de mettre mes sourcils en accent circonflexe. j'avais mis le clown otage dans mon cœur, bien au chaud pour ne pas l'abandonner, ne pas l'oublier. j'avais bien frotté mes chaussures pour en retrouver le rouge d'origine.
" Le plus grave que tu aies fait, Boris, c'est de faire quelque chose avec quoi tu n'étais pas d'accord" (p.67)
Qu'est-il arrivé à Yvan ?