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Citations de Henri Gougaud (458)


Mon sommeil est aussi léger que le duvet d'un oisillon.
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Elle a toujours rêvé d'un monde certes délivré de ses pesanteurs, de ses chaînes mais qui demeurerait enraciné profondément dans cette terre poétique où sont les aïeux nourriciers. Du passé, faisons table rase chantent les disciples de Marx. Elle n'aime guère cette idée. On ne construit rien sur du vide.
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Elle m'emmenait dans la forêt parfois. Elle me disait :
- Viens nous allons rencontrer le silence.
Ce n'était pas facile. Le silence de la forêt est si vivant, si puissamment peuplé !
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Henri Gougaud
Je connais des gens qui prennent la vie en horreur sous l'étrange prétexte que le monde leur déplait. Comme si le monde et la vie étaient sortis jumeaux du même ventre ! Le monde n'est que le lieu où la vie s'aventure. Il est rarement accueillant. Il est même parfois abominable. Mais la vie ! L'enfant qui apprend à marcher c'est elle qui le tient debout.

Henri Gougaud (Les sept plumes de l'aigle)
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"L’important, amigo, ce n’est pas ce qui a été décidé, c’est ce qui arrive".
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"Le monde n'est que le lieu où la vie s'aventure. Il est rarement accueillant. Il est même, parfois, abominable. Mais la vie ! L'enfant qui apprend à marcher, c'est elle qui le tient debout".
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Ainsi, les plus hautes figures de notre âme ne sont point des juges mais des amants. Ainsi l'amour n'est pas ce sentiment convenable dont les prêtres ornent leurs homélies, mais la force même qui pousse tout ce qui vit en ce monde à franchir les jours et les nuits.
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Ces contes parlent, au fond, à ce qui nous fait tous semblables, l'amour, la peur, l'art de survivre.
Ils nous rappellent sans cesse que nos cœurs battent au même rythme, quelle que soit la distance qui nous sépare.
Ils font de nous, gens de tous les temps de la terre, les enfants d'une même couvée.
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Il faudrait n'avoir rien, au fond de soi vivant,
que le goût du bonheur.
Or plus présent, plus fort est souvent le goût du pouvoir.
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Le désespoir n'a pas droit de cité dans ces histoires [les contes merveilleux].
Tous ces héros [cités plus haut : Cendrillon, Blanche-Neige, le Petit Poucet ...] sortent grandis et triomphants de leurs épreuves.
Patience, courage, confiance, la vie gagne toujours.
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De fait, El Chura ce jour-là m'a poussé à la découverte de ce que l'on appelle, en langage occidental, la gratitude. La gratitude est un donné pour un reçu. Un échange non point hasardeux, mais conscient. De n'importe quelle façon nous devons remercier pour ce qui nous est donné, sinon nous sommes en état de dette permanente. Ce n'est pas que ce soir mauvais, c'est simplement dommage, parce que la gratitude mène à la relation. Et dans la relation, il n'y a plus d'indifférence. Nous donnons, Nous recevons, nous participons à la respiration du monde.
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-Suis-je ton épouse Novelli ?
- Tu l'es, mille dieux. Si tu pouvais voir l'intérieur de ma carcasse, mon esprit, ma gorge, ma poitrine, tu saurais que tu es seule vivante partout en moi où le dehors n'entre pas.
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- Un jour de sa douzième année, douze cousins parmi les plus vieux du pays viendront chez nous de grand matin, et comme ils l'ont fait avec moi ils amèneront Jan au fond de la forêt, dans un lieu sans chemins, insoupçonné des hommes, si tranquille, si loin du ciel que les oiseaux n'y chantent pas, et que le soleil n'y descend que le long des fils d'araignée. Jan devra vivre avec ses douze maîtres. Ils lui imposeront un travail quotidien de jour en jour plus rude, étrange, douloureux. Les tourments qu'il devra subir, sa peur aussi du lendemain iront alors de pire en pire. Son courage, son endurance et son désir de mériter le nom de cousin charbonnier seront durement éprouvés. Chaque matin il sera libre de demeurer et d'obéir, ou de renoncer et partir. S'il refuse d'aller plus loin, on l'accompagnera chez lui sans reproche ni moquerie. Alors il restera ignorant, sans pouvoirs, comme sont, d'ordinaire, les pauvres par chez nous. Mais s'il décide d'accomplir la nouvelle tâche imposée, il saura qu'il aura plus de mal que la veille et qu'au douzième jour ce qu'il devra souffrir sera plus redoutable encore que tout ce qu'il aura connu. Il devra affronter le diable.
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"Nous ignorons presque tout de nos existences, des fils qui nous tiennent debout, des gouffres où nous sommes poussés, des ailes qui parfois nous portent".
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Elle dit, tranquille, l'œil brillant :
- Ecrivain, femelle et barbare, voilà vraiment ce que je suis. J'aime le canon, la mitraille, l'odeur de la poudre dans l'air, Dieu tout en feu dans ses nuées.
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Mon mari me battait, j'ai fuit notre maison. J'ai marché droit devant. Peut-être pour mourir, peut-être pour survivre.
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La salade aux trois fées
Petites courgettes craquantes, champignons de Paris, ail frais, crevettes grises, persil plat
Dans ton saladier (de cristal, bien sûr), coupe les courgettes lavées en tranches ni fines ni larges (décide du juste milieu). Découpe aussi les champignons, et puis fais entrer dans la danse les crevettes décortiquées, rosies par la cuisson.
Sel, poivre; ail et persil hachés. Pas de vinaigre, surtout pas. Juste un filet d'huile d'olive.
Touille, et à table, les enfants !
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Passent les jours, les nuits, les espoirs, les colères
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- Pourquoi tu as peur ?
- [...] Et de qui donc devrais-je avoir peur ? [...]
- De toi.
[...] Il m'a dit :
- Je ne parle pas des défauts de ta créature, je parle de la grandeur de ton Etre. Tu as peur de Celui qui est là, dans ta peau, de Celui qui a décidé un jour de descendre sur cette terre pour goûter les saveurs de la vie, pour la nourrir de son propre savoir, pour accomplir ce qui doit l'être, et qui a choisi ton corps pour maison. Celui-là a une histoire beaucoup plus longue et intéressante que ton vague récit de touriste. J'aurais bien aimé l'entendre. Bah, ce sera pour une autre fois.
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- Evite la tiédeur. Brûle-toi si tu veux, gèle si ça te chantez, mais choisis. Si tu te brûles, sois la braise. Si tu te gèles, sois la glace.
Il s'est assis au bord du feu et il a plongé sa main parmi les tisons, pour les raviver. Je m'en suis effrayé, je lui ai demandé s'il n'avait pas mal. Il m'a dit :
- Au début il te chatouille, ensuite il t'aime parce que tu es le feu avec lui.
Il m'a dit aussi :
-Diminue la douleur de la distance. Travaille à cela tous les jours.
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