AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Henri Gougaud (458)


p.224. l 30
..." peut-être chacun d'entre nous a quelque part un mort qui l'aime,...,un mort joyeux, défait de tout, qui nous murmure sans paroles " Suis ce chemin, écoute, fais", et qui rit de nos maladresse, et qui pleure de nos malheurs, et qui laisse là, dans nos vies, comme un parfum sans origine, insaisissable mais présent."
Commenter  J’apprécie          20
Qui regarde derrière lui perd de vue l'ange qui le guide
Commenter  J’apprécie          20
Quelques gouttes de foi dans un grand bol d’espoir, on n’a jamais trouvé remède plus puissant contre les maux bizarres et les reins pessimistes
Commenter  J’apprécie          20
Vous confondez la mort et la terreur que l’on éprouve, d’ordinaire, à l’idée de mourir. Pas moi. La peur ne m’est plus, depuis longtemps, un fardeau. En vérité elle n’est rien que la plus malfaisante et la plus douloureuse des illusions. Il faut simplement l’affronter, et la vaincre. On entre alors les yeux ouverts dans la simplicité des chemins, des cailloux, des étoiles.
Commenter  J’apprécie          20
Le poison de la puissance et l'or des ornements ont pourri leur âme. Misérables honneurs qui firent des docteurs du Christ des mercenaires du diable!
(p. 25)
Commenter  J’apprécie          20
L'un de ceux-là, un jour ou l'autre, finirait bien par se trahir. Il laissa le cahier sur la poutre. L'appât. Il suffirait de surveiller l'escalier au fond de l'église.
Commenter  J’apprécie          20
La plupart ont hâte de retrouver leur terre et leur pays de France où, disent-ils, "sont nos coeurs, nos enfants et nos pères". (p.59)
Commenter  J’apprécie          20
Le regret du passé, la peur de l'avenir nous égarent sans cesse. Nous cherchons obstinément des chemins dans ces inexistences. Et pendant ce temps là la vie émerveille le monde et nous attend, infiniment patiente. (p.197)
Commenter  J’apprécie          20
Prendre une vie n'est ni bon ni facile, fils. Rien ne nous jusifie à le faire, sauf de risquer la notre. (p.36)
Commenter  J’apprécie          20
A peine revenu dans la salle, un homme se planta devant eux et leur demanda, l'air puissant et paillard, pour quelle faute ils étaient en prison. Dans la moitié de sa face, défoncée du front au menton, l'oeil manquait, et il épongeait sans cesse son orbite avec un chiffon immonde.
- Moi, dit-il fièrement, je suis un voleur.
Commenter  J’apprécie          20
Un air de flûte s'envole vers l'horizon de l'ouest
où le soleil coiffe son bonnet rouge.
Commenter  J’apprécie          20
La femme était à son ménage dans la pénombre largement tranchée de soleil entré en flot éblouissant et poussiéreux par la lucarne ouverte. Près de cette lumière l'aïeule était assise, comme en attente au guichet du ciel.
Commenter  J’apprécie          20
La musique est une oeuvre divine.
Commenter  J’apprécie          20
Alors l'être prit dans les siennes les mains de mon frère d'errance, les posa sur ses genoux, et les tenant serrées il le regarda, nous regarda aussi, Angèle et moi. Il voulut balbutier quelque chose, il s'appliqua, gémit à peine, mais il n'y avait rien dans son souffle qu'un désir éperdu de parler, et dans ses yeux son désarroi de ne point y parvenir. Ses lèvres tremblèrent, il parut un instant au bord des larmes. Bernard bravement lui sourit. Alors il s'apaisa, sourit aussi, se pencha en avant et se mit à lui caresser la joue comme un père aurait fait à son petit enfant, puis il se tourna vers ma soeur, fit de même avec elle et me caressa aussi le visage.
Sainte Vierge, de ma vie on ne m'avait fait aussi simple et bonne tendresse. En cet être, étaient une grandeur rieuse, une innocence d'aube, un bonheur de soleil et la pure amitié des êtres qui n'ont rien, même pas la grâce de se tenir debout sur la terre des hommes.
Et comme je me perdais dans sa lumière, je vis offert le fond limpide de son âme, de la mienne aussi et de toutes les âmes du monde, car en toutes les âmes du monde est cette tranquillité de lac que rien au monde ne saurait troubler, ni même atteindre, sauf le reflet du songe que l'on appelle Dieu.
Commenter  J’apprécie          20
J'aime les temps mélancoliques, le vent, les arbres défeuillés, le savoir des vieux jours de l'an, l'humble noblesse de la terre soumise aux nuages passants.
Sur ce haut de cascade où m'apparut Anselme, régnait cette grisaille qui de toujours plut à mon coeur. La brise, le torrent, les nuages, la lisière du bois au fond du pré neigeux, tout alentour m'accueillit comme au retour d'un long voyage. La mémoire, parfois, se joue des certitudes raisonnables. Ne nous dit-elle pas, au détour d'un chemin, connaître intimement tel être ou tel pays que l'on sait pourtant étrangers?
Commenter  J’apprécie          20
Nous estimions cet homme comme le maître de parole le plus profond de ce temps, nous espérions de lui ces enseignements que les anges inspirent à leurs amis d'en bas, et qui font se lever les soleils de l'âme.
Commenter  J’apprécie          20
La ruse de celui qui n'a pas de ruse, mon fils, c'est la patience.
Commenter  J’apprécie          20
Et quand vint un certain jour, Raimon du Château Roussillon trouva Guilhem prenant son repas sans grande compagnie et le tua ; et il lui ôta le coeur du corps, le fit porter par un écuyer à son hôtel, le fit rôtir et préparer en poivrade, et le fit donner à manger à sa femme. Et quand la dame eut mangé devant lui le coeur de Guilhem de Capestaing, sire Raimon lui dit à qui il était. Et elle, quand elle entendit cela, perdit la vue et l'ouïe. Et quand elle revint à elle, elle dit ainsi : "Seigneur, vraiment vous m'avez donné si bon manger que jamais je n'en mangerai d'autre." Et quand il entendit ce qu'elle disait, il courut à son épée et voulut la frapper à la tête ; et elle s'en alla au balcon et se laissa tomber en bas et elle mourut.


Commenter  J’apprécie          20
Je suis Arnaut qui amasse le vent
Et je chasse le lièvre à l'aide du boeuf
Et je nage contre le flux. - Arnaut Daniel
Commenter  J’apprécie          20
Pourquoi suis-je là, dans ce monde par hasard ? Je n’en sais pas plus qu’à l’instant où j’ai vu le jour. J’ai posé la question mille fois au ciel vide, aux dunes du désert, à quelques vieillards de rencontre au regard d’enfants éternels. Nul ne m’a jamais répondu.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Henri Gougaud (1749)Voir plus

Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20248 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}