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Citations de Isaac Asimov (1421)


Il n’y a rien à faire. Tout est déjà fait. L’Histoire est en marche. Ma mécanique du destin vous paraît bien silencieuse, les heures sonnent, fatidiques, et vous ne les entendez pas… l’issue n’en est pas moins certaine pour autant, croyez-moi.

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Rien ne vaut un bon désintégrateur : encore faut-il se trouver du bon côté du canon.

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La seule question, absurdement triviale, dont Norman se souvenait était la suivante : « Que pensez-vous du prix des oeufs ?»
Maintenant , c'était fini. Les hommes en blanc vinrent ôter les électrodes branchées sur diverses parties de son corps et détacher de son bras l'appareil à mesurer la tension ; puis ils remportèrent tout leur attirail.
Norman se leva avec un petit frisson, poussa un profond soupir et demanda :
« C'est tout ? Vous en avez terminé avec moi ?
- Pas tout à fait, se hâta de répondre Paulson en lui adressant un sourire rassurant. Nous devons vous prier de rester avec nous pendant une heure encore.
- Pourquoi ? demanda Norman d'un ton sec.
- C'est le temps qu'il faut à Multivac pour introduire ces nouveaux éléments d'information dans les milliards de rubriques qu'elle possède. Des milliers de choix possibles sont en jeu, vous savez. C'est extrêmement compliqué. Il se peut, par exemple, que des doutes s'élèvent sur le résultat d'un concours quelconque ici ou là, sur l'attribution d'un poste de contrôleur à Phoenix, Arizona, ou d'un siège de conseiller à Wlikesboro, Caroline du Sud (...) »
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Suivez la ligne lumineuse. Votre billet continuera à briller tant que vous irez dans la bonne direction.
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Les rayures verticales de son costume rutilant et immaculé le faisaient paraître bien plus grand qu'il n'était en réalité. Du haut de cette grandeur simulée qu'accentuait encore un appendice nasal tout en longueur, il toisait, impassible, le marchand de ses yeux froids. Les ruchés couleur nacre qui lui entouraient les poignets palpitèrent légèrement lorsqu'il posa sa canne d'ivoire sur le sol devant lui et s'appuya dessus d'un air désinvolte.
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Il est certainement préférable que celui qui était immoral apprenne la morale dans l’adversité plutôt que celui qui était moral oublie sa morale dans la prospérité.
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-Vous questionnez les robots, dit-il, moi je me charge des humains.
-Notamment des femmes, je suppose.
-Je ne voudrais pas me vanter, mais...
-C'est un sujet sur lequel je n'ai jamais vu un homme qui ne se vantait pas.
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Isaac Asimov
L’anti-intellectualisme a été un fil conducteur qui serpente à travers notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que "mon ignorance vaut autant que vos connaissances".
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Il se demanda si un individu pouvait vraiment être un grand mathématicien sans rien connaître d'autre que les mathématiques.
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Le projecteur marche; je le savais. J'ai rempli mon contrat. Vous l'avez, et vous n'avez plus besoin de moi. Alors, je m'en vais. Ne vous inquiétez plus au sujet de la race humaine, doc. Vous aviez raison. Ils nous élèvent depuis trop longtemps; ils ont pris trop de risques. Nous sommes sortis du milieu de culture et ils ne pourront plus nous arrêter. Je le sais. C'est tout ce que je peut dire. Je sais.
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Il n'était pas rare de voir cette expression désemparée dans les yeux d'un éternel - plus de foyer, plus d'attaches, le regret obsédant, inavoué et inavouable du seul siècle auquel il ne pourrait jamais revenir.
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Lors de notre entraînement à l'apesanteur sur Terre, nous avions parfaitement assimilé la théorie, mais la pratique nous manquait. Beaucoup... Le temps que nous nous stabilisions, je me sentais toute nauséeuse. Vous pouvez appeler cela nausée, ou astro-nausée ou mal de l'espace, mais quel que soit son nom, on a envie de vomir. Et c'est pire dans l'espace que partout ailleurs, parce qu'il n'y a rien pour faire tomber les vomissures. Elles flottent en une nuée de globules et personne n'a envie de planer dans ce genre de nuage.
("Trouvés!")
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C'est bien lui en tout cas qui déclara un jour : "On gagne toujours à jouer cartes sur table, surtout lorsqu'on à la réputation de cacher son jeu."
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Lundin Crast, fronçant son long nez d'un air mécontent, déclara : " Si vous proposez la militarisation de la Fondation, je ne veux pas en entendre parler. Ce serait nous jeter dans la politique. Nous sommes une communauté scientifique, monsieur le Maire, rien d'autre.
- Il ne se rend pas compte, ajouta Sutt, que la fabrication d'armements priverait l'Encyclopédie d'un personnel précieux. Il ne saurait en être question, quoi qu'il arrive.
- Parfaitement, renchérit Pirenne. L'Encyclopédie d'abord... toujours."
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Troisième loi : Un robot doit protéger son existence, dans la mesure où cette protection n'est pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième loi.
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En revanche, l’habitude qu’a prise l’homme de dormir la nuit est aussi vieille que l’humanité : un million d’années sans doute. Il n’est donc pas facile d’y renoncer. Aussi, quoique la venue du soir ne soit pas visible, les lumières des appartements s’éteignent à mesure que la soirée s’avance, et le pouls de la Cité semble presque cesser de battre. Certes, aucun phénomène cosmique ne permet de distinguer minuit de midi, dans les avenues entièrement closes de l’immense ville ; et cependant la population observe scrupuleusement les divisions arbitraires que lui imposent silencieusement les aiguilles de la montre. Et, quand vient la « nuit », l’express se vide, le vacarme de la vie cesse, et l’immense foule qui circulait dans les colossales artères disparaît : New York repose, invisible au sein de la Terre, et ses habitants dorment. 
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« Je vais vous raconter une histoire, dit-il, une légende si ancienne que les plus vieux ouvrages qui en font état se contentent en fait de citer des sources plus anciennes encore. Je crois que ça devrait vous intéresser.
« Un cheval, qui avait pour ennemi un loup aussi puissant que dangereux, vivait constamment dans la hantise de périr sous les crocs du féroce animal. Poussé par le désespoir, l’idée lui vint de s’attirer les faveurs d’un puissant allié. Il alla donc trouver un homme et lui proposa de faire un pacte avec lui, arguant que le loup était également l’ennemi de l’homme. L’homme accepta aussitôt et proposa de tuer le loup sans tarder, à condition que le cheval mît sa vélocité, qui était considérable, au service de son nouvel allié. Le cheval y consentit volontiers et permis à l’homme de lui passer une bride au cou et de mettre une selle sur son dos. L’homme enfourcha le cheval, partit aussitôt en chasse, retrouva le loup et le tua.
Le cheval tout à la joie d’être débarrassé de son ennemi, remercia l’homme en ces termes : « Maintenant que notre ennemi commun est mort, retire cette bride de sur mon cou, ôte cette selle de mon dos, et rends moi ma liberté. »
« Ce à quoi l’homme répondit en éclatant de rire : N »y comptes pas ! » Et il l’éperonna derechef »
Le silence se fit dans la pièce. Wienis, ombre parmi les ombres, ne bougea pas.
Hardin poursuivit tranquillement : « Vous voyez l’analogie, j’espère. Dans leur désir de s’assurer à jamais la domination sur leurs peuples, les rois des quatre royaumes ont accepté la religion de la science, laquelle leur octroyait un statut divin. Mais cette religion leur a ôté la liberté car elle plaçait l’énergie atomique entre les mains du clergé, lequel, vous l’avez oublié prenait ses ordre de nous, et non de vous. Vous avez tué le loup, mais vous n’avez pas pu vous débarrasser de l’’h… »
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Une bonne question est la clé qui permet de déboucher sur une infinité de réponses.

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La violence est le dernier refuge de l'incompétence.
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- Franchement, dit Trevize, c'est quand même gênant de ne pas savoir quel pronom utiliser pour cette créature. Cela entrave la pensée et la conversation de toujours devoir buter sur le pronom.
- Mais c'est la faute de notre langue, observa Joie, pas de celle de Fallom. Aucune langue humaine n'a été conçue en songeant à l'hermaphrodisme. Et je suis contente que vous évoquiez le problème parce que j'y ai moi-même réfléchi ... Pourquoi ne pas tout simplement choisir un pronom de manière arbitraire ? Je pense à Fallom comme à une fille. Elle en a la voix aigüe, déjà, et possède en outre la capacité d'engendrer des enfants, ce qui reste la définition cardinale de la féminité. Pelorat est d'accord là-dessus ; pourquoi ne feriez-vous pas de même en acceptant que Fallom devienne "elle" ?
Trevize haussa les épaules. "Très bien. Ca fera quand même drôle de remarquer qu'elle a des testicules, mais enfin ..."
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