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Critiques de Ivan Calbérac (214)
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Venise n'est pas en Italie

« Venise n'est pas en Italie, / Venise c'est chez n'importe qui, / C'est n'importe où, c'est important / Mais ce n'est pas n'importe quand, / Venise, c'est quand tu vois du ciel / Couler sous des ponts mirabelle / C'est l'envers des matins pluvieux / C'est l'endroit où tu es heureux. » Ainsi chantait Reggiani les mots de Lemesle... Si Émile, le jeune « héros » de ce roman se rendra bel et bien à la Cité des Doges, il aurait pu aller ailleurs, l'effet aurait été le même. Venise, c'est une allégorie. Un cheminement personnel, chaotique mais nécessaire, la modification de la perception de soi et des autres. Un voyage initiatique, un road-movie, une route qui défile, un adolescent qui tente de déchiffrer le monde et ceux qui le gouvernent, les jeunes gens de son âge, sa famille... D'incessantes questions viennent lui chatouiller l'esprit et le corps : la politique, l'économie, la pollution, l'écologie, l'avenir, l'amour, la mort, les différences sociales, la solidarité, la justice...

Émile, quinze ans, est brillant à l'école – il a deux ans d'avance au lycée –, mais se sent malhabile à l'extérieur ; timide, pataud, craintif, naïf (limite benêt par moments, ce qui enlève un peu de crédibilité à l'histoire d'ailleurs). Comme tous les ados, il a « honte » de ses parents. Il faut dire que sa famille est assez pittoresque : sa mère lui teint les cheveux en blond depuis sa tendre enfance parce qu'  « il est plus beau comme ça » (et lui se laisse faire !!), elle lui met la pression pour qu'il travaille bien à l'école, veut en faire un mathématicien, son père est VRP, il parle beaucoup, en fait des tonnes, part dans des élucubrations à n'en plus finir, son grand frère est un dur à cuire, engagé dans l'armée... et ce petit monde vit dans une caravane en attendant que le permis de construire de leur future maison leur soit accordé.

Alors quand Émile tombe amoureux de Pauline, une jeune fille issue d'une famille aisée. C'est un double choc pour lui : choc culturel (le père de Pauline est chef d'orchestre, Pauline joue du violon, on doit ôter ses chaussures à l'entrée de leur appartement...) et choc émotionnel (des sentiments inconnus le submergent). Le décalage social entre les deux familles déstabilise complètement Émile.

Pauline, elle, ne semble pas percevoir ce fossé entre eux deux, tant et si bien qu'elle l'invite à venir l'écouter en concert à la Fenice de Venise. Il l'accompagnerait en avion et logerait avec eux dans un grand hôtel, mais une histoire de cousins va chambouler ce projet. Si Émile veut assister au concert, il devra y aller par ses propres moyens.

Et comme les Chamodot (nom de famille d'Émile) sont unis devant l'épreuve, le père décide d'emmener toute sa petite famille à Venise, en caravane ! Les voilà donc partis sur les routes françaises et italiennes, entre rire et larmes, entre situations grotesques et émouvantes. Un trajet dont ils se souviendront toute leur vie.

Un premier roman assez juste sur l'adolescence (hormis certains passages un peu lourd), un journal de bord rythmé écrit à la première personne, fait de digressions (esprit d'escalier), de situations burlesques et d'autres plus émouvantes qui résonnent en nous. On sent le réalisateur derrière l'auteur dans certaines scènes et à travers les références cinématographiques qui parsèment le livre. On embarque volontiers à bord de la caravane des Chamodot.
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Venise n'est pas en Italie

Emile est un lycéen de 15 ans bon élève mais qui manque d’assurance, surtout avec les filles. Justement, voilà Pauline dont il tombe raide amoureux. C’est le début d’une aventure cocasse où les quiproquos sont légions.

Alors que le père d’Emile est VRP celui de Pauline est chef d’orchestre. Emile, qui se teint en blond parce que ça lui va bien - dixit ses parents qui veulent le meilleur pour lui- vit avec sa famille dans une caravane sur le terrain de leur future maison. Pauline, elle, habite une splendide villa dans un quartier chic.

Tout se complique lorsque la jeune fille, qui joue du violon, invite Emile à la Fenice de Venise pour un concert de jeunes musiciens. Alors qu’Emile espère s’y rendre seul, ses parents décident de l’y accompagner…en caravane. A ce trio se joint le grand frère militaire au retour fort opportun. Emile, qui a honte de sa famille qu’il adore pourtant, va tout faire cacher la vérité à l’inaccessible et parfaite Pauline.

Tout au long de ce voyage pittoresque et initiatique, Emile va découvrir l’amour, les désillusions, l’humiliation et les incohérences et mensonges des adultes.

Le texte se présente sous forme d’un journal intime, c’est donc Emile qui raconte son aventure avec son langage d’ado.

L’histoire est vivante et truculente, c’est drôle, cependant, à trop forcer sur l’humour potache, on finit par sacrément se lasser. L’idée de départ est intéressante mais, très vite, ça devient lourd et redondant. Les personnages sont à la limite de la caricature et ce n’est plus amusant du tout. Sur la fin, un peu de tendresse vient atténuer le comique de la situation, mais trop tard pour espérer récupérer un lecteur qui s’essouffle.

Le langage parlé casse le rythme et alourdit le propos et, très vite, le procédé lasse le lecteur.

Ecriture sans grand intérêt.

Cette œuvre ressemble davantage à un scénario qu’à un roman.
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Venise n'est pas en Italie

Une nouvelle fois mon avis sera à contre-courant . Certes ce court roman m'a fait sourire quelquefois mais ce qui m'a surtout marquée c'est que je n'ai pas réussi à le prendre au deuxième voir troisième degré . Ce pauvre adolescent m'a fait de la peine, certains diront que ses parents sont farfelus, moi je les trouve surtout très cons. Alors oui, ce roman est sympathique mais Émile se prend trop de baffes à mon goût.
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Venise n'est pas en Italie

J'ai adoré le ton à la fois naïf et incisif de ce roman, journal intime d'un adolescent, qui nous parle de sa famille et de son premier amour. Par contre, je suis un peu dubitative quant au fait qu'un élève de classe de première soit aussi naïf.

Le style de ce livre est enlevé, avec un grand nombre de phrases percutantes et de bons mots.

Un livre à savourer, drôle et tendre.
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Venise n'est pas en Italie

Un livre avec lequel j'ai passé un super moment, l'histoire d'un jeune ado prénommé Emile pour qui la vie n'est pas facile tous les jours, mais qui prends les choses avec beaucoup d'humour, enfin un peu de gaité et de rire à la lecture d'un roman, ce n'est pas si fréquent, il devrait être remboursé par la sécu et offert à tous les dépressifs.
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Venise n'est pas en Italie

Je suis allé voir l'adaptation au cinéma avant de lire le livre. Je n'aime pas trop dans ce sens. Je préfère lire le livre puis voir le film. Parce que je ne peux plus me faire mon propre cinéma dans ma tête ! Les personnages prennent forcément le visage des acteurs du film.

Le film, je l'ai trouvé passable. Un film du dimanche soir sur TF1. Le livre est un peu mieux, mais rien de transcendant non plus. Quelques phrases font mouche. Le personnage est attachant. Mais ça reste le journal intime d'un garçon de 15 ans qui raconte sa rencontre avec la fille "parfaite" et inaccessible. Un road movie un peu improbable. Ca détend.
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Venise n'est pas en Italie

C'est avec beaucoup de tendresse qu'on entre dans le monde de la famille Chamodot. Le cœur gros et serré, on fait la connaissance du jeune Emile, adolescent à fleur de peau, étouffé par le poids de la singularité familiale.



Car Emile, c'est un peu le Momo de la famille Groseille ou le Coin-Coin des Tuche… il a quelque chose du jeune Holden (L'Attrape-cœurs) et rappelle avec force le Château de verre que le père de Jeannette Walls ne construira jamais.



Emile découvre Venise… et Venise n'est pas en Italie, non. Venise, c'est cette impression diffuse mais permanente de se sentir noyé où que l'on se trouve ; c'est cette sensation propre à l'adolescence d'être un être improbable, ce sentiment de se trouver en décalage constant, en mutation permanente, en dichotomie continuelle.



Alors Emile, c'est tout à la fois un joyau de clairvoyance, une ironie douce-amère, une maturité improbable, de la dérision et de la fraîcheur, une formidable bouffée d'air pur, qui nous emmène pour un road-trip familial déjanté, emprunt de folklore, de poésie et de rebondissements.



Emile, c'est l'incarnation de l'amour filial qui porte en lui les stigmates d'une honte désastreuse, une formidable ode à la vie, à la jeunesse, un récit à fleur de peau qu'on déguste avec un appétit féroce.
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Venise n'est pas en Italie

C’est l’histoire d’Emile qui a quinze ans et qui tombe amoureux pour la première fois d’une certaine Pauline. Cette dernière est musicienne et l’invite à venir l’écouter jouer à Venise pendant les vacances. Tout serait parfait si la famille d’Emile ne décidait pas de l’accompagner en Italie. Or cette famille, Emile aurait préféré l’oublier un peu histoire d’avoir une chance de séduire Pauline qui n’appartient pas du tout au même monde que lui avec son père chef d’orchestre. Le père d’Emile, lui, est VRP. Ils vivent dans une caravane en attendant l’obtention du permis de construire pour leur maison. Et c’est en caravane qu’ils prennent la route pour Venise…Cette histoire est à la fois drôle et très touchante. On suit Emile dans sa découverte de l’amour avec son lot de déconvenues. On sent tout l’amour qu’il porte finalement à cette famille hors norme qui est la sienne même si elle lui fait honte parfois.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
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Venise n'est pas en Italie

Un roman drôle, rafraîchissant et plein de tendresse ! J'ai aimé suivre les aventures d’Émile accompagné de sa famille pour ce voyage à Venise.

Une lecture sympathique qui nous rappelle que si parfois les membres de notre famille nous portent sur les nerfs et que l'on a tendance à ne voir que leurs défauts, on n'échangerait notre famille pour rien au monde !
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L'avant-scène théâtre : Une famille modèle

Une famille modèle? Pourquoi pas : un homme, une femme, les deux s'aiment. Deux enfants, adultes, qui vivent au loin et viennent peu. Ok. Une femme qui ne veut plus faire l'amour avec son mari. Aïe. Le mari qui du coup a trouvé une maîtresse, la voisine. Re-aïe. La voisine qui veut son amant rien que pour elle. La femme qui veut que son mari reste. Le mari qui veut garder les deux femmes. La voisine qui se fait expulser. La femme qui propose d'héberger la maîtresse... On commence à être bien loin de l'image de la famille modèle non? en tout cas c'est l'avis des enfants!

Ah c'est du théâtre de boulevard, clairement. C'est drôle et cocasse. Mais c'est en même temps sérieux. L'amour aujourd'hui, le modèle de l'amour est-il toujours le même? Comment concilier les envies de tous, parfois contradictoires? Est-ce si simple de créer un nouveau modèle, qui conviendrait en théorie à tout le monde, avec le poids des modèles passés?

C'est du boulevard, mais du bon boulevard.
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Venise n'est pas en Italie

Livre savoureux que j'ai eu grand plaisir à relire tellement c'est rafraichissant ! Emile nous entraîne à sa suite sans aucune difficulté, ses pensées couchées dans son journal intime font très souvent sourire, voire même rire. On suit son histoire avec enchantement en dépit des difficultés qu'il évoque, sa famille et son voyage sont de l'ordre du fabuleux. Et puis surtout, Emile dégaine les bons mots telle une mitraillette, chaque cartouche est venue me percuter pour résonner assez longtemps. J'ai adoré ces traits d'esprit, que j'ai même encore plus appréciés à la relecture.

Un roman divertissant qui se lit vite et qui aère la tête en cas de besoin, remède à consommer sans modération !
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Venise n'est pas en Italie

J'avais entendu beaucoup de critique négative sur le film mais j'avais quand même envie de lire le livre et je n'ai pas été déçue .

On suit la vie d'Emile à travers son journal intime, pour une fois que c'est un garçon qui en écrit un !

Il a le béguin pour une fille de son lycée mais est trop timide pour vraiment l'approcher.

Sa famille est pour le moins originale mais n'en reste pas moins humaine.

Je crois que c'est d'ailleurs ce qui m'a séduite, l'authenticité des sentiments, des questionnements, des pensées, c'est rafraichissant. Après, l'histoire en elle-même est effectivement peu probable mais c'est aussi le principe d'un livre, nous faire nous évader.

Et pour ce livre là c'est mission réussie, j'ai été jusqu'à Venise.
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Venise n'est pas en Italie

Oublié le lecteur poussiéreux, voici le lecteur animé grâce à "Venise n'est pas en Italie".

En effet on découvre un livre qui nous secoue les puces littéraires, et bien sûr on en tombe amoureux. On ne voudrait pas qu'il finisse ce livre qui nous a fait éclater de rire, qui nous a gêné et fait froncer les sourcils mais surtout qui nous a fait inspirer et expirer profondément comme au passage d'un souvenir ambivalent trop longtemps coincé dans notre inconscient.

Pour l'histoire l'auteur nous relate l'irrésistible parcours de ce faux-blondinet qui vit un amour-vrai dans une famille 20% Tuche. Pour le style c'est frais et novateur , on se sent en communication direct avec l'auteur qui nous interpelle et nous demande de contribuer souvent, de nous impliquer toujours, de ne pas être un lecteur poussiéreux mais un lecteur animé et donc un lecteur amoureux. Vivement le prochain Calbérac, on en redemande.
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Venise n'est pas en Italie

Très sympa !

C'est un livre qui se lit vite mais se savoure lentement.

Le petit Émile est si touchant, avec sa terrible famille, dont la particularité est d'être très commune.

La 4ème fait référence au film "little miss Sunshine", je suis d'accord mais Émile pourrait être aussi le fils de Berurier, le superbe inspecteur de San Antonio ( Frédéric Dard).

C'est drôle avec plein de petites citations au scalpel.

Ça replonge en adolescence, Émile est un super anti-héros.

Nous sommes tous un peu passés par là et ce n'est pas difficile de se projeter.

C'est certainement pour cela que ça marche.



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Venise n'est pas en Italie

lu d'une seule traite : humour, rire, joie ; pour ados, parents d'ado, grands parents d'ado : pour tous !!
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Venise n'est pas en Italie

Voilà une critique un peu particulière, puisqu'elle fait suite à une rencontre avec Ivan Calbérac organisée chez Flammarion, en partenariat avec Babelio et grâce à qui j'ai reçu ce livre.

Ces présentations avec les auteurs sont souvent très intéressantes et apporte un autre éclairage sur leurs romans.



Ce soir là, Ivan Calbérac, tout sourire et un regard malicieux , avec beaucoup de spontanéité, a salué chacun des participants, une vingtaine, visiblement très heureux et ému de venir à la rencontre de ses lecteurs.



Scénariste et auteur de pièces de théâtre, dont L'étudiante et Mr Henri qui lui a valu le grand prix de L'Académie Française-théâtre, il nous offre ici son premier roman.

Il y aborde un thème qui lui est cher, l'adolescence, période fondatrice, des premiers émois mais aussi des premiers tourments, surtout quand on doit se construire dans une famille aussi particulière que celle d'Émile, pas très éloignée de celle de l'auteur.

Comme Émile, Ivan Calbérac a souffert de ne pas correspondre à l'image que souhaitait ses parents, qui lui ont teint les cheveux en blond jusqu'à l'âge de 15 ans. Derrière son sourire se cache donc cette blessure, celle d'une image dévalorisée de lui-même qui l'a plongé dans une grande solitude à la période de l'adolescente.

Malgré tout, ce roman est drôle, émouvant et lumineux, parce qu'au delà des maladresses, dans cette famille atypique, à la fois toxique et généreuse, l'amour est bien présent d'où la complexité des sentiments.



Écrit à la première personne, le texte se lit avec beaucoup de fluidité, grâce à un style simple et cependant travaillé. Il a été raccourci d'une centaine de pages par rapport au premier jet pour ne conserver que l'essentiel.



Interrogé sur les différences entre écriture de scénarios, de pièces de théâtre au de roman, trois formes d'expression de l'auteur, Ivan Calberac explique que le roman est ce qui autorise le plus de liberté.

L'écriture de scénarios est la plus contrainte et très technique.

D'autre part, c'est une oeuvre transitoire qui n'a plus d'existence au delà du tournage.



A l'issu de cet échange, ce livre qui m'avait semblé léger et sans façon, m'est apparu très émouvant par son côté autobiographique.

Je retiendrai un message à destination de tous les parents: accueillez vos enfants tels qu'ils sont et ne leur faites pas portez vos fantasmes, même si l'amour peut aider à dépasser les pires maladresses.



Je remercie les éditions Flammarion et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman et pour cette belle rencontre avec son auteur.


Lien : http://leslivresdechris.blog..
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Venise n'est pas en Italie

Le charme de ce roman n'a malheureusement pas opéré sur moi. Je suis sur que ce roman a su trouver son public. Mais il a manqué plusieurs petites choses pour que ce roman fasse sa place dans mes bonnes lectures.



Tout d'abord, j'ai été très étonné du peu de dialogue dans ce récit. Les pages ont du mal à se tourner car il y a de longues descriptions, beaucoup de textes. J'ai trouvé le contenu trop peu aéré et cela m'a vraiment perturbé dans ma lecture.



J'ai aussi eu beaucoup de mal à m'attacher à Émile, quinze ans. Tout simplement car j'ai trouvé que ses réflexions d'adolescents étaient complètement en décalage avec son âge. Il parlait comme un adulte et encore... même moi je ne parle pas comme ça. Et même dans mes pensées, je ne suis pas du tout dans l'état d'esprit de ce jeune.



J'ai senti Émile complètement en décalage dans sa vie. Bon déjà il a une famille particulière, mais on dirait qu'il vit dans un autre monde et ses analyses de certaines situations sont trop poussés pour son âge.



Je pense que je n'ai pas compris le ton de ce roman, le côté humoristique non plus.



Elise__♥
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Venise n'est pas en Italie

On m'a prêté ce livre et c'est la seule raison pour laquelle je l'ai lu.

Et bien, quel bonheur !! Un petit bijou. J'ai complètement craqué pour tous les personnages.

Tous dégagent de la tendresse, même si on ne la voit pas tout de suite.



Que de péripéties !! On sourit, on rit, on est ému, jusqu'aux larmes quelques fois, mais jamais bien longtemps. J'ai adoré le style frais qui décrit une situation en quelques mots et émotions. Les situations s'enchaînent, ne nous laissant aucun répit !!!



A plusieurs reprises, j'ai repensé à mon adolescence, aux premiers émois, aux rêves fous que j'ai pu faire, aux sentiments mitigés qui passent de la joie aux pleurs pour pas grand chose. Bref, un vrai retour vers une période, ma foi, heureuse et pleine d'espoir (et de désespoir que l'on croit énorme).



Je ne sais pas bien comment m'y prendre pour vous encourager à déguster ce roman qui est bourré d'humour. Il y a un bon moment que je ne suis tombé sur un livre que je ne peux pas lâcher. Un bonheur !!

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Venise n'est pas en Italie

Quel vrai moment agréable que cette lecture de ce petit roman sans prétention !!!

J’ai été surprise au début du livre, le narrateur est un adolescent de 15 ans et il faut se faire à sa façon de s’exprimer très « ado ». Mais passer cette étape, ce livre se laisse dévorer avec délectation.

Donc, voici Emile, 15 ans, lycéen. Il n’est pas très bien dans ses baskets, il se sent trop petit, pas très beau, un peu le "boulet de service". Pour arranger les choses, sa mère le trouve magnifique en blond et lui teint donc les cheveux depuis sa plus tendre enfance… Mais, les choses vont changer lorsque la bien jolie Pauline va s’intéresser à lui, lui parler, le convier chez elle, et enfin l’inviter à la rejoindre en Italie, à Venise, où elle doit participer à un concert de violon.

Tout irait bien, si ses parents (un peu farfelus sur les bords) ne décidaient pas sur un coup de tête de l’accompagner.

Nous voici partie dans une histoire façon « road trip », emplie de sensibilité, d’humour et de, surtout, beaucoup d’amour.

Parce que, dans ce roman, ce qui est assez génial : c’est que bien que tout soit rocambolesque, il y a énormément d’amour, ca transpire de partout. Les personnages s’engueulent certes mais ils s’aiment vraiment. Ca fait un bien fou !

Une critique a rapproché ce roman du film « Little miss sunchine » vraiment à juste titre.

Personnellement, il m’a également fait penser au roman délicieux d’Olivier Bourdeaut « En attendant Bojangles ».

A déguster

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Venise n'est pas en Italie

Comme-ci, comme-ça, j'ai trouvé la lecture un peu longuette. Emile, notre narrateur adolescent est attachant avec ses états d'âmes, ses pensées, ses ressentis...Certains personnages sont hauts en couleurs. Mais pour le reste, je n'ai pas trop accroché. Impression de déjà vu/lu avec ce voyage initiatique où le jeune ado découvre vraiment que sa famille, elle n'est pas si mal.
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