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Critiques de Ivan Calbérac (214)
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Venise n'est pas en Italie

Emile a 15 ans, vit avec ses parents dans une caravane et est amoureux de Pauline, élève dans son lycée. Le jour où pauline l'invite à la voir en concert à Venise, Emile est fou de joie. Ses parents acceptent de lui payer un billet de train pour rejoindre son ami, tout se déroule à merveille. Jusqu'au moment où ses parents changent d'avis, et décident de l'accompagner avec la caravane pour des petites vacances en famille.



J'ai lu ce livre dans le cadre d'un challenge d'été sur insta. J'avais vu le film il y a quelque temps ( plusieurs mois) et j'avais bien aimé. J'ai aimé l'ambiance générale du roman. Les parents sont particuliers et touchants malgré leurs maladresses. On sent tout l'amour qu'ils portent pour leur fils. C'est un road trip rocambolesque et loufoque qui les attend. J'ai été un peu dérangé par les dialogues. D'habitude lorsque je lis un roman, les dialogues sont séparés du reste du texte par des retours à la ligne et des tirets. Alors que là ils sont incorporés dans le texte. Cela m'a un peu dérangé au début et puis finalement on s'y fait.

Un road trip original pour une jolie histoire d'amour d'adolescent.
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Venise n'est pas en Italie

Je poursuis mes lectures estivales avec ce roman plutôt drôle, le journal intime d'un ado de 15 ans qui découvre l'amour, qui a une famille dont il voudrait bien se passer mais qui décide de l'accompagner à Venise retrouver l'amour de sa vie.

Un feel good très sympa, plein d'humour que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.

Une couv' qui reflète bien l'ambiance du roman, une belle découverte adaptée en film que j'ai très envie de voir maintenant (avec @benoitpoelvoorde dans le rôle du père )
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Venise n'est pas en Italie

Une histoire très plaisante avec des personnages attachants.

Emile, ado de 15 ans, écrit dans son journal intime son quotidien. Il raconte ainsi sa quête d'amour jusqu'à Venise, en compagnie de sa famille un peu dingue, pour retrouver Pauline.

Ainsi, Emile essaie de trouver sa place et d'accepter cette famille à la folie douce.

On retrouve tout au long du livre des péripéties parfois folles à l'image des personnages, des moments drôles et doux à la fois.

Un livre rempli d'humour avec de belles réflexions qui m'ont fait sourire plus d'une fois. Un livre rempli également d'humanité et de sincérité.

Dommage que la deuxième partie du récit comportait trop de longueurs.

En bref, une lecture légère et agréable!

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Venise n'est pas en Italie

Emile, jeune adolescent de 15 ans, vit à Montargis avec son père, commercial, et sa mère, femme au foyer, dans une caravane sur le terrain qui devrait voir pousser leur future maison, quand le permis de construire sera délivré.

Emile est un garçon plutôt introverti, qui grâce au ping-pong va pouvoir parler avec Pauline, jeune adolescente, dont il est secrètement amoureux.

Pauline, de la bourgeoisie locale, est la fille d'une mère dépressive et d'un père chef d'orchestre qui l'a obligée à jouer du violon. Ce dont elle s'acquitte plutôt bien.

Après quelques mois de fréquentation, elle invité Emile à venir l'écouter lors d'un récital qui se tiendra à Venise à Pâques.

Emile est aux anges, reste à convaincre ses parent de lui prendre un billet de train. Et contrairement à ses craintes, son père accepte mais au moment de prendre le billet patatras, une autre solution est venue à l'idée de son père...

Durant ce voyage qui devient vite un vrai périple, Emile va découvrir le monde des adultes et grandir tout d'un coup.



Ce roman très agréable et frais peut être considéré comme un roman initiatique où il est fait une belle place à l'amour familial.
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Venise n'est pas en Italie

Asiiiiiim Bonanga !

C'est avec le sourire aux lèvres que je referme ce livre pleins d'espoir, d'humour et de fraîcheur. La famille d'Emile comme toutes les familles a ses failles et ses forces et, à travers un voyage initiatique, Emile va se rendre compte qu'elle n'est pas si mal que ça.

Un roman qui se dévore et qui sent le "feel good".
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Venise n'est pas en Italie

un bon livre, qui nous fait bien rire!
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Venise n'est pas en Italie

Roman sympathique, très drôle qui nous raconte l'épopée italienne de la famille d'Emile. Une famille de doux-dingues extrêmement attachants.

L'écriture toute simple fait mouche et on est touché par ce tout jeune adolescent, amoureux et paumé. Savant mélange de "Zazie dans le métro", des bouquins de Daniel Pennac, avec un zeste d'"Attrape-coeurs", en moins sombre. Une très bonne surprise, à faire lire à nos ados également.
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Venise n'est pas en Italie

Quand on me conseille un livre je le démarre sans lire le synopsis. Pour ménager le suspens, tu vois. Et bien c'est exactement ce qu'il faut faire avec celui-la. Parce que si je te dis qui est Émile, là où il vit, que je t'explique sa famille et que je te donne les quelques petits détails qui le rendent atypique, ta lecture n'aura pas la même saveur.

Personnellement je l'ai dégusté ce roman. Il est drôle et émouvant, il est plein de mots d'esprit comme je les aime, il donne envie de le relire et de le voir au cinéma. Bref, un vrai coup de coeur.
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Venise n'est pas en Italie

Comment ne pas aimer ce roman!! D'abord il y a Emile, ado décoloré par sa mère qui le trouve plus beau en blond hyperoxidé! Il y a le reste de la famille, un père qui cité des proverbes et a des solutions à tout, un frère avec un coeur gros comme ça, une copine dont Emile est fou amoureux, bref une ribambelle de personnages plus attachant les uns que !Es autres! Et le voyage à Venise!!! Situations burlesques, dialogues tirés au cordeau, et une écriture qui courent et virevolte!! Un très bon moment de lecture et de détente!! Sourire garanti😀
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Venise n'est pas en Italie

Si vous avez un coup de blues, un cou de mou et que vous trouvez que le monde est décidément bien moche je vous conseil de lire ce roman. Pour assurer une détente légère et ensoleillée, rien de mieux qu'un road trip parent / adolescent que celui de Ivan Calbérac. Journal intime amusé d'un ado de 15 ans, cette tendre histoire vous inspirera un moment de bonheur, une bulle légère où tout est possible, où rien n'est grave tant qu'on a une famille aimante, même un brin loufoque.



Emile 15 ans, vit à Montargis dans une caravane avec ses parents en attendant que la demeure familiale se construise. Un père VRP, une mère dépassée par la mode et un frère militaire de vingt ans porté sur la bouteille, c'est dire les situations cocasses que ça peut inspirer! Emile n'est pas épargné puisque sa mère décide depuis l'enfance de le teindre en blond, car selon l'avis de la famille, ça lui va mieux... Voilà dans quelles conditions débute ce roman facétieux. Mais au delà de nous décrire une vie de famille bordélique Emile, nous raconte surtout, le coup de foudre qu'il éprouve pour Pauline, belle et mystérieuse jeune fille rencontrée au détour d'une balle de ping pong perdue.





"Entre les deux, il y a l'âge adulte, c'est peut-être l'accalmie. Mais quand je vois la tronche que tirent les gens dans les transports en commun, disons entre vingt-trois et cinquante-huit ans, j'ai du mal à croire qu'ils soient en train de vivre la meilleure période de leur vie."



Au fil d'un timide rapprochement, il accepte une proposition inespérée: assister au concert classique dans lequel Pauline se produit...à Venise. Issue d'une famille bourgeoise, le choc des cultures est imminent! C'est sans compter sur la venue de ses parents et de son frère en permission durant quelques jours, qui décide de partir en caravane! Alors arrivera, arrivera pas? Emile réussira-t-il à séduire sa dulcinée? Mais surtout la honte de ses modestes origines ne va-t-elle pas gâcher son séjour?





"Si ça servait plus à rien d'être riche, ça voudrait dire qu'on nous aurait menti avec la promesse du pouvoir d'achat qui devait remonter le moral des Français"



Un premier opus aux airs de roman d'apprentissage, où le héros découvre l'amour, la sexualité, ses désirs profonds, tout en mettant en contradiction les réflexions adolescentes sur l'amour et la détestation de sa propre famille. L'écriture est porté par un style parlé, ce qui le rend dynamique et léger, ce qui peut parfois lasser. Toutefois, l'auteur à su capter le regard d'une tranche d'âge cruelle mais toujours avec malice. Adapté au théâtre, je suis curieuse de voir quelles peuvent être les différences apportées et surtout la mise en scène de l'auteur. Un thé glacé à la pêche et un énooooorme muffin au fruit confis dans la continuité de la fraîcheur du roman égaiera votre lecture.
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Venise n'est pas en Italie

Une famille hors du commun qui vit au jour le jour, qui galère un peu au quotidien, et Emile qui essaie de trouver sa place, d’accepter sa famille malgré tout et de s’en sortir un peu mieux que ses parents. Des péripéties et des moments un peu fous mais très drôles, on s’attache aux personnages et on vit avec eux cette aventure un peu folle. Quelques longueurs mais une lecture sympathique.


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Venise n'est pas en Italie

Grâce à Babelio, j’ai eu l’opportunité de recevoir le livre avant sa sortie et de rencontrer l’auteur avec quelques autres lecteurs sélectionnés. Et je dois dire que je n’ai pas été déçue du voyage.



À la lecture, impossible de ne pas s’attacher à Émile, cet adolescent futé et philosophe qui oscille entre la naïveté de l’enfance et une maturité parfois étonnante. Sa famille à la fois généreuse et négligente, attentive et sans-gêne, attise également la sympathie ou tout au moins une curiosité qui pousse à continuer rapidement la lecture. D’une situation assez simple (comment conquérir une jolie fille dans la cour du lycée ?), Yvan Calbérac tire un scénario rocambolesque qui emmène ses personnages sur les routes de France et d’Italie, direction la Sérénissime. Les péripéties ne manquent pas, l’humour non plus, et le style fluide de l’auteur permet d’avaler en un rien de temps ce petit roman très agréable.



Plus sur le blog :
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Venise n'est pas en Italie

Si Venise n’est pas en Italie se résume aisément, il se laisse difficilement capturer. Convention de narration : en ouvrant le livre, c’est le journal intime d’Émile que l’on découvre. Il a quinze ans — même si on pourrait avoir envie de lui donner plus et moins, selon les instants du livre : c’est un éternel enfant coincé dans un corps adulte ; un éternel adulte coincé dans une histoire d’enfant — il va au lycée, vit avec ses parents dans une caravane en attendant la construction de leur maison (il dort chez la voisine). Quotidien de gamin sans histoires — de ceux dont les histoires sont les plus longues et les plus compliquées à raconter. Au fond, il est difficile d’écrire un roman sur la vie comme elle vient, et de trouver le ton juste. Il y a un équilibre très difficile à trouver, dans ce genre de récits. Il y en a des tas, de journaux fictifs en littérature… Il faut qu’on y croie, à cet adolescent qui écrit, longuement, sur la minuscule table de la caravane, les affres de sa journée. Ici, ça marche. Émile est assez seul, piégé dans une impossibilité de dire auprès de ses parents ou de ses camarades, pour que l’interlocuteur fictif représenté par le journal soit crédible. Gageons qu’à quelques années près, il aurait pu ouvrir un blog — encore que la majeure partie de ses confidences ne soit pas destinée à être rendue publique.



Le jeune garçon tombe amoureux de Pauline, une jeune fille issue d’un milieu bien plus élevé que le sien, biberonnée à la musique classique et à la belle culture légitime. Lorsqu’elle invite Émile à Venise pour aller l’écouter en concert, elle figure assez bien la perfection (imaginée) inaccessible, que le pauvre hère avec sa chaussette trouée va tout faire pour atteindre. Miracle, en effet : ses parents sont tout à fait disposés à lui payer le billet… avant de se raviser et de proposer l’idée folle d’en profiter pour partir avec lui, en caravane, pour le week-end. Émile pressent la catastrophe mais doit bien s’y résoudre — et l’arrivée inopinée de son frère, en permission, la veille du départ n’arrange rien. A ce moment, la chronique du quotidien fait place à un voyage bizarre et irréaliste, comme on n’en trouve que dans la vraie vie. D’ailleurs, on en oublie alors la forme de journal, les chapitres me semblant trop longs, trop détaillés pour la forme, mais le récit nous a déjà cueillis, la suspension de l’incrédulité a fait son boulot, et on suit avec plaisir Émile et sa famille, à 80 km/h sur l’autoroute, avec la caravane qui suit vaille que vaille.



Je n’ai pas vu, pour ma part, de famille Groseille, Tuyau d’poêle ou que sais-je dans la famille Chamodot. J’ai vu des êtres humains avant tout, dans toutes leurs imperfections, des gens pas mauvais mais qui font du mal sans trop le vouloir, parce qu’ils sont souvent un peu trop brusques — et ne le sont-ils pas d’avoir été trop brusqués, au fond ? Les parents et le frère sont croqués avec une réelle tendresse, celle qui n’inclut pas l’indulgence. Je dois avouer que j’ai vu, dans cette famille qui se démène pour leur fils, un peu de la mienne qui se bat encore aujourd’hui pour que leur bonne élève de petite fille étudie et réussisse à Paris… avec tout l’amour et tout le poids que cela peut impliquer.



Enfin, ce que j’ai beaucoup apprécié dans Venise n’est pas en Italie, c’est que c’est un roman simple, dans le bon sens du terme, et c’est une chose bien rare. La langue est familière, c’est celle d’un adolescent presque normal, qui reprend avec fierté les mots et les concepts que le lycée lui offre, au compte goutte ; celle d’un jeune homme en formation, qui a des intuitions sans avoir toujours les outils pour en faire quelque chose. Il a la gravité des grandes personnes, avec déjà son petit lot d’illusions perdues, et la poésie d’un regard tendre et naïf — ce regard d’enfant qu’on voudrait tous garder un peu mais qui parfois nous fragilise. Le roman est au fond, celui de la formation de cette voix, à partir d’une histoire mi-vécue mi-imaginée par l’auteur. Par chance, Ivan Calbérac ne s’est pas fait prendre au piège du pur autobiographique, au risque de perdre un peu de littérature : il s’est inspiré d’événements réels, mais il a aussi romancé, créé, réécrit… si bien que le lecteur est seulement touché par l’impression de vécu qui ressort de ces lignes, mais n’est jamais parasité par la posture de l’écrivain face à sa propre histoire.



Venise n’est pas en Italie apparaît alors comme le résultat d’une lente réconciliation avec un passé aussi aimé qu’encombrant. Contrairement à Édouard Louis, Ivan Calbérac a fait la paix avec son passé et son histoire. Un très beau roman, qui nous rappelle jusque dans son titre que ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage en tant que tel.
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Venise n'est pas en Italie

Quelle jolie plume que je viens de découvrir, celle de Ivan Calbérac ! Originale, franc-parler et remplie de vérité et de justesse.



Jolie histoire toute en délicatesse, en poétesse dans laquelle on suit Emile (et sa famille) dans ce qu’il y a de plus cher, son intimité. Il nous raconte ses coups de gueule, ses coups de cœur et ses coups de poings au travers d’un périple, pas de tout repos, en quête d’un bonheur.

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Venise n'est pas en Italie

Venise n'est pas en Italie :

🧡🧡🧡🧡🤍



Comment vivre au sein d'une famille improbable lorsqu'on a 16 ans ?



C'est l'histoire d'Emile Chamodot et cette histoire n'est vraiment pas banale.



On part de Montargis dans le département du Loiret pour finir à venise, en Italie.



Durant les 314 pages de ce roman, l'auteur nous fait passer par toutes les émotions : tristesse, joie, colère, désespoir, amour...surtout l'amour.



Ce roman est un voyage au cœur des liens familiaux qui parfois nous posent problème.

C'est un voyage dans les profondeurs des sentiments un peu comme une exploration sous-marine.

C'est une ode à la différence. Différence de classe sociale, différence de point de vue, différence de goût, différence des genres.



Venise n'est pas en Italie c'est avant tout une histoire d'amour et de famille. Une famille improbable qui fera tout pour rendre heureux ses membres peu importe les préjugés.



Je vous invite à faire le voyage sans tarder. Humour garanti et fraîcheur instantanée !



ℹ J'ai découvert qu'un film a été réalisé par l'auteur même du livre avec Benoît Poelvoorde 😉
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Venise n'est pas en Italie

Petite romance sympathique à lire avec pour personnage principal Émile 15ans.

Il tombe raide dingue d’une fille de son lycée Pauline!

Problème, cette fille semble d’un milieu aisé, alors que lui, fait tout pour cacher sa famille qui vit très modestement dans une caravane, dans l’attente d’un permis de construire.



Oui mais voilà, Pauline l’invite à son concerto de violon à Venise !

Et sa famille contre toute attente décide de partir avec lui à Venise en caravane , la honte …

Ce voyage fera le plus grand bien à la famille Chamodot dixit Bernard le papa!

Il va donc tout mettre en œuvre pour cacher sa famille et sa situation aux yeux de sa dulcinée.



Le voyage ne se fera pas sans encombres avec des personnages haut en couleur, Bernard et Annie les parents , Fabrice son frère militaire et la belle Natacha l’amie de son frère .



Arrivera-t-il à temps , et son amour inconditionnel pour Pauline marche t’il dans les deux sens?



Roman assez bateau, mais qui a le mérite de nous entraîner malgré tout avec des personnages drôles et émouvants .

Je vais sans doute regarder maintenant le film du même nom tiré du roman.

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Venise n'est pas en Italie

Émile a quinze ans, est fou amoureux de Pauline et quand elle lui propose de venir la voir jouer du violon à Venise, il est prêt à tout pour assister à ce concert.



J'ai toujours eu un faible pour les récits racontés par les adolescents, et ce journal intime d'Émile, 15 ans, m'a tout de suite plu et amusée ! C'est frais, intelligent et on se prend rapidement au jeu de cette histoire d'amour naissante racontée avec humour et auto-dérision.



La famille farfelue d'Émile ajoute beaucoup de charme au roman, et on comprend tellement son désarroi et ce sentiment de honte que l'on a tous eu à quinze ans quand on se croit plus malin que ses parents.



Il a été adapté au cinéma, et en le lisant, je n'avais aucun mal à m'imaginer un film car les dialogues sont hyper présents et savoureux.



Le petit défaut que j'ai trouvé, c'est la place des femmes que j'ai toutes trouvées pas très glorieuses et assez passives... Et les petites réflexions adolescentes qui auraient mérité d'être un peu contredites à un moment du style "les filles aiment quand on insiste un peu".



En dehors de ça, un très chouette roman aux airs de vacances qui donne envie de partir en Italie et de passer du temps en famille !
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Venise n'est pas en Italie

Le pitch est relativement simple, presque bateau dirions-nous. Un adolescent tombe amoureux d’une fille de son lycée. Pauline (c’est le nom de la jeune fille) est musicienne et se produit bientôt à Venise ; elle invite donc Émile (c’est l’adolescent épris) à venir assister au concert. Sauf que tout ne se passe pas vraiment comme prévu et que les parents décident de l’y conduire en… caravane.



Le tout est raconté sous forme de journal intime. Au début ça se tient relativement mais par la suite, les récits quotidiens sont tellement longs qu’il serait impossible pour un jeune homme de les rédiger en fin de journée, à moins d’y passer la nuit… On dira que c’est peut être du pinaillage mais quand même…

Je m’interroge aussi sur le bien-fondé de situer l’intrigue à la fin des années 80 alors que le roman est sorti en 2015. Un passéisme nostalgique ? L’époque n’était pourtant pas tellement « sexy ».



Bref, outre ces détails rédactionnels, je suis perplexe. D’une part, l’histoire est plutôt amusante, les personnages attachants. On sourit régulièrement aux bizarreries de la vie familiale disséquée par Émile (l’analyse du rituel du café sur l’aire d’autoroute est particulièrement savoureuse).

D’autre part, cette forme littéraire a un petit goût niais et faux qui peut exaspérer et qui laisse un goût de « déjà lu » un peu irritant.



Je trancherais en disant que c’est une petite lecture-détente, sans prise de tête, style Patrick Cauvin. Délassant mais dispensable.
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Venise n'est pas en Italie

Un livre que j'ai trouvé plaisant à lire. C'est modeste, court et relativement drôle, à défaut d'être d'une originalité folle. Si en tout cas un adolescent vous demande un conseil pour un livre à lire, cela peut être une piste car le livre s'adresse à mon avis également; de par son sujet, à ce type de public.

A noter qu'il existe une adaptation cinématographique de ce livre qui n'est pas désagréable non plus...
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Venise n'est pas en Italie



- Une bouffée d’air frais -



Dans ce roman, Émile y raconte sa vie : sans filtres. Et, je vous préviens, cela provoque quelques fous-rires.

Ses parents n’ont rien d’une famille ordinaire : un père aux expressions douteuses, une mère qui lui colore les cheveux en blond car « il est plus beau comme ça. »

Alors imaginez, quand Émile s’apprête à retrouver sa dulcinée à Venise et que ses parents s’invitent au voyage. Et qui plus est, en caravane.

Des scènes loufoques, rocambolesques.

Certes Venise n’apparaît qu’à la fin du roman, mais toutes les péripéties qui l’ont ponctué me font oublier cette légère attente.



Un roman que j’ai apprécié, notamment par les émotions qu’il procure. De la bonne humeur en permanence, de la tendresse à quelques moments ...

C’est un roman qui met le sourire aux lèvres.
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