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Critiques de Ivan Calbérac (214)
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Venise n'est pas en Italie

Un vrai plaisir de lire ce roman léger et profond à la fois, il devrait être remboursé par la sécurité sociale tant il fait du bien. J’ai totalement adhéré au contenu et au style de l’auteur, qui est d’ailleurs fort sympathique. J’ai eu la chance de le rencontrer lors d’une rencontre Babelio.



Il y a beaucoup de tendresse et d’énergie dans ce roman autobiographique, l’auteur ayant confié que sa mère lui teignait réellement les cheveux en blonds persuadée qu’il serait plus beau comme cela. J’avoue qu’en apprenant que c’était réel cela à ajouter à mon ressenti.



Un livre que je n’aurai peut être pas découvert et je serais passée à coté de quelque chose. Le titre est original et inspiré d’une chanson. Ce livre est tendre et dur à la fois car il traite du sujet de l’adolescence et aussi de la déception familiale. C’est touchant car cela parlera à tous à des niveaux différents, cette famille moyenne c’est celle de monsieur et madame tout le monde, les préoccupations d’Emile c’est celle de tout les ados.



Entre roman initiatique, roman de voyages et journal intime l’auteur s’est vraiment mis dans la peau d’un ado et on y croit. Ivan Caldérac réussit à nous parler de ce tous nous avons vécu, l’adolescence il nous relate les questions universelles qui en découlent : l’amour, la famille, l’avenir, l’école, le rapport au monde. Peu importe d’où on vient ou de quelle classe sociale les problèmes adolescents sont les mêmes. On s’identifie sans peine à cet adolescent, j’ai repensé à mon adolescence avec nostalgie mais une espèce de nostalgie heureuse, des souvenirs sont revenus à la surface avec bonheur, j’ai aussi fait le parallèle avec mes ados qui sont en plein dedans actuellement. Je vais d’ailleurs leur prêter le livre et voir comment ils l’ont perçu.



Vous ne pouvez tomber que sous le charme d’Emile et sa famille loufoque, j’aimerai que l’auteur continue à écrire pour mon plus grand plaisir.



VERDICT



Si vous avez été ados, si vous l’êtes ou si vous avez ce genre de spécimen dans votre entourage alors courrez en librairie et procurez-vous ce roman qui fait du bien.
Lien : https://lilacgrace.wordpress..
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Venise n'est pas en Italie

Une histoire écrite sous forme de cahier intime, histoire d'une famille qui a une vie atypique, avec deux enfants Émile réservé et 1er de classe et Fabrice militaire et "matcho". L'histoire ne raconte rien de spécial, seulement un voyage familial à Venise car Émile est invité au concert d'une de ces amie Pauline. Pour moi je me suis un peu ennuyée... vraiment trop simple
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Venise n'est pas en Italie

on l'aime ou on ne l'aime pas ! C'est quitte ou double... Moi je l'ai beaucoup aimé, la lecture est plutôt fluide, les chapitres un peu long par moment mais bon comme il se lit facilement ça passe tout seul.... C'est le journal intime de Émile 15 ans, qui nous livre ses aventures avec ses parents et son frère : plutôt atypique.... et Pauline la fille dont il est raide dingue amoureux.... Direction l'Italie pour un voyage pas très commun il va se passer pas mal de chose pendant ce voyage .... Émile arrivera t-il à temps à Venise pour retrouver Pauline ? Un roman rempli d'humanité, d'émotions à travers Émile, des doutes et des peines bref il y a sacrément de quoi faire avec ce roman !!
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Venise n'est pas en Italie

Emile commence un journal intime sur lequel il raconte ses premiers émois amoureux pour Pauline, tout en nous faisant découvrir son environnement familial et son regard de lycéen sur la Vie. Et puis vient l’invitation de Pauline à venir la voir jouer du violon à un concert, en Italie, à Venise. Ce voyage d’amoureux se transforme finalement en périple familial ...



J’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner Emile et sa famille. Un livre agréable, facile à lire, plein d’humour.
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Venise n'est pas en Italie

Très déçue par ce livre. C'est sensé être ecrit par un adolescent mais on n'a plutôt l'impression que c'est écrit par un adulte qui se prend pour un ado. L'histoire traîne en longueur, n'est pas réaliste et ne m'a pas passionné malgré les rebondissements. Je l'ai malheureusement trouvé tres fade. Dommage
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Venise n'est pas en Italie

Note à moi-même : sympa, sans plus. Un mélange des Tuche et de "little miss sunshine". L'idée de départ est prometteuse : un garçon ado qui écrit un journal intime. Il décrit sa famille particulière dont il a honte et son amour pour Pauline, puis son séjour en Italie en famille. J'ai rigolé à certains endroits, mais certains passages m'ont ennuyée. Peut éventuellement être intéressant pour montrer que le mensonge ne mène à rien quand on veut s'inventer une vie ; peut aussi servir aux ados qui ont "honte" de leurs parents devant leurs copains. Mais bon, ne pas aller voir le film.
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Venise n'est pas en Italie

Chouette roman qui nous embarque dans la tête d'Emile, un ado de 15 ans.

L'écriture est assez étonnante, d'une parce que j'avoue n'avoir que très rarement de livre avec un héros sous forme de vrai journal intime (ce genre étant d'habitude réservé aux héroïnes, malheureusement), de deux parce qu'elle est "sans filtre" dans la mesure où Emile écrit au fil de ses pensées, avec une syntaxe et un ponctuation parfois décousue. Ca donne des phrases parfois longues et qui traite de plusieurs choses à la fois. Une lecture qui peut être compliquée mais qui apporte aussi une très forte touche de réalisme. Emile écrit comme ça lui vient en tête et il nous emporte dans ses pensées déliées avec humour et tendresse.

Malgré quelques toutes petites longueurs, ce livre se dévore rapidement et avec plaisir. Espérons que son adaptation ciné sera à la hauteur!
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Venise n'est pas en Italie

Emile, 15 ans est amoureux de Pauline, Mais voilà : il sent bien que s'il présente sa famille "un peu spéciale" à Pauline, issue d'un milieu cultivé et bourgeois, les chances ne seront pas de son côté. La caravane dans laquelle il habite (temporairement !) versus la maison des beaux quartiers, ce n'est pas gagné d'avance ! Alors quand l'élue de son cœur l'invite à venir l'écouter en concert à Venise et que toute sa famille se propose de l'accompagner, Émile n'est guère rassuré sur l'issue que pourrait donner la rencontre de ces deux univers...
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Venise n'est pas en Italie

Question famille, il est bien rare que les adolescents soient satisfaits de celle qui leur échoie. Mais celle d’Émile est quand même particulièrement gratinée... Entre une mère un peu perchée et un père à la gouaille incroyable, l'ado a bien du mal à se positionner dans cette famille dysfonctionnelle. Alors lorsqu'il rencontre Pauline, il y voit la chance de sa vie de goûter à la « normalité »et quand elle l'invite à Venise l'écouter jouer au violon, Émile est au septième ciel ! Mais c'est sans compter sur ses parents, qui n'ont rien trouvé de mieux que de vouloir l'accompagner !

Comment Émile va-t-il pouvoir éviter que Pauline ne rencontre ses parents et ne découvre, comble de la honte !, qu'il vit dans une caravane et que sa mère lui teint religieusement les cheveux en blond ?



Ivan Calbérac est un magicien ! De sujets graves et sérieux, – les difficultés de l'adolescence, la pression des parents et leur idée du bonheur, le nécessaire passage de l'émancipation, l'amour se transformant en harcèlement moral... –, il fait naître des situations cocasses et drôles, de vraies perles d'humour et de philosophie.

Avec fluidité, intelligence, bon sens et tendresse, l'auteur aborde quelques uns des sujets les plus importants et les plus graves de l'existence : les premières amours, l'affranchissement face aux parents, le secret, la confiance... Car lors de ce road-trip pour l'Italie, Émile va abandonner petit à petit son manteau d'enfant pour entrer de plain-pied dans l'adolescence. Il va aussi apprendre beaucoup sur lui-même et sur les autres.

Avec simplicité et sans tomber dans la psychologie de pacotilles, Ivan Calbérac nous rappelle également quelques vérités que l'on oublie trop souvent, l'une d'elle étant que, comme Ulysse lors de son Odyssée, le voyage est souvent plus important que la destination.

Non seulement Venise n'est pas en Italie, mais ce livre n'est pas un roman ! C'est un bonbon sucré et doux qui réchauffe le cœur. A ce titre, il mérite de figurer au Top 10 des livres qui donnent la banane et au Top 5 des livres à acheter par cartons, pour l'offrir aux gens que l'on aime, à la place d'un bouquet de fleurs ou d'une boîte de chocolat.



Un bijou de livre et une crème d'auteur, dont la gentillesse, le sourire, l'humour et la sincérité m'ont particulièrement touchée lors de la rencontre du 20 mars.

Pour cela, entre autres, que Flammarion et Babelio en soient chaleureusement remerciés.
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Venise n'est pas en Italie

Un journal tenu par un ado de 15 ans, plutôt surdoué, avec les hormones qui le travaille et qui ne peut résister au charme de Pauline, violoniste, belle et d’un milieu social très aisé. Lui, Emile est avec sa famille dans une caravane, en face d’un trou d’où devrait sortir une maison. Mais voilà, le permis de construire est remis en cause par la mairie, alors, la vie dans la caravane perdure. Avec cela, Emile a une maman qui lui teint les cheveux en blond, un père VRP fantasque et un frère ainé militaire, pas vraiment dans la norme non plus. Alors la rencontre avec le monde si classique de Pauline l’éblouit et quand elle lui propose de le rejoindre à Venise, Emile accourt. Enfin… son père décide de l’y emmener avec toute la famille, l’occasion de voir Venise. Evidemment, le chemin pour y arriver ne se passe pas comme prévu, ni la rencontre vénitienne entre Emile et Pauline. Mais peu importe, les voyages apprennent toujours à ceux qui s’y risquent et là, cet ado va se rendre compte que sa famille hors norme est soudée, tendre et le protège au contraire de celle de la belle et intouchable Pauline.

Le tout est tendre de par les propos tenus par cet ado intelligent, amoureux et blessé par le regard porté sur lui ou sur sa famille, un roman journal d’apprentissage agréable.

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Venise n'est pas en Italie

Une pépite ce roman !

Présenté comme le journal intime d’Emile, lycéen en classe de première, ce roman vous fait plonger dans une famille plus que loufoque. Emile est tombé amoureux de Pauline, et il est prêt à tout pour la séduire, notamment à aller à Venise pendant les vacances pour la voir jouer du violon …

Ses parents décident d’en profiter pour visiter l’Italie, et les voilà partis avec leur caravane – maison pour une aventure un peu folle, dont le nombre de participants change assez régulièrement, dont les rebondissements sont nombreux, mais cela toujours avec une bienveillance et une gentillesse entre ces personnages qui vous feront dévorer le roman. Une grosse bouffée de fraîcheur sans tomber dans le niais.

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Venise n'est pas en Italie

Voici un livre plein d’humour, pétillant de fraîcheur sur un adolescent nommé Emile. Garçon discret, sensible et intelligent, il nous partage son journal intime, écrit sur une période très courte. Nous suivons sa vie de lycéen avec ses espoirs et ses doutes.

Cette histoire nous renvoie à l’époque de l’adolescence : les émois du premier amour, les relations parfois compliquées envers les parents. Bon c’est sûr qu’avec les siens il n’a pas tiré le gros lot mais il y a pire, il pourrait y avoir mieux (quoique…). D’ailleurs, si vous connaissez un adolescent qui trouve ses parents géniaux, présentez-le-moi !

Le style d’écriture est léger, plein de malice et d’humour. J’ai beaucoup rigolé mais en même temps j’étais touchée par l’authenticité, la profondeur insoupçonnée de ce récit. Je me suis revue des années en arrière : une adolescente fragile, pleine de doute, qui aime ses parents tout en souhaitant qu’ils soient un peu plus différents, un peu moins « eux ». A cette époque, leurs défauts me paraissaient gigantesques ! Maintenant, je me rends compte de toute l’affection qu’ils m’ont donnée malgré nos conditions de vie modestes. En fait, je me suis retrouvée dans Emile tout simplement !

Je pense que ce livre plaira aux adolescents mais aussi à toute personne qui aime les histoires douces et attachantes. Je vous le recommande vivement !


Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Venise n'est pas en Italie

En ce moment, la chaleur me plombe et un été sans une lecture légère, très peu pour moi. Il faut bien s'accorder des vacances et un rafraîchissement même en tant que lectrice.

Lire "Venise n'est pas en Italie" est le roman qui vous immerge chez les Chamodot et avec eux l'ennui est proscrit. Car cette famille est soudée et la soudure est si solide qu'Emile, quinze ans, doit partir en Italie avec ses parents. Le boulet quoi!

Le voyage est une odyssée burlesque où chacun déverse sa verve et où les surprises tombent comme les mouches. Suivre cette famille truculente au bonheur simple devient un bon moment de rigolade.

Un petit livre bourré de tendresse et de fraîcheur. Exit la canicule.

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Venise n'est pas en Italie

Un bon roman de gare qui fait sourire. Vite consommé, vite oublié.
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Venise n'est pas en Italie

Emile a quinze ans et vit à Montargis. Au lycée, il s'éprend de Pauline qui l'invite à voir son concert de violon à Venise. Emile accepte mais ses parents décident de partir avec lui en caravane. Un road-trip s'engage alors.

Ce roman, complètement loufoque, m'a fait penser au film Little Miss Sunshine. Une famille atypique, un voyage improbable... La logique n'entre pas dans ce roman mais il est frais et plutôt drôle. J'ai passé un moment sympathique même s'il ne restera pas dans ma mémoire.
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Venise n'est pas en Italie

Un petit roman frais, joyeux et agréable à lire, qui fait du bien au moral. Les personnages sont très attachants et la famille d’Émile très réaliste !

Émile par honte de sa famille (il vit dans une caravane) raconte mensonge sur mensonge à Pauline, la fille de ses rêves qui vit dan une somptueuse maison, elle, joue du violon et doit justement se rendre à Venise pour jouer un concert pendant les vacances. Émile n'hésite pas une seconde et s'invente des cousins éloignés à Venise pour l'y rejoindre.

Ses parents dont il a parfois honte, ne vont pas non plus hésiter à l'emmener pour lui faire plaisir mais quelle équipée !

C'est drôle, émouvant et tendre !

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Venise n'est pas en Italie

Roman court, histoire non prise de tête, écriture fluide sont pour moi les qualités d'un livre que je cherche à trouver entre deux thrillers. Elles sont réunis dans ce roman.

Les personnages sont attachants dans l'ensemble. C'est à travers le jeune membre de la famille Chamodot que l'histoire est racontée, sous forme de journal intime. On voit donc le point de vu d'Emile ainsi que ce que peut penser un adolescent de cet âge.

L'auteur a réussi à me faire rire à plusieurs reprises. Cependant, quelque fois j'ai eu un peu de mal par l'histoire en elle même. Je pense qu' adolescente, ce roman m'aurait davantage plu.
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Venise n'est pas en Italie

"Frais" drôle... nous entrons dans la vie d'Emile adolescent de 15 ans à son 1er amour... Une écriture à une voix réaliste sur la société,la famille, les valeurs... les sentiments humains sont là et ça fait du bien! Un moment plein d'émotions!
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Venise n'est pas en Italie

Voici un roman incroyablement drôle et sensible que je ne suis pas prête d’oublier ! Vous êtes prévenu, c’est un vrai gros coup de cœur que ce roman bien écrit qui nous emporte avec lui avec une simplicité désarmante.



Emile a quinze et va au lycée à Montargis. Son père est VRP, sa mère femme au foyer. Enfin, pour tout foyer, il y a la caravane qui prend place sur le terrain où leur maison devrait bientôt être construite. Ses parents sont inclassables : ils sont aimants, ils sont vrais mais aussi envahissants et trop. Trop tout. Sa mère lui teint les cheveux en blond depuis son enfance parce qu’il est plus beau comme cela. Son père est fier d’être ce qu’il est et peut être embarrassant. Et puis Emile rencontre Pauline au lycée : il tombe sous le charme, il est amoureux. Mais Pauline est belle, riche, joue du violon. Et lui a les cheveux teints et vit dans une caravane. Pas facile. Alors quand elle l’invite à la voir jouer à Venise, il est tout excité : il va partir seul la voir, dormir chez elle et partager un grand moment. Mais ses parents décident que finalement ils iront tous en caravane. Emile pensait que le pire était arrivé. Jusqu’à ce que son frère, militaire, ait une permission exceptionnelle et débarque la veille du départ… Voilà un voyage qu’Emile n’est pas prêt d’oublier !



L’histoire est décapante parce qu’elle est pleine de drôlerie et de sensibilité. On part dans un road trip familial déjanté, où ce ne sont pas les éléments qui se liguent contre Emile mais plutôt sa famille, à la recherche d’un premier amour fragile mais très beau. Et si cette famille est hors norme, on aimerait presque avoir la même. Parce qu’on ressent leurs liens, leur amour, parfois embarrassant, souvent hors limite, mais toujours présent.



Mais ce qui rend ce roman si génial, c’est le ton employé. Parce que c’est Emile que nous suivons, qui nous explique toute son aventure au travers d’un journal qu’il écrit. On sent son désarroi face à ses parents, son émotion face à Pauline, tout ce qui peut se passer dans la tête d’un adolescent à la poursuite de son premier amour, accompagné d’une famille rocambolesque. Ce roman a été mis en scène et joué au théâtre, j’ai eu la chance de voir la pièce, l’acteur était juste parfait, à tel point que j’entendais sa voix quand je lisais le livre. L’incertitude, le doute face à tout ce qui lui arrive, ses premiers émois, tout est tellement bien écrit, avec une grande délicatesse qu’on ressent à chaque instant. On vit les moments d’embarras, de joie, de désespoir, d’attente avec une grande intensité.



Les personnages sont tous très bien écrits, chacun a son caractère unique. Pendant toute la lecture du roman, on les côtoie au quotidien, on les imagine dans notre vie de tous les jours. Et on se demande : que dirait le père d’Emile dans cette situation ? Sûrement « Impossible n’est pas Chamodot » ! Que ce soit la mère, le frère et même Emile, chacun a son petit truc qui les rend attachants – un peu fous mais attachants. On se délecte des colères de la mère et du comportement excentrique du père. On s’extasie devant ce frère un peu à côté de ses pompes, sans aucune gêne, souvent lourd, mais avec un grand cœur. Rien que pour avoir l’occasion de rencontrer cette famille, d’en faire partie le temps de cette lecture qui sera de toute manière bien trop courte, il faut lire ce roman.



Ivan Calbérac nous propose un roman pas comme les autres, un road trip incroyable d’une famille excentrique et fantasque, mais accueillante et bienveillante, sur le chemin d’un rêve d’adolescent, celui de retrouver le béguin d’un jeune garçon dans une des villes les plus romantiques du monde, Venise. C’est enlevé, drôle, prenant. C’est une parenthèse qui fait du bien. Un coup de cœur.
Lien : https://breveslitteraires.wo..
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Venise n'est pas en Italie

Voici enfin le moment où je vais pouvoir vous dire réellement ce que j'ai pensé de ce livre.

Lorsque j'ai rencontré Ivan Calbérac je n'avais lu que la moitié du livre et j'avoue que j'y suis allée et je ne partageais pas l'enthousiasme des autres bloggeurs présents ce jour là.

J'ai été perturbée tout au long de cette première partie du fait que, numéro 4 : je 'n'arrivais pas à m'identifier aux personnages ; numéro 3 : je n'arrivais pas à savoir à quelle période ça se déroulait ; numéro 2 : ce livre est écrit comme un journal intime et j'avoue avoir beaucoup de mal à rentrer dans ces confidences faites au jour le jour et en numéro 1 de mes perturbations : c'est la réflexion que fait Emile, le narrateur, tout au long de cette première partie : j'avais l'impression qu'à certains moments, un enfant de 10 ans réfléchissait, d'autres fois plutôt un jeunes de 17 ans, et j'avais vraiment l'impression d'être dans des montages russes de la réflexion et de l'interprétation du monde qui l'entoure étant parfois obligée d'aller voir la quatrième de couverture pour être sûr que le personnage avait bien 15 ans.

J'ai tout de même persévérée et j'ai bien fait car dans la seconde partie, toutes mes perturbations se sont envolées au profit non plus d'une lecture d'un journal intime mais à une narration faite à la première personne de fabuleuses aventures d'un jeune de 15 ans. Et quelles aventures, le tout est décrit avec beaucoup de pudeur et de simplicité à un rythme soutenu que j'ai eu du mal à lâcher le livre. Nous suivons tous les personnages et nous les apprécions un peu plus à la page suivante et nous essayons de chercher en même temps que le narrateur quel est notre propre Venise.

Pour moi, cette seconde partie, commence une fois que la caravane fait un stop pour la nuit et que Emile et son frère décide de faire le "mur".

Mon avis mitigé de la première partie (planter le décor et les personnage est parfois un peu trop long) est donc balayé par la seconde.

Une bloggeuse a demandé s'il y aurait une suite, Ivan Calbérac n'y avait pas pensé et je pense quant à moi, qu'elle n'est pas nécessaire. ce road trip ce suffit à lui même et nous replonge suffisamment dans notre adolescence.


Lien : http://exulire.blogspot.fr
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