Ivan Calbérac

Une famille modèle? Pourquoi pas : un homme, une femme, les deux s'aiment. Deux enfants, adultes, qui vivent au loin et viennent peu. Ok. Une femme qui ne veut plus faire l'amour avec son mari. Aïe. Le mari qui du coup a trouvé une maîtresse, la voisine. Re-aïe. La voisine qui veut son amant rien que pour elle. La femme qui veut que son mari reste. Le mari qui veut garder les deux femmes. La voisine qui se fait expulser. La femme qui propose d'héberger la maîtresse... On commence à être bien loin de l'image de la famille modèle non? en tout cas c'est l'avis des enfants!

Ah c'est du théâtre de boulevard, clairement. C'est drôle et cocasse. Mais c'est en même temps sérieux. L'amour aujourd'hui, le modèle de l'amour est-il toujours le même? Comment concilier les envies de tous, parfois contradictoires? Est-ce si simple de créer un nouveau modèle, qui conviendrait en théorie à tout le monde, avec le poids des modèles passés?

C'est du boulevard, mais du bon boulevard.

C'est du rire en pépite, c'est émouvant aussi ... en bref, on se régale !!!

Monsieur Henri vit seul dans son appartement parisien, ce qui inquiète son fils, Paul. Si le septuagénaire, particulièrement bougon, refuse catégoriquement tout placement en maison de retraite, il finit par accepter de louer une chambre de son appartement à une étudiante. Constance, 21 ans, emménage chez lui. C’est une jolie demoiselle pleine de fraîcheur et d’enthousiasme, aux faibles moyens, en plein échec dans ses études, qui cherche encore sa voie. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir de Constance pour créer un véritable chaos familial dont il était loin d’avoir prévu toutes les conséquences…On repense fatalement au fort beau film avec Claude Brasseur, toujours touchant dans un rôle de bougon qui lui colle à la peau.

Une nouvelle fois mon avis sera à contre-courant . Certes ce court roman m'a fait sourire quelquefois mais ce qui m'a surtout marquée c'est que je n'ai pas réussi à le prendre au deuxième voir troisième degré . Ce pauvre adolescent m'a fait de la peine, certains diront que ses parents sont farfelus, moi je les trouve surtout très cons. Alors oui, ce roman est sympathique mais Émile se prend trop de baffes à mon goût.

Cela se lit facilement, un peu trop peut-être tant la langue utilisée est familière.

Emile, 15 ans, appartient à une famille atypique, un peu trop caricaturée à mon goût.

Un jour, une amie lui propose un séjour à Venise, sous le prétexte d'assister à un concert dans lequel elle joue du violon, sous la baguette d'orchestre de son père...

Toute la famille d'Emile s'invite et c'est alors une suite d'aventures rocambolesques, de rencontres inattendues, au rythme de la voiture tirant une caravane.

Bof, je m'attendais vraiment à un bon moment de lecture, à défaut d'un chef d'oeuvre... J'ai trouvé l'ensemble assez simpliste, peu crédible, assez lassant en fin de compte.

Emile a quinze ans et vit à Montargis dans une famille loufoque dont il a souvent honte. Son père est VRP, ce qui n'est pas un métier assez digne à ses yeux et sa mère s'habille n'importe comment et parle trop fort dans la rue à des inconnus, entre autre problème...

La famille vit dans une caravane en attendant de pouvoir construire enfin leur maison sur leur terrain. Mais rien n'est simple car celui-ci est convoité pour l'agrandissement de la poste.

Et voilà que pour compliquer le tout, Emile tombe amoureux de Pauline, la plus belle fille de la classe, issue d'une famille riche mais assez compliquée. Pauline joue du violon depuis qu'elle est toute petite, son père et sa mère ne s'entendent pas du tout, et sa mère est dépressive...

Sur un coup de tête, elle décide d'inviter Emile à Venise, pour qu'il assiste à son concert.

Mais rien ne se passera comme prévu car les parents d'Emile, ravis de cette invitation, sont bien décidés à l'accompagner...en caravane afin de profiter du voyage.

Le roman se transforme alors en road-movie rocambolesque...



Voici un roman idéal pour se changer les idées et partager une lecture légère en famille durant les vacances.

Vous trouverez de l'humour, de la fraîcheur, de la tendresse (car au fond Emile adore sa famille), des situations tout à fait loufoques, car c'est un voyage qui ne manque pas de peps, ni de retournement de situation...

Les personnages sont attachants et très humains.

Les deux ados, un peu paumés au milieu de leur famille respective sont touchants et nous aimerions qu'ils puissent vivre leur premier amour plus sereinement car c'est souvent celui qui reste à jamais inoubliable...

Le roman est présenté sous forme de journal intime, mais Emile étaye son récit de citations de son père, des croyances de sa mère, de détails de sa vie quotidienne, de jeux de mots.

L'écriture est simple et très imagée, souvent même poétique et le roman ne tombe jamais, malgré les apparences, dans le cliché.

Un livre qui fait du bien, idéal à lire en vacances et à partager avec vos ados...



Je suis sûre que vous ne serez pas étonnés d'apprendre que l'auteur a longtemps travaillé pour le théâtre. "Venise n'est pas en Italie" est son unique roman et a été adapté (par lui-même) et mis en scène en 2016 pour le théâtre, avec un seul acteur sur scène (Thomas Solivéres) qui joue tous les personnages.

L'auteur a obtenu en 2013 le prestigieux Prix du Jeune Théâtre Béatrix Dussane-André Roussin, décerné par l'Académie-Française pour sa pièce intitulée "L’étudiante et M.Henri" mise en scène en 2012, une pièce qui a remporté un immense succès...et qui a été adaptée au cinéma en 2015.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..

Un roman sympathique à lire sur un adolescent amoureux. Le style est plutôt classique et les personnages assez truculents. Une agréable lecture ....

Quelque soit le milieu, les ados ont toujours honte de leurs parents ...

Pour Emile, c'est une évidence: Pauline est l'amour de sa vie.

Mais à 15 ans, lorsqu'on est timide et peu sûr de soi, il est difficile de faire sa déclaration. D'autant plus si la fille que l'on aime est issue d'une famille bourgeoise distinguée alors qu'on a pour parents un VRP aux discours farfelus et une exubérante mère au foyer qui parle à n'importe qui. Bref, une famille qui, même si on l'aime, vous met une "honte stratosphérique".



Lorsque Pauline, qui est violoniste, invite Emile à assister à l'une de ses représentations, il accepte immédiatement avant d'apprendre que celle-ci aura lieu à Venise. Alors qu'il pense la partie perdue d'avance (le budget est serré chez les Chamodot), son père décide que toute la famille partira en Italie à bord de leur vieille caravane. C'est la douche froide pour Emile, désespéré à l'idée que la famille de Pauline rencontre la sienne.

Au cours de ce voyage, ballotté entre honte et amour pour sa famille, l'adolescent va apprendre à assumer cette part de lui et à apprécier ces moments farfelus qui sont aussi ceux qui l'ont construit.



Dans son journal intime, Emile nous présente cette famille haute en couleurs. Des êtres encombrants, envahissants, peu soucieux des codes de la bienséance mais très attachants.

Des situations cocasses, des répliques qui font mouche, beaucoup d'humour et de la tendresse. Car, malgré tous les reproches que l'on pourrait faire aux personnages, on s'aperçoit très vite que tous font de leur mieux. Ils sont unis malgré leurs problèmes, aimant malgré leur maladresse.

Alors, même si honnêtement, j'aurai bien du mal à assumer cette famille hors-norme si j'en faisais partie, j'ai beaucoup aimé les suivre jusqu'en Italie!



Ivan Calbérac a adapté son roman au théâtre et au cinéma (avec un Benoît Poelvoorde plus vrai que nature!).

"Frais" drôle... nous entrons dans la vie d'Emile adolescent de 15 ans à son 1er amour... Une écriture à une voix réaliste sur la société,la famille, les valeurs... les sentiments humains sont là et ça fait du bien! Un moment plein d'émotions!

Une histoire d'amour vu au travers des yeux et de l'écriture d'un adolescent. Un jeune homme sensible et quelque peu honteux de sa propre famille et pour cause... jai suivi ses aventures avec beaucoup de tendresse lors de ses premiers émois et de son apprentissage de la vie.

Emile est un lycéen de 15 ans bon élève mais qui manque d’assurance, surtout avec les filles. Justement, voilà Pauline dont il tombe raide amoureux. C’est le début d’une aventure cocasse où les quiproquos sont légions.

Alors que le père d’Emile est VRP celui de Pauline est chef d’orchestre. Emile, qui se teint en blond parce que ça lui va bien - dixit ses parents qui veulent le meilleur pour lui- vit avec sa famille dans une caravane sur le terrain de leur future maison. Pauline, elle, habite une splendide villa dans un quartier chic.

Tout se complique lorsque la jeune fille, qui joue du violon, invite Emile à la Fenice de Venise pour un concert de jeunes musiciens. Alors qu’Emile espère s’y rendre seul, ses parents décident de l’y accompagner…en caravane. A ce trio se joint le grand frère militaire au retour fort opportun. Emile, qui a honte de sa famille qu’il adore pourtant, va tout faire cacher la vérité à l’inaccessible et parfaite Pauline.

Tout au long de ce voyage pittoresque et initiatique, Emile va découvrir l’amour, les désillusions, l’humiliation et les incohérences et mensonges des adultes.

Le texte se présente sous forme d’un journal intime, c’est donc Emile qui raconte son aventure avec son langage d’ado.

L’histoire est vivante et truculente, c’est drôle, cependant, à trop forcer sur l’humour potache, on finit par sacrément se lasser. L’idée de départ est intéressante mais, très vite, ça devient lourd et redondant. Les personnages sont à la limite de la caricature et ce n’est plus amusant du tout. Sur la fin, un peu de tendresse vient atténuer le comique de la situation, mais trop tard pour espérer récupérer un lecteur qui s’essouffle.

Le langage parlé casse le rythme et alourdit le propos et, très vite, le procédé lasse le lecteur.

Ecriture sans grand intérêt.

Cette œuvre ressemble davantage à un scénario qu’à un roman.

Lecture de vacances et ce livre est juste merveilleusement exceptionnel ! Il n'y a rien à jeter et tout à adorer.

Venise n'est pas en Italie est le premier roman du scénariste Ivan Calbérac, auteur d'Irène, de On va saimer et de l’Étudiante et Monsieur Henri.

Venise n'est pas en Italie est un petit roman drôle et plein d'humour, qui nous présente une famille assez farfelue, celle d'Emile le narrateur de 15 ans. Il est amoureux de Pauline, qui fréquente le même lycée que lui mais qui est issue de la bourgeoisie locale. Le décalage entre ce que Emile et sa famille vivent et ce Pauline vit avec la sienne est parfois cocasse et parfois un peu émouvant. Un livre qui se lit vite et facilement mais qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable, notamment par le style. Je me suis plusieurs fois fait la réflexion que cet ado de 15 ans avait vraiment beaucoup de recul sur la vie!

Un livre qui m’a marqué car il est d’une simplicité a lire et arrive à me faire sourire tout du long.

L’adaptation cinématographique est très en dessous.

Un roman qui m'a totalement emballée! Un très beau coup de cœur!



Émile est un adolescent qui, à travers, ce livre dresse le portrait d'une famille pas tout à fait comme les autres. En réalité, ce roman est un journal intime où l'adolescent livre les questionnements liés à cet âge de la vie. Ainsi, on apprend qu'il est amoureux d'une certaine Pauline qui est au lycée avec lui. Oui mais Émile est un garçon timide et ne sait comment l'approcher. L'occasion se présentera et voilà que peu de temps après, il accepte d'aller à Venise pour pouvoir l'écouter jouer du violon dans un orchestre. Tout content il demande à ses parents qui acceptent de lui payer un billet de train. Mais, trop beau pour être vrai il va devoir se coltiner toute la famille pour aller à Venise. Et oui, autant faire d'une pierre deux coups. Sa mère a toujours rêvée d'aller visiter cette ville si romantique.



Il faut savoir que la famille Chamodot est un brin spéciale. Ils vivent dans une caravane sur le terrain qu'ils ont acheté pour construire leur futur maison. Malheureusement, la mairie a mis en attente ce projet et il est fort possible qu'ils continuent à vivre ainsi pendant un bon moment encore.

Une famille déjantée, un peu loufoque mais terriblement attachante! Émile, tout d'abord est le petit dernier et également celui qui semble se poser le plus de questions. Il sait que quelque chose cloche chez ses parents qui n'ont rien à voir avec les autres parents de ses camarades. Son père est VRP ( trop la honte) et il parle trop, rit de ses propres blagues, tente de philosopher de façon plus que limite sur la vie.. Un sacré personnage autrement dit! Sa mère est plus dans la réserve mais elle le mène d'une poigne de fer. Il vaut mieux ne pas broncher et faire ce qu'elle dit. J'ai eu l'impression au début du livre, vu ce que nous disait Émile, qu'il vivait au sein d'une famille maltraitante. Mais ce n'est pas le cas, ce sont juste de doux dingues auxquels on s'attache terriblement.



Un livre plein d'humour et de bons mots. J'ai eu de nombreux fous rires pendant ma lecture rien qu'en imaginant les scènes. C'est une vraie réussite. L'auteur a relever le défi de prendre des gens ordinaires et de les magnifier une fois réunis. Cela m'a rappelé les livres de Marie-Sabine Roger que j'avais également beaucoup aimé. Il y a de la poésie, de la philosophie (oui oui), de la tendresse et de l'amour. Surtout beaucoup d'amour. On prend le temps de suivre Émile qui va essayer de passer au dessus des qu’en-dira-t-on et accepter sa famille comme elle est ainsi que lui-même.



En bref, un livre pour lequel j'ai craqué. Une très belle découverte.
Lien : http://aujardinsuspendu.blog..

Une pépite ce roman !

Présenté comme le journal intime d’Emile, lycéen en classe de première, ce roman vous fait plonger dans une famille plus que loufoque. Emile est tombé amoureux de Pauline, et il est prêt à tout pour la séduire, notamment à aller à Venise pendant les vacances pour la voir jouer du violon …

Ses parents décident d’en profiter pour visiter l’Italie, et les voilà partis avec leur caravane – maison pour une aventure un peu folle, dont le nombre de participants change assez régulièrement, dont les rebondissements sont nombreux, mais cela toujours avec une bienveillance et une gentillesse entre ces personnages qui vous feront dévorer le roman. Une grosse bouffée de fraîcheur sans tomber dans le niais.

Le style de ce roman m'a immédiatement séduite : clair, phrases courtes, percutantes, langage de jeunes. L'auteur interpelle familièrement le lecteur avec humour.

La Famille Chamodot vit dans une caravane, faute de permis de construire sa maison. Famille déjantée, haute en couleurs, pleine d'amour et de principes (on se doit d'être fier d'en être membre, on est tous solidaires, on forme une équipe).

J'ai aimé ce livre qui m'a "reposé la tête" en me faisant sourire et en m'entraînant dans une folle aventure à Venise.

Comment grandir quand on est ado dans une famille étrange, qui vit dans une caravane ? Avec une mère qui vous teint les cheveux en blond, un père souvent absent, des émotions nouvelles à vivre ? Ivan Calbérac répond en mêlant humour et émotion dans un récit dont le narrateur (un double ?) interroge ses relations aux autres : famille, amis, amours...

Pourquoi l'ai-je abandonné ? Tout simplement parce que j'en ai assez des histoires où le personnage principal se retrouve dans une situation inconfortable sans qu'il ose en parler, sans qu'il dise quoique ce soit pour modifier les choses...

Ces non-dit me fatiguent, m'agacent et m'ont empêchée de poursuivre, tout simplement !

Ce roman écrit sous la forme d’un journal intime met en scène Emile, un lycéen de 15 ans à la fois drôle et touchant.



Il tombe amoureux de la douce Pauline, qui l’invite à Venise. S’en suit une aventure haute en couleur grâce à la famille Chamodot, une famille un peu déjantée mais ô combien attendrissante (qui fait parfois honte à Emile…)

Une famille pour qui les fins de mois sont difficiles… Une famille qui vit dans une caravane en attendant la construction d’une maison… Une famille qui s’entraide et qui s’aime…



Ce roman, bourré de péripéties plus cocasses les unes que les autres, est un doux moment de lecture. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire les aventures d’Emile et de ses proches. Un livre drôle et émouvant, avec une jolie sensibilité et beaucoup de tendresse.

Mine de rien, ce n’est pas juste une lecture légère, cela invite aussi à des réflexions personnelles plus profondes.

J’ai aimé l’écriture de Ivan Calbérac, cette façon d’écrire en « langage parlé » qui donne l’impression de réellement vivre la scène.