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Citations de Jacques Lacan (1024)


L’opposition de la métaphore et de la métonymie est fondamentale, car ce que Freud a mis originellement au premier plan dans les mécanismes de la névrose[ou du rêve, etc.], ce n'est ni la dimension métaphorique, ni l'identification. C'est le contraire. […] Le signifiant est l’instrument avec lequel s’exprime le signifié disparu.
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Par rapport à la chaîne […] du délire, le sujet nous paraît à la fois agent et patient.
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Jusqu’à un certain point, s’interroger est le contraire de devenir.
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La thématique de l'avoir, je vous l'annonce depuis longtemps par des formules telles que - l'amour, c'est donner ce qu'on n'a pas.
[ …] Ce qu'il n'a pas [le sujet entrant dans la phase phallique] n'est rien d'autre que son acte. Il n'a rien qu'une traite sur l'avenir.
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Si le sujet est dans ce rapport singulier à l’objet du désir, c’est qu’il fut d’abord lui-même un objet de désir qui s’incarne.
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La libido sexuelle est bien en effet un surplus, mais un surplus qui rend vaine toute satisfaction du besoin là où elle se place. Et au besoin, c’est bien le cas de le dire, elle refuse cette satisfaction pour préserver la fonction du désir.
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En fin de compte, il n’y a que ça, le lien social. je le désigne du terme de discours parce qu’il n’y a pas d’autre moyen de le désigner, dès qu’on s’est aperçu que le lien social ne s’instaure que de s’ancrer dans la façon dont le langage se situe et s’imprime, se situe sur ce qui grouille, à savoir l’être parlant.
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Je t’aime
Mais, parce qu’inexplicablement
J’aime en toi quelque chose
Plus que toi-
L’objet petit a,
Je te mutile.
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Le psychanalyste touche au fait simple que le langage avant de signifier quelque chose, signifie pour quelqu’un. Par le seul fait qu’il est présent et qu’il écoute, cet homme qui parle s’adresse à lui, et puisqu’il impose à son discours de ne rien vouloir dire, il y reste ce que cet homme veut lui dire. Ce qu’il dit peut « n’avoir aucun sens », ce qu’il lui dit en recèle un. (…) Ainsi l’intention s’avère-t-elle, dans l’expérience, inconsciente en tant qu’exprimée, consciente en tant que réprimée (...) L’auditeur y entre en situation d’interlocuteur. Ce rôle, le sujet le sollicite de le tenir, implicitement d’abord, explicitement bientôt. Silencieux pourtant, et dérobant jusqu’aux réactions de son visage, peu repéré au reste de sa personne, le psychanalyste s’y refuse patiemment. N’y-a-t-il pas un seuil où cette attitude doit faire stopper le monologue ? Si le sujet poursuit, c’est en vertu de la loi de l’expérience ; mais s’adresse-t-il toujours à l’auditeur vraiment présent ou au fantôme du souvenir, au témoin de la solitude, à la statue du devoir, au messager du destin ? Dans sa réaction même au refus de l’auditeur, le sujet va trahir l’image qu’il lui substitue. Par son imploration, par ses imprécations, par ses insinuations, par ses provocations, et par ses ruses, par les fluctuations de l’intention dont il le vise et que l’analyste enregistre, immobile mais non impassible, il lui communique le dessin de cette image.
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Nous ne savons pas ce que c’est que d’être vivant sinon seulement ceci, qu’un corps cela se jouit.
Cela ne se jouit que de le corporiser de façon signifiante.
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Un jour, je me suis aperçu qu’il était difficile de ne pas entrer dans la linguistique à partir du moment où l’inconscient était découvert.
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Au niveau de la pulsion anale –un peu de détente ici- ça ne semble plus aller du tout. Et pourtant, se faire chier ça a un sens ! Quand on dit ici, on se fait rudement chier, on a rapport à l’emmerdeur éternel.
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La vérité […] c’est ce qui court après la vérité –et c’est là où je cours, où je vous emmène, tels les chiens d’Actéon, après moi. Quand j’aurai trouvé le gîte de la déesse, je me changerai sans doute en cerf, et vous pourrez me dévorer, mais nous avons encore un peu de temps devant nous.
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Ce qu’il y a sous l’habit et que nous appelons le corps, ce n’est peut-être que ce reste que j’appelle l’objet a.
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La bonté est sans doute là nécessaire plus qu’ailleurs, mais elle ne saurait guérir le mal qu’elle engendre. L’analyste qui veut le bien du sujet, répète ce à quoi il a été formé, et même à l’occasion tordu. Jamais la plus aberrante éducation n’a eu d’autre motif que le bien du sujet.
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Ce que le langage nous permet de faire n’est jamais que métaphore ou bien métonymie.
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Un sujet normal est essentiellement quelqu'un qui se met dans la position de ne pas prendre au sérieux la plus grande part de son discours intérieur
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Celui qui m'interroge sait aussi me lire.
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Le Banquet, nous allons le prendre, disons, comme une sorte de compte-rendu de séances psychanalytiques.
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Qu’est-ce que le moi, sinon quelque chose que le sujet éprouve d’abord comme à lui-même étranger à l’intérieur de lui ? C’est d’abord dans un autre, plus avancé, plus parfait que lui, que le sujet se voit. En particulier, il voit sa propre image dans le miroir à une époque où il est capable de l’apercevoir comme un tout, alors que lui-même ne s’éprouve pas comme tel, mais vit dans le désarroi originel de toutes les fonctions motrices et affectives qui est celui des six premiers mois après la naissance. Le sujet a toujours ainsi une relation anticipée à sa propre réalisation, qui le rejette lui-même sur le plan d’une profonde insuffisance, et témoigne chez lui d’une fêlure, d’un déchirement originel, d’une déréliction, pour reprendre le terme heideggérien. C’est en quoi dans toutes ses relations imaginaires c’est une expérience de la mort qui se manifeste. Expérience sans doute constitutive de toutes les manifestations de la condition humaine, mais qui apparaît tout spécialement dans le vécu du névrosé.
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