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Critiques de Jacques Le Goff (106)
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Le Moyen Age expliqué aux enfants

J LE GOFF est un vrai historien, du plus sérieux qui soit, mais qui a su aussi écrire pour tout un chacun de façon à faire connaître sa vérité sur le Moyen Age; je n'utiliserai pas le terme de vulgarisation pour ce qu'il nous transmet, mais il sait allier à la fois rigueur scientifique et langage clair pour que ses ouvrages puissent être lus par le plus grand nombre. Depuis mes études d'histoire, j'aime à le retrouver.

Ici, j'ai cependant été déçue par l'impression de ne pas apprendre grand chose et par l'angle d'approche utilisé. Mais ce livre s'adresse aux enfants et je n'en suis plus une... c'est peut-être pour ça... ?!
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Un Moyen Âge en images

Jacques Le Goff souligne en début d’ouvrage, qu’il n’est pas un historien de l’art. Ces choix iconographiques et ses commentaires sont « ceux d’un historien et d’un touriste éclairé par sa connaissance du Moyen Age et qui exprime ses impressions ses réactions face à une collection d’images nées de la rencontre d’un tour de longue durée d’une quarantaine d’années dans un aussi grands nombres de lieux possibles (villes, monuments, musées) à la recherche du Moyen Age conservé et vivant dans le présent et au hasard de la documentation visuelle que j’ai pu y acquérir, essentiellement des cartes postales. »



Richement illustré cet ouvrage, en donnant à voir le coté imaginaire ou symbolique de la réalité peut-être un juste contrepoint aux lectures toujours nécessaires de grands ouvrages sur la période comme par exemple, pour n’en citer subjectivement que quatre :



* Les rois thaumaturges de Marc Bloch (Gallimard 1981, première publication en 1924)

* La grande dépression médiévale, XIVe et XVe siècles, le précédent d’une crise systémique de Guy Bois (Actuel Marx, PUF, 2000)

* Les trois ordres ou l’imaginaire du féodalisme de Georges Duby (Gallimard 1978)

* La naissance du Purgatoire de Jacques Le Goff (Gallimard 1981)



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A la recherche du Moyen Age

Passionnée par les romans historiques et plus particulièrement par le Moyen-âge, j'ai ressenti le besoin de lire des livres d'Histoire et non plus des histoires sur cette période. Je me suis donc tournée vers l'une des oeuvres de Jacques Le Goff, l'un des plus célèbre médieviste.



J'ai choisit "A la recherche du Moyen-Âge" car ce livre permet une rencontre en "douceur" avec cette époque. On y retrouve beaucoup d'informations, les grandes lignes et les grandes idées principales qui font le Moyen-âge, expliquées de façon à être comprises par le grand public.



Très bon livre "d'introduction" qui me conduira naturellement vers des ouvrages plus poussés sur le sujet. Jacques Le Goff réussit à nous transmettre sa passion pour cette époque qui n'a rien de médiocre ou d'ennuyeuse comme le sous-entends le terme pejoratif de "moyen".

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Cocagne : Histoire d'un pays imaginaire

La notion de Cocagne est largement passée dans le langage courant : on parle d'un "pays de Cocagne" pour un lieu idéal ou encore d'un "mât de cocagne", jeu qui permet de remporter profusion de cadeaux. Mais qu'en est-il de l'origine de ce terme ?



L'utopie ou mythe de Cocagne naît quelque part autour du XIIe siècle, et apparaît de manière structurée dans le Fabliau de Cocagne, poème du XIIIè siècle d'origine picarde. En parallèle, d'autres textes concurrent, exploitant la même thématique, avec des différences culturelles tenant au lieu de création, apparaîssent, tel The Land of Cockaygne, poème irlando-anglais du XIVe.



L'auteur de cet ouvrage, après nous avoir proposé la version la plus courante de ces deux poèmes, analyse en profondeur leur contexte (le monde médiéval gros créateur d'utopies), le public cible (dans un premier temps probablement la petite "bourgeoisie" et le bas clergé, avant de traduire de plus en plus l'idéal populaire), le lien avec l'Eglise et la transgression (liberté alimentaire et sexuelle dans un monde où le carême et les jours de jeûne limitent les plaisirs), l'abondance sans effort portée par ces poèmes face aux disettes et au labeur du quotidien...



Un monde inversé, où qui dort dîne, où le travail est inutile et se fait pour le plaisir, où nourriture et vêtements se préparent seuls.



L'auteur compare aussi les versions françaises et anglaises, la deuxième étant encore plus "légère" que la première, plus abondante et plus colorée, tel un paradis du quotidien.



L'ouvrage est dense, contient énormément d'informations sur l'esprit médiéval, ses aspirations et interdits. Il est touffu et se lit avec concentration, mais ne demande pas de grandes connaissances historiques. Il bénéficie aussi du style bien travaillé d'Hilario Franco Junior.



Je le recommande aux curieux du passé !
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Saint-Louis

Un pavé, qui se révèle très digeste. Ma première biographie aussi "lourde", et c'est une belle découverte. L'auteur nous plonge dans une époque lointaine, en nous éclairant sur les mentalités, moeurs, croyances... Cela permet de mieux comprendre les choix, les enjeux, le contexte familial... Je recommande vivement
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Les Intellectuels au Moyen-Age

Jacques Le Goff, spécialiste internationalement renommé, héritier de l’École des Annales, a été directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. L’enquête de cet historien est une introduction à la sociologie historique de l’intellectuel occidental. Jacques Le Goff commence par nous montrer pourquoi le XIIIe siècle est l'âge de la maturité : les universités qui regroupent les clercs intellectuels affirment leur puissance contre les pouvoirs laïques et ecclésiastiques et ont le soutien des papes. Elle s'organisent, comme une corporation, et posent leur méthode appelée la scolastique. Ensuite, Jacques Le Goff montre la transformation, à la fin du Moyen Age, de l'intellectuel au profit de l’humaniste. Les universitaires renient leur héritage puisqu’ils se regroupent dans les cours des princes, les universités se multiplient, mais se nationalisent. Cette période marque un retour vers la poésie et la mystique, de la campagne face à la ville. Ce livre nous permet de nous introduire à l'étude des pratiques intellectuelles et des mentalités propres aux universitaires. De plus, il est illustré par des représentations (dessins, caricatures, tableaux) de l’époque.
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Saint-Louis

On ne présente plus Jacques Le Goff qui fût l’un des plus grand historien médiéviste français du XXème siècle. Cette somme de près de 1280 pages ne doit pas rebuter le lecteur de par son ampleur proprement gargantuesque, car l’ensemble se lit avec un plaisir réel tant le style est avenant, maîtrisé de bout en bout. Il se dégage de son « Saint Louis » une puissance d’évocation, un souffle peu commun, marque des plus grands. Sur le sujet, cet ouvrage est une référence et le lecteur de cheminer en compagnie de ce personnage historique hors du commun.
Lien : https://thedude524.com/2015/..
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Héros et merveilles du Moyen Age

n ne présente plus le grand historien médiéviste Jacques Le Goff récemment disparu. « Héros et merveilles du Moyen Age » est un travail passionnant sur l’origine de ces derniers et leur évolution au cours des siècles. L’ensemble peut se lire comme un grand roman au style, comme à chaque fois chez lui, très agréable. On est tantôt ému, rieur, et nous de mesurer à quel point certains récits ont pu influencer notre imaginaire aujourd’hui encore. Une jolie façon de redécouvrir avec délice l’histoire des mentalités au Moyen Age.
Lien : https://thedude524.com/2015/..
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Les grandes Civilisations (3) : La civilisa..

Une introduction au Moyen-Âge, très pédagogique, qui se lit très facilement et agréablement. Le Goff veut transmettre sa passion pour cette période historique si souvent réduite à des clichés faciles, et restituer sa richesse, sa diversité aussi.
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Le Moyen Age expliqué aux enfants

Sous forme de questions réponse et dans des termes très simple et compréhensible par tous, Jacques Le Goff nous résume tout ce qu'il y a à savoir sur le moyen âge.

Ce livre très court qui se lit en une après midi n'est pas vraiment un livre pour enfant qui je pense s'ennuieraient ferme à la lecture du livre mais plutôt à des parents désireux d'acquérir des connaissance simple à transmettre aux enfants.



Ce qui m'a le plus surpris et un peu déçu même de la par de J.Le Goff que je ne connaissais pas, c'est qu'il semble adhérer à la thèse d'un moyen age d'une durée de mille ans. Alors que beaucoup d'historiens pensent qu'il serais plus logique de le séparer en différentes périodes qui pourrais correspondre à celles des divers dynasties (mérovingiens carolingiens ect)

Les croisades sont évoquées mais vraiment succinctement et que de manière négative, c'est un choix assez étonnant et qui ne me donne pas envie d'en lire plus sur cet auteur.

Néanmoins le but du livre n'étant pas développer trop le propos mais plutôt de résumé fait relativiser ces quelques critiques.

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Héros du Moyen Age, le Saint et le Roi

Le pendant dans cette belle collection de Duby

Là aussi l' érudition est au top,les sujets bien analysés. présentées. Si (à mon avis!) l'écriture est moins flamboyante sentant plus "son intellectuel à concepts", avec un parti pris plus sociologique (toujours à mon avis! ) elle capte en permanence notre attention sans jamais nous lasser.

L'avantage, (comme pour l'ouvrage équivalent de Duby) si on a le courage de le lire au moins en partie "dans la foulée" quelques sujets de nous révéler un peu les interrogations mais aussi les "marottes" de leur auteur.
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Avec Hanka

Très joli livre, tout en subtilité, qui touche par la grâce et la délicatesse de l'auteur. C'est aussi une joie de découvrir la vie d'un chercheur, ses rencontres, ses amis, ses voyages.
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Vingt siècles en cathédrales

[Exposition, Reims, Palais du Tau, 29 juin-4 novembre 2001] - "20 siècles en cathédrales" [ouvrage réalisé à l'occasion de l'exposition tenue à Reims au Palais du Tau du 29 juin au 4 novembre 2001] sous la direction de Catherine Arminjon et Denis Lavalle - Monum, Editions du Patrimoine, 2001 - 527 p. format 30x21cm (ISBN : 978-2-85822-642-3)



Cet ouvrage volumineux fut publié à l'occasion de l'exposition organisée à Reims en 2001 ; à ce titre, il contient, à la fin (pp. 391-527), le catalogue de cette exposition complété par un répertoire de (toutes) les cathédrales de France. Plus des trois quarts de l'ouvrage sont cependant occupés par des articles scientifiques (suivis d'abondantes bibliographies) rédigés par des spécialistes reconnus.



Tout l'intérêt de cet ouvrage réside dans un point essentiel, reflété dans son titre même : il ne s'agit pas du tout du énième ouvrage traitant des cathédrales gothiques les plus connues (Reims, Paris, Chartres, Strasbourg etc) même si elles sont inclues dan les réflexions des auteurs, mais bien d'une histoire des cathédrales depuis la fondation de la chrétienté (vingt siècles) jusqu'à nos jours, jusqu'à l'orée du XXIème siècle.



Il y est donc question des cathédrales des époques paléochrétienne et romane, mais aussi des cathédrales construites bien après la fin de l'âge gothique, entre les XVIème (Orléans par exemple) et XXème siècles (Cergy). Il y est beaucoup question des transformations et aménagements souvent de grande ampleur effectués dans les cathédrales gothiques, sans oublier les "campagnes" de décoration (tableaux, tapisseries, mobilier etc).



Les articles regroupés en début d'ouvrage (pp. 33-131) tentent d'éclairer la place de la cathédrale dans la France d'aujourd'hui, dés-enchantée, déchristianisée, "dé-spiritualisée" ayant sombré dans une vulgarité et une ignardise sans fond.

Il n'est pas exclu (là, c'est moi qui ajoute) qu'une de nos manadjeuses aux dents longues, "libérée du joug machiste judéo-chrétien", assoiffée de rentabilité, ravie d’œuvrer dans les sinistres tours du quartier de la Défense, ne songe à transformer l'un de ces prodigieux monuments en fast-food ou en galerie commerciale, comme cela se fait déjà dans d'autre pays, mais pour l'instant, ces hordes de barbares n'osent pas s'y frotter : pour combien de temps encore ???



Un ouvrage à lire pour comprendre et mesurer l'intérêt de ce trésors de civilisation qu'incarnent nos cathédrales...



NB : un compte-rendu de cette exposition (et de cet ouvrage) est accessible en ligne

Arminjon Catherine, Lavalle Denis, «20 siècles en cathédrales», Histoire urbaine 1/2003 (n° 7) , p. 189-194

URL : www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2003-1-page-189.htm.

DOI : 10.3917/rhu.007.0189.



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Un Moyen Âge en images

Un beau livre à la lecture duquel il est évident que l'auteur s'est fait plaisir en le rédigeant. Mais.... je n'ai pas accroché. J'avais plus envie de le fermer que de l'ouvrir, plus d'attraits pour les images que pour le texte d'accompagnement.
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Saint-Louis

Fondamental;
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Saint-Louis

Un livre passionnant.
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La bourse et la vie : Economie et religion ..

Ce petit essai - 150 pages - est très abordable et plutôt intéressant.

Jacques le Goff a le talent d'avoir réussi à fortement m'intéresser à un sujet assez pointu et qui n'était pas a priori des plus passionnants à savoir la question de l'usure au Moyen-Age.

Sa réflexion est bien menée, claire, avec de nombreux exemples pour chaque argument.
Lien : http://hanniballelecteur.ove..
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Les Intellectuels au Moyen-Age

Itinéraire historique des intellectuels et particulièrement de l'université depuis le haut Moyen Âge jusqu'à l'apparition des humanistes.

Le mot « intellectuel » est moderne au XIIe siècle car ceux qui détenaient le savoir n'étaient autres que les « clercs » qui copiaient des textes religieux édifiants sans aucune analyse. La belle calligraphie seule était nécessaire.

« Les magnifiques manuscrits de l'époque sont des ouvrages de luxe. le temps qu'on passe à les écrire, en une belle écriture – la calligraphie est signe, plus encore que la cacographie, d'une époque inculte où la demande des livres est très faible -, à les orner splendidement Pour le Palais ou quelques grands personnages laïques ou ecclésiastiques, manifeste que la circulation des livres est infime. »

Seul le latin demeure la langue des clercs et il faut des traducteurs du grec ou de l'arabe pour ouvrir de nouvelles voies. Ainsi Robert le Vénérable ouvrit celle des croisades intellectuelles pour combattre les musulmans.

L'étudiant est un vagabond allant d'université en université selon les spécialités qui l'intéresse. L'Eglise garde une forte mainmise sur tout ce qui est intellectuel ce qui provoque des révoltes, notamment celle des Goliards, bande d'étudiants qui critiquent tout le système et surtout la hiérarchie pontificale. Parmi eux, Abélard qui a le destin que l'on sait par ses amours coupables avec Héloïse, son étudiante qu'il met enceinte. Il doit se retirer (si l'on peut dire !) mais se retrouve bientôt assailli par les deux fondateurs des abbayes de Cîteaux et des Prémontrés, Saint Bernard et Saint Norbert.

Excellent rhétoricien, Abélard est ce qu'on a appelé un logicien, c'est-à-dire un philosophie qui apporte une méthode à sa pensée, il est l'un des premiers à vouloir associer raison et foi, ce qui l'a probablement perdu plus que ses amours avec Héloïse.

Paris et Chartres sont, à l'époque, les grands centres intellectuels français et les grand sages étudiés sont principalement Salomon, Alexandre et Virgile. Les Chartrains prouvent la toute-puissance divine par l'organisations de la Nature, et plaçant l'homme au centre de leur philosophie, ils sont aussi des humanistes.

C'est surtout au XIIIe siècle que l'université s'organise avec nombre de querelles intestines entre l'Eglise et les laïcs (déjà !) avec comme outils les livres et comme méthode la scolastique. Un problème d'ordre financier se joue entre les églises qui proposent un enseignement gratuit aux étudiants pauvres et les universités qui veulent que les professeurs reçoivent des prébendes et une querelle s'ouvre entre « réguliers » et « séculiers », les intellectuels voyant d'un mauvais oeil l'entrée dans les universités des nouveaux ordres Mendiants (Franciscains et Dominicains). de même est fortement discutée l'influence des anciens et d'Aristote en particulier sans parler des disputes entre aristotéliciens, averroïstes et thomistes (disciples de la pensée de Thomas d'Aquin).

Au XIVe siècle, avec le déclin du Moyen Âge et de la scolastique, la nationalisation progressive des universités qui ne recrutent désormais qu'une certaine aristocratie, la foi et la raison divorcent. La théologie -que cela arrange bien – limite la science expérimentale faute d'objets symboliques et simples et d'instruments pour les scientifiques eux-mêmes.

L'étude du grec ouvre les universitaires à l'humanisme. On retourne au beau langage autour d'Aristote, de la poésie et de la mystique. Tandis que les intellectuels s'expatrient à la campagne pour méditer, on distingue à présent l'intellectuel enseignant, entouré d'élèves et celui, méditatif et solitaire à l'instar de Saint Jérôme dans son cabinet qui inspira bien des peintures sur la réflexion et la méditation.

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Hommes et Femmes du Moyen Age

Les 4 étoiles que je donne à cet ouvrage ne sont évidemment pas mon opinion sur le fond,je n'ai aucune compétence pour critiquer le travail de l'auteur, médiéviste reconnu et fort réputé ainsi que de la vingtaine d'historiens médiévistes qui ont participé à cette écriture.

Le livre comprend cent courts portraits d'hommes et femmes qui se sont distingués pendant près de 1200 ans dans des domaines différents.( 1/4 seulement de portraits de femmes,pour beaucoup des religieuses, ça donne à penser...).

Personnellement j'ai été dérangée par la taille réduite de ces portraits, certains me laissant avec des interrogations nouvelles qui vont m'inciter à lire d'autres ouvrages pour en apprendre plus,par exemple sur l'ampleur croissante du culte marial et comment cela a transformé la place de la femme dans la société ou sur la place des homosexuels dans la société moyen ageuse , acceptés jusqu'au 13 ème siècle avant d'être vilipendés par une religion de plus en plus normative.

Ce sont quelques exemples qui me viennent,le livre foisonne de détails passionnants, d'érudits scientifiques, philosophes, religieux, hommes de guerre.

J'ai moins aimé la partie personnages imaginaires .

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L'homme médiéval

Quelle amère déception...

Avant de commencer le livre, je le considerais avec gourmandise: je m attendais à être passionné par le récit de le Goff, un grand médiéviste français, qui allait m éclairer sur les grands caractères formant la société au Moyen-âge.



Au final, on se retrouve pas avec le portrait des moines mais du monachisme, des chevaliers mais de la chevalerie,... le style est ampoulé, il n y a aucune recherche de pédagogie. Les phrases sont à ce point interminables (jusqu à 16 lignes dans la partie "les moines") qu on a oublié à leurs termes comment elles ont commencé.

Enfin, au final Le Goff a juste servi de prête-nom et rédigé l introduction.



C est très dommage.
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