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Critiques de James Morrow (114)
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En remorquant Jéhovah

Sur une idée vraiment, mais vraiment, déjantée on s'oriente vers une réflexion philosophique des plus intéressante !



J'ai adoré !
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En remorquant Jéhovah

1994. Dieu est mort. Son corps, long de trois kilomètres est tombé dans l’océan. Les anges, mourants, demandent au Vatican d’emporter le corps divin au pôle Sud pour le déposer dans Sa dernière demeure, une sépulture qu’ils ont creusée dans la glace. Le capitaine déchu Anthony Van Horn est rappelé pour renflouer le Valparaiso, cargo dont il avait causé le naufrage et qui servira de remorqueur au corps de Dieu. Une petite traversée tranquille ? C’est sans compter sur la Société des Lumières, mouvement rationaliste qui, ne pouvant supporter la preuve de l’existence de Dieu, va vouloir Le couler par le fond en envoyant des avions de la Seconde guerre mondiale le bombarder…

En remorquant Jéhovah est un roman de science-fiction iconoclaste et satirique. Chacun en prend pour son grade, les croyants et les athées, les fondamentalistes et les progressistes. C’est aussi un roman d’aventures sur l’amour, les relations père-fils, la folie post-Dieu, la solidarité des marins et autres réjouissances…
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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L'Arbre à rêves

Wow un de mes meilleurs souvenirs de lecture ! Lu très jeune, je l'ai même relu plusieurs fois ensuite !



Une invitation à l'imagination, et une quête qui apporte bien des réponses, même les plus inattendues !
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Utopiales 2011 : Anthologie

Pour son édition 2011, le festival des Utopiales (festival international de science-fiction de Nantes) a choisi la thématique « Histoire(s) ». Cette anthologie regroupe 7 nouvelles, hétéroclites dans les thèmes abordés, l’imaginaire auxquelles elles renvoient, ainsi que le style.

Le lecteur côtoie tour à tour les nombreux survivants du Titanic qui ont pris place sur un immense radeau et dérivent jusqu’au carrefour de la première guerre mondiale, ou encore des vampires à la beauté aussi redoutable que la soif inextinguible de sang humain. Ce peut être aussi des militaires américains qui perdent le sens de la réalité dans les forêts du Salvador.

Si des 7 auteurs présentés ici, je connaissais Tim Powers et son célèbre roman « Les Voies d’Anubis », cette anthologie m’a donné l’occasion de découvrir des auteurs au talent indéniable. J’ai adoré l’imaginaire et la plume de Norbert Merjagnan dans « L’invention du hasard » qui met en scène, avec beaucoup d’humour et une inventivité géniale un échange de corps sur fond d’une loterie du chaos. « Pragmata » de David Calvo est une nouvelle aussi déconcertante que géniale, construite sur une habile mise en abyme du travail d’écriture. Enfin, « Le train de la réalité (fragment) » de Roland C. Wagner est une nouvelle loufoque et décapante sur le thème de la musique, de la France des années 60 et de la guerre d’Algérie.



Une anthologie en forme de puzzle aux morceaux hétéroclites qui composent un ensemble inédit, rempli d’un talent créatif indéniable ! C’est une œuvre protéiforme qu’on peut avoir du mal à classer dans un genre : science-fiction, uchronie, fantastique ? Peut-être un peu tout cela…
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Le dernier chasseur de sorcières

Cette histoire nous est contée par les Philosophiae naturalis principia mathematica, de Newton, eux-mêmes, texte important dans l'histoire de la science et véritable "bible" pour l'héroïne.

Celle-ci s'appelle Jennet. Elle est la fille de Walter Stearne, piqueur de Colchester, autrement dit, chasseur de sorcières. Mais la jeune fille va suivre des voies plus rationnelles que celles de son père et de son frère, surtout à la suite de la condamnation pour sorcellerie de sa tante chérie, qui est également son professeur. Elle n'aura de cesse toute sa vie durant de prouver de façon scientifique l'absurdité des croyances obscurantistes en de quelconques forces diaboliques.

James Morrow avec une érudition et une intelligence subtiles nous entraîne dans une histoire aux dimensions philosophiques mais de façon aucunement ennuyeuse.

Nous suivons Jennet, depuis ses douze ans jusqu'à la fin de sa vie, femme à la force de caractère surprenante, toujours forte devant l'adversité, et qui fait du savoir un moteur des plus importants pour surmonter tous les obstacles et autres aventures qu'elle rencontrera au cours de sa vie tumultueuse.

D'Ipswich au Nouveau-Monde, les péripéties seront nombreuses et les personnages toujours bien campés. Nous aurons d'ailleurs l'occasion de croiser notamment Newton ou Montesquieu; et de place en place, les Principia interviendront pour rappeler leurs propres combats.

Un excellent roman, sur lequel plane l'ombre de Voltaire, satire pleine d'humour qui se dévore avec beaucoup de plaisir.
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Lazare attend

Lazare, oui, le ressuscité de Jésus, qui ne l’est pas vraiment mais, traverse le temps avec un automate à tête de crocodile pour infléchir Constantin en faveur de l’arianisme au concile de Nicée. « Lazare attend » est le dernier roman, érudit et dingue, de l’ironique James Morrow.
Lien : https://www.lesoir.be/389118..
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Lazare attend

Lazare est un personnage biblique. Saint Jean nous apprend qu’il faisait partie des proches de Jésus. Décédé depuis quatre jours et déposé dans un sépulcre, il serait revenu à la vie sur ordre du Christ. James Morrow nous raconte qu’il aurait clamé haut et fort n’avoir jamais été ressuscité. Alors, de curieux visiteurs le traînent à bord d’un vaisseau pour un périple à travers l’espace et le temps et qui lui fera remonter les époques jusqu’aux années 1969, avant d’aller explorer les lieux du christianisme et du judaïsme, tout en osant une réflexion sur notre civilisation. Avec une imagination débridée, l’auteur ose un conte initiatique à la manière de Jonathan Swift et de Voltaire. Il s’agit d’une grande cuvée qui mêle diverses passions et qui se déguste sans faire la moue. On y retrouve de la réflexion, de l’humour, un zeste de non-sens et énormément de passion. L’écriture est flamboyante et l’intelligence atteint une apothéose rarement célébrée. Assurément, les références abondent au fil d’une narration nourrie d’idées fortes et par une approche qui mérite d’être encensée.
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Hiroshima n'aura pas lieu

Nous sommes en 1945. Face à l'obstination du Japon, l'Amérique a décidé de se doter d'une nouvelle arme, afin d'obtenir une capitulation sans conditions.

Oui, d'accord, la bombe atomique. Mais pas seulement. Un lézard. Un ÉNORME lézard. Ou plutôt un paquet de lézards mutants, capables de cracher des flammes, de boulotter des porte-avions, d'écrabouiller des villes entières. C'est ça ou la bombe, justement. Pour convaincre les Japonais de signer l'armistice, il faut donc les effrayer une bonne fois pour toutes avec ces créatures . Mais difficile de les relâcher dans la nature ensuite, difficile de laisser traîner n'importe où une bande de varans démesurés qui ont coûté des millions de dollars. Que faire ? Faire semblant.

Faire semblant, jouer la comédie, c'est justement le boulot de Syms Thorley, acteur de série B, que l'armée contacte pour tenir le rôle du lézard: endossant le costume de l'animal, il doit ratiboiser une maquette de Yokohama devant la délégation japonaise, et convaincre l'ennemi qu'il s'agit d'un véritable animal mutant, un bébé varan pris de fureur.

Autant dire que les choses ne se passent pas ainsi ...autant dire qu'on s'amuse bien à lire ce récit farfelu, et que les amateurs de séries B y retrouveront tous les noms qui les enchantent, de Bela Lugosi à Ray Harryhausen.

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L'arche de Darwin

Il y a quelques années j’avais lu Le dernier chasseur de sorcières j’avais adoré. J’avais eu le sentiment d’avoir lu un très bon livre d’aventure. Je dois dire qu’avec l’Arche de Darwin j’ai eu ce même sentiment de grande épopée.



Des personnages fascinants, de l’humour, un livre bien documenté. Même si je suis passée à côté de certains aspects philosophiques, scientifiques ça n’a en rien gâché ma lecture.



Ça fait vraiment plaisir de partir à l’aventure comme ça … un roman captivant.

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Ainsi finit le monde

James Morrow est un auteur que j'apprécie tout particulièrement, peut-être parce qu'il parle de religion et de morale sans rien s'interdire, à une époque où il est convenu de s'autocensurer constamment.

Dans d'autres histoires j'aime le ton joyeux, irrévérencieux, qu'il adopte... mais ici rien de tel. C'est un livre grave, triste, autant que son titre pouvait le laisser présager. Mais un livre étonnant et vivant, aussi, jusqu'à la dernière goutte de sang humain que porte la planète. Un livre désespéré qui, malgré tout, nous transmet un message énergique: tant qu'il restera un Homme sur Terre, alors cet Homme fera tout pour perpétuer la mémoire de son espèce, et en assurer l'avenir.

Cet homme, c'est Georges Paxton. Il grave des pierres tombales, il est heureux en ménage, père d'une petite fille qu'il adore, et pour laquelle il est prêt à tout.

Pour la protéger d'une probable guerre nucléaire, il envisage par exemple d'acheter une tenue "paspa" (Protection Autonome de Survie Post-Atomique), une combinaison anti-radiations hors de prix, et comprend vite qu'il n'en a pas les moyens. Mais la survie de sa fille est son unique préoccupation. Aussi, quand une vieille dame lui propose une tenue gratuite en échange de deux épitaphes, il n'hésite pas une seconde. Il compose les phrases, et obtient un bon pour récupérer l'objet de ses désirs dans une boutique étrange, tenue par un chapelier fou.... En échange d'une signature au bas d'un contrat incompréhensible, la combinaison sera à lui.

Et le monde basculera dans l'horreur.
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L'arche de Darwin

Un roman d'aventure au rythme échevelé, nous entraînant jusqu'aux îles Galapagos à la recherche d'animaux exotiques.

L'héroïne de ce roman se met en effet à la recherche de spécimens rares pour prouver la théorie de l'évolution de Darwin et réfuter l'existence de Dieu. Rien que ça !

Malheureusement, ce roman qui a priori aurait du me plaire, m'a laissé sur le côté du chemin. La faute à un style un peu ardu (à mon sens) et à un rythme trop soutenu. Il il ne faut en effet pas louper un paragraphe si vous voulez suivre !
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Le dernier chasseur de sorcières

Quel excellent livre ! Et qu’il supporte bien le relecture ! Une intrigue bien ficelée , des personnages attachants, une érudition jamais démentie , un humour distancié digne du grand Voltaire et in fine un grain de folie ( les livres qui écrivent des livres et qui se font la guerre !) voilà beaucoup de qualités mai surtout une lecture salutaire à notre époque où les fous de tous les dieux reprennent du poil (au menton) de la bête et tuent des gens pour des dessins : il convient de se souvenir que la bête immonde de la superstition est encore bien vivante et qu’il y a des combats à mener .
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L'arche de Darwin

Pour libérer son père, interné dans un hospice pour dettes, Chloe Bathurst doit trouver 2000£, une somme conséquente pour cette actrice sans le sou. Pour cela, elle devra incarner le rôle de sa vie : participer au Grand Concours de Dieu et prouver la non-existence de Dieu, rien de moins. Mais elle a dans sa manche un atout majeur : l'ébauche de la théorie de l'évolution de Charles Darwin, qu'elle a sans scrupule volée à son découvreur... Encore lui faut-il des preuves irréfutables, à savoir des spécimens des îles des Galápagos. Qu'à cela ne tienne ! Voilà notre jeune et belle héroïne prendre la mer et voguer vers les lointaines îles, un voyage qui ne sera pas dénué d'aventures, de rencontres et de rebondissements.

« L'Arche de Darwin » n'est pas seulement le récit romancé de l'opposition générée par les théories de Darwin dans la société victorienne croyante, c'est aussi un roman riche et érudit, aventureux et intelligent, qui mêle intimement personnages réels et imaginaires.

Faisant fi des barrières temporelles, le lecteur y croise Charles Darwin, évidemment, mais aussi Teilhard de Chardin, Gregor Mendel ou Rosalind Franklin, et voyage beaucoup, de l'Amérique du Sud au Moyen-Orient.

Chaque paragraphe de l'auteur pèse son poids et l'on est un peu étourdi par ce style emprunté qui donne un cachet indéniable à la lecture. Cependant, il y a un gros coup de mou à mi-parcours et le style traînant n'aide alors en rien le lecteur à rester éveillé...

Le personnage de Chloe est magnifique (quoiqu'un peu trop girouette à mon goût) et elle est entourée de compagnons tout aussi intéressants.

James Morrow s'est manifestement beaucoup amusé à écrire cette aventure, un plaisir que le lecteur sentira sans peine. Il a également beaucoup travaillé et s'est énormément documenté, rendant cette initiation aux théories de l'évolution et ses controverses parfaitement digestes, même pour un lecteur non averti.

Devant la masse de travail abattu par l'auteur, j'ai quelques scrupules à dire que le roman est pourtant trop long et que plusieurs passages cassent l'élan du lecteur pour cette épopée.

Au final néanmoins, voici un titre à mettre entre toutes les mains, roman qui n'a pas volé son Prix de l'Imaginaire.
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L'arche de Darwin

James Morrow nous a habitués,



dans ses précédents romans à l’excellence et dans celui-ci il a su combiner aventure et humour, cette histoire est un roman picaresque. C’est presque un crime pour un roman d’être aussi amusant que celui-ci.



Il y a du Jules Verne dans l’air.



Résumer ce roman est bien difficile nous pouvons dire que notre héroïne est Chloe Bathurst actrice Victorienne au chômage, elle trouve un emploi dans le domaine de Charles Darwin pour s’occuper de son vivarium de lézards, d’oiseaux et de tortues rares. Chloé tente désespérément de ramener sa famille sur le droit chemin, et à cause de ça elle volera un manuscrit, utilisera ses talent de comédienne pour obtenir 10.00 £ auprès de la Shelley Society et entreprendra un voyage vers les Galápagos devenant un mix parmi Indiana Jones, Lara Croft et Phileas Fogg.



Tout le livre est une brillante satire autour de l’évolution, de la sélection naturelle et de Dieu.



Je le conseille vivement!!
Lien : http://blog.lhorizonetlinfin..
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L'arche de Darwin

Plutôt une déception même si ce livre peut constituer une lecture de vacances fort passable. L'argument est original mais le récit est parsemé d'invraisemblances qui contrastent avec l'érudition manifeste de l'auteur. Du coup on a l'impression de lire une première version qui aurait gagné à être reprise et améliorée.

Jules Verne me venait en tête constamment mais en moins bien, en plus plat, le plus dérangeant étant sans doute le manque de profondeur psychologique des divers personnages. Chloé Bathurst est une sorte de stéréotype vide auquel on a beaucoup de mal à s'attacher.

La traduction est de bonne qualité mais le texte est constellé de coquilles qui amène à penser que l'éditeur fait des économies sur les relectures.

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En remorquant Jéhovah

Entre roman maritime, conte philosophique et épopée loufoque, un roman qui pose la question d'un monde face à la révélation de la mort de Dieu, et donc, par conséquent, de son existence... Que se passerait-il ? Comment l'Homme réagirait-il ? Morrow, avec son sens de la satire, mêle à tout cela plein d'embûches et de dangers mais se penche aussi sur la relation difficile entre un homme et son père.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Utopiales 2011 : Anthologie

Le thème de cette antho est Histoire(s). Et nous commençons par une nouvelle de James Morrow intitulée Le Radeau du Titanic. Partant du célèbre naufrage, l’auteur imagine une autre issue à cette catastrophe maritime majeure. Au lieu de ce réfugier dans des canots trop peu nombreux, les naufragés construisent un immense radeau capable de les accueillir tous. Et c’est là, je trouve, que ça commence à se gâter. Non seulement ils réalisent en deux ou trois heures un radeau capable de supporter plus de 2500 personnes et du matériel, mais ce radeau navigue pendant plus de deux ans sans encombres. Permettant ainsi aux passagers du Titanic de se forger un autre avenir, de se construire une utopie flottante. L’une des premières batailles navales de 14/18 se déroulant à proximité du radeau, plusieurs centaines de marins anglais et allemands y trouvent refuge. Bref, pour moi c’est du grand n’importe quoi. Le style de Morrow est très agréable, mais ces invraisemblances ne me donnent vraiment pas envie d’essayer autre chose de cet écrivain que je ne connaissais pas.



Là, je zappe Le Train de la réalité (fragment) , la nouvelle de Roland C. Wagner. Déjà que je n’appréciais pas l’écriture du langage parlé, mais au bout d’une dizaine de pages, je suis tombé sur L’une des grandes différences.... Stop ! N’en jetez plus la cours est pleine. Faut choisir, mon bon. Où le narrateur écrit comme ça se prononce, et dans ce cas-là ce genre de tournure n’a pas sa place, ou on limite ce style à quelques passages tels les dialogues. Et puisque l’histoire ne m’intéressais pas... Au suivant !



Ce n’est pas L’invention du hasard qui me donne envie de lire autre chose de Norbert Merjagnan. L’idée de base est bonne mais pas originale : Deux individus échangent leurs corps ; un homme très riche et une jeune fille paumée. Ça aurait pu être intéressant, voire passionnant. C’est plat, sans intérêt. Dommage.



Lignes parallèles, de Tim Powers, est une perle fine dans ce recueil. Une très bonne histoire de communication avec l’au-delà. Bien ficelée, sans longueur. Je me suis même pris à regretter qu’elle ne soit pas plus longue (ce qui eut été dommageable) pour voler un peu de place aux médiocrités de ce volume.



Avec K**l me, I’m famous ! , Éric Holstein a écrit une nouvelle comme je les hais. Courte, elle est affublée d’une intro à rallonge qui représente les deux tiers de l’ensemble. Beurk ! Je n’en dis pas plus. Dommage cette histoire de succube aurait pu être intéressante. Dernière précision : L’auteur a été co-fondateur de ActuSF(l’éditeur de ce bouquin).



Salvador, de Lucius Shepard. Est-ce la peine d’en dire plus ? À elle seule, elle excuse certaines médiocrités du volume... J’ai découvert cette nouvelle il y a de très nombreuses années dans un des volumes de la collection Présence du Futur [2]. Il n’y a rien d’autres à en dire que LISEZ ! C’est impératif. Il ne faut pas passer à côté de ce texte superbe sur les méfaits de la guerre type Guerre du Vietnam. On y retrouve le même genre de fantastique que dans Kalimantan.



Malheureusement, ce recueil de nouvelles se conclut sur Pragmata de David Calvo. Pourquoi malheureusement ? Parce que ce texte est remarquable par son manque d’intérêt. D’une écriture plutôt agréable, il ne raconte rien, n’est pas fantastique [3], n’est pas de S.F. (tout genres confondus).



En bref : vous l’avez compris. Seules les nouvelles de Tim Powers et Lucius Shepard ont retenu mon attention dans le bon sens. Les autres me donnent envie de ne pas lire les anthologies des Utopiales. J’en ai pourtant encore deux en attente.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Hiroshima n'aura pas lieu

J’ai reçu « Hiroshima n’aura pas lieu » de James Morrow dans le cadre de l’opération Masse critique de Babélio que je tiens à remercier ainsi que les éditions Au diable Vauvert.

Livre étrange. Le titre m’a attiré… l’idée que l’on aurait pu éviter cette horreur qu’est Hiroshima me plaisait bien.

Cependant je n’étais pas préparée à l’écriture et l’univers de James Morrow.

Les débuts du livre ont été un peu ardus pour moi. Une plongée complète, sans aucune préparation, dans un univers particulier, bizarre pour les personnes qui ne connaissent pas… le monde cinématographique hollywoodien des films de série B, noir et blanc, de monstres en tout genre, des années 40. En effet, le narrateur est un acteur de ce genre de films, Syms Thorley, qui a un certain succès, mais qui comme tous ses « collègues » courent les contrats… On voit les relations superficielles, les jalousies, les coups bas etc.

On lui « propose » ou plutôt on lui ordonne de participer à une opération top secret de la Marine américaine pour tenter d’arrêter la guerre contre les Japonais sans avoir recours à la bombe atomique. Ont été créés des iguanes géants, cracheurs de feu, véritables monstres génétiquement modifiés qui dévasteraient tout sur leur passage si on les lâchait, mais il est difficile de prévoir si on pourra les contrôler. Pour terrifier les Japonais sans avoir recours à ces monstres, la Marine américaine programme de montrer les 3 monstres sous sédatifs aux dignitaires militaires japonais et imagine une grande mise en scène, digne d’un film avec un monstre de caoutchouc et un acteur dedans… Syms Thorley.

On suit les aventures rocambolesques de Syms, les répétitions de cette méga production, la représentation et la suite…

L’écriture de James Morrow est assez décalée, parfois cynique. Il doit être passionné par les films de cette période et de tout cet univers. Moi un peu moins.

J’ai aimé par contre le témoignage sur les victimes d’Hiroshima et Nagasaki, son discours un peu militant anti bombe atomique.

Ce n’est vraiment pas le genre de livre que j’achèterais mais je ne suis pas mécontente de l’avoir découvert grâce à cette opération Masse Critique.

A vous de voir !

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Cité de vérité

Jack Perry est "déconstructeur" : il détruit toute forme de fiction pour que l'absolue vérité puisse régner dans sa ville, Véritas. Jusqu'au jour où son fils est atteint d'une maladie grave et incurable : dire la vérité n'est pas toujours si facile qu'il le croyait et Jack découvre les cas de conscience et la responsabilté individuelle qu'engage ses paroles.
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La Trilogie de Jéhovah

Trois romans pour le prix d'un, hop ! Mais pas n'importe quels romans, puisque le personnage qui donne corps à toute l'histoire, c'est Dieu en personne, himself, lui-même ! James Morrow imagine, dans "La trilogie Jehovah", qu'un beau jour le corps de Dieu tombe dans l'Océan. Il est mort, tout ce qu'il y a de plus raide, kaputt. Mais on ne peut pas laisser le corps de Dieu, long de plusieurs kilomètres, flotter comme un vulgaire déchet dans l'eau salée. Et s'il pourrissait ? Il faut donc le remorquer vers les pôles, en attendant de savoir ce qu'on va bien pouvoir faire de ce cadavre encombrant, en attendant que les autorités religieuses de tout poil - sacrément sonnées par l'incident - se remettent de leur émotion et prennent une décision. Et tout le monde embarque sur le remorqueur, pour la dernière croisière du divin barbu ...
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