Jean-Christian Petitfils

Les grands duels..., pour singer Malraux, c'est l'intrusion du western dans le roman national.


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Probablement n'était-ce pas l'intention des auteurs, mais la longue description de ces combats toujours plus destructeurs finirait presque par se lire comme un plaidoyer pour une VIe République, version Montebourg et consorts.
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Le règne de Louis XIII est une de mes périodes préférées. Après le moyen âge certes, mais ceci est une autre histoire. C'est Alexande Dumas père lui-même qui m'a présentée le XVIIe siècle. Certes il ne fallait pas compter sur lui pour respecter l'histoire de trop près mais enfin il m'en a donné le goût (...)



Dans ce beau pavé de 900 pages agrémenté de quelques belles illustrations, Jean Christian Petitfils brosse un portrait fort complet d'un homme ombrageux, au caractère difficile mais habité par une haute idée de la fonction royale et de la France...


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Donc me voilà partie pour un tête-à-tête avec Louis XIII, et un peu aussi avec Jean-Christian Petitfils qui nous a tenu la chandelle (...) Pour commencer la critique de l'ouvrage, je vais jouer sur un terrain sur lequel on ne m'attend pas (mais je suis comme ça !) celui de l'objet-livre (...)
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Que l'on soit croyant ou non, que l'on soit de droite ou de gauche, si nous français, nous sommes ancrés dans un segment de la civilisation chrétienne, et le personnage du Christ ne peut que nous interpeller. Au moins, son historicité ne fait pas débat. Et ce livre est à lire par tous ceux qui croient, non pas en Dieu, mais à la tolérance et au pardon. Attention toutefois; comme nous l'a rappelé Elie Wiesel, le pardon ne s'accorde qu'à celui qui le demande.

Ça y est, je suis arrivé au bout de la vie de Louis le treizième !

Fin de vie un peu pénible, la médecine n’étant pas vraiment à la hauteur, mais le roi ne devait pas être le seul à mourir de cette façon.

D’un point de vue littéraire, je suis toujours autant charmé par le style de Jean - Christian Petitfils, il m’a littéralement transporté au dix-septième siècle pendant le temps de ma lecture.

J’ai donc pu assister aux trente-trois ans du règne du père de Louis XIV, ce dont je remercie grandement Jean - Christian Petitfils…

Louis XIV, le célèbre rois- Soleil

Jean-Christian Petitfils nous conte l’’incroyable histoire du long règne de Louis XIV de sa naissance à sa mort nous le voyons évoluer au fur et à mesure des années de son règne.



C’est une biographie très intéressante car en la lisant j’ai découvert une autre facette de Louis XIV peu connu avec des anecdotes peu connu aussi.



Bien sûr il y a eu un chapitre consacré au célèbre femmes et maîtresses

de Louis XIV car parfois elles ont une influence légères sur ses décisions gouvernementales.



La lecture est fluide agréable à lire, Jean- Christian nous emmène directement à l’époque de Louis XIV préparez vos plus beaux vêtements de cérémonie ainsi qu’une jolie perruque est plongé dans l’univers de l’histoire du règne de Louis XIV.

Jean Christian Petitfils nous entraine dans les archives historiques, archéologiques et religieuses de Jésus. Un voyage au-delà du réel, au dela de l'imaginaire et souvent au cœur du spirituel. Bravo pour cet ouvrage hors norme qui devient rapidement un livre de chevet.

Excellente biographie qui remet les pendules à l'heure !



Comme précisé dans le résumé, on garde de Louis XVI une image caricaturale : un roi débonnaire ou un tyran responsable des maux de la France, selon les appréciations. Au XVIIIe siècle déjà, ses contemporains l'associaient à Charles Ier Stuart (comme son ministre Turgot, qui rapprochait la faiblesse de Louis XVI à celle du tristement célèbre roi d'Angleterre) ou à Néron (pour le despotisme qu'il représente, et qui, d'après les révolutionnaires les plus extrémistes, était responsable du sang français répandu). Une image qui, quoiqu'il en soit, n'est guère glorieuse...



Avec érudition et finesse, Jean-Christian Petitfils nous invite à découvrir les méandres de la psychologie de Louis XVI, nous révélant sa pensée politique. Louis XVI se montre perspicace sur de nombreux points ; seulement, plusieurs obstacles, dont son irrésolution, font échouer ses projets de réformes, qu'il souhaite toujours pour le bonheur de ses peuples.



Les causes conduisant à la Révolution sont complexes, multiples et plus troubles qu'elles n'y paraissent. On se rend compte que loin de partager l'idéal de liberté et d'égalité, des personnalités politiques n'hésitent pas à faire primer leurs intérêts personnels sur le bien commun ; en témoignent les nombreux retournements de veste et les corruptions. Le véritable rôle politique de Marie-Antoinette est également mis en évidence et apporte un nouvel éclairage sur la situation. On découvre qu'elle souhaite soutenir son mari mais, ignorante dans le domaine politique, contribue plutôt à saborder les projets de ce dernier, dont les vues sont d'ailleurs différentes des siennes.



Les différents rouages politiques et les mécanismes économiques sont clairement présentés et détaillés, ainsi que les facteurs sociaux et l'évolution des mentalités, ce qui nous permet d'avoir un panorama complet de la situation.



À lire absolument si vous voulez découvrir en toute objectivité l'homme, le mari, le père, le roi qu'était Louis XVI, avec ses qualités et ses défauts, ses réussites et ses échecs.

Louis XIII, cet inconnu, coincé entre deux rois-phares de notre Histoire : Henri IV et sa poule au pot et Louis XIV, le « Roi Soleil » … Ce pauvre Louis XIII, rapidement orphelin de père et mal aimé par sa mère, Marie de Médicis qui, une fois qu'elle aura goûté au pouvoir lors de sa régence, s'y agrippera de toutes ses forces et pourrira jusqu'au bout la vie de son fils.



Ce roi, mal connu et mal aimé des Français, Jean-Christian Petitfils nous le fait découvrir et admiré. Oui, admirer, car grâce à sa narration toujours vivante et colorée, il nous fait suivre la transformation de la chenille en beau papillon. Car Louis XIII, n'en doutons pas, fut un grand roi.



On éprouve de la tendresse et de la pitié pour grand adolescent dégingandé, handicapé par des difficultés d'expression, tenu à l'écart de son rôle de roi par sa mère, Marie de Médicis jusqu'à la fin tragique de Concini qui fut comme un déclencheur.



A partir de ce moment, Louis empoignera son rôle de souverain avec courage et droiture, malgré la maladie humiliante et qui le fit terriblement souffrir.



Car dans l'Histoire, Louis XIII fut un roi-pivot. Il fut à la jonction entre le monde féodal, incarné par les Grands et leurs valeurs chevaleresques dépassées et un royaume allant vers toujours plus de centralisation. Il fut un roi pieux dans une période où vécurent toutes ces grandes figures de la Chrétienté : François de Sales, Bérulle et sainte Jeanne de Chantal, pour ne citer que les plus connus. C'est à lui que nous devons Notre-Dame des Victoires et la consécration de la France au cœur immaculé de Marie.



C'est probablement la Providence (en se servant de la machiavélique Marie de Médicis) qui mit sur sa route l'irremplaçable Cardinal de Richelieu. Là aussi, Jean-Christian Petitfils nous le fait découvrir sous son vrai jour, humain, à contre-courant de sa légende noire charriée par le temps depuis Alexandre Dumas : un technicien (comme on dirait aujourd'hui) surdoué, anxieux jusqu'à s'en rendre malade, mais tout dévoué à la France. Un être humain, quoi ! Lui et son roi firent ensemble des merveilles et l'un n'aurait pas pu réussir sans l'autre : c'est une découverte merveilleuse que ce tableau de deux grands hommes pleins de faiblesse physiques et psychologiques appuyés l'un sur l'autre.



Dur sans être cruel, Louis XIII sut maintenir la France à flot dans sa traversée de la Guerre de Trente ans. L'auteur en rend compte de manière pénible: longue, dont les tenants et aboutissants sont difficilement compréhensibles pour notre époque, horrible pour la population (des femmes allèrent jusqu'à manger leurs enfants),  gagnée (si on peut dire) in extremis.



Qu'est-ce qui fait la différence entre cette biographie de Louis XIII et une autre ?



Et bien, outre la narration colorée et pleine de profondeur psychologique, ce sont les apartés sur les arts (c'est le Grand Siècle après tout!), le flamboiement du Christianisme (c'est la Contre-Réforme) et le développement des sciences (l'invention des logarithmes par l'aristocrate écossais, John Napier m'ont particulièrement marquée ). Sans oublier le champs lexical de l'auteur : après avoir refermé ce livre, les soliveaux, chats-fourrés et autre corbeaux n'auront pas de secret pour vous !



Un petit bonus à s'offrir : Jean-Christian Petitfils évoque un certain nombre d'hôtels particuliers parisiens. Je vous invite à les découvrir lors d'un cycle de deux conférences intitulées « L'hôtel particulier en France, XVIe - début XIXe siècle » disponibles gratuitement sur la chaine YouTube de la Cité de l'Architecture et du Patrimoine.

Ce livre se compose de vingt courts récits sur l'Histoire de France et ses énigmes (de Vercingétorix à Charles de Gaulle).

J'ai hélas eu le sentiment que ce livre a été écrit par des historiens pour d'autres historiens.

Heureusement, certains ont su se montrer suffisamment pédagogues, j'ai donc appris bien des choses.

Jeanne d'Arc n'était pas une simple bergère; je m'en doutais …

Les massacres de la Saint Barthélémy sont restés, pour moi, un véritable imbroglio.

Chaque affaire a engendré dans l'Histoire, un lot de thèses, certaines invraisemblables.

Difficile d'y voir clair …

Aujourd'hui, via les réseaux sociaux; la situation n'a fait qu'empirer.

On peut hélas écrire et diffuser n'importe quoi sans réserves.

Un progrès ? Je ne crois pas ...

Qui était Jesus ?

Que sait on réellement de ce qu'il a vécu ?

Pourquoi est il mort ?

Quelle est la part entre vérité historique et croyance religieuse ?



C'est l'historien qui se pose ces  questions. Et c'est là toute la force de cet essai basé sur un minutieux travail de recherches historiques et de découvertes archéologiques. 



J'ai beaucoup appris en lisant ce livre. Je ne vous cache pas que la foi catholique de l'auteur transparaît parfois dans cet essai, mais son travail reste avant tout scientifique, et méthodique. 



Décembre me semblait être le mois parfait pour lire cet ouvrage, mais j'y ai appris que Jésus n'était absolument pas né en décembre...

Tu le savais ?



D'ailleurs, il n'est pas né non plus en l'an 1, il s'agit d'un erreur de transcription !



Ce que je retiendrai de cet ouvrage, c'est le caractère révolutionnaire du message de Jésus pour l'époque.



Un message malheureusement souvent dévoyé par la suite...  mais qui reste d'une modernité et d'une force exceptionnelles.

Il y est question d'amour absolu, de charité pour son prochain, de pardon et d'acceptation de l'autre dans ses différences, d'intégration de l'autre malgré ses erreurs ou ses fautes.



Saviez vous par exemple que pour son époque, il était un fervent féministe et n'hésitait pas à inclure les femmes dans son cercle restreint, alors qu'elles étaient jusque là considérées comme impures et exclues par la majeure partie de la société ?



Il prônait également que la prière la plus pure est celle faite dans son cœur, en toute intimité et en relation directe avec son Dieu, sa foi et non celle que l'on fait dans les Temples uniquement pour "montrer" que l'on est un bon croyant.



Bref, des messages forts, intemporels, irrévérencieux voire révolutionnaires pour son époque, mais qui sonnent encore tellement justes aujourd'hui.



Dans tous les cas, pour qui s'intéresse à l'histoire des religions, cet essai me semble être incontournable !

Un joli collier de perle enfilées les unes après les autres. Cela ce lit comme on mange une boite de chocolats, article après article, un peu chaque jour. Et l'on apprend plein de choses, agréablement comme avec un bon café.

Décidément, j'aime bien cette collection qui permet de faire rencontrer un auteur avec un thème qui lui tient à cœur.

Après deux biographies de référence de Louis XIV et de Louis XVI, Petitfils nous offre le grand livre tant attendu sur Louis XIII qui montre combien ce dernier fut un grand roi, loin des images d'Epinal d'un souverain dominé par Richelieu. L'analyse des rapports entre le roi, le cardinal et la redoutable Marie de Médicis est éblouissante. Un modèle de livre d'histoire, à la fois rigoureux, élégant et captivant !

@Jean-Christian Petitfils nous offre la meilleure biographie du roi Louis XV. C'est une biographie très fouillée, bien organisée et très plaisant à lire. Louis XV, nous est montré sous son vrai visage. Un homme complexe, bon mais qui manque de confiance en lui par moment. Dans son métier de roi, il peut parfois être indécis, mais jamais il ne laisse influencer par ses conseillers ou ses ministres.
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L’expression ‘Le siècle de Louis XIV’ a été créée par Voltaire en 1751 pour définir le règne du Roi-Soleil. Aujourd’hui, nous l’utilisons pour définir l’éclat du pouvoir de Louis XIV. Finalement, qu’avons-nous réellement retenu du règne de ce roi : la magnificence des guerres, de Versailles, des arts et… des femmes. On oublie facilement que chaque point positif requiert une contre-balance : la part d’ombre.
Lien : http://auria.fr/siecle-de-lo..

Une biographie sérieuse aux hypothèses appuyées avec conviction par des sources nombreuses et crédibles, qui répondent aux nombreuses questions qu'une visite au château de Vaux-le-Vicomte laisse sans réponse précise : Nicolas Fouquet était-il la victime innocente d'un complot orchestré par un rival de taille en la personne de Colbert ? Son procès était-il totalement inique ? Etait-il l'Homme au masque de fer ?

Une chose est sûre : le surintendant des finances était un homme complexe, à la personnalité riche, et son histoire personnelle nous en apprend beaucoup sur le siècle de Louis XIV. La plume de Jean-Christian Petitfils anime ces plus de 600 pages pour un voyage dans le temps instructif et passionnant.
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Jean-Christian Petitfils raconte la vie de Jésus dans un Dictionnaire amoureux chatoyant d'érudition, et très vivant.
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Par Patrick Geay.



Si l’idée de ce gros volume, dirigé par R. Escande, est bonne, on pourra discuter sa mise en oeuvre et finalement, la tendance qu’ont les auteurs à fustiger l’événement sans chercher assez loin son explication. Car faire la liste des horreurs révolutionnaires ne suffit pas à rendre compte du sens de ce qui ne saurait être perçu comme un monstrueux accident de l’Histoire. On regrettera donc une approche parfois "intégrisante" qui certes, pleure légitimement les victimes de la Terreur, mais ne s’interroge pas en profondeur sur les origines du processus révolutionnaire. A côté de cela, les loges maçonniques, quoiqu’on en dise ici avec Barruel, très souvent cité, n’ont eu aucune responsabilité idéologique (p. 40-42). Celles-ci furent en réalité prises en otage par la Révolution et donc instrumentalisées. Un examen sérieux des écrits symbolico-rituels britanniques des XVIIe et XVIIIe siècles, montre que la Franc-Maçonnerie n’a rien à voir avec les Lumières. Mais, il n’est pas certain qu’on veuille trop enquêter dans cette direction! En fait, par delà le contexte immédiat, la Révolution française n’est compréhensible que si on la situe dans la très longue durée, comme nous nous proposons de le faire dans une étude en préparation. Or, cette manière de faire, esquissée de façon plus ou moins satisfaisante par Tocqueville semble déranger (p. 326), l’oeuvre de ce dernier étant du reste trop ignorée dans ce livre. Par ailleurs, une vraie théologie de l’événement fait défaut. Dire que « l’histoire n’est jamais écrite d’avance » (p. 441) peut faussement faire croire que la Révolution était évitable (p. 607), mais une telle conception rompt dangereusement avec l’idée centrale d’une divinité maîtresse du Temps et de l’Histoire! D’autres réserves seraient à formuler au sujet de la mention assez indésirable de Donoso Cortes « partisan d’une dictature » (p. 529), si souvent confondue par le public avec la monarchie! Ni Barbey d’Aurevilly, ni Bloy (convoqués en 2e partie) et encore moins Nietzsche qui détestait le Christianisme, n’aident à comprendre la Révolution qui au final demeure une énigme partielle à élucider.


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Il s'agit à mon sens de la biographie la plus réussie de Jean-Christian Petitfils. Bien sûr mon gout pour le XVIIIème siècle y est certainement pour quelque chose. Au delà il y a trois éléments qui rendent cette biographie exceptionnelle :



- le soin apporté par l'auteur à décrire les personnages secondaires et leur trajectoire : Necker, Turgot, Lafayette, Sartine, Maurepas, Rohan, Vergennes, Calonnes, etc.

- le portrait nuancé de Louis XVI qui bat en brèche aussi bien les caricatures de Roi faible que du Roi martyr incompris.

- l'analyse que fait l'auteur de la fin de l'ancien régime qui permet de mieux comprendre les rouages irrépressibles de la révolution.



Érudite mais accessible, cette biographie a sa place dans toutes les bibliothèques.