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Critiques de Jean-Christian Petitfils (206)
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Jésus

Un vrai bouquin d'Histoire! J'ai toujours été élevée dans la religion catholique, chez les soeurs. Je connaissais bien la Bible et particulièrement les évangiles. J'ai même été prof de religion! C'est dire que je me retrouvais en pays connu et que j'ai fortement apprécié les mises au point de l'historien. Que l'on croie ou pas, le personnage Jésus a bel et bien existé, avec un message et une vie terrestre extraordinaire.

J'ai franchement apprécié, même si j'ai du entrecouper ma lecture de livres plus légers. C'est que c'est une fameuse "brique"! Je n'ai pas terminé les annexes (une centaine de pages), mais j'y reviens par petits bouts.

En tout cas, bravo pour le travail réalisé et le style fluide de Jean-Christian Petit. "Jésus" est à la portée de tous.
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Le véritable d'Artagnan

JC Petitfils nous offre la première biographie sérieuse du mythique d'Artagnan, c'est à dire Charles de Baatz, Mousquetaire du roi.

Personne, et encore moins l'auteur, ne songe à reprocher à Dumas de s'être approprié le personnage et d'avoir travesti la réalité historique, pour le plus grand bonheur du lecteur d'ailleurs, mais il est aussi intéressant de rétablir la vérité sur le plus célèbre mousquetaire de tous les temps.



Au fil des pages, nous apprenons que d'Artagnan, qui n'en est pas moins Gascon pour autant, n'a pas servi sous les ordres de Louis XIII, et à plus forte raison, n'a jamais eu à défier Richelieu. Il fit carrière au sein du corps des mousquetaires sous Louis XIV, et fut très vite distingué par Mazarin.



Le bouillant Gascon, qui avait autant de caractère que son double de papier, était l'homme de toutes les situations. On lui doit notamment l'arrestation de Fouquet, celle de Lauzun, la mise au pas de la révolte du Vivarais... un homme fort occupé qui n'avait pas le temps de se soucier de son épouse.



Une carrière bien remplie, pleine d'aventures, qui finit tristement mais glorieusement à Maastricht, ce que ne lui pardonnèrent ni Alexandre Dumas, ni les innombrables lecteurs du héros.



Ceux qui ont aimé les fraternelles relations de nos quatre mousquetaires seront peut-être un peu étonnés, voire déçus d'apprendre que là encore, Dumas à beaucoup brodé, mais est-ce une raison suffisante pour dédaigner cette excellente biographie ? Sûrement pas, d'autant que Petitfils, s'il n'a pas la verve et le talent du grand Alexandre, fait preuve d'érudition et d'humour, qualités indispensables à tout biographe de notre mousquetaire préféré !

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Le Masque de fer

Quel livre impressionnant !

Jean-Christian Petitfils, en historien rationnel, nous livre une enquête très documentée sur ce mystère qui a alimenté bien des fantasmes.



Il nous replace les versions par ordre chronologique, les situe dans leur contexte, les analyse de manière sobre mais suffisamment détaillée, loin des élucubrations habituelles. Une documentation copieuse nous donne les sources des recoupements faits par l'auteur.



Suivre le déroulement de cette enquête est palpitant, malgré le côté dépouillé et un peu austère. Adeptes de l'ésotérisme ou du sensationnel, passez votre chemin, vous seriez déçus
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Madame de Montespan

Athénaïs de Montespan est incontestablement la plus belle, la plus altière et la plus astucieuse femme de la Cour.

Bien qu’elle n’ait pas pu garder le cœur du roi jusqu’au bout, mais quand même, pendant de nombreuses années et après avoir donné sept enfants à Louis XIV, Athénaïs de Montespan fait le bonheur du roi soleil et le fait briller encore plus. Elle a transformé le roi timide en un viril et glorieux souverain suprême.

Même si en vieillissant, Madame de Montespan perd les faveurs de Louis XIV, j’admire cette femme qui n’est jamais désespérée: « Athénaïs ne se souciait plus de sa beauté. Son âme seule lui importait. » Elle avait longtemps conservé un plan de reconquête du roi: « se trouvant veuve et le roi aussi, rien ne s’opposerait à rallumer un feu autrefois si actif… ». Oh quel esprit espiègle et touchant!Au fond elle est profondément pieuse et élégante.

Excellente biographe. Encore une fois, Jean-Christian Petitfils m'impressionne par son talent d'Historien et sa finesse d’écriture.

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Le Masque de fer

Le masque de Fer

Entre histoire et légende

De Jean-Christian Petitfils

Deuxième édition



Rares sont les mystères qu'ils ont soulevé autant d'intérêt et de passion que celui de l'homme au masque de fer prisonnier d'État enfermé par l'ordre de Louis XIV au donjon de Pignerol dans la citadelle de Saint-Marguerite mort à la Bastille en 1703



Dans ce livre nous voyons dans les mystères qui soulève l'identité du masque de fer entre histoire vraie et légendes il y a parfois qu'un pas..



Nous découvrons à travers ce livre plusieurs personnages qui auraient pu être le mystérieux homme au masque de fer enfermé par notre cher et tendre roi Soleil Louis XIV comme Nicolas Fouquet, Eustache danger ou un étrange ministre italien nommé Matthioli... Voir le frère jumeau de Louis XIV caché aux yeux de tous alors que normalement il serait impossible de cacher un jumeau car la naissance royale était vue par les princes de sang du début jusqu'à la fin il était donc impossible que Louis XIV ait pu avoir un jumeaux



Et dans cette nouvelle édition nous parlons même d'un certain Beaufort qui serait le véritable père de Louis XIV, qui se cacherait derrière le masque de fer entre mythe et légendes la véritable histoire il est assez drôle de voyager dans ces deux éditions celle de 2003 et 2011



L'homme au masque de fer est mort en 1703 enterré sous le nom Marchioly ou Marchialy...

Il y a eu des recherches sur le corps mais il à était transporté dans les catacombes de Paris et donc presque impossible de le retrouver... Le mystère finira-t-il par être résolu un jour ?



Qui est vraiment l'homme au masque de fer ?



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L'affaire des Poisons : Crimes et sorceller..

Un fait historique présenté clairement dans les moindres détails. L'auteur a réalisé un travail de recherche très approfondi qu'il nous présente sous une forme évoquant une enquête avec la recherche des responsables, coupables, victimes, mobiles, faux témoignages.

Il ne faut pas à s'attendre à un roman, il s'agit d'une recherche historique présentée sous une forme agréable. Le but c'est la narration des faits, des interrogations et non pas de construire un roman policier avec des arrangements avec l'histoire pour servir le scénario..

Les personnages ainsi que leurs relations ainsi que les différents faits importants et leurs imbrications sont exposés avec une clarté remarquable.

Le déroulement est complexe, les intérêts en jeu multiple, les luttes d'influence emmêlées et, malgré cela, l'auteur réussit le tour de force de présenter un récit limpide.



Il faut évidemment être un minimum intéressé par le sujet mais la lecture est aisée et enrichissante.

Un auteur dont je retiens le nom.
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Le Saint Suaire de Turin : Témoin de la Passi..

Comme d’habitude, le style parfait de l’auteur conjugué à une immense érudition, à un sens de la synthèse unique, à une grande rigueur dans l’analyse et un amour de l’histoire qui fait vivre chacun des événements décrits, font de cette lecture un moment passionnant. Un très grand livre.

On se demande au regard de cette démonstration pourquoi cette extraordinaire relique n’est pas mieux mise en avant par l’église pour témoigner du mystère de la résurrection.
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Louis XV

Entre l' emblématique Roi Soleil et Louis XVI, au destin tragique, il y eu Louis XV... Près de soixante années de règne,qui ont tendance à rester dans l'ombre de l'Histoire.

Petitfils offre une biographie fournie pour qui désire s'intéresser à ce roi méconnu. il nous permet de saisir les vastes mutations de ce siècle, avec la consolidation de la centralisation monarchique, en proie, d'une part aux résistance des parlements mais aussi au début de la construction de l'opinion publique,l'important conflit avec le mouvement Janséniste, qui ne s'est jamais vraiment résolu tout au long du règne.

L'auteur s'attarde évidemment sur les relations amoureuses du roi mais prend soin de ne pas rester à la chronique mondaine et souligne successivement l'implication sur le pouvoir qu' a pu avoir la Pompadour, et le défi lancé à la Cour que représentait la relation avec l'issue de modeste condition,comtesse du Barry.

Le caractère mélancolique de Louis XV, marqué par de nombreux deuils, et le poids d'une juvénile accession au pouvoir,sont finement décrits tout au long du livre.

Les relations diplomatiques ne sont évidemment pas oubliées au cours de cette période, qui a vu,comme le rappelle l'auteur, un des premiers conflits de grande ampleur,avec la Guerre de Sept Ans . Point faible du règne sans doute, malgré une notable alliance passée avec les Autrichiens, conséquence d'un roi soucieux de l'équilibre entre les puissances plus que de la résolution des problèmes,et une puissance maritime affaiblie.

Un récit biographique au long cours qui se lit d'une traite !
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Jésus

Je ne suis pas douée pour dire combien j'ai aimé un livre. C'est quelque chose de si personnel : un livre qui a plu à l'un ne plaira pas forcément à l'autre...



Ce livre, cela fait deux fois que je le lis. Et je pense que je le relirai encore car il est tellement touffu, plein d'informations intéressantes que je n'arrive pas à tout retenir.



Il éclaire des pans de la vie de Jésus, de son temps, de l'organisation de la société de son époque, du système romain et juif grâce à l'histoire et à l'archéologie : on dirait que les Evangiles sont un squelette (une trame) sur lesquels l'auteur remet de la chair, des muscles, des tendons.



Résultat : c'est vivant et coloré. Et en plus, cela se lit facilement. Pas besoin de prérequis (peut-être avoir lu un Evangile) pour en tirer profit.



C'est un livre que je conseillerai à tous ceux qui veulent mieux connaître Jésus, "vrai homme et vrai Dieu" sans le voile et les déformations que des siècles d'Eglise ont déposé dessus.



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Louis XIII

Superbe biographie, encore, de Jean-Christian Petitfils, qui fait justice au grand roi que fut Louis XIII, et qui passe souvent à tort pour avoir été faible et être demeuré dans l'ombre de Richelieu, alors qu'au contraire il était un roi jaloux de son autorité, ce que son principal ministre a su comprendre.
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Les énigmes de l'Histoire de France

Sous la direction de J-C Petitfils, ce sont vingt épisodes de l’Histoire de France qui sont examinés.



Souvent, ces épisodes ont fait l’objet d’affabulations et de vérités approximatives ; reprises et amplifiées par la rumeur populaire. Qui était le masque de fer ? Le dauphin de Louis XIV et Marie-Antoinette a-t-il survécu à son enfermement ? Emile Zola est-il vraiment mort d’asphyxie ?



Cet ouvrage très bien écrit répond à ces questions. Grâce à l’étude des faits, des écrits et des recherches plus récentes, la vérité historique est rétablie.



J’ai appris et revu ma connaissance de l’Histoire de France.
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Histoire de la France

un bon condensé de notre Belle Histoire de France
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Louis XV

Excellente biographie Louis XV, où la plume de l'auteur Jean-Christian Petitfils fait comme toujours merveille. Voici un beau portrait de cette figure largement méconnue, de cet homme secret et tourmenté. Un livre majeur !
Lien : https://books.google.fr/book..
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Les énigmes de l'Histoire de France

Sur plus de vingt siècles de notre passé national, vingt récits, par les meilleurs spécialistes, dévoilant ou expliquant des épisodes souvent évoqués et pourtant demeurés mystérieux.
Lien : https://books.google.fr/book..
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La Bastille : Mystères et secrets d'une priso..

On ne présente plus Jean-Christian Petitfils. Il est l’auteur de nombreux ouvrages couronnés de succès, dont de nombreuses biographies (1) qui nous permettent de mieux connaître et comprendre notre histoire.



Dans le présent livre, sous titré Mystères et secrets d’une prison d’Etat, il nous présente une Bastille bien éloignée des clichés propagés par le système éducatif républicain. La force de ce nouvel opus repose sur deux éléments. Comme à son habitude, l’auteur a fouillé et décrypté les archives. De plus, son ouvrage n’est pas qu’historique au sens académique du terme. Il se lit également comme un véritable roman d’aventures. En effet, les embastillés se livrèrent à des activités tellement diverses et variées que nous avons peine à y croire. Au sein de la vieille forteresse royale, il y eut des rebellions, des expériences alchimiques autorisées par le gouvernement, des évasions ratées ou réussies, la naissance d’un enfant, l’écriture de grands livres (2) et bien évidemment des histoires d’amour. Bien qu’elles ne représentèrent que 10% des prisonniers tout au long de l’histoire de la Bastille, les femmes enfermées ne se privaient pas de coquetterie et de galanteries, au point de faire tourner la tête de leurs gardiens et confrères prisonniers. A ce sujet, les murs les plus épais n’empêchèrent point l’amour courtois, mais il est vrai que nous étions dans une autre époque…



Comme chacun sait, la Bastille fut prise le 14 juillet 1789 par les émeutiers. Elle devait avoir une triste réputation à cette époque pour représenter un « symbole de l’absolutisme royal ». Déjà, son aspect massif en imposait aux parisiens. Restif de La Bretonne a écrit : « C’était un épouvantail que cette Bastille redoutée, sur laquelle, en allant chaque soir dans la rue Saint-Antoine, je n’osais lever les yeux » (3). De même, les écrits des philosophes, non dépourvus d’exagération, contribuèrent à sa mauvaise réputation. A ce sujet le chapitre intitulé La Bastille et l’opinion expose comment la propagande et la force du verbe peuvent altérer et transformer la vérité. Voltaire, lors de son deuxième embastillement, écrivit des vers (4) dans lesquels il se plaignait de son fort mauvais traitement, alors qu’il fut bien considéré. Il put même dresser la liste de ses besoins : « Deux livres d’Homère, latin-grec ; deux mouchoirs d’indienne ; un petit bonnet ; deux cravates ; une coiffe de nuit ; une petite bouteille d’essence de geroufle. » L’ironie de l’histoire reste que la Bastille souffrait de la réputation contraire d’être à la fois « La plus douce et la plus dure prison de France ». Comme pour la vie en dehors de la forteresse, tout dépendait du statut social du prisonnier. Certains finissaient par mourir des mauvais traitements, de l’absence d’hygiène et des misérables conditions de vie. D’autres, à l’image du Cardinal de Rohan pouvait se promener librement dans l’enceinte. Il recevait même ses amis et autres affiliés : « Il préférait, quant à lui, recevoir dans son appartement aménagé dans le bâtiment de l’état-major, où rien ne ressemblait à une prison. Les festins qu’il y donnait étaient des plus fins et des plus recherchés. On mettait dix, quinze, vingt couverts, les repas, en robes brodées, gilets de soie, manchettes de dentelles et perruques poudrées, s’achevaient fort tard. » Ces conditions de vie ne se voyaient réserver qu’aux hôtes les plus prestigieux comme écrit plus haut. Certains prisonniers ne disposaient que d’une maigre paillasse pour dormir, et d’autres devaient attendre plusieurs mois avant de recevoir une couverture. Des détenus ne supportant pas leurs détentions refusaient de manger et se laissaient mourir. Pourtant dans la même prison, des reclus de haute naissance préféraient - malgré leur élargissement - rester quelques jours de plus, voire même des mois pour profiter du traitement « royal » qui leur était réservé. Comme quoi, l’histoire n’est jamais simple.



Concrètement, ce livre commence par un historique de la Bastille en expliquant les raisons de sa création et de son appellation. Nous voyons alors naitre ce bâtiment qui deviendra un acteur majeur de l’histoire de la ville de Paris, et bien évidemment de l’histoire de France. Indubitablement ce château aura toujours représenté un intérêt stratégique, durant les guerres de religion, pendant la Fronde et la Révolution. Après ces salutaires rappels historiques, Petitfils aborde par le menu le fonctionnement de cette prison d’Etat. Il évoque également dans les grandes lignes les mécanismes de la justice royale. Puis, il nous livre des faits historiques intéressants qui confirment que la Bastille permet d’en apprendre beaucoup sur notre grande histoire française et sur la Révolution (5). En effet, les grands du royaume rebelles à l’autorité royale connurent l’hospitalité de la Bastille, en même temps que des sujets de la plus basse extraction. Des prisonniers d’Etat, comme les espions ennemis et autres assassins, séjournèrent dans cette prison. Suite à l’Affaire des Poisons qui gâta plusieurs années du règne de Louis XIV, les protagonistes connurent les geôles de la Bastille… Le Masque de Fer même y mourut. La fausse Marie-Antoinette du bosquet de Vénus, dans l’Affaire dite du Collier de la Reine, enfanta dans cette prison. Autant dire que la haute et sérieuse politique se mêla aux plus vils intrigues dans cette forteresse construite par Charles V en 1370, que les révolutionnaires saccagèrent le 14 juillet de 1789, en prenant le soin, comme la coutume de la tabula rasa l’impose, de détruire et brûler les archives. Quant à nous, nous préférons les lires et les étudier. Ainsi nous recommandons fortement La Bastille qui ravira les passionnés d’histoire…







Franck ABED





(1) Nous citons notamment les ouvrages suivants que nous avons lus et grandement appréciés : Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et Jésus.



(2) Sacy, prêtre et théologien de Port Royal, y traduisit son commentaire de l’Ancien Testament. Bassompierre en profita pour y achever Ses Mémoires. L’Abbé Roquette commença un volume de commentaires sur les Psaumes. Sade au cours de son séjour y commit Les Cent vingt journées de Sodome etc.



(3) Ses Nuits de Paris



(4) « Me voici donc en ce lieu de détresse, embastillé, logé à l’étroit, ne dormant point, buvant chaud, mangeant froid, trahi de tous, même de ma maîtresse… »



(5) Les pages consacrées aux émeutes et aux exactions commises au nom de la Liberté montrent et démontrent la folie et la barbarie des révolutionnaires.
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L'affaire des Poisons : Crimes et sorceller..

Quelle affaire ! On imagine ce qu’en aurait fait nos réseaux sociaux (Anchronisme bonjour !) .Car c’est du lourd ! En plein règne glorieux du glorieux roi-soleil ,ça grenouille sévère dans les arrière-cours sordides et crapoteuses. Il y a un marché pour les empoisonneurs , les mitonneurs de « poudre de succession » , les gourous du dénouage d’aiguillette (nous c’est le Viagra ou le sexologue ) et les plus haut placés s’y adonnent (impossible aujourd’hui …non ?) J.C.Petitfils ne s’en tient pas au croustillant , il montre documents à l’appui que des mécanismes sociaux sont à l’œuvre et la toute puissance de la raison d’état (ça n’existe plus ça …non ? )
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Louis XVI

Dans l'imaginaire collectif des français, Louis XVI est un roi débonnaire, insouciant et éloigné de son peuple. Cette biographie a balayé tous mes préjugés.

Tout est détaillé : le contexte et les évènements de l'époque, la situation Européenne, les projets de réformes des gouvernements Turgot, Necker, Calonne, Brienne... de quoi devenir incollable sur le sujet. Et surtout, de quoi rétablir la vérité sur Louis XVI, roi travailleur, réformateur et soucieux du bien de tous, au destin infiniment cruel et injuste.
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Le véritable d'Artagnan

Jean-Christian Petitfils livre ici une biographie historique du "vrai" d'Artagnan, c'est-à-dire le véritable soldat ayant inspiré - ou plutôt ayant donné son nom au personnage - d'abord Gatien Courtilz de Sandras avec ses Mémoires de Monsieur d'Artagnan, puis bien sûr Alexandre Dumas et son chef-d'oeuvre.

Donc ici, pas de biographie romancée ou de recréation, mais une étude appuyée sur les sources, qui balaye les images d'Epinal sur les Mousquetaires. Si d'Artagnan y sert bien, c'est sous Louis XIV et non sous Louis XIII - un décalage chronologique donc. Il est bien Gascon néanmoins, a bien participé à la Fronde en étant un loyal serviteur de Mazarin, et meurt également de façon héroïque.

Si pour moi le "vrai" d'Artagnan est mon personnage de fiction préféré, la vie du modèle historique est aussi passionnante, et se découvre ici comme dans un roman.
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Madame de Montespan

Pour ou contre Madame de Montespan ?

Difficile choix ! A dire vrai, c’est un personnage plaisant à rencontrer littérairement. Son caractère et sa réussite peuvent nous guider vers des décisions professionnelles comme personnelles. Après tout, la Cour de Versailles n’était-elle pas une entreprise où chacun se disputait tel ou tel titre ? Je vous conseille ainsi de la lire.
Lien : http://auria.fr/madame-de-mo..
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L'assassinat d'Henri IV

Jean-Christian Petitfils, dont le talent est bien connu, a enquêté sur ce crime mystérieux de l'histoire de France : l'assassinat d'Henri IV le 14 mai 1610.

A travers la consultation de documents ignorés ou oubliés, il a écrit un véritable roman policier.

L'assassin Ravaillac, fou catholique illuminé, était téléguidé. Durement torturé, il n'avoua rien.

Jean-Christian Petitfils a examiné chaque piste : une maîtresse abandonnée, Concini, l'Espagne.

L'auteur attire notre attention sur le fait que bien que dément, Ravaillac a attendu le sacre de Marie de Médicis pour assassiner Henri IV, et ce dès le lendemain...

Jean-Christian Petitfils a privilégié une piste flamande :

Henri IV, âgé de 55 ans est très amoureux d'une jeune fille de 14 ans, Charlotte de Montmorency. Il la poursuit de ses assiduités sans répit. Malgré l'âge du roi, la jeune fille tombe amoureuse de lui.

Henri IV réussit à convaincre son neveu, le prince de Condé, homosexuel, de se marier avec elle afin qu'elle soit proche.

Après son mariage, le prince de Condé voulut éloigner sa jeune épouse d'Henri IV. Le couple trouve l'asile à Bruxelles, où il fut reçu par l'archiduc Albert, fervent catholique, qui déteste Henri IV. Celui-ci, furieux, pensa même à faire la guerre à l'archiduc Albert. Celui-ci, pour empêcher cette guerre, envoya quelques hommes à Paris. Ils auraient rencontré Ravaillac et l'aurait convaincu de tuer le roi.

C'est une interprétation des faits inédite, mais le résultat de l'analyse de nouveaux documents paraît très crédible.



Jean-Christian Petitfils est convaincant.
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