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Critiques de Jean-Christian Petitfils (206)
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Madame de Montespan

Jean-Christian PETITFILS : LA référence. Ca se lit comme une histoire du soir. Un régal pour ceux qui aiment l'Histoire.

Pas mal : à lire en parallèle avec "Montespan" de Jean Teulé qui lui raconte - de façon bien plus fantaisiste - les affres du mari cocu que fut Montespan.
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Fouquet

Lorsqu'on pense à Nicolas Fouquet, surintendant des finances sous le règne de Louis XIV, on pense à Vaux-le-Vicomte, et on pense à son arrestation. Pourtant, il y a tant de choses à raconter sur sa vie ! Jean-Christian Petitfils nous raconte donc l'ascension fulgurante de cet homme, et sa chute qui n'en fut que plus dure.

A travers des thématiques qui se suivent plus ou moins chronologiquement, nous découvrons le vrai visage de Fouquet : homme mystérieux, difficile à cerner, à l'image du tableau de la première de couverture : entre clarté et obscurité.

Le biographe a le mérite de rester objectif : si l'arrestation a été arbitraire par rapport au jugement prononcé, il n'en reste pas moins que le roi avait des raisons suffisantes pour enfermer le surintendant. Nul apitoiement sur Nicolas Fouquet, nulle colère contre Colbert, tous les arguments sont présentés avec rigueur et les analyses sont prises avec un recul qui permet de mieux comprendre les agissements de chacun.

Mais à travers la vie du surintendant, c'est toute l'ambiance du XVIIe siècle qui nous est décrite : politique, société, littérature et art, le biographe nous plonge dans l'Histoire avec des éclairages qui permettent au lecteur de mieux cerner la période.

Digne des romans de cape et d'épée, la vie de Fouquet a été une succession d'aventures dont le procès a été l'un des plus grands et l'un des plus commentés de l'Histoire de France.
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L'affaire des Poisons : Crimes et sorceller..

M'attendant à un roman historique, ma première déception fut de me retrouver avec un livre d'histoire, très bien documenté (trop peut-être) et organisé. MAIS, au bout d'un moment, la litanie des différents empoisonneurs de l'époque, leurs diverses versions lors des interrogatoires (ou tortures), les minutes des procès ... etc ont fini par me lasser et même si ce livre présente un véritable travail d'historien, il était sans doute adressé à des gens déjà éclairés en la matière et voulant approfondir le thème !

Le seul chapitre qui m'a raccroché à toute cette affaire est le dernier (!) où l'auteur s'intéresse davantage et enfin à Mme de Montespan.

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L'affaire des Poisons : Crimes et sorceller..

Je lis assez peu de livres historiques (à savoir un par an les années de pointe), mais j'ai le don de choisir des sujets pour le moins particuliers, comme "L'Affaire des Poisons, Crimes et Sorcellerie au temps du Roi-Soleil".



Jean-Christian Petitfils y rend tout d'abord compte de plusieurs faits divers, avec les procès retentissants de plusieurs empoisonneurs, précurseurs d'une enquête aux ramifications interminables.



Le 16 juillet 1676 est exécutée en place de Grève la Marquise de Brinvilliers (qui, par égard pour sa condition, aura simplement la tête coupée). Coupable d'avoir envoyé son père et ses frères au Paradis avant l'heure, la marquise est un personnage assez fascinant, dont les crimes ont été mis au point avec une rigueur et un calcul qui feront sans doute sourire les plus cyniques : ayant expérimenté un poison sur des animaux, "elle se fit alors infirmière bénévole, rendant visite aux pauvres de l'Hôtel-Dieu, s'asseyant à leur chevet, sourire aux lèvres, et les réconfortant avec des tisanes aux vertus calmantes, des pâtés, un peu de vin ou des friandises, comme de la confiture de groseille" (p36). Lorsqu'elle peut enfin mettre en pratique ses talents d'empoisonneuse sur un sujet plus intéressant, la marquise se rend au chevet de son pauvre père et l'assiste avec une piété toute filiale alors qu'une maladie l'emporte brutalement, lui laissant tout de même le temps de "coucher sur son testament sa chère enfant". Plus tard, lorsqu'elle est arrêtée, elle tente de mettre fin à ses jours par divers moyens, dont un des plus curieux: "Elle s'était fichée un bâton, devinez-où, écrivait Emmanuel de Coulanges à Mme de Sévigné" (p44).



Ce cas constitue en quelque sorte une introduction avant que n'éclate le scandale de l'affaire des poisons. Suite à plusieurs arrestations et quelques séances de question extraordinaire, les langues se délient et les empoisonneurs dénoncent leurs complices, leurs rivaux et leurs clients, accusant plusieurs membres de la noblesse, y compris une suivante de Madame de Montespan, de s'être approvisionnés chez eux pour parvenir à leurs fins et, dans certains cas, pour s'approcher de la couche du Roi. Suivie par une commission d'enquête spéciale, l'affaire prend une importance inattendue.



Outre l'affaire en elle-même, qui ne manque pas d'intérêt, ce livre permet de découvrir l'époque de Louis XIV sous un autre angle, plus sociologique. On découvre ainsi une société extrêmement superstitieuse, qui se montre à l'Eglise le dimanche pour se rendre le lundi auprès d'une diseuse de bonne aventure quelconque, où l'alchimie est "pratiquée" au sein des différentes couches de la société. Les messes noires ne manquent pas et les complots familiaux sont eux aussi légion. Puisqu'il est facile de se procurer du poison, le réglement des conflits familiaux et l'élimination des rivaux ont une solutiont toute trouvée.



Au final, un livre qui se lit très facilement et qui offre un panorama assez complet sur le contexte dans lequel s'est déclenchée l'affaire des poisons, et sur les tenants et aboutissants de l'affaire en question. Si le sujet vous intéresse, n'hésitez pas à vous procurer ce texte !



http://www.myloubook.com/archive/2010/04/18/petitfils-affaire-poisons.html
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Les énigmes de l'Histoire du monde

J'ai trouvé cet ouvrage à la bibliothèque, et je n'ai pas été déçu.

Les énigmes de l'histoire du monde reprend sous la direction de Jean-Christian Petitfils des évènements historiques non encore résolus à notre époque, où pour lesquels la "résolution" prête encore interrogation ou n' a pu être à ce jour validé.

Alors si vous vous interrogez sur le règne d'Akhenaton, l'Île de Pacques, le linceul de Turin, L'Atlantis, Le cadavre d' Hitler, la fin du règne de Mao, et bien d'autres sujets encore, alors lisez cet ouvrage il est facile d'accès et vous permet de faire un tour de l'histoire et de la fascination que procurent ses secrets.
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Louis XVI

Comme souvent avec cet auteur il s'agit d'un travail sérieux et documenté qui s'attache à restaurer l'image un tant soit peu caricaturale de ce roi qui fut le mauvais homme au mauvais moment et dont révolutionnaires et romancier (Dumas) ont noirci le portrait.
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Jésus

Oui, Mr Christian Petit fils est croyant, il ne l'a jamais caché et je ne trouve pas que cela transpire tant que ça dans ce livre. Comme toujours avec ce grand monsieur, le style est clair, facile d'accès, se lit comme un roman. Que les quelques 700 pages ne vous rebutent pas, c'est encore une réussite, et puis on apprend plein de choses. Peut être que mon éducation catholique m'a poussé vers cette belle lecture, mais en toute objectivité de lectrice, c'est un ouvrage à lire, au moins pour la culture générale. Un très bon et beau moment de lecture.
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Le Saint Suaire de Turin : Témoin de la Passi..

Jean-Christian Petitfils, qui s’intéresse à ce grand mystère historique et archéologique, lève le voile sur ce captivant dossier en portant à notre connaissance les dernières années d’études scientifiques pour lesquelles toutes les disciplines ont été convoquées, y compris celle historique puisque dans la première partie nous suivons le Linceul à travers ses nombreuses pérégrinations qui l’ont amené jusqu’à Turin.



En découvrant l’ensemble de ce dossier, j’ai découvert des choses incroyables, émouvantes et si extraordinaires !! Tout comme ces troublantes coïncidences qui ont empêché le Linceul de disparaître puisque ce dernier échappa à diverses destructions : le feu, l’eau, un tremblement de terre et même à la ravageuse crise iconoclaste qui s’étendit sur plus d’un siècle détruisant d’innombrables images et fresques religieuses.



Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cet ouvrage, illustré de photographies en couleurs, c’est cette démarche scientifique qui ne s’appuie que sur les données à la fois médicales, anthropologiques, historiques, archéologiques, etc. ne cherchant en aucune manière à en faire un article de foi, c’est, pour ces experts, un objet d’étude qu’ils ont soumis à l’exigence critique.



Pourtant, toutes les constatations scientifiques qui ont repris les recherches vont dans le même sens, celui de l’authenticité.



C’est donc une question d’Histoire et de science que l’on retrouve dans cet ouvrage ô combien fascinant !!
Lien : http://www.leslecturesdeflor..
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Le Masque de fer

Jean-Christian Petitfils est passionné par l'histoire de l'Ancien Régime et les grandes énigmes qui s'y rattache. Son travail est toujours précis et minutieux. Son masque de fer ne fait pas exception.

A partir de documents d'archives et de correspondances, Jean-Christian Petitfils nous livre son hypothèse sur l'identité du prisonnier le plus célèbre de France et surtout sur les raisons de sa détention.

Si les historiens semblent s'accorder aujourd'hui sur l'identité du masque de fer, les hypothèses restent très nombreuses sur les motivations de son enfermement.

Et je reconnais que la solution proposée ici ne m'a pas convaincu, reposant davantage sur la psychologie de Saint-Mars; et j'avoue avoir du mal à concevoir que Louis XIV aurait laissé une telle latitude à un de ses officier/geôlier et tout ça payé avec ses fonds propres (Mais dans la mesure où toute cette histoire ne repose que sur des suppositions, libre à chacun de soutenir une thèse plutôt qu'une autre).

Cet ouvrage a au moins le mérite de proposer une thèse qui "désacralise" le personnage du masque de fer, et en fait finalement un prisonnier banal sous la surveillance d'un geôlier machiavélique.

Pourquoi pas.
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L'affaire des Poisons : Crimes et sorceller..

L’ouvrage de Jean-Christian Petitfils, historien de son état, se propose de faire le point sur l’affaire qui a secoué la cour de Louis XIV, d’environ 1679 à 1682. Cette affaire des poisons fut à l’époque une véritable enquête policière, menée par le lieutenant-général de La Reynie. Mais au fur et à mesure des témoignages, mises à la question et tortures, les noms de plusieurs personnalités de l’aristocratie et de la cour sont évoqués, mettant un frein, voire une censure sur la suite de l’investigation.

Jean-Christian Petitfils reprend entièrement le dossier, les sources, les archives, pour mettre à plat cette affaire et les différents protagonistes. Ce travail de recherches et de documentation est conséquent : y figure toutes les personnes impliquées, leurs liens, ainsi qu’une approche chronologique claire qui permet de mieux comprendre l’enchaînement des événements.

A la question ultime de savoir si Madame de Montespan a été impliqué ou non, l’historien donne son avis, de façon posée, réfléchie et documentée.

Cet essai historique est passionnant, car il ne se contente pas de rester à la surface : les sources et les documents sont croisés afin d’avoir une vue globale et multiple sur l’affaire.

Le lecteur y trouvera les réponses à ses questions et ce livre lui permettra de se forger sa propre opinion. L’affaire des Poisons lui donnera également un aperçu de la vie quotidienne de l’époque, non seulement des personnages de la cour, mais aussi des petites gens, ainsi que des méthodes d’enquête et des tortures telles qu’elles étaient menées à cette époque.

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Jésus

Le "Jésus" de Jean-Christian PETITFILS me semble plus un essai bibliographique qu'une thèse d'historien.

Un véritable travail d'historien aurait été intéressant pour entreprendre un tel exploit : la recherche du Jésus historique. Mais pour cela, il aurait fallu que l'auteur soit historien, impartial, spécialiste du Moyen-Orient antique, parlant Latin, Grec ancien, et Araméen, voire Hébreu, de façon à lire, comprendre, et analyser les œuvres sources, et possédant de solides bases d'archéologie. Hélas, rien de cela n'est le cas de PETITFILS, banquier féru d'histoire !! Il s'est donc contenté de disserter sur les évangiles canoniques (en particulier celui de Jean), les "biographies" précédentes, les exégèses de croyants, et autres livres écrits sur le sujet par des auteurs loin d'être impartiaux. Or, les évangiles, pas plus que les écrits de Saül de Tarse, ne peuvent être regardés comme des éléments historiques valides et impartiaux ; ce sont des textes de foi, écrits bien après la mort de Yeshua ben Yoseph par des personnes se proclamant adeptes de son enseignement.

Le type de travail proposé dans ce livre n'apporte donc rien de nouveau ; cela aurait pu à tout le moins résumer et vulgariser les connaissances sur le sujet, mais dans le cas d'espèce, la lecture de ce pavé est trop ardue pour cela. En fait, ce n'est qu'un livre de plus dans la bibliographie de cet auteur prolifique et très médiatique. Son Louis XVI était plus convaincant, livre pour lequel ses compétences dans la finance ont permis une bonne analyse économique de la situation de l'époque. Mais autres temps, autres qualités requises. De plus, l'auteur, de foi chrétienne, a tendance à vouloir prouver par A plus B que un égal deux ! Il en oublie d'aborder de nombreux points nébuleux qui mériteraient d'être discutés et étayés par autres choses que des hypothèses ou des témoignages de croyants ! Entre autres : Yoshua ben Youssef a-t-il existé ? Peut-être (l'auteur l'admet comme postulat, sans aucune discussion !), peut-être, donc, mais aucune certitude ; ce pourrait tout aussi bien être un mythe* créé par un groupuscule religieux frayant plus ou moins avec la communauté essénienne ! Qui sont les évangélistes, quand les Évangiles ont été écrits, parallélismes de ces "témoignages", Histoire et croyances !? Quelles sont les preuves historiques de la présence d'un Ponce Pilate** en Judée, voire même dans l'administration romaine ? Etc. Inutile de noter ici toutes mes questions demeurées sans réponse lors de cette lecture… Le "Jésus" d'Armand PUIG I TARRECH suit en cela une démarche beaucoup plus historique que celle de J.-C. PETITFILS. Quoi qu'il en soit, je resterai sur la courte, mais ô combien solide, démonstration de Françoise CHANDERNAGOR en postface de son roman "Vie de Jude, frère de Jésus" : il est fort probable que le Jésus historique reste à jamais inaccessible.



* Cf. "Le pendule de Foucault" Umberto ECO.

** Flavius Joseph mentionne ce nom brièvement, mais en dehors des usages romains de l'époque et en se trompant de titre (Procurateur au lieu de Préfet) ! Tacite le nomme également au détour d'une phrase. Mais c'est tout ! Rien d'autre, en dehors des Évangiles, si ce n'est une vague inscription sur une pierre découverte récemment près de Césarée.

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Le livre noir de la Révolution Française

Un ouvrage collectif passionnant de par ses multiples angles d’analyse sur la Révolution Française : historique, météorologique, économique, social, politique, philosophique, religieux, artistique, criminel (doux euphémisme), comparatif (Jacobins et Bolcheviques)…

Ce livre a le mérite par toutes ces contributions de grands auteurs, de sortir du dogme devenu quasiment mythologique de la : « pureté » de cette période qu’est la Révolution Française. Le constat est que les terribles expériences Révolutionnaires Française et Russe, ont engendré :

– D’une part, la barbarie avec son sordide cortège de massacres individuels et de masse, de tortures à mort, de crimes contre l’Humanité, de génocides de populations (populicide Vendéen, décosaquisation et dékoulakisation bolcheviques…).Or, le principe d’une Révolution est de sortir d’un régime tyrannique, qu’il soit de type : autocratique (monarchie absolue, tsariste), dictatorial… et le summum totalitaire, pour basculer brutalement vers une société libre et démocratique.

Nous sommes, là, face à un dilemme excessivement délicat et complexe à résoudre ; puisque, comme il est légitime qu’un peuple veuille sortir du joug d’un système despotique, vaut-il mieux, soit :

– Déclencher une Révolution qui, très certainement, va engendrer une guerre civile (véritable boucherie), ou plutôt,

– Qu’une grande partie de la population prenne le temps de s’organiser, de se mobiliser pour parlementer et amener ainsi le pouvoir en place à se restructurer, ou en dernier recours, le préparer à être destitué… le plus pacifiquement possible ? Ayant pour ma part, un penchant naturel pour la non violence, « l’art du compromis » me paraît le plus souhaitable.

En effet, les CENTAINES de MILLIERS de citoyens innocents massacrés (paradoxalement au nom de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen) sous la Révolution Française, n’ont pas demandé à l’être, sur l’autel de la Première République (21 septembre 1792) .

– D’autre part, une issue démocratique longtemps incertaine (Révolution Française) ou inexistante (Révolution Bolchevique). Effectivement, un autre phénomène complexifie, bien souvent, les Révolutions (déjà meurtrières dans leurs cours), il s’agit de l’émergence opportuniste de partis extrémistes (Jacobins, Bolcheviques ou autres), dont l’application IDEOLOGIQUE jusqu’au-boutiste, décuple la débauche de violence.

Malheureusement, non seulement l’infâme terreur Jacobine de Robespierre a servit de matrice à la monstrueuse Terreur rouge bolchevique (communiste) ; mais en plus, contrairement au 9 Thermidor (on l’a échappé belle) de la Révolution Française, personne n’a pu arrêter la prolifération de l’ignoble régime totalitaire communiste à travers le monde. Celui-ci a exterminé, sans vergogne, pendant 74 ans, entre 1917 et 1991 (chute de l’U.R.S.S.), environ 100 MILLIONS de civils innocents.

Rétrospectivement, le déclenchement d’une Révolution (avec les horreurs qu’elle génère) fait froid dans le dos. C’est pour cela que le travail des historiens est fondamental afin d’anticiper l’avenir, en essayant de tirer les leçons du passé.

De plus, dans le cas du totalitarisme communiste : l’ouverture des archives des ex-pays de l’U.R.S.S. ainsi que les précieux témoignages des survivants, prouvent la véracité historique des horribles crimes commis par ces régimes communistes.

Ces témoignages sont essentiels pour préserver et perpétuer notre MEMOIRE universelle et ne pas oublier tous ces gens massacrés, souvent anonymes et toujours innocents !

Dramatiquement, le 20ème siècle a largement renoué avec : les révolutions, les guerres, les totalitarismes (Communisme, Fascisme, Nazisme…).

Il semble donc, que l’Homme soit incapable de faire preuve de « raison garder » !



Confer également d’autres ouvrages aussi passionnants sur le même thème, de :

– Reynald Secher Vendée : du génocide au mémoricide : Mécanique d’un crime légal contre l’humanité ;

– Patrice Gueniffey La politique de la Terreur : Essai sur la violence révolutionnaire, 1789-1794 ;

– Gracchus Babeuf La guerre de la Vendée et le système de dépopulation ;

– Reynald Secher La Vendée-Vengé : Le génocide franco-français ;

– Max Gallo Révolution française, Tome 1 : Le Peuple et le Roi (1774-1793) et Révolution française, Tome 2 : Aux armes, citoyens !.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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Le véritable d'Artagnan

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre. Cette biographie est vraiment très bien écrite. Ce qui m’a beaucoup plu est que ce n’est pas simplement une biographie sèche qui raconte de manière froide chaque événement de la vie de d’Artagnan. En fait, elle ressemble à de la littérature. L’auteur nous raconte même des scènes et imagine des dialogues qui ont dû être tenus, comme dans un roman. Le récit et les personnages m’ont donc semblé véritablement vivants. L’auteur écrit simplement, c’est très facile à lire, et la manière de présenter les événements – à la manière d’un roman – permet de ne jamais nous ennuyer.



En même temps, le texte est très précis et sourcé. Le plus difficile dans l’histoire de d’Artagnan est de faire la différence entre la réalité historique et la fiction. Lire ce livre permet vraiment de séparer le vrai du faux dans ce qu’a raconté par exemple Alexandre Dumas, car on s’aperçoit que Dumas s’est en effet beaucoup inspiré de l’histoire réelle.



Grâce à ce livre, on en apprend beaucoup sur le personnage, qui est extrêmement intéressant. On a également de belles découvertes sur l’époque ou sur d’autres personnages. Par exemple, on connaît la véritable identité des personnages d’Athos, Porthos et Aramis, ou du-moins de ceux qui ont inspiré Dumas. On a également un bref aperçu de l’histoire des mousquetaires, et comment ils sont devenus une section d’élite de l’armée française.



L’avantage de raconter l’histoire personnelle d’un personnage comme d’Artagnan est que l’on raconte en même temps des épisodes célèbres de l’histoire de France tels que la Fronde, la régence, le règne puis la chute puis le retour du cardinal Mazarin, le début du règne de Louis XIV, ou encore la disgrâce spectaculaire de Fouquet. D’Artagnan est un personnage remarquable, non seulement parce qu’Alexandre Dumas l’a fait passer à la postérité, mais aussi parce qu’il a été impliqué dans nombre d’événements importants.



Ce que je retiendrai de cette biographie, c’est que finalement Dumas a repris beaucoup de choses de la vie réelle du personnage. Même son caractère fort de Gascon est réel. On le voit notamment sur la fin de sa vie, où comme chacun sait, les défauts ont tendance à se renforcer. Son côté borné et facilement vexé a quelque peu empiré sur la fin, ce qui ne lui enlève en rien ses autres qualités.



Sa vie a été remplie d’aventures, lorsqu’il était sous les ordres de Mazarin puis sous ceux de Louis XIV, avec qui il a su créer et surtout maintenir une relation de confiance. C’était vraiment un homme qui ne pouvait pas s’arrêter, sans cesse en mouvement, sans cesse sur la route. Il a l’air d’avoir été un homme courageux, un meneur d’hommes, ce qui nous amène à penser que le personnage de Dumas est finalement assez proche de la réalité.

En tout cas, c’est un homme qui a été admiré, respecté et aimé, que ce soit par les mousquetaires de sa compagnie mais aussi par ses collègues et par le roi lui-même. Sa mort a été pleurée par beaucoup.



Je vous encourage donc à découvrir ce personnage historique fascinant et très sympathique.
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Les énigmes de l'Histoire de France

Ecouté en livre audio.



La plupart du temps, il s'avère que "l'énigme" n'en est pas une, et que finalement, après une enquête et des recherches documentaires poussées, l'histoire s'explique de façon la plus régulière et linéaire possible.



D'autres fois, les énigmes sont captivantes, comme celle qui m'a le plus marqué probablement, sur le masque de fer et son identité toujours inconnue, même si de nombreuses pistes existent.



Dans tous les cas, l'écoute est agréable et loin d'être monotone.
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Le Masque de fer

Mais qui était le masque de fer ??? Légende ou réalité historique ???

Beaucoup d'historiens y sont allés de leurs hypothèses ou de leurs supputations plus ou moins farfelues.

Jean-Christian Petitfils se lance à son tour dans la recherche de la vérité et pour cela, il épluche tout, tout, tout.

Il en ressort un nom et tout se tient ....enfin, il semble, car cette énigme continuera à faire couler beaucoup d'encre.

Ce livre est très précis, documenté, sans pour autant devenir lassant.

Bref, une autre version à découvrir.....
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Les énigmes de l'Histoire de France

Qui était l'homme au masque de fer ? Ravaillac a-t-il agi seul ? Quel était le trésor de l'abbé Saunières ?



Tant d'énigmes qui font fantasmer générations après générations. Dans cet ouvrage Jean-Christian Petitfils a fait appel aux plus éminents spécialistes de ces différents mystères et nous en offre un éclairage fascinant.

Louis XVII, Talleyrand, Jean Moulin ou encore Mazarin : plongez-vous dans l'intime, dans le surprenant, dans la réalité. Un véritable régal.
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La Bastille : Mystères et secrets d'une priso..

La Bastille, plus célèbre prison de France, est intimement lié à l'Histoire de l'Ancien Régime, des lettres de cachets à la Révolution en passant par la Fronde, l'affaire des Poisons ou celle du Collier. Tous les personnages qui se sont croisés en ces murs ont ainsi marqué de leur empreinte l'histoire de ce monument emblématique mais aussi l'histoire politique, économique ou encore littéraire de la période.





Tous ses aspects y sont abordés dans cet ouvrage très complet qui présente une excellente synthèse pour découvrir cette prison d'Etat : l'agencement de la prison, les fameuses lettres de cachet, les libertés accordées aux prisonniers les plus illustres (ou même les autres...) aussi bien que les mauvais traitements, les femmes, les évasions, dont celle de Latude est un délice à découvrir, mais aussi le fameux masque de fer et bien sûr la chute du 14 juillet, racontée quasiment heure par heure.





L'auteur a eu accès pour cette histoire de la Bastille a de nombreuses sources et ça se ressent dans le niveau de détails atteint par chaque chapitre. De nombreuses citations de toutes personnes liées de près ou de loin à cette prison (ministre, gouverneur, prisonnier...) viennent renforcer le récit et le rendre plus vivant là où une simple énumération de faits aurait pu être rébarbatif. Même les non historiens peuvent ainsi y trouver leur compte dans un texte fluide et très bien écrit (même si l'auteur s'autorise quelques envolées lyriques par moment....).





Le seul point négatif de l'ouvrage est son iconographie qui ne se montre pas tout à fait à la hauteur d'un texte pourtant si intéressant. En effet le seul plan des lieux proposé est en fait illisible sans loupe pour la légende. Un plan détaillé et lisible aurait vraiment été le bienvenu pour se repérer dans les différentes tours et les bâtiments cités dans tous les chapitres.
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Louis XIV

J'ai pris un très grand plaisir à livre ce livre, qui tout en étant précis du point de vue historique, est d'une narration très fluide. Jean-Christian Petitfils nous conte l'Histoire à la fois dans ce qu'elle a de connu, mais également les pans plus méconnus.



Il mêle habilement les transformations de la gouvernance du pays, opérée sous l'égide de Louis XIV, les histoires de Cour ainsi que les transformations sociétales ou des arts, musicaux et théâtraux notamment. Les deux visages de Louis XIV nous sont exposés : celui connu de la première partie de son règne, où la galanterie et les plaisirs de cour sont omniprésents; celui moins connu de la deuxième partie, plus austère. Ce livre ouvre sur de nombreuses destinées rattachées au règne de Louis XIV, telles que celles de Mlle de la Vallière, Mme de Montespan ou encore Mme de Maintenon, que l'on a envie de mieux connaître pour lever le voile sur l'impact qu'elles ont pu avoir sur la conduite des affaires du pays.
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Louis XIII

Passionnant, tout bonnement passionnant ! Louis XIII est un roi qui exerce chez moi une forme de fascination, coincé entre Henri IV et Louis XIV son règne de transition est resté longtemps méconnu, éclipsé par la personnalité de son principal ministre Richelieu, éclipsé par les roman d'Alexandre Dumas qui le présente comme un personnage fallot, sans envergure... et pourtant ! La lecture de cette ouvrage, la première biographie de Louis XIII depuis presque trente ans et le livre de Pierre Chevallier, réussi une réhabilitation en force, c'était d'ailleurs un des objectifs affichés de Petitfils.

C'est réussi, plaisant à lire, malgré que ce soit un livre bien épais, et surtout didactique. Bref une réussite.
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Louise de La Vallière

Après avoir lu et apprécié L’affaire des poisons de Jean-Christian Petitfils, j’avais très envie de relire cet auteur, historien spécialiste de l’ancien régime. Après quelques hésitations, mon choix s’est porté sur sa biographie de Louise de La Vallière, la première favorite officielle de Louis XIV.



Jean-Christian Petitfils retrace de manière chronologique l’existence de Françoise-Louise La Baume Le Blanc de la Vallière. Il évoque ses parents et ses ancêtres, son enfance dans la campagne des environs de Tours. Sa vie commence à changer après le décès de son père, quand sa mère se remarie : son beau-père décide de s’installer à la Cour de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII et oncle de Louis XIV. Elle grandit et est éduquée alors avec les filles de ce dernier. A dix-sept ans, elle devient demoiselle d’honneur d’Henriette d’Angleterre qui vient d’épouser le frère cadet de Louis XIV, Philippe.

Quand le roi entame une idylle avec sa belle-soeur Henriette, il cherche un paravent pour dissimuler leur liaison : ce sera Louise. Mais très vite, le roi tombe sous le charme : commence alors une liaison qui durera plusieurs années jusqu’à ce que Madame de Montespan vienne « détrôner » Louise de La Vallière, qui, ironie du sort, redevient paravent pour cacher une liaison doublement adultère.

En 1670, après avoir échapper à la mort, elle fait le voeu de se consacrer à Dieu. Après avoir obtenu la permission du roi, elle se retirera finalement au carmel en 1675, où elle mourra en 1710.



Jean-Christian Petifils propose une biographie complète de cette femme timide et réservée. Il se base beaucoup sur des témoignages des contemporains de Louise de La Vallière et n’hésite pas à les citer régulièrement dans son récit. Parmi les plus célèbres, je peux, entre autres, vous citer la marquise de Sévigné ou Bossuet. Par contre, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver entre tout les nobles qui peuplait la Cour du Roi Soleil…



J’ai trouvé que Louise de La Vallière était un personnage intéressant à découvrir et je dois bien avouer que sa destinée m’a plus d’une fois attendrie. C’était une femme réservée, timide mais qui pour autant n’a jamais abandonné ses convictions. Elle n’a jamais été à l’aise avec sa condition de favorite : elle aurait aimé le roi encore plus sans sa couronne. Elle n’a jamais vraiment connu ses enfants qui lui étaient enlevés tout de suite après l’accouchement. Elle a subi les infidélités de son amant mais n’a jamais rien demandé pour elle ou pour sa famille.



J’ai beaucoup apprécié cette biographie qui m’a permis de découvrir Louise de La Vallière, la femme, et pas seulement la favorite de Louis XIV. Un essai qui plaira à tout ceux qui, comme moi, sont fascinés par le Roi Soleil et son époque.
Lien : http://tassedeculture.com/20..
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