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Critiques de Jean Dardi (180)
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Kids

Comment vous dire l émoi que j ai ressenti lorsque j ai terminé cette lecture. L auteur construit une histoire satanique sur un sujet qui nous fout les boules à chaque fois qu il est traité : la violence faite aux enfants. Nous plongeant dans un profond sentiment de colère que l on a beaucoup de mal à faire taire. Une fois de plus il nous enferme dans une histoire labyrinthique évoluant dans une ambiance malaisante. Royaume de la perversion, de la cruauté et de la souffrance illustrés intelligemment par une série de scènes chocs dont certaines sont à la limite de la nausée. Construit autour d une approche temporelle nous voilà aux premières loges d une enquête complexe qui va amener les membres d une brigade spéciale dans l antichambre de l enfer. La trame narrative somme toute classique sur le modèle " un cadavre une enquête " est loin d être aussi simple qu il n y paraît en effet loin d être linéaire celle ci est agrémentée par une série de rebondissements se déroulant en parallèle ayant un double rôle : détourner notre attention de l intrigue principale et faire de nous les auditeurs privilégiés de nombreuses informations cruciales nous donnant l occasion d être dans le secret des Dieux. Permettant d accentuer le suspense déjà très présent afin de le rendre insoutenable. Nous enfermant dans un profond sentiment d attente concernant le dénouement que nous attendons avec impatience. Au travers ses mots on assiste à la naissance de la personnification de la noirceur de l âme humaine qu il va traiter sous différents points de vue. Et là rien ne va plus il nous présente un panel de punitions sanglantes et de dépravations immorales dignes d un cerveau dérangé qui puisent toute leur forces dans une description poussée à l extrême. On aime beaucoup l investigation qui est loin de tous les polars dans lesquels tout se passe en deux temps trois mouvements. L auteur prends le parti de nous présenter à une enquête " laborieuse " totalement réaliste qui avance grâce à des indices récoltés lors d interrogatoires, va être confronté à la loi du silence et surtout fait bien ressortir les limites de n importe quelle investigation. Menée tambour battant par une enquêtrice qui représente parfaitement son surnom. Véritable acharnée qui tout en étant réfléchie et prête à tout pour arriver à ses fins. Même la finalité est complètement amorale. Mais qu auriez vous fait ? Un roman puissant véritable ode à la folie dont vous allez avoir du mal à vous relever.
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Le voleur d'âmes

Un excellent thriller qui me fait découvrir la plume de Jean Dardi. Comme d'habitude, je ne suis pas déçue par les livres proposés chez cette super ME qu'est Inceptio !



L'auteur nous plonge dans une enquête sanglante, dérangeante, percutante, d'un tueur de petites filles, dans la campagne française. Depuis douze and, il sévit impunément et les gendarmes locaux pataugent. Pour débloquer la situation, la commandante Stéphanie Derochelle, surnommée La Louve, vient en renfort et commence une traque sans pitié.



J'ai beaucoup apprécié le personnage de La Louve, qui, en plus d'enquêter, nous expose son histoire de vie atypique et qui a un rôle à jouer dans ses choix et ses émotions.



L'enquête et l'intrigue sont tout bonnement passionnantes et bien ficelées. Jusqu'à la dernière page, je me suis demandée qui se cachait derrière ce "Voleur d'âmes".



Que vous soyez amateurs du genre ou non, je vous recommande vivement ce livre qui ne vous laissera pas indifférent !
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Pardon

Comme d'habitude, le commissaire Gio dell'Orso est un peu secoué au sortir d'une enquête. On le retrouve après les 7 stigmates, alors qu'il est en croisière avec sa femme...



Des qualités dans ce roman :

* très bien écrit: c'est agréable ! pas mal de phrases nominales, d'où un style nerveux et efficace

* l'ambiance d'un commissariat me semble bien rendue, en tout cas d'une équipe qui bosse sur de mêmes objectifs

* les personnages sont bien en place, y compris les personnages secondaires comme Pierrette la nymphomane qui sévit aux scellés, avec "sa poitrine de Walkyrie et ses bras replets"

* traits d'humour, avec Maurice "la panse sourit aux audacieux"

* C'est le troisième opus de Dardi que je lis, et je commence à (trop) connaître les ficelles de l'auteur



Cependant, c'est une lecture qui reste agréable et dans laquelle je me replonge volontiers !
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Le voleur d'âmes

Une histoire très noire, très dure.

Dans une petite ville de Bourgogne, on assiste à des disparitions d'enfants depuis des années. La population est à bout, la gendarmerie est dépassée. Quand arrive de Paris une enquêtrice hors pairs, Stéphanie Derochelle de l'Office Spécial de Recherches des Mineurs disparus.

Stéphanie est surnommée la Louve. C'est une femme forte, courageuse, déterminée, qui va mettre toutes ses forces, tout son talent dans la traque de ce tueur impitoyable.
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Les sept stigmates

J'avais déjà lu "Clivage", donc je ne partais pas dans l'inconnu.

* J'ai eu le sentiment de retrouver les mêmes personnages, et parfois les mêmes descriptions (Dell'Orso)

* L'auteur aime bien les cadavres en décomposition, apparemment

* une émasculation

* l'adjoint du commissaire qui maîtrise toujours aussi bien la langue française, pour notre plus grand bonheur : gorgonzola pour Zola, Bénéfis pour Némésis, et évidemment Sargasses pour sarcasmes



A part ça, une intrigue bien construite, qui nous tient en haleine, et un texte soigné. A recommander.
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L'ogre

L'atmosphère est lourde , difficilement respirable , et le comble c'est qu'on aime ça ...

Quel intrigue présente dans ces pages ... La tension ne cesse de monter , pour atteindre le paroxysme dans un climat qui vous laisse exsangue .

Les personnages sont superbes , le style est flamboyant , en somme on a ici un autre chef d’œuvre de cet auteur incontournable.
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L'ogre

L'auteur nous embarque avec son écriture addictive pour ne plus nous lâcher avant un final à la hauteur de la tension qui habite tout le roman. Pour la question stylistique, c'est du grand art ! Sens de la métaphore, construction en accélération rythmique, syntaxe alambiquée, métaphores à plusieurs niveaux...

Merci pour ce moment de lecture jubilatoire, intense et grandiose, ce fut un réel plaisir. J'aimerais pouvoir oublier ce roman pour le découvrir de nouveau comme une première fois!
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Les sept stigmates

A Paris, depuis quelques mois, cinq meurtres ont été commis sans aucun lien apparent, mis à part que les victimes ont toutes reçu un mystérieux message plusieurs jours avant leur mort. La psychose s'installe face à cette série d'assassinats. Le commissaire du 36, quai des Orfèvres Giovanni Dell'Orso est chargé de l'enquête.

Tout commence à Paris, au mois d'Août quand les parisiens sont en vacances et que les rues de Paris grouillent de touristes. Il fait chaud en cette fin d'été et la moiteur ramollit les corps et les esprit.

Au 36 tout est tranquille, le commissaire  Giovanni Dell'Orso garde les lieux. Toute son équipe est en vacances. Même le directeur à mis les voiles.

Pourtant même au mois d'août, alors que Paris vit au ralenti, le crime lui ne s'arrête pas. Et quand un imam est assassiné dans le 19e, la crim, elle se réveille et Dell Orso sort de sa torpeur.

Nous allons faire connaissance avec ce commissaire de 50 ans pas mal de sa personne, plutôt à l'ancienne, pas très féru des nouvelles technologies et pas très à cheval sur la procédure.

Voilà tout commence comme cela.

Jean Dardi nous propose ici une enquête policière classique et procédurale. Nous allons donc suivre pas à pas les avancées de l'enquête que le groupe Dell Orso va devoir mené tambour battant car mis sous pression par leur hiérarchie et par la presse.

On va découvrir un groupe d'homme et de femme, uni derrière leur chef. Une bande de flics bigarrée qui sous la houlette d'un meneur d'homme tel que Dell Orso arrive à des résultats surprenants.

On va parfois tiquer face aux réflexions de Maurice, le second du groupe. On va parfois sourire face à la bêtise humaine. On ne restera pas indifférent au propos des uns et des autres. Je me suis parfois poser des questions sur les intentions de l'auteur.

Mais ce qui est certain c'est que ce polar, ce premier polar, se lit facilement. L'écriture sobre, le style efficace de Jean Dardi nous entraîne à un rythme soutenu dans cette intrigue drôlement bien ficelée.

On va suivre à la trace un tueur en série pas banal. On va finir par comprendre ses motivations. On va se faire profileur et passé du roman d'enquête au thriller. Car c'est bien aussi un très bon thriller que nous propose l'auteur.

Bref, une lecture forte agréable au final qui n'a pas été sans me rappeler un certain Nicolas Lebel, la subtilité de l'humour en moins. C'est ce tout petit bémol qui fait que ce polar ne sera pas ma lecture préférée de la semaine. Mais Les sept stigmates a tout pour plaire  et plaira au plus grand nombre, foi de Collectif Polar.

Un très bon roman policier avec une galerie de protagonistes que l'on a envie de retrouver très vite.

Alors monsieur Dardi, à quand la deuxième enquête du groupe Dell Orso ?


Lien : https://collectifpolar.com/
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Kids

Et vlan !!!... Un méchant coup de coeur ❤️ pour ce thriller absolument... fracassant !!!

⚠️⚠️⚠️ Mais... attention... âmes sensibles s'abstenir 🖤 car comme il est question de Darknet, de pédophiles cruels et pervers, vous n'y survivrez pas ! Pour les autres qui comme moi aimons les émotions fortes, ce petit dernier de Jean Dardi frappe très très fort et je vous averti qu'une fois commencé, vous ne pourrez plus le lâcher ! OMG... La deuxième enquête de La Louve la conduit tout droit en enfer.. et nous y plongeons avec elle... Suspens et frissons garantis... aucun temps mort... Je vous le recommande !
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Gio

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement les Editions Inceptio pour l’envoi en service presse numérique du livre de Jean Dardi : « Gio ». Nous retrouvons le commissaire Gio Dell’Orso dans une nouvelle enquête. Il est chargé d’élucider une affaire inextricable dans laquelle un psychopathe monstrueux « le Chirurgien » s’attaque à des prostituées. L’intrigue est complexe et très vite notre commissaire devient le principal suspect.

Voici un polar haletant et captivant aux multiples rebondissement, que je n’ai pu lâcher avant le mot Fin. Le lecteur s’engouffre dans une atmosphère sombre, glauque, terrifiante et oppressante. Les personnages sont hauts en couleur et leur psychologie finement analysée. L’écriture est percutante, incisive, crue, visuelle et non dénuée d’humour. Quant aux scènes d’action, leur description est très réaliste. Voici un polar poignant au twist final inattendu. J’ai hâte de découvrir la prochaine enquête !

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Le voleur d'âmes

Une région tranquille ou presque. Durant de longues années, des fillettes disparaissent régulièrement, sans laisser de traces et sans que leurs corps soient jamais retrouvés.



Le premier quart du roman est consacré au parcours de l'assassin durant environ dix ans. Seules quelques disparitions sont décrites, les autres malheureuses victimes n'étant que des noms et des descriptions sur des fiches policières de disparition.



Lorsque, pour la première fois, un corps est retrouvé, la machine policière s'active vraiment et apparaît (enfin), Stéphanie, une inspectrice déterminée à arrêter le monstre.

J'ai eu du mal à cerner ce personnage. Certes, son histoire personnelle est terriblement triste mais sa façon de mener les interrogatoires des parents de victimes disparues est parfois trop brut de décoffrage.

Elle est efficace mais manque parfois d'empathie.



Le très mauvais point, pour moi, est la partie dialogues entre La Louve et certains de ses confrères, c'est parfois plat, convenu, presque niais.



Les chapitres sont courts, rapides, bien agencés.



Même si on devient très vite qui est le coupable, l'explication de ses motivations n'est résolue que fort tard.





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Le voleur d'âmes

Voilà une lecture qui m’a profondément bouleversée par son sujet : les enlèvements de fillettes par un cinglé. Autant dire que je me suis retrouvée devant ma plus grande peur. Dix ans de disparitions, toujours le même mode opératoire, une fillette qui disparaît sans une trace ou presque, à quelques mètres seulement de chez elle.



Rien que le premier chapitre m’a tout simplement glacé le sang : Mélanie, 12 ans, se rend chez son amie, chez qui elle va passer la nuit. Elle n’arrivera jamais chez cette amie, elle est enlevée sur le trajet, pourtant court. Ce qui m’a profondément marquée, c’est que l’on est à la fois dans la tête du tueur et dans celle de Mélanie, et c’est comme ça à chaque enlèvement. On est imprégné de ce que les deux protagonistes pensent, et c’est terrifiant. J’avoue que je n’en menais pas large….



Stéphanie Derochelle se verra confier l’enquête. Elle aussi, elle a bien failli m’arracher des larmes avec son passé et sa fille plongée dans le coma suite à un accident de voiture. Le personnage de Stéphanie est très borderline, elle ne lâche rien, elle est obstinée, j’ai vraiment bien aimé sa personnalité. Elle ira jusqu’au bout du bout pour découvrir et arrêter ce serial killer. Elle fait partie de l’Office Spécial de Recherches des Mineurs Disparus et s’attèlera à la lourde tâche de retrouver les corps, pour permettre aux parents de commencer enfin leur travail de deuil, et pour offrir une sépulture correcte à ces petits anges ayant vécu un calvaire.



Autre personnage clé du roman : le tueur. On passe beaucoup de temps dans sa tête, j’ai cherché à comprendre pourquoi il en était arrivé là. Peu à peu, les révélations tombent. Et on comprend. Et à quelque part, j’ai compatis. Je sais c’est horrible. Il m’a fait de la peine. Il a vécu un enfer dans son enfance et cela a été le déclic de son parcours meurtrier.



La plume de Jean est riche, maîtrisée, incisive, elle claque. La construction est impeccable, mettant à mal les nerfs du lecteur, le menant sur le chemin de l’horreur, disséquant l’âme humaine dans sa plus profonde noirceur. Un thriller qui décape, qui découpe le cœur du lecteur en fines lamelles, qui propose un portrait d’un tueur sans pitié. La psyché humaine est retorse, et Jean l’est aussi. Du premier au dernier mot, chaque rebondissement est pesé, chaque indice est défini.



La fin est absolument dantesque. Car même si le lecteur devine l’identité du tueur assez tôt dans le récit, l’auteur garde tout de même quelques as dans sa manche. Résultat : un tsunami d’angoisse pour le lecteur déjà à moitié trucidé. Il nous reste nos yeux pour pleurer, et encore, vu ce que fait le tueur à ses victimes, franchement, on hésite…



Un mot sur la couverture, absolument magnifique. Et le clin d’œil avec le surnom de Stéphanie « La louve ».



Un thriller glaçant que je vous conseille !! Accrochez-vous et foncez découvrir ce petit bijou. Je suis passée non loin du coup de cœur. Attention toutefois aux âmes trop sensibles, ça secoue !



« Soudain, son ombre se détendit à l’infini devant elle, propulsée par les phares d’une voiture. Une voiture silencieuse qui devait la suivre phares éteints jusqu’alors et qu’elle n’avait pas devinée…



La vanne à fantasme s’ouvrit toute grande. Sa gorge se serra tant, qu’elle avait de plus en plus de peine à déglutir. Une sueur subite et aigre l’envahit et elle sentit ses jambes l’abandonner. »



Je remercie les Éditions Inceptio et en particulier Ophélie pour cette lecture.



#levoleurdâmes #JeanDardi #Inceptio
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Le voleur d'âmes

😊 A la découverte de 😊

Le voleur d’âmes de Jean Dardi

Inceptio Éditions



Très curieuse de relire cet auteur que j’avais découvert et adoré avec Clivage, mais dont le livre J’ai tué maman m’avait un peu moins convaincu.



Mélanie du haut de ses 12 ans est toute fière de pouvoir aller toute seule chez sa copine où elle passera la soirée, c’est une grande! Pourtant ces deux cents mètres qui la séparent de son amie seront suffisant pour qu’un homme la kidnappe.

Mélanie sera la première d’une série de disparitions qui vont endeuiller et terrifier la population.

Mêlée à des manœuvres politiques aussi tortueuses que malhonnêtes, l’enquête prendra plusieurs fausses routes. Et pendant ce temps, le meurtrier court toujours. La psychose s’enflamme, les délations et lettres anonymes s’enchaînent sans qu’une piste sérieuse émerge.



Des années plus tard, enfin une piste. Un corps va être retrouvé, celui de la dernière adolescente disparue. Douze ans se sont écoulés depuis la disparition de Mélanie.

Stéphanie Derochelle, dites La Louve, va être envoyée sur place pour élucider cette affaire que la gendarmerie n’arrive à résoudre depuis tant d’années. Son unité, créée en 2015, est spécialisée dans dans les rapts d’enfants.



Ces dernières années, on retrouve de plus en plus de femmes aux commandes des enquêtes. Dans ce livre, nous découvrons Stéphanie. Une flic de choc (et de charme vu les pensées libidineuses de ceux qui l’approchent), maman célibataire d’une petite fille dans le coma depuis cinq ans suite à un accident de la route. Bref, une maman meurtrie prête à tout pour mettre hors d’état de nuire ce prédateur de jeunes filles.

Entre le meurtrier et l’enquêtrice, va se mettre en place un jeu du chat et de la souris. Lequel des deux aura les nerfs assez solides pour tenir jusqu’au bout?



Même si la découverte de l’identité du meurtrier est assez facile à deviner, on est pris dans cette course pour arrêter cet assassin qui sévit depuis plus de dix ans. L’urgence vécue par Stéphanie se ressent, ses tourments aussi, et on se laisse embarquer à ses côtés dans cette enquête.



Un très bon livre qui maîtrise le suspense et la tension tout au long de la lecture.



Pour retrouver le livre, c’est par ici https://www.inceptioeditions.com/product-page/le-voleur-d-%C3%A2mes



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L'ogre

Ah! pour une fois, nous ne sommes pas à Paris ! Il est vrai que l'auteur situe ses romans à Paris, et refuse de fermer le 36, il vit tout de même dans le Var, région plus attractive tout de même que la région parisienne... Il semble aussi bien connaître cette région des Alpes.



* Alors voilà : nous retrouvons Dell'Orso en pleine déprime, et une méchante ! On a l'habitude, mais c'est un aspect du personnage qui nous le rend plus humain.

* A part ça, nous retrouvons aussi Pochet, dit "le gros" et ses bons mots:

- Il renaît d'Alexandre, comme le Félix

- Le carbone 14,? Un médoc contre la chiasse ?

- L'accident ? Vous n'y croyez pas plus qu'au monstre d'Eliot Ness...



L'intrigue est bien ficelée, et le livre est très bien écrit. Alors ? qu'attendez-vous pour le découvrir ?
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Clivage

Bon, après hésitations, je me suis fendu d'un cinq étoiles... et pourquoi pas ? J'ai pris un plaisir immense à cette lecture, et je vais rechercher d'autres livres de cet auteur. Non que l'opus soit exempt de critiques, mais qui est parfait en ce bas monde ?



* Le style : un auteur qui n'a pas peur de l'imparfait du subjonctif, ou d'utiliser un vocabulaire recherché, voire suranné, dans la bouche de son personnage Dell'Orso, en contrepoint de Maurice qui lui confond lupanar et... Luna Park !

* Des notations humoristiques, et il en faut dans un livre où il y a pas mal de sang qui coule.

* le début commence in medias res; une scène assez sanguinolente, que l'on comprendra plus tard

* De l'action, encore et toujours : pas le temps de rêvasser !

* On est pris par l'action, même si on connaît la coupable dès le début; cela n'empêche pas de suivre le déroulement de l'enquête

* Le dénouement est très bien, car il répond à toutes les questions que l'on pourrait encore se poser (et Orso aussi). Ces explications ne font pas plaquées, mais au contraire soigneusement explicitées.



J'ai pris un immense plaisir à lire cet opus; cela faisait longtemps que je n'avais pas eu entre les mains un polar de cette qualité. De la belle ouvrage !
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J'ai tué maman

Je n'avais pas encore eu l'occasion de me plonger dans une enquête du grand commissaire Giovanni Dell'Orso, Gio pour les intimes, toutes brillamment élaborées par Jean Dardi. C'est maintenant chose faite, et je l'en remercie grandement suite à l'envoi de son cinquième opus "J'ai tué maman".

Aucun manque ne s'est fait ressentir, j'ai tout à fait réussi à me plonger corps et âme dans son roman, sans en avoir lu les précédents (même si je me doute que quelques subtilités ont pu m'échapper).



J'y ai tout d'abord découvert un univers échafaudé avec soin et précision. On se retrouve catapulté dans le quotidien du commissaire et de ses collègues policiers au sein du mythique 36 quai des Orfèvres que Jean semble connaître sur le bout des doigts. J'ai particulièrement apprécié que les côtés flics soient très maîtrisés mais qu'on puisse avoir la vision complète de la vie des policiers en entrant également au cœur de leur vie personnelle. C'est vraiment très plaisant. Ce ne sont pas que des enquêteurs mais des êtres humains à part entière que Jean s'efforce de nous décrire, et je dois avouer qu'il fait ça à la perfection. Quand l'affaire prend des allures personnelles lorsque le psychopathe s'en prend directement à notre héros, on ne peut que écarquiller les yeux et avancer dans l'histoire, la boule au ventre et le cœur à 100 à l'heure !



Les personnalités atypiques, les psychologies travaillées font de ses protagonistes des personnages intéressants et formidablement construits. Leurs facettes singulières m'ont beaucoup plu. L'enquête se révèle encore plus passionnante grâce à eux. C'est incontestablement un des gros points fort du roman.

L'enquête se montre captivante, il prend soin de nous amener là où il le souhaite, on peut capter le point de vue des enquêteurs mais aussi celui du tueur. Il n'hésite pas à nous servir sur un plateau des scènes macabres, diaboliquement présentées et écrites au présent pour encore plus d'immersion et de réalisme. C'est quelque peu déconcertant, on se sent voyeur et ahuri suite à tous les détails sordides qu'il n'hésite jamais à nous balancer. Il n'omet rien, n'épargne rien ni personne (ni ses victimes, ni son héros et encore moins son lecteur).

La plume se veut fluide, moderne, très agréable. L'écriture est fine et m'a séduite par ses teintes à la fois classiques mais aussi très contemporaines : une belle dualité littéraire qui offre un cocktail détonant. Les clins d'oeil, l'humour, les expressions hautes en couleurs la rendent encore plus dynamique et m'interpellent dans le bon sens du terme.

L'intrigue haletante, aux enchaînements rythmés, nous emmène loin, dans des thèmes bien amenés et bien exploités notamment concernant le tueur et les raisons de ses dérives... Rien n'est laissé au hasard, les fondations sont solides et l'édifice touche le ciel. Bravo pour cette histoire glaçante et hors du commun.



J'ai tourné les pages à une vitesse folle tant j'étais curieuse de connaître les tenants et les aboutissants.

Si vous avez envie d'un polar de qualité qui change, eh bien foncez, celui-ci est l'archétype du livre remarquable qui nous fait passer un moment inoubliable en laissant des traces indélébiles en nous. Bonne lecture !

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Clivage

Merci aux éditions City pour cette lecture. Ce roman est le premier de Jean Dardi pour moi, et il m'a permis de faire connaissance avec cet auteur tant apprécié sur les réseaux sociaux spécialisés. J'ai donc découvert le commissaire Gio Dell'Orso, commissaire s'il en est atypique puisque bipolaire et brillant. Cet homme particulier et attachant , a su dès les premières lignes me séduire par son charisme, sa droiture et son sens de la déduction très puissant. Vous ajoutez à cela des équipiers brillants , drôles et bruts de décoffrage ,et vous obtenez une équipe déterminée à venir à bout d'un tueur implacable.



L'histoire se développe en alternant les points de vue entre enquêteurs, criminel , et témoins maintenant un suspense présent quant à l'issue de "la chasse". Car c'est sur cela que le mystère porte: jusqu'où ira le tueur ? Se fera-t-il attraper ? Et comment ?



Dans un style simple mais particulièrement efficace, ancré dans la réalité à la fois langagière et de situation, c'est avec délectation que j'ai tourné les pages de ce roman, qui m'a donné envie d'en apprendre plus et de reprendre (à rebrousse-poil) les autres tomes de la série. Comme quoi, un langage à l'occasion fleuri et des personnages nous ressemblant plus que jamais peuvent séduire . Des thèmes durs, sombres entre réalité et folie à l'état pure, ce polar très sombre est à recommander à toutes les bibliothèques.
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Les sept stigmates

Malgré un auteur imbu de lui-même son livre est bon, même si j'ai, et cela n'en déplaise à l'auteur, découvert qui était le meurtrier une centaine de pages avant la fin, c'est un livre avec lequel on passe un bon moment, mais trop polar à mon goût !
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Kids

Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu un roman aussi sombre et époustouflant de réalisme tabou.



💭 Il regroupe tous ou à peu près tous les vices dégradants qu’un être immonde peut avoir. j en reste baba, sur les fesses… J’en suis tombée de mon canapé😱.



💭 Stéphanie Derochelle a une adorable fillette, Aurélie, mais… Elle est dans le coma depuis quelques années suite à un accident de voiture… Elle fait partie de l’élite, la crème de la crème de la police. Elle travaille au sein d’un groupe très spécial où les moyens pour obtenir des résultats sur des enquêtes « hors normes » sont quasi illimités. Sa nouvelle enquête est vraiment spéciale et à pour but de démanteler un réseau. Pas n’importe lequel. Celui dont tout le monde parle et en a peur où les membres sont « connus « mais intouchables… celui qui nous fait peur et qui nous rend malades… Et pourtant, il existe et est très secret…



💭 Le thème principal est très sensible : les réseaux pédophiles. Un monde berk et monstrueux et je salue le travail effectué par l’auteur.



💭 Ce livre n’est vraiment pas à mettre entre tous les 👀. Les ales trop sensibles n’y survivront pas et les autres, comme moi, resteront marqués. Les personnages dont les descriptions sont pointues, à la limite du réalisme. Je ne saurais expliquer simplement où clairement, mais j’avais cette impression de vivre leur vie, leur expérience, leurs sentiments… En peu de mots : être eux tour à tour. Ce fut l’un des premiers côtés de cette lecture qui m’a beaucoup marquée. Leurs vies étaient miennes le temps d’une lecture. Que ce soit du côté des gentils comme celui des « méchants « (le mot est trop faible pour parler de ses monstres).



💭 L’histoire a mis en évidence tout ce qu’il est possible d’obtenir via le darkweb. Une machine à horreurs sans nom, lieu des vices les plus infâmes, innommables où TOUT peut s’obtenir du moment que vous avez de l’argent. Quand je dis tout, c’est vraiment tout, mais surtout dans le domaine de l’horreur. Nous savons toutes et tous que ça existe et qu’il est impossible de stopper cette machine. Jean Dardi nous en a dévoilé un pan…



💭 Je tire mon chapeau à l’auteur qui a fait des recherches plus que minutieuses pour pouvoir décrire aussi précisément chaque acte, pensée et fonctionnement. Je ne sais vraiment pas comment il a fait pour rester avec un mental sain après tout ce qu’il a pu lire, voir et découvrir sur cette bande de dégénères mentaux. Il ne faut vraiment pas être sain d’esprit pour avoir ce genre d’envie et surtout pour les mettre en œuvre dans la réalité. Je ne sais pas combien de temps il a fallu pour écrire « Kids » (dont le titre et la couverture sont explicites), mais ça n’a pas été une sinécure ni une balade de santé.



♨️ Pour moi, ce n est pas juste un coup de cœur, mais c’est plus que ça. C’est le roman marquant de cette année. Celui qui m’a émue, retournée, rendue malade, écœurée, éblouie (par cette précision dans le récit). Mais c’est surtout une histoire, non plusieurs qui resteront dans ma mémoire. Je sais que c’est une fiction, mais celle-ci fait malheureusement partie de notre vie. Quand je pense à ces enfants qui sont pris dans les filets de ses réseaux, de ses parents qui vivent ce calvaire… J en suis triste et touchée au-delà des mots. Cette histoire montre que des monstres sont à l’affût et sont capables de tout pour assouvir les vices les plus vils et noirs. Comment peut-on participer à cette entreprise sans état d’âme ? Jean Dardi a mis son talent au service de la douleur, de l’horreur. Ne pas fermer les yeux… Ne pas oublier… Moi je ne peux en aucun cas oublier ce livre qui m’a tatoué le cœur au fer rouge. C’est le premier dans ce domaine qui m’a fait frémir à ce point. Je vais M arrêter là, sinon je vais continuer à écrire tellement ça me touche 😢.



⚠️ Ce roman est une vraie pépite, une explosion d’émotions en tout genre. Mais attention, certaine décrites sont atroces comme les actes. Les perversions au cœur du récit… Vous allez être étonnés par la fin de l’histoire, je ne l’avais pas vu venir. Étonnant, surprenant de réalisme. Le roman est tout simplement à lire. Mais accrochez-vous!!!!
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Kids

Aujourd’hui, je vous parle de « Kids » de Jean Dardi et c’est en autoédition.

L’auteur vous propose un thriller très sombre.

*****

Entamer cette lecture, c’est prendre un aller simple vers l’enfer. Nulle douleur ne vous ait épargnée !

Nous retrouvons ici le personnage de Stéphanie Derochelle alias « La louve » dont j’ai fait la connaissance dans « Le Voleur d'Âmes ».

Elle est en charge cette fois d’une affaire aux ramifications tentaculaires qui risque fort de vous bouleverser. En effet, La louve enquête sur des crimes commis sur des enfants et autant vous dire que les tarés de cette histoire n’ont rien à envier au Diable tant leurs crimes sont immondes. Ames sensibles s’abstenir car certains faits (parfois seulement suggérés) sont plus que difficiles à encaisser.

Même si le sujet abordé a déjà été maintes fois traités dans les polars/thrillers, je n’ai ressenti aucune faiblesse sur le déroulé de l’intrigue qui m’a vraiment captivée. De plus, Jean Dardi a su insuffler du rythme à son histoire, ce qui a eu pour conséquent, sur ma petite personne, d’augmenter mon état de stress. Sa plume, parfois brute, est raccord avec les personnages (les mauvais) que vous allez côtoyer ici. Ce gout acre en bouche, cette répugnance qui vous colle à la peau ne vont pas vous quitter.

Ce deuxième opus avec la louve m’a permis de m’attacher davantage à ce personnage central que j’apprivoise petit à petit. J’ai aimé ses failles bien que j’ai eu le sentiment qu’elles étaient moins handicapantes dans cette histoire. Elle en fait malgré tout une force et sa ténacité, son courage n’ont de cesse d’honorer son rôle prépondérant au sein de cette unité spéciale. On a le sentiment que ce poste a été taillé sur mesure pour elle. Cette mère qui côtoie des horreurs au quotidien n’a de cesse de monter en puissance au fur et à mesure des histoires proposées par Jean Dardi.

Le final explosif, quant à lui, était à la hauteur de mes attentes.

Au final, j'ai passé un excellent moment de lecture avec cette histoire très sombre et très réussie !
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