Citations de Jean Dufaux (1668)
Néron a 17 ans. Le meurtre commis par sa mère vient de le placer à la tête de la plus grande puissance au monde. Il lui avait été dit : « Mesure ton ambition à celle des divinités. Toi aussi, tu seras un dieu... si tu le désires vraiment ». Ce désir, quelqu'un d'autre l'aura voulu pour lui.
Les femmelettes aux cuisines, les hommes sur les champs de bataille ! Ca s'est toujours passé ainsi, ça se passera toujours ainsi !
La lumière et l'ombre sont inévitablement appelés à se revoir. Car la lumière attire l'ombre et l'ombre retient la lumière.
Il nous faudra prendre garde, un jour, à ne pas céder aux démons de l’orgueil… Toute civilisation connaît sa propre fin de par sa propre faute… sachons, lorsqu’il sera temps, éviter cette faute…
- Son cœur ?...Tu parles de cœur, Agrippine ?...Sais-tu donc ce que c'est ?...
- Rassure-toi ! Le mien bat aussi ! Mais au rythme que je lui impose . Et il n'a pas le droit à la parole !
Devant Rome, il n'est que deux solutions possibles : s'humilier ou se révolter.
Il vaut toujours mieux conquérir un pays par le commerce, le négoce que par les armes. L’un enrichit tandis que les autres déciment…
"Le monde est plein de surprises ! C'est ce qui fait son charme."
Ils s'accrochent à la vie. Il est donc si dur de partir même quand on n'est rien...
Poppée: - Oh moi !... Je suis à l'abri de tes coléres divines... Tu ne m'aimes pas... Tu me désires... Et cela m'arrange. Se faire aimer est une faiblesse. Se faire désirer est un art.
Néron: - Un art que tu domines parfaitement, je le reconnais.
Le château est un personnage important de l’histoire, explique Griffo. C’est un être vivant. Il a un côté organique, que j’ai marqué par des détails d’architecture en formes de plantes, des voûtes en corolles, etc. À de nombreuses reprises – par les escaliers en colimaçon, les ondoiements de planchers – j’ai également cherché à faire passer le mouvement qui l’anime. Il a une véritable personnalité. Et pour rendre cette demeure encore plus vivante, j’ai voulu que chaque pièce ressemble à un personnage et qu’elle en garde ses proportions démesurées.
C’est la Luna, n’est-ce pas, qui a les clés ? Parle-moi d’elle… Nous ne lui voulons aucun mal, bien au contraire. Ne sommes-nous pas de la même famille ? C’est clés, elles sont à moi, autant qu’à elle. Mais je saurai en faire meilleur usage. L’Église, seule peut éviter les pièges de l’orgueil et de l’ambition.
Paris, un mirage qui en trompe plus d’un…
C'est un fait, une obsession. Chacun de vous rêve de porter le masque de l'autre. Pour savoir enfin, savoir ce que l'autre ressent, ce que l'autre voit au travers de son masque.
Pour moi... Quelle ironie !...La meilleure des mères...une empoisonneuse.
Paris. Février 1804. Les Tuileries, leurs jardins, leurs bassins. On se promène, on badine, on oublie tout : les rigueurs et les violences des années précédentes, l'orage qui gronde toujours aux portes du pays, le poids des armes. Les enfants crient. Les femmes entrent dans la lumière du jour, froide encore, si prometteuse cependant… D'autres préfèrent se réfugier dans les ombres angoissantes de la nuit. On ne se promène plus à présent. On se crispe. L'orage s'est approché, les idées nouvelles sont combattues avec brutalité, l'ennemi a un visage, un nom… Plusieurs noms même.
Le même visage, le même masque … Deux frères… ? Ou alors l'endroit et l'envers d'une même médaille ? Mais qui a frappé la médaille ?
Nos pires cauchemars ne valent jamais la réalité.
L'amour est comme Rome, il ne se construit pas en un jour.
L’homme n’est qu’un jouet aux mains du diable.