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Critiques de Jean Failler (374)
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 30 - 31 : T..

A vrai dire, j'ai acheté ce livre par confusion sur le titre. Pour moi, "Souliko" était une chanson révolutionnaire mélancolique russe, très appréciée de Staline, et qui était venue en France sur 33 tours, avant 1953 ! Une sorte de Madeleine. Ici, c'est le prénom d'une héroïne aborigène. Donc, je vous recommande, avec réserves, ce polar de type agricole.

En réalité, je suis tombée sur une série de romans policiers de style régionaliste ! Pas l'Ecole de Brive, non, puisque les enquêtes du Capitaine Mary Lester se déroulent un peu partout en Bretagne et parfois même en breton.

Mais avec elle, grande gueule, provocatrice, connaissant le code pénal par coeur, n'hésitant pas à payer de sa personne, faisant équipe avec JP Fortin et sous les ordres du distingué divisionnaire Fabien, j'ai passé un très bon moment. Pas de prise de tête mais plutôt une atmosphère à la Léo Malet / Tardi, une bande dessinée....Des aventures policières rapides et amusantes, je sens que je vais "remonter" la série pour comprendre les allusions aux épisodes précédents, classiques dans ce type de littérature.

Un gros bémol toutefois : la ridicule façon de traiter l'Administration et ses représentants, avec les ultra éculés clichés de l'énarque boutonneux Directeur de cabinet du Préfet qui morigène - ou menace - un capitaine de Police, des officiers des Renseignements Généraux décrits à la manière de Boni et Lafont, des horreurs débitées sur les instances agricoles européennes.

A part cette importante réserve, je conseille les aventures de Mary Lester pour un trajet en TGV : vous arriverez en un clin d'oeil. Et puis, qui se soucie - à part Claude,mon énarque de mari, que l'on esquinte une fois de plus l'Administration ! Elle n'a qu'à mieux soigner son image auprès des citoyens ! Je me demande quand on osera faire un reportage choc ou une série télévisée sur le vrai rôle du corps préfectoral.....Messiers les scénaristes, à vous de jouer.
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 24 : Les fa..

Une enquête de Mary Lester dans le monde littéraire très réussie.



Un vieil homme est retrouvé assassiné à son domicile par sa femme de ménage.

Entouré de livres et de vieux grimoirs, son corps gît près de son bureau. Une pièce qui sent le renfermé et est à l'image du reste de la maison et de la vie du vieil homme : solitaire et casanier.

Cet homme, Aurélien Fabre a juste eu le temps de soupirer à sa femme de ménage avant de mourir : "c'est la faute de l'Abbé Mouret".



Qui donc a pu en vouloir à ce vieil homme retraité depuis plus de 20 ans et qui passe ses journées à lire.... ?



Mary va vite découvrir qu'Aurélien Fabre était le meilleur correcteur de manuscrits qui soit, réputé et craint pour cela et d'ailleurs, malgré son vieil âge, toujours sollicité par les maisons d'éditions pour corriger des épreuves avant parution.

Le dernier manuscrit sur lequel il travaillait était celui d'un auteur membre de l'académie française et nobelisable.



Jean Failler égratigne avec humour et justesse le milieu littéraire, l'arrogance et le manque d'humilité de certains écrivains et la pression d'un système qui préfère fermer les yeux sur des actes criminels dans l'espoir de faire briller le milieu artistique et culturel !



Un très bon moment de lecture !







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Les Enquêtes de Mary Lester, tome 12 : Aller ..

Heureusement que ça se lit vite car franchement je suis déçue. Pas d’enquête à proprement parler mais là description de la pêche et des conditions difficiles des marins-pêcheurs en mer d’Islande. Impressionnant, certes mais je ne m’attendais pas à ça. Bon, page tournée, allons à d’autres lectures.
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 1 : Les bru..

Jeudi dernier, je suis allée chez France Loisirs acheter un Mary HIGGINS CLARK pour Maman et j'en ai profité pour compléter ma collection de Mary Lester (enfin, essayé : il leur manquait le tome 1 de La Mystérieuse affaire Bonnardieu et, du coup, je n'ai pris que Les Mécomptes de Fortin). Devant l'étendue de cette collection et, surtout, le nombre de tomes non lus (!) je me suis dit que je devrais m'y attaquer sérieusement plutôt que d'en lire un de temps en temps en fonction des sessions du Challenge Bookineurs en Couleurs. Et, tant qu'à faire, tout reprendre dans l'ordre chronologique même si, dans ce genre de série, cela n'a finalement guère d'importance. J'ai d'ailleurs pensé créer une lecture commune pour la série sur Livraddict mais, espérant tenir le rythme d'un tome par semaine, cela me semblait particulièrement ambitieux dans ce cadre... Cela dit, si certains sont prêts à m'accompagner dans cette aventure, faites-moi signe que l'on s'organise ensemble !

Dimanche, j'ai donc sorti Les Bruines de Lanester de ma bibliothèque. Enfin, j'ai plutôt demandé à mes parents de me mettre de côté les différents tomes laissés chez eux la prochaine fois que l'on se voyait et ai donc sorti le premier tome du sac ;)



J'avais déjà lu ce premier tome il y a très longtemps mais je ne me souvenais plus du tout de l'histoire en l'ouvrant. Honnêtement, ce sont davantage les personnages du commissariat qui m'ont perturbée : je ne me rappelais pas du tout que Mary avait eu d'autres collègues avant Fortin ! Si c'est un peu déboussolant, je me suis aussi dit que c'était gage de bonnes surprises pour la suite si l'on avait l'occasion de repasser du temps avec eux ou de découvrir de nouveaux collègues : après tout, on ne fait jamais toute sa carrière avec exactement les mêmes personnes.

L'ambiance peut être un peu déstabilisante, tant les détails nous rappelle qu'elle a été écrite dans les années 90. Personnellement, j'aime bien ce côté rétro qui donne un aspect assez intemporel à cette histoire mais j'ai conscience que cela pourrait gêner quelques lecteurs. Je trouve également intéressant le cadre que donne Jean FAILLER à la misogynie dans ces métiers plutôt masculins. Si cela ne serait plus toléré aujourd'hui (ou beaucoup plus difficilement), c'était la réalité de l'époque pour de nombreuses professions (et il reste encore du boulot). Rien que l'idée que cela puisse nous gêner aujourd'hui nous montre que la société a progressé ce qui, en soit, est positif. Et, pour le coup, l'on sent que le regard de l'auteur est plutôt moderne sur cette question malgré l'époque (je l'écris en espérant ne froisser personne) et son âge (le Monsieur ayant plus de 80 ans en 2023).

L'intrigue m'a bien plu. Elle est vraiment rondement menée en moins de 200 pages. Les indices sont disséminés au cours des différentes enquêtes, nous laissant peu à peu apercevoir la réalité des choses. Peut-être est-ce dû à ma relecture (même si je ne m'en souvenais pas) ou au fait que je connaisse bien l'univers de la série mais j'ai assez rapidement deviné l'identité du coupable. Si je n'avais pas relevé tous les indices qui ont mis la puce à l'oreille de Mary, je n'en étais pas si loin ! D'autant plus que le final nous laisse encore quelques surprises.



J'ai apprécié retrouver Mary à ses débuts. S'il est évident qu'elle ne manque pas de caractère et ne se laisse pas marcher sur les pieds, j'ai aimé les moments où on la sent à deux doigts de craquer face aux difficultés auxquelles elle est confrontée dans le commissariat. Je trouve les personnages ayant des faiblesses intéressants : cela rend Mary plus humaine d'autant plus que l'on ne connait pas grand chose d'elle dans ce premier tome.

Pour le coup, je n'ai pas trouvé les autres personnages très sympathiques, notamment ses collègues. Seul Le Moal sort du lot par son écoute ainsi que Fabien Lebret (le patron) malgré son côté paternaliste. Amédéo  - l'OPJ -  est particulièrement antipathique avec ses réflexions moqueuses et misogynes même s'il gagne étonnement à être connu.



J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture de Jean FAILLER. J'aime bien son côté direct et précis qui colle parfaitement à l'ambiance policière du livre.  Le rythme est soutenu sans pour autant que le lecteur et l'histoire en pâtissent. L'on sent qu'il maîtrise totalement l'intrigue tant certains indices sont subtilement donnés au cours de l'histoire. J'apprécie également le côté un peu daté de ce livre policier qui lui donne un cachet particulier.

Par contre, dans mon édition, j'ai l'impression qu'il y a quelques coquilles dont notamment des fautes de frappes et une inversion dans le nom des personnages. Rien de bien méchant mais de quoi nous faire relire plusieurs fois la même phrase...

Un roman policier agréable malgré son côté un peu désuet.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 62 : Le châte..

Une enquête de trop pour Mary Lester ? Une terrible déception.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/07/29/note-de-lecture-le-chateau-des-ames-perdues-mary-lester-61-62-jean-failler/



Pour savoir tout le bien que je pense des enquêtes de Mary Lester racontées depuis 1992 par Jean Failler, je renverrai la lectrice ou le lecteur de ce blog aux notes concernant, par exemple, « Le visiteur du vendredi » (39), « La croix des veuves » (40-41) ou « En secret à Belle-Île » (58). Pour savoir ce que j’en pense de temps à autre de moins bien, on pourra lire celles sur « Villa des Quatre-Vents » (37-38), « État de siège pour Mary Lester » (42-43) ou « L’ange déchu de Brocéliande » (59-60), à titre d’illustration. Précisons juste que les spoilers concernant les enquêtes proprement dites sont en général absents de ces chroniques.



N’ayant jamais raté un épisode des investigations de la policière ô combien atypique depuis ses débuts dans « Les bruines de Lanester » (même si j’ai pu parfois consentir un certain retard à la lecture), j’ai apprécié au fil des années toutes les incursions géographiques et sociales, soutenues par un beau sens du paysage, conduites par l’auteur en Bretagne, et dans le Grand Ouest (au sens du quotidien français au plus fort tirage), sa guerre permanente contre les notables de tout poil et leurs mauvaises habitudes, son sens du détail signifiant même au cœur du pire décor touristique imaginé par des édiles en mal de reconnaissance électorale. J’ai beaucoup moins apprécié, tout au long de la saga, son conservatisme foncier et son rejet avec force caricatures de tout (ou presque) ce qui pourrait sembler sociétalement progressiste (avec de rares et heureuses exceptions, dûment signalées dans les notes de lecture correspondantes). La tonalité volontiers bougonne (voire ronchonnante) de la narration (en dehors des épisodes les plus joyeusement primesautiers amenés par l’humeur du moment de son héroïne), comme le caractère trop souvent répétitif des interactions au sein du microcosme quimpérois qui entoure Mary Lester au quotidien, sont des données, qui sont agréables ou désagréables selon la propre humeur de la lectrice ou du lecteur, mais qui me semblent faire partie des marqueurs de la série (comme dans toute série policière au (vraiment) long cours, à l’exception notable, peut-être, de celle concernant le Harry Hole de Jo Nesbø, il y a un moment où la présence de ces pantoufles confortables est plus ou moins inévitable).



Publié en 2023 aux éditions du Palémon, comme à l’accoutumée, « Le château des âmes perdues », en deux volumes, marque néanmoins un véritable point bas, que j’espère de tout cœur n’être pas irréversible. Si le deuxième volume (« Pontrieux ») sauve (un peu) les meubles, le premier (« Tréguier ») nous inflige dès ses soixante premières pages un invraisemblable pensum, sous forme de longs « faux » dialogues aux allures de conférences sur l’air du temps et tout ce qui va mal dans le pays, ratiocinations invraisemblables dans lesquelles les personnages, que ce soit Mary (redevenant capitaine au lieu de commandant au hasard de l’inattention de l’auteur) ou son commissaire préféré, voire un pauvre maire de bourgade des Côtes-d’Armor (département que le capitaine Fortin, désormais, ne connaît plus, au mépris de toute vraisemblance et pour un effet vaguement comique et fort douteux), se retrouvent très vite « out of character », comme disent nos amis anglophones. Cette dérive presque insensée semble hélas s’ancrer au fil du texte. Fatigue de l’auteur, inattention coupable, perte d’envie de conduire des approches nuancées et (mais oui !) inventives vis-à-vis de ses personnages ? On ne sait pas, mais en tout cas, si le prochain volume de la saga ne sort pas vivement de cette ornière-là, je crains, après trente ans de fidélité au personnage, de devoir laisser tomber.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 61 : Le châte..

Une enquête de trop pour Mary Lester ? Une terrible déception.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/07/29/note-de-lecture-le-chateau-des-ames-perdues-mary-lester-61-62-jean-failler/



Pour savoir tout le bien que je pense des enquêtes de Mary Lester racontées depuis 1992 par Jean Failler, je renverrai la lectrice ou le lecteur de ce blog aux notes concernant, par exemple, « Le visiteur du vendredi » (39), « La croix des veuves » (40-41) ou « En secret à Belle-Île » (58). Pour savoir ce que j’en pense de temps à autre de moins bien, on pourra lire celles sur « Villa des Quatre-Vents » (37-38), « État de siège pour Mary Lester » (42-43) ou « L’ange déchu de Brocéliande » (59-60), à titre d’illustration. Précisons juste que les spoilers concernant les enquêtes proprement dites sont en général absents de ces chroniques.



N’ayant jamais raté un épisode des investigations de la policière ô combien atypique depuis ses débuts dans « Les bruines de Lanester » (même si j’ai pu parfois consentir un certain retard à la lecture), j’ai apprécié au fil des années toutes les incursions géographiques et sociales, soutenues par un beau sens du paysage, conduites par l’auteur en Bretagne, et dans le Grand Ouest (au sens du quotidien français au plus fort tirage), sa guerre permanente contre les notables de tout poil et leurs mauvaises habitudes, son sens du détail signifiant même au cœur du pire décor touristique imaginé par des édiles en mal de reconnaissance électorale. J’ai beaucoup moins apprécié, tout au long de la saga, son conservatisme foncier et son rejet avec force caricatures de tout (ou presque) ce qui pourrait sembler sociétalement progressiste (avec de rares et heureuses exceptions, dûment signalées dans les notes de lecture correspondantes). La tonalité volontiers bougonne (voire ronchonnante) de la narration (en dehors des épisodes les plus joyeusement primesautiers amenés par l’humeur du moment de son héroïne), comme le caractère trop souvent répétitif des interactions au sein du microcosme quimpérois qui entoure Mary Lester au quotidien, sont des données, qui sont agréables ou désagréables selon la propre humeur de la lectrice ou du lecteur, mais qui me semblent faire partie des marqueurs de la série (comme dans toute série policière au (vraiment) long cours, à l’exception notable, peut-être, de celle concernant le Harry Hole de Jo Nesbø, il y a un moment où la présence de ces pantoufles confortables est plus ou moins inévitable).



Publié en 2023 aux éditions du Palémon, comme à l’accoutumée, « Le château des âmes perdues », en deux volumes, marque néanmoins un véritable point bas, que j’espère de tout cœur n’être pas irréversible. Si le deuxième volume (« Pontrieux ») sauve (un peu) les meubles, le premier (« Tréguier ») nous inflige dès ses soixante premières pages un invraisemblable pensum, sous forme de longs « faux » dialogues aux allures de conférences sur l’air du temps et tout ce qui va mal dans le pays, ratiocinations invraisemblables dans lesquelles les personnages, que ce soit Mary (redevenant capitaine au lieu de commandant au hasard de l’inattention de l’auteur) ou son commissaire préféré, voire un pauvre maire de bourgade des Côtes-d’Armor (département que le capitaine Fortin, désormais, ne connaît plus, au mépris de toute vraisemblance et pour un effet vaguement comique et fort douteux), se retrouvent très vite « out of character », comme disent nos amis anglophones. Cette dérive presque insensée semble hélas s’ancrer au fil du texte. Fatigue de l’auteur, inattention coupable, perte d’envie de conduire des approches nuancées et (mais oui !) inventives vis-à-vis de ses personnages ? On ne sait pas, mais en tout cas, si le prochain volume de la saga ne sort pas vivement de cette ornière-là, je crains, après trente ans de fidélité au personnage, de devoir laisser tomber.
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 2 : Les dia..

LES DIAMANTS DE L'ARCHIDUC DE JEAN FAILLER.



Quelle surprise de trouver dans la boîte à livre de mon quartier un roman policier Breton !

On suit ici Mary Lester, une inspectrice stagiaire nommée dans le commissariat de Quimper, ville qu'elle connaît très bien. Elle s'ennuit, son chef est en vacances et l'adjoint ne lui confie pas des taches passionnantes. Elle rencontre par hasard un SDF du nom de l'Archiduc. Beaucoup de mystère tourne autour de cette curieuse personne.



Il s'agit ici d'un court roman policier avec une enquête qui n'en est pas vraiment une. J'ai été moyennement emballée. L'écriture m'a plue et les descriptions de la ville de Quimper aussi.

Je tenterai quand même de découvrir un autre roman de l'auteur car j'adore lire les romans policiers de ma région.





Marion.aime.lire
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 59 : L'ange..

Hélas, en saisissant ce livre sur le présentoir de ma librairie préférée, je n'ai pas pris garde qu'il s'agissait d'un tome 1 ! Et effectivement, l'histoire se termine par un cliffhanger. On annonce la parution de la suite en octobre prochain.



Mais je pense que je vais en rester là. Car l'auteur prend vraiment des libertés avec la réalité … administrative. Faire croire au lecteur qu'un haut fonctionnaire, magistrat de surcroît, serait en capacité d'influer, par ses accointances avec le pouvoir, sur la carrière d'un commissaire divisionnaire de province, me désole.



En fait, la première partie de cette histoire est un résumé de l'enquête précédente. Et si la personnalité du commandant de police Mary Lester est pleine d'attraits, on voit mal comment elle est conduite à intervenir dans tous les recoins de la Bretagne, surtout en piétinant allègrement les plates-bandes de la gendarmerie, que l'auteur ne manque pas de ridiculiser à l'occasion.



Bref, cet achat fut de ma part une erreur. Il y a certainement une clé au personnage de l'industriel maltraité dont le cadavre a été profané (suspendu à un arbre par un pied, comme une volaille). Je pense à plusieurs personnalités de la région … mais cela n'a aucune importance.



Beaucoup de dialogues, peu d'éléments concrets, du remplissage, des personnages stéréotypés, bien des invraisemblances … Verdict sans indulgence de ma part.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 58 : En sec..

Il y a longtemps que je n'ai pas lu une enquête de Mary Lester et je reprends goût à l'affaire en peu de temps, en fait juste celui de tourner les premières pages. Les reste, ce n'est que du plaisir. Tout est là, comme avant : la Bretagne -ici, Belle-Île- toujours aussi belle et bien décrite, à tel point c'est qu'on a l'envie d'y aller avant même d'avoir fini le livre ; les personnages hauts en couleur, Mary Lester en tête, mais ses adjointes ne sont pas mal non plus, ni les seconds rôles, les îliens et les touristes rares en cette période de basse-saison, mais tellement bien dessinés : "Un couple d'Anglais vint s'installer près d'une autre fenêtre. C'étaient des gens âgés et la dam, qui avait dû hériter des goûts de sa Queen pour les galurins, arborait avec beaucoup d'aisance une capeline roussâtre flanquée d'une sort de plume de faisan. Le gentleman, sec et maigre jusqu'à en paraître émacié, était vêtu d'un ensemble de tweed beige à la veste cintrée et d'un pantalon de golf qui laissait libre des mollets de coq auxquels de gros bas de laine écrue n'arrivaient pas à donner de l'épaisseur." (p.129)



De l'humour, de l'ironie, du rythme -néanmoins, point de course-poursuite ni d'hémoglobine, tout peut être et doit être lu par un public très large et familial-, de belles formules, de beaux paysages et une énigme à dénouer, tout cela donne dans les mains de Jean Failler un roman policier particulièrement agréable et qu'on a envie de prolonger par d'autres aventures de Mary Lester -celle-ci étant la numéro 58, il n'y a que l'embarras du choix. C'est typiquement le genre de roman qu'on prête à la famille, aux amis et pourquoi pas aux ennemis pour peu qu'on en ait, le sourire aux lèvres et dont on sait qu'il produira le même effet. Et lorsque l'ambiance générale n'est pas au beau fixe, c'est pile ce qu'il faut -et si elle est au beau fixe, cette lecture ne fera que la renforcer. Que des avantages !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 56 - 57 : R..

Deux tomes pour cette nouvelle livraison de Jean Failler. Et une belle réussite avec Mary Lester au mieux de sa forme. Metoo est passé par là

Un bon moment de lecture
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 25 : La var..

C'est un livre inquiétant. Si, si, je vous le dis. Il est inquiétant à plus d'un titre. Certes, il faut le replacer dans son époque, celle où le premier ministre d'alors voulait prouver la bonne collaboration entre la gendarmerie et la police : Mary Lester est donc envoyée dans les Marais de Brière pour être la caution politique de cette belle entente. Si vous avez déjà lu une enquête de Mary Lester, vous devez savoir qu'elle n'a vraiment rien qu'une "caution", et tout d'une enquêtrice qui veut mener à bien ses enquêtes. Pas si simple puisqu'un charmant personnage sévit, effraie quasiment tout le monde, au point que personne n'ose porter plainte, et que la gendarmerie laisse faire - surtout ne pas faire de vague !

Ce qui est inquiétant aussi, si vous lisez la couverture, est que le roman est signé "Mary Lester", et non "Jean Failler". Pourquoi ? L'auteur a été condamné en diffamation pour un de ses précédents romans, parce qu'une personne s'est reconnue dans l'ouvrage - plusieurs mêmes, si j'en crois l'article que j'ai lu à ce sujet. Quid de la liberté de l'écrivain ? Pas gagné, si j'ose dire.

Cette vingt-cinquième enquête nous emmène dans les marais de la Brière où des incendies ont lieu, de manière inexpliquée - enfin, pas pour tout le monde. On sait, on n'a pas de preuve, et en France, on ne peut pas condamner sans preuves. Heureusement, me direz-vous. Je suis bien d'accord. Je dis simplement que pour pouvoir faire cesser ces exactions, il faut aussi se donner les moyens d'enquêter, faire cesser la peur, oser aussi se poser les bonnes questions. Tant que les victimes n'oseront pas porter plainte, tant qu'elles seront terrorisées par leur bourreau, tant que les violences conjugales seront traitées comme de simples disputes causées par la jalousie. Je parlai d'actualité plus haut : force est de constater que les choses n'ont guère changé depuis la publication de ce roman en 2004.

Pas une enquête facile pour Mary Lester, non seulement parce qu'elle est un peu seule contre tous, mais aussi parce qu'un homme ne peut bénéficier d'une telle immunité sans être protégé. Qu'est-ce qui peut bien se passer dans ses marais pour qu'on lui laisse faire sa loi ?

Ce que découvre Mary Lester est tout sauf reluisant. Il est de bonnes personnes. Il en est d'autres qui savent tirer le meilleur, pour eux, de la misère humaine.Cela se passe près de chez nous, il faut simplement ne pas fermer les yeux.
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 7 : L'homme..

En plein coeur de la session orange du Challenge Bookineurs en Couleurs, je ne pouvais décidément pas ne pas sortir L'homme aux doigts bleus de ma PAL.



Sans que ce soit une déception, je dois dire que j'ai beaucoup moins accroché à ce roman qu'aux autres aventures de Mary Lester que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent. Bon, cela ne m'a pas empêché de dévorer ce livre en une petite heure avant de partir travailler !

Au fond, je pense que Jean FAILLER m'a perdue sur le green avec toutes ses expressions golf-iques, trop rapidement expliquées à mon goût. Cela dit, une fois fini, je me suis aperçue qu'il y avait un lexique en fin de roman. Mea culpa. Le truc, c'est que toute l'histoire tourne absolument autour du golf qui ne sera visiblement pas ma prochaine lubie, et que du coup, je n'ai trouvé qu'un intérêt limité à l'histoire. Il faut dire aussi que les raisons de l'enquête sont assez floues, et que nous ne savons pas très bien ce que Mary doit chercher sur place.

Heureusement que Victoire Leblanc est là pour placer quelques rebondissements à l'histoire : il faut dire aussi que l'affreux personnage ne manque pas d'imagination quand il s'agit d'enquiquiner le monde. Clairement, elle n'aurait pas été là, il ne se serait pas passé grand chose dans le roman !

Elle arrive même à son apogée au moment de sa mort ! A ce moment-là, c'est le branle-bas de combat et l'enquête de Mary peut enfin réellement commencer : les choses s'enchaînent enfin et le "meurtrier"- inconnu au bataillon - est démasqué en moins de deux. Pour le coup, nous qui attendions qu'il se passe enfin quelque chose, l'affaire est réglée en quelques pages : c'est plutôt déconcertant et trop rapide, mais l'explication tient le coup.



J'ai eu plaisir, comme toujours, à retrouver Mary dans un nouvel endroit. C'est amusant de la découvrir au calme sous sa couverture, elle qui nous avait habitué à des enquêtes plutôt remuantes !



Comme toujours, l'écriture de Jean Failler est très agréable mais surtout calme. Il prend le temps de poser les choses mais, cette fois-ci, c'est peut-être un peu trop pour moi : j'ai eu l'impression que l'histoire manquait d'équilibre tant la fin est rapide.

Une lecture tout de même agréable.
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Mammig, tome 2 : Le temps des malamoks

Penmarch, St Guenolé, Le Guilvinec. On est en pays bigouden, le pays de la sardine, 1879.

Jean Failler nous raconte l’ascension de la Famille Carval sur 5 générations,et illustre le développement de la pratique de la pêche en pays bigouden, les chaluts, la criée , le transport, la conserverie, la restauration, la sécurité en mer, les hommes perdus en mer, ...

C’est une excellente histoire romancée et vivante de la pêche en mer. Le récit est palpitant, plein de surprises et de rebondissements.

Lors de la préparation de mes vacances dans cette région, les guides touristiques nous conseillent le livre Cheval d'Orgueil. Mais les habitants que nous avons cotoyés nous ont parlé des Mammigs, le conseil était bon.
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 50 : C'est ..

Célèbre comédien, Armand Demaisieux est actuellement en vacances près du village bigouden de Tréguennec, célèbre pour sa plage prisée par les surfeurs, dans la baie d’Audierne. Il a acheté un penty où il aime venir se ressourcer, selon un mot à la mode. Et il se balade en cette fin de mois d’octobre dans la palud, ces terres marécageuses rases et déshéritée sur lesquelles peu de promeneurs osent se risquer, à cause du vent.



Pourtant ce jour-là, il croise une jeune femme qui vient de se tordre la cheville. Elle se présente, Florence de Saint-Marc, cavalière émérite puisqu’elle est vice-championne olympique d’équitation. Elle loge à l’hôtel et Artaban, son cheval, prend une cure de bains de mer afin de fortifier ses chevilles. Il ne loge pas à l’hôtel mais dans un haras proche qui offre aux touristes des promenades à dos de cheval.



Bref le comédien emmène sa cavalière chez lui et la soigne. Ils sympathisent puis se retrouvent avec plaisir. Armand a connu des déboires dans sa vie amoureuse et Florence également, ce qu’il fait qu’ils sont à égalité sur le plan sentimental. Un point commun qui semble les rapprocher un peu plus, mais n’anticipons pas les évènements.



En se promenant tout en devisant aimablement près de l’usine de broyage de galets qui servit à l’édification du mur de l’Atlantique, ils repèrent un corps qui semble dormir. Un sommeil éternel. Une jeune morte probablement victime d’un assassinat. N’écoutant que leur courage, ils préviennent immédiatement la gendarmerie de Pont-l’Abbé.







Mary Lester prend toujours des vacances à cette époque de la Toussaint, pour des raisons familiales qui lui sont personnelles. Aussi elle n’aime pas être dérangée au téléphone, surtout lorsqu’il s’agit d’un malotru qui est au bout du fil. Ce n’est pas elle qui a pris la communication mais son amie Amandine qui lui sert aussi de cuisinière. Quelle que soit la raison de cet appel, elle s’en moque mais Fabien, son commissaire divisionnaire, vient la relancer jusque chez elle. Il explique que l’appel téléphonique émanait de l’adjudant de gendarmerie Papin, de Pont-l’Abbé, au sujet du corps découvert sur la plage. Elle serait impliquée dans cette affaire car un message, écrit sur une feuille empruntée à un cahier d’écolier, message écrit apparemment par un gamin et sur lequel son nom figure.



Il n’en fallait pas plus pour que le gendarme porte ses soupçons sur le commandant Lester. Le mal embouché est sur les lieux de la découverte du corps et les premiers échanges oratoires sont assez tendus. L’adjudant de gendarmerie, imbu de ses prérogatives en tant que représentant de l’Etat, est rien moins qu’amène dans ses propos. Droit dans ses bottes tel un petit coq, il assène des propos acrimonieux à Mary Lester mais elle a vite fait de le rabrouer.



Il n’en faut pas plus pour que Mary Lester, accompagnée de son fidèle ami Jipi, alias le capitaine Fortin, s’immisce dans l’enquête, mettant tout en œuvre pour découvrir le coupable. Elle fait la connaissance de Demaisieux, Armand de son prénom (rien à voir avec la chanson de Pierre Vassiliu même s’il fut un ancien jockey) et de Florence, qui étaient sur les lieux également, transis de froid grâce aux bons offices du gendarme acariâtre et coléreux.



Un policier spécialiste de l’informatique est chargé par Mary d’essayer de découvrir l’identité de la jeune morte, tandis qu’elle-même et Fortin vont continuer de sillonner la région, se déplaçant à cheval en compagne de Florence, Fortin les couvrant en vélo. Et ils remarquent une vieille bâtisse qui semble abandonnée, pourtant du linge sèche dans une cour. Drôle de linge, des sortes de combinaisons noires. L’apport d’un drone piloté par la fille de Fortin va aider les enquêteurs à résoudre l’affaire.







Ce roman policier de facture classique n’hésite pas à utiliser des procédés modernes, mais le petit plus, c’est le ton humoristique employé. Les dialogues sont savoureux et l’art de la dialectique n’échappe pas à Mary Lester qui sait renvoyer dans les cordes l’adjudant de gendarmerie revêche.



Le major Papin régnait sur la gendarmerie de Pont-l’Abbé comme un despote de droit divin. Ces termes appartenant à des temps révolus n’étaient pas excessifs tant l’autorité du chef de corps planait sur les locaux même quand le chef n’était pas là.



Des dialogues savoureux et l’on aimerait pouvoir posséder le sens de la répartie dont dispose Mary Lester. Mais il est vrai que dans ce cas, il s’agit d’un roman et donc l’auteur a eu le temps de peaufiner ces causeries entre gendarme obtus et policière sachant garder son calme tout en assénant ses phrases comme des tirs meurtriers.



Tout de même, on souhaiterait parfois se montrer aussi vif dans les échanges oraux tout en restant flegmatique et précis. Se montrer incisif sans perdre son calme.



L’épilogue est comme une farce, un petit règlement de compte et l’explication concernant l’implication écrite de Mary Lester dans cette affaire peut sembler tirée par les cheveux. Mais après tout, pourquoi pas !






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Les enquêtes de Mary Lester, tome 48 : Ça ne s..

Une nouvelle enquête du commandant Lester accompagnée de son fidèle adjoint, le capitaine Fortin.



Mary Lester est appelée à la rescousse par le Maire de la charmante ville de Roscoff pour l’aider à mettre au plis des dockers peu sympathiques.



Et justement, Lester et Fortin sont témoins d’une altercation entre deux dockers et une bourgeoise locale Mme Chapelain.



N’écoutant que son courage Lester intervient et parvient à dénouer la situation.



Mais le lendemain, Mme Chapelain est découverte noyée dans le port.



Ainsi commence cette histoire sous fond de campagne électorale municipale.



Les noyades s’enchaînent à un rythme soutenu avec pour conclusion pour chacune : Accident dixit la gendarmerie locale.



Il n’en faut pas plus à Mary Lester pour être convaincue de devoir s’en mêler.



Ce duo Lester/Fortin, qui titillent ses supérieurs et n’en fait qu’à sa tête me fait encore une fois penser à San Antonio et Berrurier (le côté sexe en moins).



J’ai toutefois trouvé dommage que le personnage du brigadier chef qui est très présent pendant les 3/4 de l’enquête disparaisse dans la dernière partie, on ne sait pas ce qu’il devient, ou alors j’ai raté un truc.



J’ai passé un très bon moment de lecture même si l’auteur fait souvent référence à des aventures précédentes, ce qui a gêné ma lecture.



L’image que je retiendrai :



Celle des têtes à têtes musclés entre Lester et l’adjudant chef de la gendarmerie.
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Mammig, tome 2 : Le temps des malamoks

Suite de la saga ... Plaisant à lire mais quelques longueurs tout de même.
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Mammig, tome 1 : Les temps héroïques

Un beau début de saga que je vais sans doute dévorer jusqu'à la dernière page. Découverte de la Bretagne, de ses marins pêcheurs et d'une famille qui ne manque pas de courage!
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 44 : Avis d..

Le 44ème volume des aventures de Mary Lester, devenue commandant de police, ne sera pas le meilleur de la série et loin s’en faut. J’avais si fort apprécié le ton, le rythme et les personnages créés par Jean Failler que la déception est à la mesure de mes attentes. Certes les ingrédients du succès sont toujours présents mais au lieu de faire vivre l’action créée par une excellente idée de scénario, l’auteur se perd en décrivant une situation que X explique à Y, que Y répète à Z et que Z détaille à W si bien que les 316 pages eussent pu tenir en 150.



Gageons qu’il ne s’agit là que d’une baisse de régime passagère et que l’on retrouvera Mary Lester dans une nouvelle aventure.
Lien : http://quidhodieagisti.over-..
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 44 : Avis d..

J'ai moins accroché sur celui là.

Comme les autres, il se lit vite et est assez idéal comme break entre deux livres.

Mary est toujours impressionnante de clairvoyance, de droiture et sa vie et sa petite maison, l'adresse, la dame qui vient gérer sa maison et surtout la cuisine..tout est parfait. Même l'amoureux!

Mary, elle n'a jamais de problèmes dans sa vie perso, ils ne sont que professionnels.

Utopique non !

Cette fois-ci l'enquête se déroule à Paris, au 36, avec Mary en off.

L'ambiance des ripoux n'est pas rassurante mais Mary ne se laissera pas abuser.

Conclusion: si vous ne connaissez pas cette chère Mary Lester, commencez par un autre.
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Les enquêtes de Mary Lester, tome 15 : Les ge..

Mary Lester a horreur de rester au bureau faire des statistiques alors quand un appel anonyme lui demande si elle connait le nombre de morts sur l Odet cette année , elle saute sur l occasion pour faire le tour de ses connaissances et aussi se laisser aller à rêvasser sur les flots.

Le commissaire Fabien s arrache les cheveux avec cet électron libre et les joutes verbales entre les deux sont un régal!

Elle ne reculera devant rien pour arriver à ses fins et le bon Fortin la suivra pour la protéger et distribuer des coups de pieds aux fesses aux malfrats.

Ce tome a le mérite d allier humour, beauté des paysages, et enquêtes à rebondissements. Il y a aussi beaucoup d émotion et Mary craquera plus d une fois face aux horreurs commises. Car c'est cela Mary Lester: une enquêtrice intelligente, retors, mais qui garde un coeur pur.
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