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Le château des âmes perdues tome 1 sur 2
EAN : 9782372609661
336 pages
Palémon éditions (07/04/2023)
3.08/5   13 notes
Résumé :
Que se passe-t-il dans ce paisible pays de Tréguier ? Un nouveau venu s’en prend à une statue de mère Teresa offerte à la commune par un enfant du pays touché par la grâce de la sainte. On pourrait croire à un canular si cet individu ne prétendait vouloir faire détruire la statue au prétexte que le socle sur lequel elle a été installée déborde de quelques centimètres sur un terrain communal. Mary, requise pour aller calmer le jeu, prend tout d’abord la chose à la lé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une enquête de trop pour Mary Lester ? Une terrible déception.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/07/29/note-de-lecture-le-chateau-des-ames-perdues-mary-lester-61-62-jean-failler/

Pour savoir tout le bien que je pense des enquêtes de Mary Lester racontées depuis 1992 par Jean Failler, je renverrai la lectrice ou le lecteur de ce blog aux notes concernant, par exemple, « le visiteur du vendredi » (39), « La croix des veuves » (40-41) ou « En secret à Belle-Île » (58). Pour savoir ce que j'en pense de temps à autre de moins bien, on pourra lire celles sur « Villa des Quatre-Vents » (37-38), « État de siège pour Mary Lester » (42-43) ou « L'ange déchu de Brocéliande » (59-60), à titre d'illustration. Précisons juste que les spoilers concernant les enquêtes proprement dites sont en général absents de ces chroniques.

N'ayant jamais raté un épisode des investigations de la policière ô combien atypique depuis ses débuts dans « Les bruines de Lanester » (même si j'ai pu parfois consentir un certain retard à la lecture), j'ai apprécié au fil des années toutes les incursions géographiques et sociales, soutenues par un beau sens du paysage, conduites par l'auteur en Bretagne, et dans le Grand Ouest (au sens du quotidien français au plus fort tirage), sa guerre permanente contre les notables de tout poil et leurs mauvaises habitudes, son sens du détail signifiant même au coeur du pire décor touristique imaginé par des édiles en mal de reconnaissance électorale. J'ai beaucoup moins apprécié, tout au long de la saga, son conservatisme foncier et son rejet avec force caricatures de tout (ou presque) ce qui pourrait sembler sociétalement progressiste (avec de rares et heureuses exceptions, dûment signalées dans les notes de lecture correspondantes). La tonalité volontiers bougonne (voire ronchonnante) de la narration (en dehors des épisodes les plus joyeusement primesautiers amenés par l'humeur du moment de son héroïne), comme le caractère trop souvent répétitif des interactions au sein du microcosme quimpérois qui entoure Mary Lester au quotidien, sont des données, qui sont agréables ou désagréables selon la propre humeur de la lectrice ou du lecteur, mais qui me semblent faire partie des marqueurs de la série (comme dans toute série policière au (vraiment) long cours, à l'exception notable, peut-être, de celle concernant le Harry Hole de Jo Nesbø, il y a un moment où la présence de ces pantoufles confortables est plus ou moins inévitable).

Publié en 2023 aux éditions du Palémon, comme à l'accoutumée, « le château des âmes perdues », en deux volumes, marque néanmoins un véritable point bas, que j'espère de tout coeur n'être pas irréversible. Si le deuxième volume (« Pontrieux ») sauve (un peu) les meubles, le premier (« Tréguier ») nous inflige dès ses soixante premières pages un invraisemblable pensum, sous forme de longs « faux » dialogues aux allures de conférences sur l'air du temps et tout ce qui va mal dans le pays, ratiocinations invraisemblables dans lesquelles les personnages, que ce soit Mary (redevenant capitaine au lieu de commandant au hasard de l'inattention de l'auteur) ou son commissaire préféré, voire un pauvre maire de bourgade des Côtes-d'Armor (département que le capitaine Fortin, désormais, ne connaît plus, au mépris de toute vraisemblance et pour un effet vaguement comique et fort douteux), se retrouvent très vite « out of character », comme disent nos amis anglophones. Cette dérive presque insensée semble hélas s'ancrer au fil du texte. Fatigue de l'auteur, inattention coupable, perte d'envie de conduire des approches nuancées et (mais oui !) inventives vis-à-vis de ses personnages ? On ne sait pas, mais en tout cas, si le prochain volume de la saga ne sort pas vivement de cette ornière-là, je crains, après trente ans de fidélité au personnage, de devoir laisser tomber.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Bien que se passant dans cette adorable bourgade qu'est Treguier, cette nouvelle enquête démarre si doucement que Mary rentre une fois l'analyse faite.
C'est avec Gertrude que l'affaire s'étiolera dans ce premier tome car Jipi va devoir faire face à un dilemme. Accepter ou refuser un emploi valorisant mieux rémunéré?
Allez vite au tome 2 que l'on puisse changer de vitesse.
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Ah que c'est bon de relire une aventure de Mary Lester. J'en ai lu pas mal, puis pour diverses raisons j'ai un peu arrêté, alors que Jean Faillier n'a pas cessé d'en écrire, et nous voici déjà au tome 61 (le 62 est le tome 2 de cette aventure qui sera évoqué ici même dans pas longtemps, genre demain). Tréguier, Côtes d'Armor, le nord de la Bretagne, paisible contrée, connue pour avoir vu naître Ernest Renan, l'un des plus grands intellectuels du XIX° siècle, écrivain, philosophe, historien et académicien, mais aussi sa soeur Henriette Renan qui écrivit elle aussi, mais qui n'a pas connu la célébrité de son jeune frère. Tréguier est également connue pour ses bâtiments, la monumentale cathédrale Saint-Tugdual, ses maisons à pans de bois... et aussi parce que l'on n'arrêtait pas de me le répéter lorsque j'étais enfant elle est liée à Saint Yves qui y fut prêtre et official.

Avec Jean Failler et Mary Lester, dans une ambiance bon enfant, légère et primesautière, on visite la commune et l'on apprend pas mal de choses sur son passé, sur Ernest Renan. Mine de rien, c'est assez érudit, Mary Lester se faisant un plaisir d'user de mots rares, dans les joutes verbales qu'elle mène avec le commissaire divisionnaire Fabien et, dans une moindre mesure, avec son adjoint JP Fortin ou avec des témoins mais ils n'ont pas le répondant de son chef.

Et puis, il y a les attaques nettes des extrémismes de tout poil : les catholiques comme les athées qui ne supportent pas les croyances ou absences de croyances et les us et coutumes des autres. J'opine et j'adhère, même si dans le cas présent c'est le laïc qui est le "méchant", ce qui me plaît moins étant donné mon athéisme profond.

Et l'enquête me demanderez-vous, car il s'agit quand même d'un polar ? Elle avance, doucement, Mary Lester et son adjoint doivent arbitrer un conflit qui semble bénin. Léger et distrayant donc... dans le premier tome, car je subodore que si deux tomes il y a, les choses se corsent -et des Corses en Bretagne, je vous dis pas la rencontre, j'ai connu une Corse par sa mère et Bretonne par son père... quel caractère !, mais ça n'a aucun rapport- dans le second tome.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le château des âmes perdues
Tome 61: Tréguier
Tome 62: Pontrieux
Jean Failler
Editions du Palémon

Je suis les aventures de Mary Lester depuis 1992.
J'ai tous les tomes.

J'aime tous les personnages récurrents, Mary, Jean-Pierre Fortin, Gertrude, Albert, le commissaire Fabien, la charmante Amandine, le Chat Mizdu... et la Bretagne. Car tous ils sont Jean Failler. Leur auteur. Que j'aime d'amour. Je lui pardonne tout.

L'écriture a beaucoup évolué et la complexité des enquêtes a suivi, mais toujours avec le même humour, et une manière très comportementaliste de décrire les personnages. Que j'adore.

Seulement voilà...
Ces livres sont sortis en février. Et il m'a fallu tout ce temps pour parvenir à dépasser les 70 pages de trop du premier tome. du bla-bla mal écrit, comme rajouté pour faire plus long. Et que dire des répétitions inutiles. C'est insupportable.
Pourquoi ? On est pas tous alzheimer. Quant aux renvois en bas de pages aux 60 précédents tomes, ça devient lourd !

C'est pas nouveau nouveau ces manies, mais là vraiment j'ai failli rester sur mon énervement et ne pas lire ces 2 livres.

Ce qui aurait été dommage. Car le Tome 2 est pas mal. Et j'aimerais bien lire les suivants.
Jean, si vous nous regardez, faites quelque chose...
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C'est un plaisir renouvelé de retrouver Mary, ses méthodes et ses acolytes attachants. A force, même si les lieux changent, et l'auteur fait décidément aimer sa belle Bretagne, la lecture des aventures de Mary Lester deviennent redondantes. le style, les intrigues sont toutefois agréables. Comme un bonbon, une friandise.
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