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Le château des âmes perdues tome 2 sur 2
EAN : 9782372609807
352 pages
Palémon éditions (07/04/2023)
3.31/5   13 notes
Résumé :
La statue déplacée repose désormais sur un terrain privé et l’ennemi juré de la « superstition », le sieur Flairius, change de cible. La salle de réunion de la mairie étant en réfection, le maire trouve en solution de remplacement l’ancien local du patronage, mis gracieusement à la disposition de la municipalité par l’évêché pour que, le temps des travaux, les conseils municipaux puissent s’y tenir. Flairius, plus virulent que jamais, attaque le maire au prétexte qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une enquête de trop pour Mary Lester ? Une terrible déception.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/07/29/note-de-lecture-le-chateau-des-ames-perdues-mary-lester-61-62-jean-failler/

Pour savoir tout le bien que je pense des enquêtes de Mary Lester racontées depuis 1992 par Jean Failler, je renverrai la lectrice ou le lecteur de ce blog aux notes concernant, par exemple, « le visiteur du vendredi » (39), « La croix des veuves » (40-41) ou « En secret à Belle-Île » (58). Pour savoir ce que j'en pense de temps à autre de moins bien, on pourra lire celles sur « Villa des Quatre-Vents » (37-38), « État de siège pour Mary Lester » (42-43) ou « L'ange déchu de Brocéliande » (59-60), à titre d'illustration. Précisons juste que les spoilers concernant les enquêtes proprement dites sont en général absents de ces chroniques.

N'ayant jamais raté un épisode des investigations de la policière ô combien atypique depuis ses débuts dans « Les bruines de Lanester » (même si j'ai pu parfois consentir un certain retard à la lecture), j'ai apprécié au fil des années toutes les incursions géographiques et sociales, soutenues par un beau sens du paysage, conduites par l'auteur en Bretagne, et dans le Grand Ouest (au sens du quotidien français au plus fort tirage), sa guerre permanente contre les notables de tout poil et leurs mauvaises habitudes, son sens du détail signifiant même au coeur du pire décor touristique imaginé par des édiles en mal de reconnaissance électorale. J'ai beaucoup moins apprécié, tout au long de la saga, son conservatisme foncier et son rejet avec force caricatures de tout (ou presque) ce qui pourrait sembler sociétalement progressiste (avec de rares et heureuses exceptions, dûment signalées dans les notes de lecture correspondantes). La tonalité volontiers bougonne (voire ronchonnante) de la narration (en dehors des épisodes les plus joyeusement primesautiers amenés par l'humeur du moment de son héroïne), comme le caractère trop souvent répétitif des interactions au sein du microcosme quimpérois qui entoure Mary Lester au quotidien, sont des données, qui sont agréables ou désagréables selon la propre humeur de la lectrice ou du lecteur, mais qui me semblent faire partie des marqueurs de la série (comme dans toute série policière au (vraiment) long cours, à l'exception notable, peut-être, de celle concernant le Harry Hole de Jo Nesbø, il y a un moment où la présence de ces pantoufles confortables est plus ou moins inévitable).

Publié en 2023 aux éditions du Palémon, comme à l'accoutumée, « le château des âmes perdues », en deux volumes, marque néanmoins un véritable point bas, que j'espère de tout coeur n'être pas irréversible. Si le deuxième volume (« Pontrieux ») sauve (un peu) les meubles, le premier (« Tréguier ») nous inflige dès ses soixante premières pages un invraisemblable pensum, sous forme de longs « faux » dialogues aux allures de conférences sur l'air du temps et tout ce qui va mal dans le pays, ratiocinations invraisemblables dans lesquelles les personnages, que ce soit Mary (redevenant capitaine au lieu de commandant au hasard de l'inattention de l'auteur) ou son commissaire préféré, voire un pauvre maire de bourgade des Côtes-d'Armor (département que le capitaine Fortin, désormais, ne connaît plus, au mépris de toute vraisemblance et pour un effet vaguement comique et fort douteux), se retrouvent très vite « out of character », comme disent nos amis anglophones. Cette dérive presque insensée semble hélas s'ancrer au fil du texte. Fatigue de l'auteur, inattention coupable, perte d'envie de conduire des approches nuancées et (mais oui !) inventives vis-à-vis de ses personnages ? On ne sait pas, mais en tout cas, si le prochain volume de la saga ne sort pas vivement de cette ornière-là, je crains, après trente ans de fidélité au personnage, de devoir laisser tomber.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Ça va mieux, le rythme Mary Lester reprend avec Amandine,Fabien,Gertrude pour entourer cette diablesse de commandant.
C'est non sans une certaine rouerie qu'elle va encore démêler cette affaire, claquer le nez du juge et avec toute son empathie remettre chaque personnage å sa juste place, la gendarmerie y compris.
Il faut dire qu'elle sait bien s'entourer et heureusement car elle frôle souvent de grands dangers.
C'est mon fil rouge que je note sans comparaison avec les autres lectures mais plutôt en fonction du plaisir ressenti en découvrant un nouvel ouvrage.
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(Attention risque de divulgation). Tréguier, petite localité tranquille des Côtes d'Armor vit sous tension depuis qu'un de ses habitants, même pas un gars du coin, a fait déplacer une statue de mère Térésa qui empiétait sur un espace public. le sieur Flairius, laïc extrémiste et procédurier ne s'arrête pas là et cherche noise à la mairie. le commandant Mary Lester est venue pour tenter de régler la situation, mais Flairius est intraitable et infatigable dans sa lutte contre toute once de religion. Rentrée à Quimper, Mary est rappelée lorsque Flairius disparaît. Pas sûr qu'il manquera à quelqu'un, mais un homme qui ne donne plus signe de vie depuis quelques jours mérite une enquête.

Tome 2 aussi léger et plaisant que le précédent, le Tome 1 donc, même si cette fois, on entre dans une enquête plus traditionnelle sur une disparition. Mary Lester est toujours aussi cinglante dans ses réparties. L'ironie et le sarcasme font partie de sa panoplie d'enquêtrice, et si cela ne plaît pas toujours à ses interlocuteurs, eh bien, tant pis pour eux. Parce que Mary est aussi une flicque redoutable, surtout lorsqu'elle est secondée par son adjoint, le capitaine JP Fortin -un colosse adepte de techniques de combat, de défense... qu'il enseigne à des collègues- comme dans le tome 1 ou par la lieutenante Gertrude le Quintrec -la meilleure élève du sus-nommé.

Et c'est toujours une joie que de retrouver la belle langue de Jean Failler, émaillée d'imparfaits du subjonctifs, de bons mots, de belles tournures, preuve qu'un polar peut se la jouer littéraire : "N'ayant vu personne de suspect, il ferma soigneusement la porte et revint prendre place dans son trop grand fauteuil qui aurait accueilli deux flics comme lui sans qu'ils se gênassent. D'un geste de la main, il montra la chaise disposée devant son bureau. Mary s'y posa et attendit. [...] Sans s'offusquer du ton comminatoire, Mary saisit le feuillet, le déplia et prit le temps de le lire posément. " (p.39)

Et l'intrigue, me demanderez-vous. Et bien, elle réserve quelques surprises, des fausses pistes, des rebondissements, bref de quoi tenir le lecteur qui aurait pu se satisfaire de la bonne ambiance, du ton et de la belle écriture de Jean Failler, mais à qui elle fait bénéficier d'un supplément d'intérêt évident.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le château des âmes perdues
Tome 61: Tréguier
Tome 62: Pontrieux
Jean Failler
Editions du Palémon

Je suis les aventures de Mary Lester depuis 1992.
J'ai tous les tomes.

J'aime tous les personnages récurrents, Mary, Jean-Pierre Fortin, Gertrude, Albert, le commissaire Fabien, la charmante Amandine, le Chat Mizdu... et la Bretagne. Car tous ils sont Jean Failler. Leur auteur. Que j'aime d'amour. Je lui pardonne tout.

L'écriture a beaucoup évolué et la complexité des enquêtes a suivi, mais toujours avec le même humour, et une manière très comportementaliste de décrire les personnages. Que j'adore.

Seulement voilà...
Ces livres sont sortis en février. Et il m'a fallu tout ce temps pour parvenir à dépasser les 70 pages de trop du premier tome. du bla-bla mal écrit, comme rajouté pour faire plus long. Et que dire des répétitions inutiles. C'est insupportable.
Pourquoi ? On est pas tous alzheimer. Quant aux renvois en bas de pages aux 60 précédents tomes, ça devient lourd !

C'est pas nouveau nouveau ces manies, mais là vraiment j'ai failli rester sur mon énervement et ne pas lire ces 2 livres.

Ce qui aurait été dommage. Car le Tome 2 est pas mal. Et j'aimerais bien lire les suivants.
Jean, si tu vous nous regardez, faites quelque chose...
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