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Critiques de Jean-François Parot (720)
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'inconnu d..

Nouvelle enquête de Nicolas Le Floch, toujours si soucieux de la sécurité de son roi, Louis XVI.

De la disparition d'un voleur travesti, on passe à un complot qui menace la sécurité du roi lors de son inspection de la nouvelle rade de Cherbourg.

Parot nous emmène dans les déductions de Nicolas qui, pour cette fois, ne sont pas difficiles à suivre et dans lesquelles il n'y a pas non plus trop de longueurs. Les aveux ont le mérite d'être originaux et concordant avec ce siècle des Lumières... bien qu'un peu capillotracté tout de même.

L'action est là ainsi que l'ambiance sympathique de retrouver de vieilles connaissances. Lire un Nicolas Le Floch revient à retrouver les mêmes relations, querelles amoureuses et disputes passionnées avec Aimée, nostalgie sentimentale vis-à-vis d'Antoinette, loyauté et camaraderie avec tous ses amis... Le tout saupoudré avec ces petites recettes de cuisine grasses et alléchantes à souhait!

Si bien que le temps qui passe est surtout marqué par Louis qui grandit et Nicolas qui vieillit.



Une série que je suis sur le point d'achever et qui, malgré quelques bémols, reste une chouette découverte.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : La Pyramide..

Une enquête qui m'a beaucoup plu!



Après un hiver particulièrement rude, Nicolas et son équipe sont confrontés à un meurtre troublant : une jeune femme, sosie de la reine, est retrouvée morte, un tesson de porcelaine dans la nuque et des marques vampiriques dans le cou, au sein d'une pyramide de glace qui commence tout juste à se déconstituer avec le dégel.



L'enquête est intéressante et ne se perd dans des dédales incompréhensibles, comme ce peut être le cas dans certaines enquêtes. La même faiblesse perdure : celle selon laquelle l'enquêteur parvient à trouver des liens très ténus qui s'avèrent justes sans pour autant rendre ces déductions crédibles, ou du moins le cheminement.

Hormis cela, l'enquête est plaisante à lire. Comme de coutume, l'intrigue n'est pas aussi "simple" qu'il n'y paraît et mêle la Raison d'Etat, l'occasion ainsi d'aborder le couple royal quelques années avant la Révolution française...



Lire Nicolas le Floch revient à lire la vie de Nicolas et celle de ses amis auxquels on finit par s'attacher au bout d'autant de tomes. C'est aussi se préparer à saliver avec de fréquents épisodes de repas longuement décrits. Enfin, c'est s'immerger totalement avec cette narration particulière où l'on emploie en permanence un registre soutenu propre au XVIIIe s ou tout du moins approchant.



En somme, la recette habituelle qui fonctionne à merveille!
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le noyé du Gr..



Cela faisait un petit moment que je ne m’étais pas plongée dans une aventure de Nicolas Le Floch. Là c’est fait avec cette huitième enquête intitulée « Le noyé du grand canal ».

J’ai toujours autant de plaisir à retrouver la plume de Jean-François Parot qui nous emmène avec beaucoup de talent dans cette période charnière de l’histoire.

Nous sommes en 1778. Marie-Antoinette est enfin enceinte et tout le monde attend avec l’impatience l’arrivée d’un petit dauphin. Cependant, la jeune reine est toujours aussi dissipée et passe encore beaucoup de son temps libre à sortir et à s’amuser. C’est à l’issue d’une de ses sorties lors de la période du carnaval qu’elle va se rendre compte qu’elle n’a plus en sa possession un bijou serti de diamants qui lui a été offert par son époux.

Évidemment, Nicolas Le Floch, va être chargé de mener l’enquête au sujet de cette disparition qui semble être un vol. il va cependant devoir d’abord accompagner le duc de Chartres, cousin du roi (et futur Philippe-Egalité) à bord d’un des navires de la flotte navale. Il va même participer à la bataille d’Ouessant.

De retour à Paris, Nicolas va devoir à nouveau se pencher sur son enquête précédente. Les pistes sont nombreuses et les choses s’accélèrent avec la découverte d’un cadavre dans le canal de Versailles. Vers quelle direction va se diriger notre commissaire ? Entre une lingère de la reine au comportement plus que suspect qui est de plus affublée d’un mari inspecteur de police, et des partitions de musique qui semblent égrener une piste, vers ou se diriger ? De plus, pourquoi le très rusé comte de Provence (le futur Louis XVIII) se mêle de cette histoire ?

Une enquête passionnante, même si j’ai eu de la peine à suivre le fil conducteur par moments.

Et puis, quel plaisir toujours renouvelé de retrouver Nicolas et son entourage toujours aussi sympathique et attachant.



Challenge A travers l’histoire 2019

Challenge Séries 2019

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le fantôme de ..

Troisième tome des enquêtes du commissaire Nicolas Le Floch , personnage crée par Jean-François Parot, « Le Fantôme de la Rue-Royale » nous renvoie à un évènement historique très précis. Nous sommes en 1770, et le jeune dauphin(le futur Louis XVI) vient d’épouser une jeune princesse autrichienne, Marie-Antoinette. A l’occasion de cet évènement, la ville de paris organise une fête qui va malheureusement dégénérer faute d’avoir sécurisé la ville. Une cohue générale va avoir lieu et les morts vont se compter par centaines. Parmi les victimes se trouve le corps d’une jeune fille qui ne semble pas avoir été victime de la panique générale mais étranglée. Nicolas Le Floch va être sur l’affaire avec l’accord de son supérieur, Sartines.

Une fois l’identité de la jeune femme vérifiée, Nicolas va se rendre auprès de la famille de cette dernière. Il va vite réaliser que tous pourraient être suspects et l’enquête va s’avérer difficile. Je n’ai pu qu’admirer les talents d’enquêteur de Le Floch. Il va être secondé une fois de plus par Bourdeau et par un personnage un rien énigmatique même s’il a réellement existé : Sanson, alias monsieur de Paris qui n’est rien d’autre que le bourreau de la ville.

Une fois de plus je suis sous le charme du talent de conteur de Jean-François Parot qui nous entraine avec beaucoup de talent dans cette période historique. Les personnages de fiction côtoient avec beaucoup de réalisme ceux qui ont vraiment existé. Et il faut avouer que le petit monde qui entoure Nicolas Le Floch est on ne peut plus attachant.



Un petit bémol toutefois à cette histoire : j’ai eu un peu de peine à adhérer aux phénomènes surnaturels qui auront lieu à un moment dans cette histoire d’autant plus qu’aucune explication rationnelle ne viendra étayer cet incident…







Challenge Séries 2019

Challenge A travers l’histoire

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le cadavre ..

Voici la septième enquête du célèbre Nicolas Le Floch et je dois dire qu'elle ne pas pas vraiment plu. Pourtant, je prend toujours plaisir a lire un roman de Jean-Francois Parot mais la ce ne fut pas le cas.



Tout d'abord j'ai eu beaucoup de mal a entrer dans l'histoire, l’enquête est je trouve pas passionnante comme peuvent être les autres et puis il y a une multitude de personnages.



Malgré ça j'aime toujours autant voyager a cette époque tourmentée avec la révolution que l'on sent approcher a grand pas.



J’espère que l’enquête suivante "Le noyé du grand canal" me plaira davantage.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Premier policier historique en compagnie de Jean-François Parot : premier contact avec son "héros ": Nicolas le Floch.



Une immersion dans Paris et ses faubourgs au XVIII ième siècle : la boue, les odeurs, l'obscurité, l'équarrissage, les rats, les bestiaux faisandés et les crapules, les assassins sans vergogne, les tripots, les prostituées sur fond de Carnaval, avec des masques pour protéger l'incognito des agités et des ivrognes qui se glissent dans la nuit pour accomplir leurs forfaits !

Voila, comment Nicolas le Floch, orphelin breton recueilli et élevé par le chanoine qui lui a donné son patronyme, prend contact avec la ville ou il arrive avec une recommandation de son parrain : le marquis de Ranreuil et il se présente au lieutenant général de police : de Sartine ! Ce dernier le confie aussitôt au commissaire Lardin avec l'arrière pensée d'avoir l'oeil sur son subordonné. Nicolas va loger dans une soupente chez Lardin, sa seconde épouse Louise et, Marie ( la fille).

Mais, sur ces entre faits, Lardin devient introuvable ! de Sartine qui, en autres, a la marotte des perruques, va lui donner les pleins pouvoirs pour mener une enquête sur cette disparition, et Louise intrigante et volage en profite pour le chasser comme elle a chassé Catherine la dévouée cuisinière : il va trouver refuge chez l'ancien procureur Noblecourt et, aidé d'un inspecteur expérimenté : Bourdeau, par les mouches ( indics), et les policiers : il va découvrir les restes du corps d'un homme à Montfaucon, faire la connaissance du bourreau Sanson qui est féru d'anatomie pour identifier les morceaux du cadavre, mais, vont suivre la découverte les cadavres du docteur Descart ( cousin de Louise ), celui de Saint-Louis : le domestique du docteur Semacgus...mais ou est le commissaire Lardin ? ? ? de Sartine est très inquiet car il lui avait confié des documents secrets et importants pour le Roi Louis XV...Qu'à cela ne tienne : Nicolas qui, depuis des mois fréquente les malfrats, les intrigues, les combats à l'épée ou au pistolet, lui qui a été victime d'agressions personnelles va démêler cette énigme des Blancs-Manteaux avec perspicacité, avec bon sens et autorité !

Bref : Jean-François Parot nous plonge dans un vrai roman policier et, il ajoute avec habileté et érudition l'atmosphère de cette époque qu'il connait parfaitement !

L.C thématique polar de février 2022.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Premier tome des aventures de Nicolas Le Floch.

J'ai découvert le personnage il y a peu (pour une fois que je commence par le premier tome !) ainsi que la ville de Paris, telle qu'elle était en 1761.



Diantre, c'est bien décrit, il ne manquait que les odeurs nauséabondes pour parfaire les descriptions !



Nicolas à quitté sa province, sa Bretagne, pour monter à Paris, avec une lettre de recommandation de son parrain, le marquis de Ranreuil, pour se mettre au service ce monsieur Sastine, chef des affaires secrètes de Louis XV.



Hé, il commence fort, le p'tit !



Dans le livre, nous ferons un peu plus connaissance avec Nicolas (qui porte le même prénom qu'un autre mais qui m'est infiniment plus sympathique), le suivant dans son apprentissage et dans la découverte de Paris, qui n'a rien à voir avec le Paris que nous connaissons.



Nicolas, c'est un orphelin qui fut trouvé dans un cimetière, par le chanoine Le Floch et élevé par lui, comme s'il était son fils.



J'ai bien aimé le début de l'histoire qui m'a titillé ma curiosité : il y a deux drôles qui ont une activité louche du côté de Monfaucon, où l'on pratique équarrissage. Mystère déjà et pas très ragoûtant, les gens qui récupèrent les morceaux de viandes pourries sur les cadavres.



Voilà aussi le petit plus du livre : nous plongeons dans le quotidien des pauvres gens de l'époque, sans oublier les riches, par la même occasion.



Joli travail d'Histoire et cela ne gêne pas la lecture, hormis pour les allergiques à mort de l'Histoire ou de tout fait Historique.



Le début de livre est assez lent, donc, passez votre chemin si vous aimez que ça pulse directement.



Bizarrement, cela ne m'a pas endormi, j'ai apprécié le fait que cela aille au pas des chevaux, mettant tout en place. Vitesse et précipitation n'auraient pas bien été dans ce roman.



Personnages agréables, surtout le "compagnon" de Nicolas, le policier Bourdeau, très perspicace, une sorte de Watson qui pense à tout ! Un sacré allié pour Nicolas.



L'avantage, c'est que Nicolas ne commencera pas par être le meilleur des meilleurs, non, il apprendra le métier, celui rentre doucement mais sûrement, il fait des fautes, en tire parti et fait en sorte de s'améliorer au fil de l'enquête.



Leur enquête est double, complexe, sans être tordue, mais j'ai bien aimé la manière dont Nicolas l'a mené, avec son policier expérimenté.



Petite surprise à la fin !



Bref, un chouette roman policier historique qui me donne envie de lire la suite.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le crime de..

Cinquième tome des aventures de Nicolas Le Floch est pour l'instant mon préféré. L'enquête précédente m'avait un peu déçu, et j'avais une appréhension de me replonger dans un roman de Jean François Parot.

Ce roman est un excellent, l’enquête est bien menée, pleine de rebondissements. On change d'époque, on voyage dans le Paris du XVIIIe siècle, on se régale à l'évocation des plats....
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

Une excellente enquête de mon petit "Nicolas", que j'aime beaucoup ! (Lire les livres me donne l'occasion de voir que la série suit les livres de fort près !). L'intrigue est vraiment tordue et intéressante, mais il faut lire les livres avant de regarder la série, du coup, sinon on est auto-spoilé ! Mdr ! Enfin perso je m'en fiche avec ma mémoire de poisson rouge je ne savais plus comment ça finissait...



Le style est toujours excellent, avec un vocabulaire "ancien", une description de la vie parisienne sous Louis XV qui est juste superbe, bien brossée, très intéressante aussi.



J'ai relevé des coquilles "de re-écriture/correction". Une répétition étrange d'une phrase en fin de chapitre, une répétition de pronom tout aussi frappante ("leur l'expédition", autant dire que ça fait bizarre, d'ailleurs je m'en souviens, lol). C'est dommage, ça nuit un peu à la fluidité de la lecture. On les repère d'autant plus que le style soutenu et l'intrigue compliquée demandent une attention soutenue de lecture...



Mais à part cela c'est vraiment du très très bon policier historique ! Je lirai la suite, ça c'est sûr ! :)



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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le cadavre ..



J’ai retrouvé avec grand plaisir après plusieurs années de séparation, Nicolas Le Floch, marquis de Ranreuil, commissaire au Châtelet.

Le cadavre anglais est sa septième enquête. Nous sommes en février 1777, au temps du carnaval. Louis XVI règne depuis trois ans, Sartine est ministre de la Marine, Le Noir qui lui avait succédé, revient à la lieutenance de police, après l'intermède de Joseph d’Albert.



Un homme est retrouvé mort au pied de Fort l'Evêque, prison qui accueille les endettés et les comédiens. Une corde de draps témoigne qu’il a voulu s'échapper. Mais pourquoi risquer sa vie pour quitter une prison aussi bénigne où il était au régime de la pistole, recevant donc ses repas de l’extérieur ?

Ce qui paraît d’abord une affaire privée se révèle toucher aux secrets d’Etat et à la rivalité entre la France et l’Angleterre.

Par ailleurs, le commissaire est prié par la Reine, par l’entremise de madame Campan, de la sortir d’une de ses imprudences, qui l’ont mêlées aux escroqueries de madame Cahuet de Villers. Occasion aussi d'évoquer Madame Campan femme de chambre de Marie-Antoinette et Rose Bertin, sa modiste. Et pour parfaire le tout, un objet disparu de Sans-Souci réapparaît dans l’entourage de la Reine.





Ce que j’aime dans cette série, c’est l’immersion réussie dans le 18ème siècle. Tracé des rues et ambiance des tavernes, langue et expressions oubliées “prendre sur le temps” *, recettes de cuisine, plaintes du peuple, petits métiers, ainsi celui de Tirepot et son cri “ Chacun sait ce qu’il a à faire” **... Tout nous fait vivre cette deuxième partie de siècle que l’on ignore être la fin d’une époque. Toutefois de nombreuses réflexions sur la versatilité du peuple, le faisant passer de la bonhomie à la cruauté, laissent entendre que sa colère pourrait s’allumer.



Jean-François Parot avait déjà fait paraître chez Lattès avec Marion Godfroy “À la table de Nicolas Le Floch”. Maintenant Pascale Arizmendi a publié aux Presses Universitaires de Perpignan “Nicolas Le Floch Le tableau de Paris de Jean-François Parot”, référence à l’ouvrage de Louis-Sébastien Mercier, que l’auteur a fréquenté (le livre, pas l’auteur évidemment), pendant ses études d’histoire. Pour en avoir lu des extraits, je le recommande à ceux que la série passionne.



Et si vous souhaitez cheminer avec ce commissaire du 18eme siècle, sachez qu’il faut lire ses enquêtes dans l’ordre, les personnages évoluent et des références sont faites à des événements antérieurs. Le premier titre est L'énigme des Blancs-Manteaux. Vous connaîtrez aussi son ami et acolyte, l’inspecteur Bourdeau, personnage issu du peuple et gardant le cap entre sa fidélité sans faille au Roi et sa sensibilité aux misères du peuple et aux abus de certains “grands”. Misères et abus auxquels Le Floch n’est pas insensible malgré sa qualité de marquis.



Des notes, pas trop nombreuses, un peu plus de 7 pages pour un roman de 400, attestent de l’historicité de certains faits ou propos et donnent le sens des termes et expressions oubliées.





*prévenir une action de l’adversaire.

** Tirepot, qui est aussi une mouche, promène dans les rues deux seaux soutenus par une barre portée sur les épaules, cachés par des "robes" de toile cirée. Faut-il s'expliquer davantage ?





Défi "Le siècle des Lumières"
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Affaire N..

Ouh, il l'a mauvaise, le Nicolas ! Colère noire, même. Jalousie ? Oui, un peu. On lui pardonne, voir sa maîtresse minauder auprès d'une espèce d'éphèbe alors qu'elle l'avait sois disant invité pour un dîner en tête à tête... ça la fou mal. Il claque la porte.



Pour les ignorants du fond de la classe, je parle de Nicolas Le Floch, commissaire au Châtelet (Paris - nous sommes en 1774) et pas du lutin dont la femme chante à voix basse !



Ah, mon Nico, tu n'aurais pas dû retourner chez cette pouffiasse en pensant que tu allais te réconcilier... Tu l'as bien vu, elle faisait la fête bien que tu sois parti. Et cette bouteille de vin, cet excellent Tokay, tu aurais mieux fait de l'oublier au lieu d'aller le récupérer dans la cuisine.



Gênant lorsque, à votre réveil, on vous annonce que votre maîtresse est plus raide que la Justice et plus morte que morte. Empoisonnée, la bougresse.



Qui c'est qui est soupçonné ?? Nicolas ! Toutes les preuves convergent (un mot que j'adore) vers lui. Toutes ? Oui, toutes. Un peu louche, non ?



Nicolas sur la sellette, c'était inattendu. Sartine qui l'envoie au vert, encore plus, bien qu'il le soutienne et croit en son innocence. Quant à l'inspecteur Bourdeau, il fait en sorte de grimer Nicolas pour qu'il enquête lui-même sur son affaire.



Je m'attendais à une plus forte cabale contre Nicolas, mais elle ne prend pas beaucoup de pages sur les 393 que compte le livre.



L'enquête avance et puis, bardaf, plus haut, on leur met des bâtons dans les roues pour qu'ils arrêtent d'enquêter. Le pouvoir était aussi corrompu que celui de maintenant, pas d'Internet pour propager les rumeurs, mais malgré tout, la populace gronde de plus en plus contre son roi, le numéro XV.



Là-dessus, l'enquête est mise en veilleuse et le roman prend une autre tournure, Nicolas Le Floch se transformant en James Bond - l'Aston Martin et les gadgets en moins - et le voilà parti jouer l'espion à Londres, chevalier d'Eon et tentatives de meurtres comprises dans le prix.



A ce moment là, je ne comprenais pas très bien où l'auteur voulait en venir... La fin vous l'expliquera.



Les personnages sont fidèles, ils évoluent et on voit que les liens qui les unissent sont plus fort que lors de la première enquête. 14 ans ont passé et Le Floch a prouvé sa valeur en tant que commissaire incorruptible.



Sartine, le lieutenant général m'étonnera toujours. Derrière ses manières bourrues, on sent bien qu'il a de l'estime pour son commissaire. Il lui fera comprendre par petites touches, sans pour autant ôter sa carapace. Je l'aime bien, lui.



Le Paris de l'époque est bien rendu, le langage utilisé est d'époque, subjonctif imparfait usité (dont celui du verbe "recevoir"), tournures de phrase dont nous n'avons pas l'habitude, descriptions de recettes de cuisine, des bons mots, la vie de parisiens - avec ses petites misères - nous est décrite et on a même le droit de rentrer dans le Versailles de cette fin du XVIIIème siècle...



Tout cela vous fait voyager dans le temps plus vrai que nature.



Par contre, un passage que j'ai moins aimé, c'est la lente et looongue agonie de Louis XV, tué par la petite vérole. J'ai zappé quelques lignes et je ne lui ai pas tenu la main (risque de contagion !).



Bon, je veux bien que je suis dans un "polar historique" et que de ce fait, je sais que je vais manger de l'Histoire, mais faudrait pas oublier le côté "polar" ! Je n'ai rien contre le reste, mais l'auteur aurait pu faire agoniser le roi en moins de pages.



Ah ben tiens, l'enquête principale redémarra grâce à la mort du Roi. Surtout à cause du changement de pouvoir, parce que le roi avait Le Floch a la bonne.



Enfin, ça bouge un peu, du côté de nos policiers, ça complote, ça tend des pièges, ça fait des filatures et "fiat lux" !



Quand Nicolas explique tout, on comprend mieux...



Le livre est agréable, historiquement bien foutu, mais il souffre d'un essoufflement au moment du voyage de Nicolas à Londres et lors de la mort du roi.



Comme je vous le disais, au début de ma lecture, je pensais que Nicolas serait mis plus à mal par les accusations d'empoisonnement.



Heureusement que non, parce quand on apprend, durant notre lecture, ce que l'on faisait aux suspects et à quel genre de simulacre de procès ils avaient droit, on en frémit ! On intruisait uniquement à charge...



3 étoiles, 1 de perdue à cause des passages plus lent. Oui, je chicane, mais j'ai hâte de retrouver mon commissaire et sa nouvelle assistante féline, sans parler de son... Je sens que je ne vais pas m'embêter !


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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L'énigme des Blancs-Manteaux

J'ai adoré ! Premier roman de la saga où l'on découvre le magnifique personnage de Nicolas le Floch dans une aventure pleine de rebondissements au coeur de Paris au milieu du XVIIIème siècle.



L'utilisation du langage et des tournures d'époque donne au roman une touche d'authenticité qui lui assure un charme fou et si l'on ajoute à cela quelques recettes de terroir bien gourmandes ainsi que des menus à faire damner un gourmet, on découvre avec délice un monde aujourd'hui disparu. Même les horreurs du temps nous semble moins laides à regarder par le prisme de cet amateur de bons mots, de belles lettres, de bons crus et de bons mets.



L'intrigue est passionnante et nous permet de rencontrer les différents personnages qui seront récurrents dans la série pour ma plus grande joie. J'aime beaucoup ces histoires où l'on suit au fil du temps des personnages réels ou fictifs qui ont du corps et c'est le cas ici.



Et avant de clôturer, une recette qui m'a fait saliver : la fricassée de pieds de porc :-p

« Les pieds étaient cuits dans le bouillon du pot afin, disait-elle, de les rendre plus douillets. Après, les os se détachaient d'eux-mêmes. Il convenait alors d'assaisonner d'épices et d'oignons hachés et de faire frire le tout dans le lard et le beurre fondu, presque roux. Il fallait ensuite fricasser, d'une main ferme et rapide, en agitant une vingtaine de fois. Une louche du bouillon devait mouiller l'ensemble réduit l'espace de deux ou trois Pater. Avant de servir, il était essentiel de délayer un peu de moutarde dans du verjus et du vinaigre pour faire liaison avant de présenter le tout chaudement. »



Un petit tri dans ma bibliothèque et voilà les livres de Mr Parot qui refont surface pour mon plus grand bonheur. Si j'en ai déjà lu un ou deux, je suis loin d'avoir épuisé mes ressources et j'ai donc décidé de relire l'entièreté de la série que je vais en même temps compléter :-)
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le fantôme de ..

J'ai adoré ce tome, qui flirte très agréablement avec le surnaturel !



C'est toujours formidablement bien écrit, avec un vocabulaire très riche (et d'époque, le seul défaut étant les notes en fin de livre, et non en bas de page, ce qui serait quand même drôlement plus pratique, parce que non, non, la compréhension intuitive ne marche pas à tous les coups , lol !).



Comme toujours l'intrigue s'intrique avec L Histoire, d'une façon très fine, c'est intelligent, intéressant, passionnant parce qu'on voit vivre les parisiens à tous les étages de la société, vraiment j'adore Nicolas le Floch. On voit leurs plats, leur mode, leurs occupations et préoccupations, leur philosophie, leur médecine, ça parle de tableaux, de peintres, de poésie, des pauvres, des prostituées, des mendiants, des enfants des rues, de tout, quoi, c'est une plongée sous Louis XV vieillissant absolument jouissive.



Je vais juste attendre le mois de septembre pour continuer la série (eût égard au thème du mois, du challenge historique de BazaR, sur le forum des Trolls de Babel, "arts et sciences", dont ces livres sont agréablement bourrés...).

Coup de coeur !
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le noyé du Gr..

Une enquête en vêtements d'époque sous le règne du jeune Louis XVI, figure plutôt sympathique dans ce roman puisqu'il y dévoile ses états d'âme (généraux...).



Le début: C'est encore la guerre avec la perfide Albion, mais il y a plus grave à la cour: Marie Antoinette a perdu un bijou, cadeau du roi, qui ouvre les appartements de la reine. Un scandale pourrait éclater et menacer le trône.

Mais heureusement que l'intrépide Nicolas Le Floch, marquis de Ranreuil s'il vous plaît, mène l'enquête.



Et il la mène, me semble-t-il, un peu trop doucement au début. C'est long, très long si bien qu'en proie à un commencement de veille végétative, la page 150 me réveille à la faveur d'un événement en relation avec le titre. Bref, une noyade inexpliquée à Versailles ramène enfin le lecteur au sujet.



Le milieu et la fin de ce livre sont alors conformes à ce que j'attends d'un roman policier: plusieurs hypothèses, des démonstrations, du rythme et des rebondissements.

L'autre point positif est le style d'écriture, en vieux français mais lisible, qui ajoute de la crédibilité aux références historiques et à cette enquête policière à la cour du roi.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'enquête russe

Une nouvelle fois, j'ai apprécié ce voyage au XVIIIe s en compagnie de Nicolas Le Floch. On peut grosso modo lui trouver les mêmes qualités et les mêmes bémols que dans les autres tomes.



L'immersion est complète, assurée tant par la richesse historique de la trame que par ses menus détails ( la cuisine, ah la cuisine... avec un petit tour ici dans le monde de la mode...) mais aussi et surtout par cette plume si singulière, si riche, si anachronique : Parot nous emmène à son vocable du XVIII e, eh bien, au XVIII e s. Un exercice que je pense pas facile et toujours réussi avec brio. D'autant qu'on finit par apprécier cette joyeuse compagnie. Ici, la focal sur la Russie, l'ambassade et la visite du tsarévitch Paul nous offre une perspective historique riche en informations. Impossible de ne pas sortir plus cultivé d'une telle lecture!

Les bémols maintenant. L'intrigue est entraînante avec de l'espionnage russe et français. On est dedans. Sauf, qu'à partir d'un certain moment on s'embrouille. Cela vient du fait qu'on ne comprend pas toujours comment ils en sont arrivés à ses déductions. Aussi, il y a toujours des longueurs suscitées par la complexité de l'enquête. C'est un sentiment que je retrouve tome après tome. Ca et le fait que les sentiments du personnage sont souvent les mêmes, on piétine : son amour pour Aimée mais l'impossibilité pour leur relation d'évoluer, sa nostalgie amoureuse pour Antoinette, le temps qui passe...



En définitive, un tome qui n'est pas parfait mais qui apporte tellement que je ne peux me permettre pour autant de ne pas aborder la suite !



Challenge Pavés 2021

Challenge Mauvais Genres 2021

Challenge A travers l'histoire 2021

Challenge Séries 2021

Challenge Trivial Reading XI

Challenge Multi-défis 2021
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Affaire N..

Encore une belle réussite, je ne m'en lasse pas !



Des personnages toujours aussi attendrissants, un humour bien présent et qui touche au noir parfois, que du plaisir, une enquête bien particulière menée par notre charmant Nicolas qui est pourtant le principal suspect, pour un temps du moins, et toujours ce style que j'adore, truffé d'expressions oubliées que l'on ne rencontre que dans les vieux livres d'antan. Une plume tellement colorée du coup qu'elle parfume le récit d'une touche unique et que ce soit pour décrire un cadavre ou pour présenter une recette de terroir le ton y est toujours juste et délectable.



Et puis, dans ce tome, on entre dans une page d'Histoire bien particulière avec le récit presque heure par heure de l'agonie du roi Louis XV. L'auteur super bien documenté profite des témoignages de proches qui ont vécu au plus près ce terrible instant pour nous en fait un compte rendu qui s'intègre parfaitement dans son roman et où le commissaire Le Floch a bien sûr un rôle à jouer.



Bien sûr, pour terminer sur une note goûteuse, une petite recette de derrière les fagots pour se mettre en appétit, des œufs à la Tartuffe :-p

« Je coupe du petit larde en tranches minces et je le cuis à petit feu avec un peu d'eau dans une casserole. Le jus donné est jeté, emportant le trop de sel et le peu de rance. J'en chemise un plat de terre commune et j'ajoute un demi-setier de jus de vin, une bonne bouteille de rouge que j'évapore à gros bouillons. Je casse sur le tout une dizaine d’œufs bien mirés et, pour l'assaisonnement, sel, gros poivre et muscade râpée. Il faut cuire le tout à petit feu et passer enfin la pelle rouge par-dessus pour gratiner un peu, en prenant bien garde de ne point faire durcir les jaunes qui se doivent manger mollets. »

Avouez, ça donne envie :-p



Les temps changent, le Roi est mort, vive le Roi ; une autre cour se met en place, avec ses courtisans, ses favoris ; les jalousies d'antan resurgissent et voilà un coup de vent qui balaye les fidèles et bouleversent même le domaine du lieutenant général de police ; Monsieur de Sartine est nommé ministre de la Marine et un certain Lenoir le remplace et alors, tout change…



Une belle fin qui ne peut que m'inciter à me plonger dans le volume suivant car je veux savoir ce qu'il va advenir de tous ces personnages qui sont devenus comme des amis chers que l'on veut continuer à suivre :-p
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Un commissaire singulier sous Louis XV

Premier volet d'une série qui explore le Paris du 18 ème siècle a travers des énigmes policières extraordinaires menées tambour battant par un Nicholas le Floch qui se situe entre le commissaire Maigret et Arsene Lupin...

L'occasion nous ait également donnée de plonger au cœur d'une société où le chant du cygne se profile a l'horizon avec précision, clarté et efficacité...

Enfin notons que le héros de ces livres laisse une large place aux personnages secondaires; le tout finement agencé...
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Affaire N..

Encore une bonne et saine lecture avec Nicolas Le Floch.

Vous le savez déjà, j'adore le style de l'auteur, sa façon de décrire, les mots utilisés (souvent besoin de traduction, d'ailleurs, mdr, dommage que les notes soient en fin de bouquins et non en bas de pages).

Le voyage temporel est toujours impressionnant, avec cet auteur !



Dans ce tome-ci, les arts (tous) mais plus particulièrement le culinaire, comme toujours, sont à l'honneur. Comme nous avons en personnage important Balbastre, organiste de Notre-Dame et maître de musique (un personnage tout à fait réel, comme les autres "grands" cités par Parot), nous avons également le côté musical des arts dans ce tome-ci.

Immense culture pour un excellent auteur.



Après, côté "complot anti-Nicolas", même si j'ai adoré et ai été très accrochée par l'histoire, je l'ai trouvé quand même un peu léger. Certes il nous est décrit que la justice quelque peu expéditive de l'époque pouvait, sur les mêmes bases, envoyer rapidement un innocent à la pendaison (non non, la guillotine, c'est plus tard, lol !), mais Nicolas, j'ai trouvé, s'en tire un peu trop facilement.

Mais bon, on savait bien qu'il ne serait pas pendu, alors qu'importe, c'est savoureux, donc on savoure...



Le morceau de bravoure du livre, c'est la maladie de Louis XV, la petite vérole, autrement dit, la variole. Absolument affreuse, sa fin. On en vient à le plaindre de tout son coeur avec Nicolas, mais c'est qu'on deviendrait presque royaliste, ma parole ! Mdrrrrr !

Non, je plaisante... En tous les cas, Parot sait aussi prendre aux tripes, de temps en temps, et provoquer de jolies émotions. Surtout, en fait, avec les personnages secondaires, l'entourage de Nicolas, fort sympathique.

Bref, c'est une excellente série de policiers historiques, à tous les niveaux.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le cadavre ..

Le cadavre anglais est la septième enquête de Nicolas Le Floch commissaire au Chatelet, héros récurent de Jean-François Parot..

Un mystérieux prisonnier est retrouvé mort devant la prison ou il séjournait. Cependant, même si aux premiers abords il semble qu’il soit mort lors d’une tentative d’évasion, les indices laissent plutôt entendre qu’il a été assassiné lors de sa fuite. Rien de tel pour que Nicolas Le Floch se lance dans une nouvelle enquête.

Je vais avouer tout de net que c’est la première fois que j’ai eu de la peine à rentrer dans une des enquêtes de Nicolas le Floch. Les éléments me semblaient un peu dispersés et j’avais de la peine à les rassembler pour bien comprendre les tenants et aboutissants. De plus, le marquis de Ranreuil va être chargé par la reine Marie-Antoinette d’une mission un peu délicate. En effet, la reine a accordé sa confiance un peu trop rapidement à une intrigante. Donc, oui, je le reconnais, j’ai eu un peu de peine à suivre car j’ai trouvé tout cela un peu trop emberlificoté.

La plongée dans cette période a cependant été un enchantement un fois de plus grâce à la plume de Jean-François Parot. Cet auteur a clairement un don pour restituer avec talent cette période de l’histoire et sait habillement mélanger les personnages de fiction avec ceux qui ont réellement existé.

Le petit monde qui environne notre héros est toujours aussi plaisant à retrouver. J’adore la famille que Nicolas a su rassembler autour de lui. Je n’en rajouterais pas plus comme certains passages obligés comme par exemple l’énumération de certaines spécialités culinaires qui réveillent les papilles des plus gourmands.



Challenge A travers l’histoire

Challenge Séries 2019

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le noyé du Gr..

Me voilà de plus en plus partagée sur cette série. Cela fait plusieurs tomes au cours desquels je me demande si je vais poursuivre ou non.



Dans le présent ouvrage, Nicolas est mandaté pour surveillé un prince royal, cousin de Louis XVI, dans une expédition militaire. Sitôt revenu, on le lance sur plusieurs enquêtes : un passe-partout richement décoré a été dérobé à la reine, enceinte, qui est également la victime de rumeurs portant atteinte à sa réputation. En plus de ces deux enquêtes, un serviteur du cousin royal se retrouve, d'apparence noyé, dans le Grand Canal du Trianon... Le tout finit par nous emmener dans un univers musical, au sein de la Chapelle Royale, au contact des Castrats.



Nicolas doit être partout et c'est bien là où le bat blesse. L'auteur nous lance sur autant d'enquêtes, nous perdant au passage bien des fois. On a du mal à suivre, à comprendre comment Nicolas en arrive à de telles conclusions, pourquoi untel est impliqué, pourquoi untel a été assassiné, etc. C'est un récit dans lequel il est impossible de progresser sans être parfaitement concentré. Demandant, une attention de tout instant, on finit par trouver des passages longs comme des passages vraiment bons! Partagée donc!

D'autant que j'apprécie le style narratif, très immersif. J'apprécie les personnages et aimerait en connaître le dénouement. L'auteur fait également preuve d'une grande rigueur historique et chaque tome est une mine d'informations. J'ai particulièrement apprécié sa thèse sur l'image de la reine, de même que les passages sur les Castrats, l'image que l'on a d'eux à l'époque. Et surtout... à ne pas oublier... les recettes!



Partagée donc. Je lirai sûrement la 9e enquête, pas encoure tout à fait décidée à l'interrompre en l'état. Mais sûrement pas avant quelques mois.



Challenge Pavés 2020

Challenge Séries 2020

Challenge A travers l'histoire 2020

Challenge Mauvais Genres 2020

Challenge Cluedo littéraire IV
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