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Critiques de Jean-François Parot (720)
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Même si j'ai finalement bien aimé ce livre, je n'ai pas été non plus totalement emballée. J'ai eu du mal à cerner les personnages et j'ai trouvé le rythme un peu lent. J'ai suivi l'enquête avec plaisir mais je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages, surtout aux personnages secondaires.

Pour les points positifs, j'ai appris beaucoup de choses sur cette période et sur les personnages réels qui apparaissent. Ce roman m'a souvent donné envie d'aller chercher plus d'informations dans les livres d'Histoire, en particulier sur Charles Henri Sanson.

Mon avis est donc plutôt mitigé, mais j'ai quand même envie de donner une seconde chance à Nicolas Le Floch.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Affaire N..

Dans cette nouvelle enquête, mon cher Nicolas le Floch est mis en difficulté : il est soupçonné d'avoir empoisonné sa maîtresse ! Voilà Nicolas obligé d'investiguer en loucedé car M. de Sartine ne le veut pas dans ses pattes.



J'ai eu l'impression de me promener dans la France du XVIIIeme tant c'est réaliste. J'adore le style de Jean-François Parot qui fait revivre les us et coutumes ainsi que le langage de l'époque.

C'est pour moi le principal attrait de ces romans encore que c'est toujours un plaisir de retrouver des personnages que j'adore comme Nicolas, M. de Sartine, M.de Noblecourt ou Bourdeau.



L'enquête en elle-même est sympathique même s'il y a quelques moments creux et aussi beaucoup de non-dits qui m'ont perdue. J'ai bien tenté d'enquêter en même temps que le beau Nicolas mais c'était peine perdue.

L'épisode anglais m'a laissée perplexe jusqu'au dénouement qui a éclairé ma lanterne. Cependant, j'ai trouvé ce passage un peu long et pas très clair.



Quoiqu'il en soit la fin laisse présager beaucoup de changements dans la vie de Nicolas et j'ai hâte de lire sa prochaine aventure.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Dans ce premier volume des enquêtes de Nicolas Le Floch, on rencontre un tout jeune homme débarquant de sa Bretagne natale et découvrant Paris pour la première fois. Le choc est aussi fort pour le jeune Nicolas que pour le lecteur qui découvre une ville bruyante, crasseuse, nauséabonde, malfamée où chaque recoin est un coupe-jarret. C'est aux côtés de M. de Sartine, lieutenant de police de Louis XV et de l'inspecteur Bourdeau que Nicolas va apprendre son métier de policier.

Sa première enquête lui fera découvrir la corruption, le jeu, les maisons de plaisirs, la noirceur de l'âme humaine et la manipulation politique.



Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire de L'ÉNIGME DES BLANCS-MANTEAUX tant c'est bien écrit. Le style de Jean-François Parot est un bonheur pour tous ceux qui aiment la langue française dans ce qu'elle a de plus beau à offrir. Le vocabulaire est riche, l'écriture est fluide et joyeusement désuète pour les besoins du récit.



Le roman commence lentement car l'auteur prend le temps de présenter les personnages et de nous faire découvrir les mœurs de l'époque ainsi que la physionomie de Paris. C'est tellement bien écrit que l'on a l'impression de sentir l'odeur de la ville et d'entendre le bruit des sabots des chevaux sur le pavé. Cette lenteur pourra rebuter ceux qui aiment les histoires qui dépotent mais moi ça m'a enthousiasmée.



Aimant l'Histoire, je me suis autant régalée à glaner des indices avec Nicolas qu'à redécouvrir des faits historiques qui servent judicieusement l'intrigue. L'enquête est passionnante, riche en rebondissement et le final est surprenant.



Ce roman est une gourmandise que je vous recommande chaudement.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

« L’énigme des blancs-manteaux » est la première enquête de Nicolas Le Floch. Orphelin, le jeune homme arrive de sa Bretagne natale, avec la recommandation de son parrain, qui l’a recueilli et élevé, et aborde la capitale et sa fonction de commissaire avec l’enthousiasme et la fougue de sa jeunesse. Mais lorsque son hôte, le commissaire Lardin, disparaît en pleine période de carnaval, Nicolas Le Floch va se voir confier par le lieutenant général Sartine une mission plus délicate et plus politique qu’il n’y paraît.



Ce premier opus démarre assez lentement. Jean-François Parot prend le temps d’installer ses personnages, de dessiner l’atmosphère du Paris de 1761. La France est en paix mais les puissances étrangères et l’opposition au Roi Louis XV et à la Pompadour font peser la menace d’une guerre. On sent tout au long du roman la passion de l’auteur pour ce siècle. Les descriptions y sont minutieuses et englobent tous les sens. Si la personnalité de Nicolas Le Floch domine le roman, le romancier fait aussi la part belle aux personnages secondaires : son adjoint et ange gardien Bourdeau, les serviteurs de la cuisinière au chauffeur, Samson le bourreau qui devient son médecin légiste, les collègues de la police, les amis dont un médecin de marine, les protecteurs, les mouches, ainsi que la gent féminine plus ou moins sous le charme de notre héros. Toute une galerie de personnages souvent hauts en couleurs.



On plonge avec délice dans cette époque, dans ce Paris boueux et puant, dans ces cuisines odorantes, dans ces repas variés qui vont du plus infâme bouiboui au plus raffiné des diners (l’art culinaire tient une grande place dans le récit). Si quelques détails ou récits historiques peuvent paraître superflus, Jean-François Parot nous donne à vivre un monde varié, du petit peuple miséreux aux ors de la cour, de la générosité ou la fourberie du peuple à la cupidité des riches.



Quant à la partie policière, le romancier réussit une belle entrée dans le domaine. L’enquête a des airs d’aventure. Le presque trop parfait Nicolas Le Floch ne sera pas ménagé. L’auteur multiplie les pistes, les intrigues, les hypothèses. Et c’est dans un final digne de Maigret que les pièces du puzzle se mettent en place.



Le tout est dit dans une écriture riche, qui fait revivre la langue du XVIIIe siècle. Dès cette première enquête on voit évoluer le jeune juriste. Confronté au crime et à la cupidité des individus il va murir, perdre certaines de ses illusions tout en gardant son humanité, et apprendre son métier avec le souci de la justice et de l’équité. En refermant ce premier tome on a déjà hâte de retrouver Nicolas Le Floch dans une nouvelle enquête.

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le fantôme de ..

Troisième tome des enquêtes de Nicolas Le Floch, et j'apprécie toujours autant !

Comme dans L’Énigme des Blancs-Manteaux, l'auteur soigne toujours autant la présentation : langue très soignée et reconstitution historique fidèle (on s'y croirait) sont extrêmement agréables et donnent un ton particulier à cette série de polars historiques.

Et pour ne rien gâcher, Nicolas et ses amis sont toujours amateurs de bonne cuisine, et le commissaire Le Floch n'hésite pas à se renseigner sur quelques recettes, dans les gargotes qu'il fréquente avec l'inspecteur Pierre Bourdeau : cela donne quelques passages savoureux, qui donnent envie de redécouvrir certains plats de l'époque.

L'intrigue, quant à elle, est passionnante. Teintée de quelques éléments surnaturels, l'histoire tient en haleine jusqu'à la dernière page. La famille Galaine, très mystérieuse et pas très coopérative, semble plus que suspecte et chaque membre de la maisonnée paraît avoir une part de responsabilité dans les divers drames ayant secoué le logis de la rue Saint-Honoré.

Tout cela donne une enquête palpitante que l'on souhaiterait pouvoir lire d'une seule traite !
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'enquête russe



On retrouve les personnages principaux de la série tels de Noblecourt, Bourdeau, Gremillon, Sanson mis en scène dans ce Paris sous Louis XVI dans une enquête bien menée, mais pas vraiment excitante. Les descriptions de repas et menus de l'époque sont intéressantes.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, il est souvent délicat de lire une adaptation, surtout lorsque vous avez apprécié l’œuvre originale. L’histoire initiale sera-t-elle respectée ? Et le visuel qui lui est désormais associé – qu’il s’agisse, pour le coup, d’un film, d’une série ou d’une bande dessinée – correspondra-t-il à mon imaginaire, à la façon dont je me représente les personnages…



Ici… c’est réussi ! Certes, la façon de représenter certains des personnages ne colle pas avec la façon dont je les avais imaginés – l’inspecteur Bourdeau, par exemple, M. de Sartine, ou le docteur Semacgus, notamment -, mais l’ambiance est bien rendue, de ce Paris du XVIIIe siècle, dans l’Ancien Régime finissant. Les complots, les manipulations, la société déliquescente, la misère crasse des franges les plus défavorisées de la population, abandonnées de tous… Les dessins sont sombres à souhait, un peu glauques, un peu « suintants », tout à fait adaptés.



Respectant la trame du récit initial de Jean-François Parot, on se retrouve aisément dans l’histoire. Pour autant que je m’en souvienne – ma lecture de L’énigme des Blancs-Manteaux remonte à quelques années maintenant -, au-delà des indispensables ellipses, notamment au début du récit, je retrouve bien « mon » Nicolas Le Floch…



Bref, cette bande dessinée est, pour moi, une réussite. Agréable à lire, sans trahir l’original, avec des dessins évocateurs. Vivement la suite !
Lien : https://ogrimoire.wordpress...
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Nicolas Le Floch, un enfant trouvé, est élevé à Guérande par le chanoine dont il porte le nom. Son parrain, le Marquis de Ranreuil, lui a appris tout ce qui pourra lui être utile à la Cour, puis, l'a recommandé à Monsieur de Sartine qui l'engage dans sa police.

Très vite, Nicolas est amené à élucider l'étrange disparition du commissaire Lardin, puis, toute une série de meurtres. Secondé par le fidèle Bourdeau, Nicolas va devoir affronter bien des dangers pour servir le Roi.

L'ambiance du XVIIIe siècle est très bien restituée, on sent que l'auteur a consulté une solide documentation. Il n'étale pourtant pas sa science avec pédanterie et des notes en fin de volume permettent au non initié de comprendre les tournures de l'époque ou de reconnaître les faits et personnages historiques.

Cela n'empêche pas l'enquête d'être palpitante, pleine de mystère et de rebondissements. Rien n'est gratuit: tous les détails sont utiles et toute l'intrigue nous sera révélée à la fin. Les personnages sont complexes et très humains. Nicolas n'est pas une machine infaillible, il a, lui aussi, ses faiblesses!

J'ai hâte de découvrir les autres volumes de la série car j'ai adoré celui-ci.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'année du vo..

Les romans de Jean-François Parot sont toujours très complets, très documentés et surtout très bien écrits. L’année du Volcan ne déroge pas à la règle. Basé sur des faits réels, historiques, tant des caprices météorologiques que des intrigues de cour, l’auteur nous emmène une fois de plus dans les secrets d’une enquête qui débute par une mort qui s’avère très vite être un homicide mal déguisé en accident. L’intérêt que porte la Reine Marie-Antoinette à cette affaire ne laisse pas de piquer notre curiosité et le déroulement des investigations menées par Nicolas Le Floch sera à la mesure des enjeux politiques et financiers, et grâce à l’entregent du “Cavalier de Compiègne” les complots ourdis par de bien sinistres individus seront déjoués au terme du roman.

Nous retrouvons comme dans un feuilleton à succès les personnages qui nous sont chers, de Bourdeau à Secmagus en passant par Sartine et Le Noir, sans oublier Samson, Noblecourt et toute sa maisonnée. Une mention spéciale à La Paulet nous régalant de ses proverbes détournés et en fugace apparition La Satin qui œuvre toujours en secret à Londres. Nous croiserons à l’occasion Cagliostro en quête de proies crédules, les instigateurs d’une affaire rappelant celle du collier de la Reine, Pilastre de Rozier dans sa première ascension de montgolfière “habitée”, et de trop nombreux malandrins trafiquants de fausse-monnaie et de libelles assassins.

La mécanique est bien huilée, les protagonistes typés à la perfection et le vocabulaire est toujours l’occasion de découvertes littéraires pour les gourmands de mots.

Pourquoi pas cinq étoiles alors ? Eh bien parce que Jean-François Parot se régale tellement dans son écriture et ses expressions imagées du langage du XVIIIe, qu’il en oublie d’être plus concis et que chacun de ses romans - pour aussi excellents et agréables à lire soient-ils - est toujours un peu plus long que les précédents et qu’on en vient quelquefois à regretter l’écriture plus dense des toutes premières enquêtes du “Marquis de Ranreuil”. (cf. L’homme au Ventre de plomb ou Les Blancs-Manteaux). Mais que les lecteurs habitués ou futurs se rassurent, c’est encore un très bel ouvrage qui complète cette série historique et policière.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

Un roman très érudit du point de vue lexical et historique mais l'histoire et l'enquête en elles-mêmes sont décevantes. On y trouve beaucoup de longueurs, des répétitions, quelques coquilles. L'enquêteur, Nicolas Le Floch, fait un peu penser à Sherlock Holmes dans ses procédés de déductions et attitudes. Difficile d'aller au bout.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le prince d..

Et voilà, les géniales enquêtes (et aventures) de Nicolas Le Floch, commissaire au Chatelet, se terminent avec la mort de l'auteur et ce dernier opus "Le prince de Cochinchine". Nous y retrouvons tous les personnages et ingrédients savourés au long des tomes précédents et nous y voyons le retour d'un compagnon de jeunesse, Pigneau de Behaine désormais plénipotentiaire de Cochinchine, envoyé par son Roi pour négocier des accords avec la France. En parallèle, Nicolas voit sa propre famille menacée par une triade asiatique qui s'en prend à sa vie et à sa famille, projetant l'enlèvement de son petit-fils nouveau-né.

Cette fois-ci, nous serons un peu moins à Versailles auprès du Roi mais nous voyageons des terres de Ranreuil en Bretagne à Paris, capitale de plus en plus sous tension en cette année 1787, deux ans avant la chute de l'ancien régime. Malheureusement, nous ne saurons jamais comment réagira le Marquis de Ranreuil en abordant la Révolution...
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

deuxième aventures de Nicolas le floc

qui est maintenant promus commissaire de police au châtelet.

jean François parot nous raconte les intrigues de cours sous Louis xv , passionnant et instructif.

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le crime de..

Je les avale goulûment, trop peut-être mais tant pis, j'aime trop :-p



Mis sur la touche, presque un exil, pas grave, notre commissaire préféré se découvre un fils, un adolescent et pour le coup, il se sent l'âme d'un père et ce temps de repos vient à point pour parfaire cette nouvelle casquette :-p Pas pour longtemps néanmoins, on le redemande bien vite et les résultats de cette enquête multiple seront son sésame pour une bonne entente avec son nouveau chef qui pourtant lui battait froid ! Eh oui, personne ne résiste au charme ni surtout à l'intelligence particulière de notre Nicolas !



Rien à redire ni au style qui m'enchante, ni aux personnages si attachants qui vieillissent en beauté, ni aux sources culinaires qui me font baver tout au long de ma lecture et c'est pourquoi, une petite recette pour terminer, le gigot farci à la royale :

« Imaginez un beau gigot, poursuivit La Borde avec emphase, conservé au frais quelques jours pour le meurtrir et l'attendrir. D'abord, il faut rompre le manche jusqu'à l'intérieur et vider la viande tout en gardant intacte l'enveloppe… Cette chair tirée de l'intérieur, il vous la faut hacher menu avec un peu de lard, de la moelle, du gras fin de rognon de veau, des champignons, des œufs, du sel, du poivre et des épices. Maniez et remaniez en vous donnant de la peine afin que toutes les parties prennent également le goût et l'assaisonnement des autres. Ensuite, remplissez la peau du tout pour que le gigot reparaisse en sa forme naturelle et liez-le avec de la ficelle de tous côtés, afin de l'entretenir dans sa consistance. Vous le faites roussir bellement, puis vous l'empotez avec un bon bouillon double et un morceau de bœuf maigre, à moitié rôti, qui l'emplira de ses sucs et lui communiquera plus de goût. Rajoutez aussi des oignons piqués de girofle et un bouquet. Une bonne heure après, retournez-le dans le pot jusqu'à cuisson que vous vérifiez du bout des doigts en reconnaissant la mollesse de la chair. La sauce réduite, vous y incorporerez des béatilles et vous inonderez de cette succulence le gigot dûment découpé. » J'ai vraiment envie de tenter l'affaire avec du foie gras comme béatille :-p



Une lecture plaisir que je vais m'empresser de renouveler en plongeant illico dans le tome suivant :-)
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le cadavre ..

Je poursuis ma découverte des enquêtes de Nicolas Le Floch avec le septième tome, Le cadavre anglais.



Ce volume reprend la recette qui fait le succès de la série : Nicolas se trouve mêlé bien malgré lui à une affaire plus obscure qu'il n'y paraît et qui met en péril la sécurité du Royaume. Des sous-intrigues se greffent à la première, perturbant le beau commissaire qui finit par tout comprendre et sauver, temporairement, la tête de Louis XVI.



Comme toujours, l'intrigue policière est alambiquée au possible et sert de prétexte à faire revivre le Paris et le Versailles du XVIIIe siècle. Cette fois-ci le dénouement m'a un peu déçu car il a un goût de « tout ça pour ça ? ».



Et puis, je reconnais que je me suis sentie un peu perdue dans l'Histoire. Mes connaissances sur cette époque sont faibles (et je pèse mes mots) aussi j'ai eu un peu de mal à comprendre certaines références. Mais je ne peux pas en vouloir à Jean-François Parot d'être plus érudit que moi ;-)



Malgré tout, j'ai passé un agréable moment car j'adore le style de l'auteur. C'est très bien écrit, je me suis régalée.

Et puis j'aime tellement les personnages que c'est toujours un plaisir de les retrouver. J'ai apprécié l'évolution de Nicolas dans cette enquête. La joute verbale entre notre commissaire et Sartine à la fin du roman est jubilatoire.



Une chose est sûre, je ne tarderai pas à lire le prochain tome !



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L'énigme des Blancs-Manteaux

Appréciant vivement la collection Grands détectives de 10-18, je découvre Nicolas Le Floch dans ce premier opus.

Nicolas Le Floch a le mérite de nous emmener dans le Paris de Louis XV, une époque que je connais peu ( c'est vrai qu'on a tendance à saper le XVe, entre Louis XIV et Louis XVI). Parot nous fait découvrir un Paris bien sombre : jeu, débauche, vol, etc. Nicolas Le Floch fait ses premières armes dans des meurtres sordides, un complot bien mystérieux et une affaire d'Etat. J'ai apprécié le fait que ce 1er opus nous offre la construction de l'enquêteur : son arrivée à Paris, sa formation sur le tas mais aussi ses origines.

Pour les meurtres, difficile de suivre... J'avoue que l'auteur m'a un peu perdue par endroit, ce qui lui coûte une étoile. En revanche j'ai vivement apprécié la découverte concernant le secret d'Etat ainsi que l'épilogue.

Pour finir, l'auteur a réussi à me faire saliver. Je le sens très versé dans la cuisine du XVIIIe s, vu le nombre de passage dédié aux différentes recettes...

A la fermeture du livre, je me tâte encore... Vais-je lire le tome 2 ou rester sur le tome 1?



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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

Avec cette deuxième enquête de Nicolas le Floch, je commence à me faire au style de l'auteur, assez différent de ce que je lis habituellement, mais pas dénué d'intérêt. L'enquête en elle même n'a rien d'extraordinaire. Dans le Paris du XVIIIème siècle, il n'y a pas de relevé d'empreintes, pas de recherche d'ADN, et pourtant, les enquêteurs analysent les situations de manière scientifique, dans la mesures des connaissances de l'époque. J'ai trouvé la résolution un peu tirée par les cheveux, surtout la scène avec le "Tada !" qui m'a bien fait rire, mais ça reste agréable à suivre.

Cette enquête nous mène à la Cours de Versailles. On y croise Louis XV et Madame de Pompadour. J'aurais bien aimé y voir un peu plus Sanson, que l'on rencontre dès la première enquête. J'aime ce personnage et sont point de vue médical. Et comme dans L'énigme des Blancs-Manteaux, j'ai apprécié le retrouver plongée dans L Histoire et le quotidien du XVIIIème siècle. Au prochain tome, j'arriverais peut-être à saisir plus de subtilités historiques.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'enquête russe

Jean-François Parot, ancien diplomate, a du se régaler avec cet épisode des aventures du commissaire Nicolas Le Floch. En 1782, la France reçoit la visite incognito de Paul, le fils du tsar. Un anonymat très artificiel, tout le monde est au courant : les espions s’agitent et les ministres du Roi veulent s’assurer que ce déplacement sera favorable aux intérêts de la monarchie. Pour ce faire, quoi de mieux que de faire accompagner le tsarévitch par le marquis de Ranreuil.

Entre un noble russe assassiné, une pseudo princesse escroc et des meurtres de catin, l’environnement du voyage du prince russe devient mouvant et dangereux.

Parot aime livrer des intrigues tortueuses, où chaque personnage n’est pas exactement ce qu’il prétend être, et où les amitiés sont évolutives. Ce tome de ce point de vue atteint des sommets. La densité des affaires entremêlées rend d’ailleurs parfois la lecture difficile à suivre sur la longueur. Mais les personnages restent sympathiques et la restitution du XVIII éme siècle remarquable.

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L'énigme des Blancs-Manteaux

Après quelques dizaines de pages que j'ai trouvé un peu mornes, mais sans aucun doute nécessaires pour installer ce personnage dans une longue série d'ouvrages, j'ai été happé par ce Paris du XVIIIème siècle, si formidablement rendu.

J'espère que Nicolas, un peu trop tendre et gentil à mon goût, va prendre de l'épaisseur dans les tomes suivants.

J'ai lu de meilleurs intrigues mais ça tient la route. J'ai surtout apprécié le travail de l'auteur. C'est bien écrit avec de nombreuses références et beaucoup de soins autour de ses personnages. Mais avant tout on sent les mauvaises odeurs, on touche la saleté omniprésente, puis on a froid, on a faim et on se prend à se lécher les babines aux nombreux détails gastronomiques (les pieds de porcs à l'estaminet...j'en frissonne encore).

Bref c'est immersif et même si je ne suis pas euphorique, j'ai passé un bon moment et donc j'en redemande.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Affaire N..

Pour sa quatrième enquête le commissaire Le Floch est touché en plein cœur...



Il s'agit de l'assassinat de sa maîtresse, Julie de Lastérieux. L'affaire se révèle d'autant plus délicate qu'il est lui-même le principal suspect, une véritable machination ayant été mise en œuvre pour l'accuser.

Nous sommes à nouveau plongés en plein cœur du Paris du XVIIIe siècle - avec en prime un petit aperçu de Londres où Nicolas se rendra en mission. On s'y déguise, on s'y camoufle, on s'y rencontre dans l'ombre des églises, on y complote, on exerce le chantage. De Londres sont édités des pamphlets contre les favorites du roi. Mais les peines sont sévères : tortures, bûcher, guillotine, cachots infestés de rats et autre vermine.

La vie peut y être plaisante également, Jean-François Parot nous livre beaucoup de détails sur la vie quotidienne à cette époque, les lieux de spectacle, restaurants, maisons closes mais également les recettes de cuisine, les déplacements, les tenues vestimentaires, le peuple. Différentes classes sociales s'y côtoient, de nombreux métiers, mais aussi toute une population marginale dont certains servent d'indicateurs à la police.

L'Histoire y tient aussi une bonne place. Nous assistons avec les scientifiques de l'époque au plongeon du premier scaphandrier dans les eaux de la Seine, nous manquons de nous étouffer avec lui. Un des moments forts du roman est la mort de Louis XV dont nous suivons l'agonie pas à pas alors que piétine l'enquête...

Notre commissaire va résoudre brillamment cette nouvelle affaire, dont le scénario est malgré tout un peu rocambolesque, sur fond de changement de monarque, mort de Louis XV, avènement de Louis XVI et le remaniement du gouvernement qui va avec...Sans compter quelques nouveautés dans sa vie personnelle...

Un très bon polar historique, comme les trois précédents, qui ravira les amateurs de policiers comme ceux de romans historiques.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Affaire N..

Que dire ? J'adore !

Il est des moments dans lesquels je n'ai absolument pas envie d'être objective ou de disséquer quoi que ce soit. J'ai été emportée par la lecture de ce livre, j'ai passé un excellent moment en sa compagnie, est-ce vraiment nécessaire de chercher la petite bête ?

Non.

J'ai aimé la rigueur de la construction, j'ai aimé aussi que les personnages soient égaux à eux-mêmes. Si Nicolas peut se sortir du complot formenté contre lui, c'est grâce à l'amitié de Bourdeaux et de Sartine, non grâce à une justice qui instruisait uniquement à charge.

Tout est inquiétant en cette fin de règne, dont la reconstitution est si bien faite qu'à aucun moment je n'ai eu l'impression de lire un pensum, vous savez, ces écrits dans lesquels les auteurs se croient obligés d'écrire de longues et ennuyeuses digressions histoire (!) de bien nous montrer qu'ils maîtrisent leur sujet.

Nicolas, lui, n'a guère le temps de s'apesantir sur l'horreur de l'assassinat de sa maîtresse, ni sur l'horreur de sa traîtrise qu'il doit remplir une mission qui le mènera en Angleterre, au service de sa Majesté, et surtout, aux intérêts de la favorite, pendant que ses proches continuent de mener l'enquête et que le danger se fait plus pressent.

Plus que tout autre volume de la collection, l'affaire Nicolas Le Floch (et non l'affaire du marquis de Ranreuil), implique d'avoir lu les enquêtes précédentes, surtout L'énigme des Blancs-Manteaux, ouvrage initial, qui prend le temps de présenter les personnages et surtout, de créer des liens entre eux, toujours plus forts au fil des enquêtes. Ce qui arrive à Nicolas dans ce tome, est la conséquence, longtemps retardée, de cette toute première affaire, que ce soit en positif, ou en négatif.

Je noterai enfin la présence d'un tout nouveau personnage, que nous retrouverons dans les tomes suivants. Je veux parler bien entendu de Mouchette, charmante complice du commissaire au Châtelet au cours d'une de ses filatures.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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