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Critiques de Jean-François Parot (720)
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Une enquête de Nicolas Le Floch : La Pyramide..

J'avais déjà du lire un JF Parot. C'était donc mon deuxième. Je risque de l'oublier aussi vite que le premier. C'est pas mal, mais je ne suis pas fan. J'ai l'impression de passer la moitié du roman à lire des recettes de cuisine avec l'accent allemand, et bon, ce n'est pas ma tasse de thé.



L'histoire en elle-même est plutôt pas mal. La Reine, celle de la brioche et du pain, semble mise en cause, des histoires de vaisselles aussi, bon, c'est tout de même un peu long.



Après, si on suit l'histoire, enfin, celles des protagonistes, ça doit avoir un certain charme.



Je n'ai pas perdu mon temps, c'était tout de même intéressant.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'année du vo..

Nous sommes en juillet 1783, sous le règne de Louis XVI, quelques années avant la Révolution française.

Le pays est en crise. De plus en plus de miséreux quittent leurs provinces pour tenter de trouver du travail à Paris où ils s’entassent dans des quartiers insalubres. Une chape d’un brouillard malodorant, venu d’un volcan islandais, brouille le ciel d’été et rend encore plus insupportable la chaleur caniculaire qui écrase la France. Le temps est à l’orage, au propre comme au figuré.

Dans l’entourage de la Reine Marie-Antoinette, intrigues et complots se nouent. Les rumeurs vont bon train.

Un matin, Nicolas Le Floch appelé par cette dernière, se rend en urgence à Versailles. Un des courtisans de la reine, le vicomte de Trabard vient de mourir violement piétiné par son propre cheval…L’enquête sur les circonstances de cette mort mystérieuse – un crime déguisé en accident – va conduire notre commissaire à de biens troublantes découvertes, dont la fabrication de fausse monnaie, un automate joueur d’échec trafiqué, des moines pas très catholiques, une veuve pas très éplorée, un enfant vivant avec des rats…

Par ailleurs, il va à nouveau être envoyé à Londres pour mettre fin à la publication de libelles qui mettent en péril la stabilité du gouvernement français, déjà bien menacé par la corruption qui règne dans le royaume, et son propre fils, par la révélation de ses origines, incompatibles avec ses fonctions dans l’armée.

Au cours de ses pérégrinations, Nicolas Le Floch va risquer par deux fois sa vie, rencontrer le comte de Cagliostro, franc-maçon, alchimiste, magicien et une intrigante, madame de la Motte Valois, qui se fera connaître plus tard pour son rôle très actif dans la célèbre affaire du collier de la reine…Nous sommes régalés au passage de quelques recettes de l’époque pour finir par nous envoler dans la première montgolfière…

Comme dans tous les livres de la série, Jean-François Parot s’attache à une reconstitution historique qui ne néglige aucun détail ni le style littéraire de l’époque. Même si cette affaire n’est pas la plus passionnante de celles que j’ai lues, ce fut une lecture agréable et intéressante. A suivre…

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L'énigme des Blancs-Manteaux

Un policier historique, dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle.

J'allais dire un de plus, en me souvenant que mes lectures m'y portent souvent.

Du coup j'ai une certaine lassitude de retrouver les mêmes rues de Paris, dont les descriptions viennent des mêmes sources, sans véritable apport supplémentaire de l'auteur.

L'enquête est très complexe, et l'apprenti inspecteur de police déjoue les pièges et résoud les énigmes avec une facilité déconcertante et la chance des débutants..

Reste des personnages haut en couleurs, quelques scènes réussies et une toile de fond historique.

Le tout manque un peu d'intensité, et il y a un comme un air de déjà vu ; une touche d'humour n'aurait pas nuit à l'intrigue non plus... et je suis resté un peu sur ma faim.

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le prince d..

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle aventure de Nicolas Le Floch. Les personnages toujours très attachants, l'intrigue policière débute dès les premières pages

Nous sommes en 1787. Nicolas, venu chez lui à Ranreuil où vient de naître son premier petit-fils est victime d'une tentative d'assassinat. Il est rappelé à Versailles par Sartine pour veiller à la sécurité du petit prince de Conchinchine venu signer un traité avec la France au nom du roi son père.

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le sang des..

Et la magie a encore fonctionné, je ne me lasse décidément pas du charmant Nicolas ;-)



En fait, nonobstant l'enquête judiciaire qui puise clairement dans l'Histoire, il s'agit encore et toujours du style de l'auteur qui me charme par son vocabulaire coloré, ses tournures d’antan parfois guindées souvent enjouées, son humour toujours piquant et ses recettes de terroir si bien racontée qu'elles forment une table vivante. Je n'oublie pas non plus les personnages, que l'on suit au cours du temps et qui n'en finissent pas de m'étonner toujours par la richesse de leurs ressources. Historiques ou imaginés, ils sont d'une consistance si réelle qu'ils finissent par faire partie de l'Histoire du moins dans ma tête.



Ici, le point historique est une fois de plus un prélude à l'horreur qui va suivre à savoir la révolution française et le prix du pain, pour rappel les brioches de la Reine, est un élément déclencheur qui, s'il semble venir du peuple est surtout attisé par des Grands qui rêvent de renversement de monarchie et c'est une toute autre histoire...



Pour ne pas terminer sur une note pessimiste, trop drôle car finalement l'Histoire on la connaît, je vais vous parler d'une ripaille dans l'auberge du Lion d'Or à Vitry-le-François :

« Des andouillettes de Troyes grillées, toutes luisantes de leur graisse, les avaient mis en bouche avant d'entamer un pâté de lapin dont l'hôtesse expliqua qu'elle en faisait mariner les morceaux dans le vin rouge et l'alcool de quetsche durant plusieurs jours. Son arôme si parfumé venait de n'être point désossé. Le tout était longuement cuit dans une pâte au saindoux dont le centre tel un nombril-cheminée, selon ses propres termes, laissait échapper la vapeur de cuisson. Une terrine de hure complétait ce régal. Un fromage cendré du cru avait ensuite exalté la fraîche alacrité d'un vin nature de champagne. » Et je passe le dessert car trop, c'est trop :-)



Une réussite donc que ce tome qui voit le sacre de Louis XVI et peut-être un mariage pour le marquis de Ranreuil :-) Bon, pour la suite, je vais devoir patienter, il me manque quelques tomes pour pouvoir lire cette aventure dans l'ordre du temps :-p
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le fantôme de ..

Waouh, trop trop bien, j'adore toujours :-p



Le style est juste inimitable, l'auteur reste toujours dans le bon ton, celui du XVIIIème siècle ; truculent, violent, chahuté, superstitieux, amusant aussi. On reste dans la vérité de l'Histoire avec ce drame urbain de la Rue Royale où un feu d'artifice en l'honneur du mariage du dauphin le 30 mai 1770 s'est transformé en immense incendie terriblement mortel pour les malheureux spectateurs entassés, écrasés, étouffés sous la foule apeurée. Résultat officiel, 132 morts ; résultat réel, 1200 morts ! Déjà, à l'époque, la bagarre des chiffres dilue les responsabilités…



Et nous voilà face à deux enquêtes pour notre ami Nicolas, plus vieux de dix ans quand même, à savoir, un drame dû à l'incurie de la police municipale (la garde-française) et un meurtre noyé dans la masse des décès. Si l'on ajoute à cela un bon exorcisme dans les règles de l'art et les formes légales, et bien, c'est juste un régal malgré les passages glauques :-p



Je ne peux terminer ma critique sans ajouter une recette qui m'a fait saliver le ventre plein à savoir, un pâté de poitrine de veau :-p

« Vous me coupez un bon morceau de poitrine de veau, bien choisi, dodu et nacré. Vous me le débitez en tronçons que vous lardez d'un ou deux morceaux de gras. Là-dessus, vous me préparez une pâte brisée au saindoux que vous abaissez dans la tourtière. Vous empâtez les tronçons dans celle-ci après les avoir assaisonnés de lard, sel, poivre, clous, muscade, fines herbes, laurier, champignons et culs d'artichauts. Vous recouvrez le tout de pâte. Deux heures gaillardes au four du potager. Vous sortez, vous ouvrez un nombril au couteau et vous y introduisez avec délicatesse une sauce blanche bien conditionnée avec un jus de citron et des jaunes d’œufs, juste avant de servir. »

Et voilà, j'ai de nouveau faim, pas vous ?



Le prochain est déjà sorti de la bibliothèque, j'ai un peu de temps devant moi, je me lance :-p
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

Et la magie continue…



C'est toujours le même bagout, c'est toujours la folle aventure pleine de rebondissements qui finalement n'est que la suite de celle terminée il y a peu. Faut dire que les deux affaires sont proches… En date mais pas en lieu ! Si l'une se tient principalement à Paris la deuxième prend ses aises à Versailles où l'ambiance n'est clairement pas la même. L'orgueil et l'insolence des Grands présagent déjà de la suite, la morgue de leurs serviteurs montre déjà le chemin vicieux qui sera parcouru, la solitude d'une favorite et la fatigue profonde d'un roi déjà bien abandonné nous mènent, si c'est possible, à de plus grandes embrouilles.



Une enquête bien menée, une reconnaissance méritée, un statut trouvé et retrouvé, voilà notre Nicolas bien en chemin pour une carrière éblouissante et assumée.



S'il y a moins de cuisine dans ce volume, elle est quand même bien présente et donc, pour mon plus grand plaisir voici la recette du jour, la tourte champenoise, avec une pointe d'accent alsacien, c'est encore mieux :-p

«La viande est hachée et marinée au vin blanc. Ce plat-là, c'est champenois. Tu coupes du borc et du veau, et surtout tu ajoutes de la gorge pour le fondant. Tu fais tremper dans un bon vin rouge avec des épices, du sel, du poivre, deux jours, bas blus. Tu fais ta bâte. Tu ébonges ta viande. Tu étales le fond dans la tourtière avec la viande dessus, et tu couvres avec un rond de bâte à l'oeuf. Tu tiens au four deux bonnes heures. C'est meilleur tiède ou froid. On peut le faire aussi avec du labin sans désosser. Chez moi, on tirait au sort qui aurait la tête. Yo yo, c'était comme ça ! »



Un tome un peu moins prenant que le précédent et ce n'est pas lié aux personnages déjà connus qui mènent bien la danse mais plutôt aux personnages secondaires qui sont nettement moins attachants et pour le coup plutôt antipathiques ;-)



Au suivant maintenant pour une nouvelle aventure dont le titre, déjà, est alléchant !
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le prince d..

Voici donc, par la force des choses, la dernière enquête de Nicolas Le Floch.



J'avais acheté le livre dès sa sortie, mais j'ai pris mon temps pour le lire. D'abord parce que Jean François Parot nous offrait une enquête tous les 2 ans, ce qui me laissait le temps de la lire tranquillement. Ensuite, parce que l'auteur nous ayant quitté, j'ai eu du mal à me lancer dans ce que je savais être la fin de l'histoire. Il est toujours triste de quitter un personnage après des années passées à suivre chacune de ses aventures. On ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il serait advenu de tous nos héros durant les années turbulentes de la Révolution Française. Louis du côté des monarchistes, Bourdeau du côté des révolutionnaires et Nicolas tiraillé entre les deux identités que sont les siennes ?

Nous le serons jamais même si de nombreux éléments permettent de nous faire une idée.



Je retiendrais de cet opus, en dehors de l'intrigue policière, un sentiment de mélancolie et de noirceur. Le questionnement sur le temps qui passe et la mort - déjà présent dans les tomes précédents mais plus encore dans celui-ci - traverse les pensées de Nicolas Le Floch lorsque son enquête lui en laisse l'occasion. Bien sur, a posteriori, on peut se dire que ces pensées pouvaient être celles de Jean François Parot face à la maladie.



En tout cas, même si je n'ai jamais eu l'occasion de lui dire personnellement, je remercie Jean François Parot d'avoir accompagné près de 15 ans de mes passions livresques, de m'avoir fait voyager dans sa vision de la seconde moitié du 18e siècle et de nous avoir offert tant de belles aventures.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Nos petits frenchy se révèlent de plus en plus en matière de polar. Et non seulement M. Parot est doué, mais il sait raconter des histoires policières au sein de la Grande Histoire.



On se retrouve immergés dans le Paris du 18e siècle, aussi bien à la cour du Roi que dans les rues grouillant de crapules de la Capitale.



Le jeune Le Floch se trouve placé sous la houlette de l'excellent Sartine afin d'apprendre le métier d'enquêteur, et cela tombe bien, car ce jeune homme est doué. Un Sherlock Holmes à la française, à une époque où, lentement mais sûrement, la royauté tend à décliner et la France à sombrer dans les conflits aussi bien internationaux que nationaux.



L'auteur est un féru d'histoire. Les détails sont prolifiques sans être assommants. En bref, on ne s'en lasse pas.



Du reste, M. Parot possède une écriture fluide, dynamique, un brin archaïque pour les besoins du récit, un vocabulaire riche et agréable.



En conclusion, je conseille vivement ce livre pour les amateurs de polars historiques. Ils devraient y trouver leur compte. Les enquêtes sont bien ficelées et l'histoire y est respectée. Le personnage principal est bien construit, et les personnages secondaires, notamment Sartine, font la part belle. A lire donc, sans parcimonie. La suite des aventures de Nicolas Le Floch sont d'un même niveau d'excellence. Je vous les conseille également. A consommer sans modération.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Lecture tout à fait agréable, mais ce n'est pas non plus un OVNI...

Rien de neuf pour la planète.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

En cette année 1761, le jeune Nicolas le Floch quitte sa Bretagne pour gagner Paris, avec en main une lettre de recommandation à l’attention de Monsieur de Sartine, le chef des affaires secrètes de Louis XV.

Très vite, ce dernier lui confie une mission de la plus haute importance et que laquelle Nicolas devra rester muet comme une tombe, sous peine de redescendre encore plus vite les échelons gravis si rapidement et d’être livré en pâture aux loups : "Vous êtes mon plénipotentiaire hors des règles et des lois, et n’oubliez pas que, si vous échouez et compromettez mon pouvoir, ma main se retirera de votre tête … Vous êtes votre maître.".



A n’en pas douter, Nicolas le Floch a du panache et la fougue de la jeunesse.

Il se lance à corps perdu dans cette enquête secondé par l’inspecteur Bourdeau, en partie pour oublier Isabelle, la fille de son parrain le marquis de Ranreuil et raison de son éloignement forcé par ce dernier, mais aussi pour se montrer digne de la mission qui lui a été confiée et s’assurer une place au service du roi : "Cette carrière de policier, il l’avait épousée sans le vouloir. Jeté dans Paris, pris en main par Sartine, tout s’était enchaîné. Maintenant l’action et ses rebonds, ses surprises, ses découvertes et parfois ses embûches l’animaient d’une énergie nouvelle, même si certaines questions demeuraient pour lui sans réponses et si des scrupules apparaissait dans le feu de la manœuvre.".

Car Nicolas le Floch se pique vite au jeu des intrigues et de démêler une pelote pourtant bien compliquée.

Jean-François Parot sait y faire, avec cette première enquête il a donné le jour à un inspecteur dont le succès ne s’est pas démenti depuis et a su faire revivre le Paris du XVIIIème siècle, mêlant intrigues de cour et quartiers mal famés, repas d’époque et traditions d’emprisonnement ou de délassement dans des maisons offrant luxe, volupté, jeux d’argent et débauche.

C’est par un travail minutieux que l’auteur a pu mettre autant de détails dans son roman, détails qui le rendent d’autant plus vivant.

Le lecteur avance au même rythme que Nicolas, découvrant avec lui Paris, ses quartiers, la Bastille, Versailles et la cour du Roi, mais aussi toute une galerie de personnages dont certains sont attachants et d’autres plus piquants.

Il est, sous certains aspects, aussi naïf que lui et découvre au fur et à mesure tout un univers passé qui revit sous ses yeux, les codes bien établis d’une société où la hiérarchie est d’importance, et toute la ruse féminine, notamment dans les maisons de joie : "Quand vous connaitre mieux les femmes, mon mignon, vous apprendrez qu’avec elles le probable n’est jamais tout à fait certain.".



Lire une enquête de Nicolas le Floch, c’est replonger dans les intrigues du XVIIIème siècle et vivre au rythme d’une époque passée à laquelle Jean-François Parot convie le lecteur, mais c’est aussi prendre le risque de tomber amoureuse du personnage de Nicolas le Floch et ce, de façon pérenne.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'enquête russe

Bon chien chasse de race, disait Louis XV. Revoilà notre Nicolas Le Floch au flair aiguisé dans une intrigue où la politique russe se mêle à la diplomatie française, et de laquelle la grande Catherine ne ressort pas si grande que ça. Parot mêle avec brio -voire virtuosité- histoire policière, évènements historiques, psychologie des grands personnages, descriptions minutieuses du Paris de l'époque ainsi que des us et coutumes d'avant la Révolution. Pédagogue, il fait de brefs résumés des avancées de l'enquête, qui remettent le lecteur sur pied entre diverses recettes de cuisine, crises de nerfs du très peu agréable Sartine, et rebondissements de l'histoire. On retrouve les milieux habituels du jeu et de la prostitution, vivier dans lequel Nicolas puise ses "mouches", la loyauté et la fidélité de son collègue Bourdeau, et bien sûr l'intelligence et la sagacité de ce bon monsieur de Noblecourt. Toutefois dans ce volume, notre héros vieillissant comme tout un chacun et quelque peu nostalgique (pour ne pas dire découragé), semble plus porté sur la méditation que précédemment, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à ce volume : on le voit faire le bilan de ses expériences et essayer d'y voir clair. Est-ce dû à ses responsabilités paternelles ? En tous cas,sa fidélité inconditionnelle au roi emportera le morceau. Admiratrice inconditionnelle de l'écriture de Jean-François Parot (quel délice !), qui nous propose sans en avoir l'air toutes sortes de pistes de réflexion sur le XVIII tout en le confrontant à notre regard moderne, j'ai apprécié dans toute sa complexité ce nouvel opus, qui marque une parenthèse dans les mécanismes qui préparent la Révolution mais porte notre regard sur les affaires étrangères de l'époque, en particulier sur les relations de la France avec la Russie.
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L'énigme des Blancs-Manteaux

Cette première lecture de l'année a été pour moi une très belle découverte et un vrai coup de cœur pour ce personnage du XVIII que je ne connaissais pas.



Ce roman est le premier opus des aventures de Nicolas Le Floch, et vous pouvez vous attendre à lire les critiques des aventures suivantes, car j'ai vraiment beaucoup aimé ce jeune homme tout juste débarqué de sa Bretagne natale et qui se retrouve propulsé chef de police et chargé d'enquête par Monsieur de Sartine, lieutenant général de police.



Jean-François Parot nous présente son jeune héros tout au long du roman, sans qu'il y ait de longueurs, les détails nous sont révélés au fil du roman. Cela permet de ne pas connaître de temps morts, l'enquête continue tambours battants.



Ce jeune garçon est très attachant, lorsqu'il arrive à Paris, il est encore très naïf et n'est presque pas au courant des habitudes et des protocoles de cette ville et de la société dans laquelle il va évolué. Tout au long du roman, on va suivre son évolution, et apprendre le secret de sa naissance, entre autre.



Le style de l'auteur est très agréable, efficace, sans longueurs. On apprend énormément de choses sur la vie à Paris au XVIIIème siècle, sur la politique, ainsi que sur la procédure judiciaire de l'époque.



L'auteur va nous présenter des personnages dignes des experts, comme ce jeune bourreau qui va l'aider à faire l'autopsie de cadavres et tout ceci sans jamais tomber dans les descriptions sanglantes à l’excès.



Et l'enquête policière est très prenante, pleine de rebondissement et de fausses pistes.



Le seul bémol est la façon de mettre les explications de certains termes à la fin du livre. Il aurait été plus agréables d'avoir ces renseignements sous forme de notes de bas de pages (enfin pour moi en tout cas...) .



Un personnage et un roman que j'ai adoré, un très bon polar historique pour les amateurs du genre. Je vous le recommande vraiment, vous ne serez pas déçus.
Lien : http://sagabouquins.blogspot..
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

Fin de l'année 1761: la guerre de Sept ans est de plus en plus désastreuse, la situation de la Compagnie Jésuite n'est plus en " odeur de Sainteté " : en effet la Marquise de Pompadour les exècre mais elle est aussi très tourmentée par les jeunes rivales qui gravitent autour du Roi Louis XV ! Mais, il y a Nicolas le Floch devenu commissaire du Châtelet et son équipe : le fidèle et expérimenté inspecteur Bourdeau, les mouches, les espions qui veillent....

Ce soir, assiste à la première des Palatins de Rameau : Madame Adélaïde, fille du Roi : elle est accompagnée par les "de Ruissec" qui vont apprendre que leur fils Lionel vient de se suicider en leur Hôtel !

Nicolas et M. de Sartine, son chef vont sur les lieux pour constater le décès mais, avec l'aide de Sanson qui examine le corps à la Basse Geôle : Nicolas va vite comprendre qu'il s'agit d'un meurtre ! En effet, le jeune vicomte défiguré a été tué d'une balle par un gaucher, de plus il a été plongé dans de l'eau douce avec le corps rempli de plomb pour le lester !

Peu après, la mère du vicomte tente de joindre Nicolas, mais elle est jetée dans le Puits des Morts !

Nicolas doit chercher un droitier à qui profiterait ce double assassinat : sont-ce les Jésuites menacés par la Cour, ou le comte de Ruissec courtisan qui fréquente les sphères du pouvoir ou simplement le frère cadet qui héritera de son ainé ?

Nicolas va être appelé par le Roi et par M. de Saint-Florentin : ministre de la Maison du souverain, il va commencer à entrevoir les intrigues qui se nouent dans l'entourage royal ! Les bijoux de Madame Adélaïde ont été volés, la "Pompadour" s'est entichée d'un égrefin : M. Truche de la Chaux et avec les conseils avisés de l'ex procureur de Noblecourt chez qui il vit, avec l'aide du chirurgien Semacgus et du 1 ° valet du Roi : M de la Borde : Nicolas va remonter vers des conspirateurs proches de la couronne, et apprendre que le comte de Ruissec qui le traite avec mépris est englué dans des trafics sordides !

Ce roman historique de Jean-François Parot est la suite de " l'énigme des Blancs Manteaux " : c'est un plaisir de retrouver les protagonistes du tome 1 et, surtout le " héros " Nicolas qui n'en finissent pas de nous surprendre !

L.C thématique de septembre 2022 : un polar avec un héros récurrent !

Challenge ABC des titres 2022/2023.

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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le cadavre ..

Un tome de la série que j'avais zappé ... donc un petit retour en arrière dans la vie de Nicolas Le Floch.

Nous sommes en février 1777 et un mystérieux prisonnier meurt en tentant de s'évader de la prison du Fort L’Évêque.

Personne ne connait son identité.

Élément encore plus étrange : Nicolas et ses fidèles acolytes,

Bourdeau, Sanson et le docteur Semacgus découvrent qu'il n'est pas mort de sa chute mais a été assassiné ensuite.

Ajoutez à ceci l'arrivée en France de Lord Aschbury, chef du secret britannique, les déboires aux jeux de Marie-Antoinette et les tourments amoureux de Nicolas avec sa jeune maitresse Aimée d'Arranet et on obtient une aventure toujours aussi savoureuse de notre détective gourmet. Au menu cette fois (et ce n'est qu'un exemple) : crépinettes de cuisses de canard, pâté de macaroni à l'italienne et crème à l'anglaise frite :)



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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'Homme au ..

Bon... je ressors plutôt mitigée de cette lecture. Je pensais que ce deuxième tome allait m'embarquer voire que j'allais mener l'enquête mais malheureusement ça ne l'a pas fait plus que ça, j'ai été seulement spectatrice. Il faut dire que certains éléments ne sont dévoilés qu'à la toute fin et puis j'ai eu l'impression que les circonstances du crime étaient identiques au premier tome. Première frustration !

La quatrième de couverture nous parle de la guerre de Sept Ans, j'attendais de l'auteur une contextualisation de cette période. Lire des policiers historiques est une alternative pour apprendre et découvrir notre Histoire de France. Dommage pour moi, je n'en sais pas plus à ma lecture. Deuxième frustration !

Nicolas Le Floch n'arrive pas à me séduire, je l'aime bien mais je n'ai pas toujours hâte de le retrouver quand je reprends ma lecture. Juste curieuse de l'intrigue. Troisième frustration !



Je reconnais tout de même le travail documenté de l'auteur qui nous plonge dans le XVIIIème siècle. Les descriptions des rues, des tavernes et des maisons closes brossent le Paris populaire alors que les complots contre le Roi Louis XV et l'entrée en scène du personnage historique de la marquise de Pompadour dressent un portrait de la cour de Versailles. Ce fut une lecture distrayante, sans plus.



Et pour le pitch : Nicolas Le Floch est en service commandé à l'Opéra. Monsieur de Sartine, lieutenant général de police, désire qu'il surveille la salle puisque la fille du Roi Louis XV, Madame Adélaïde accompagnée du comte et de la comtesse de Ruissec, assistent à la représentation des « Palatins ». Lors du spectacle, ces derniers apprennent le décès de leur fils Lionel de Ruissec. Fraîchement promu commissaire, l'enquête est confiée à Nicolas. Très vite, il est convaincu que ce n'est pas un suicide comme tout le laisse à croire mais un meurtre. Charge à lui de trouver le coupable d'autant plus que c'est au fils d'un proche du trône qu'on s'est attaqué.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'année du vo..

1783, c'est un volcan islandais qui tient le devant de la scène puisqu'il dérègle le temps et provoque des maladies, tant dans les champs, chez les animaux et chez les humains.

Pendant ce temps, Marie-Antoinette appelle Nicolas à l'aide : un de ses amis est mort piétiné par un de ses chevaux.

J'ai retrouvé avec plaisir le marquis de Ranreuil : entre fausse monnaie, écrits diffamatoires et intérêts immobiliers, Nicolas cherche la vérité ET à protéger son fils Louis des ragots.

Toujours passionnant, Jean-François Parot ne manque pas de faire un point historique sur la situation tendue en France, aussi de nous mettre l'eau à la bouche avec les repas dégustés par nos inspecteurs gourmands.

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L'énigme des Blancs-Manteaux

D'emblée je dois dire que je ne connais rien à l'histoire de la France et que je n'ai non plus visité Paris; il m'a donc sans doute manqué de références pour pleinement apprécier ce premier tome des aventures de Nicolas Le Floch. Malgré cela j'ai pris grand plaisir a cette lecture qui m'a convaincu de mettre cette série dans ma pile à lire. D'abord parce que l'enquête est complexe, pleine de fausses pistes et d'itérations captivantes, avec un dénouement digne des meilleurs Agatha Christie. Ensuite le personnage de Le Floch, aussi humble qu'intelligent, m'est apparu hyper sympathique. Il apprend vite de ses erreurs, met en valeur ses collaborateurs, se remet en question sans tomber dans un tourment stérile, fait preuve de droiture et de loyauté, bref un héros comme je les aime. Il y a aussi l'atmosphère de cette époque qui m'a séduit avec ses différences de classes, son langage soigné, la saleté des villes, les fiacres qui filent dans la foule etc. Et que dire de l'écriture dont la vocabulaire malmène même le dictionnaire intégré à ma liseuse. Bref je suis tombé sous le charme et cette lecture m'a ouvert une porte sur les romans policiers historiques bien concoctés.
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Une enquête de Nicolas Le Floch : Le prince d..

C'est avec des sentiments contrastés que j'ai lu cette dernière enquête de Nicolas le Floch. Tout d'abord le plaisir de retrouver des personnages que je connais depuis longtemps (environ 15 ans) et une pointe d'amertume de savoir que ce serait la dernière fois. Hélas, trois fois hélas, Jean-François Parot nous a quittés il y a déjà 1 an et avec lui un pan de la littérature policière et historique s'en est allé.

Il nous avait bien fallu quelques efforts à la lecture de l'Énigme des Blancs-Manteaux, pour nous familiariser avec une écriture si riche et un vocabulaire de l'époque à laquelle nous n'étions pas ou plus habitués, mais le plaisir de la formule s'était imposé de lui-même. Pas de phrases courtes, elliptiques, de textes sans relief et de mots tellement fades que nous rencontrons de plus en plus souvent. Là au contraire des expressions fleuries, des tournures de phrases savamment élaborées, des mots disparus à l'usage improbable aujourd'hui mais qui prenaient tout leur sens, souvent dans leur racine première. le premier qui me vient à l'esprit est qu'on n'était pas “assassiné” mais “homicidé”, et s'en sont suivis une théorie de mots et expressions tels qu'il fallait bien avoir un lexique pour les regrouper et que j'ai eu le plaisir de vous faire partager avec quelques “quiz” « Parlez-vous le XVIIIe ? ».



Venons-en maintenant à ce dernier récit.

Nicolas, tout jeune grand-père, passe quelques jours de repos à Ranreuil en compagnie de Louis son fils, Julie sa belle-fille et leur nouveau-né Nicolas. Awa et Secmagus sont du séjour ainsi que le Comte de Mezay, beau-père de Louis. Après une tentative de meurtre sur lui-même, et l'arrivée d'un chevaucheur porteur de deux messages mystérieux de Paris, le commissaire regagne en catimini la capitale pour retrouver Bourdeau et Sartine. S'ensuivent un double-assassinat, l'embastillement de Nicolas, son enlèvement et une séance de torture en quelques jours, ce qui fait beaucoup pour un seul homme. Rétabli grâce aux bons soins de Catherine Gauss et Secmagus revenu de Bretagne, le Floch retrouve un ami de jeunesse, Pigneau de Behaigne jadis séminariste et aujourd'hui Évêque d'Adran, protecteur du prince de Cochinchine et plénipotentiaire pour le compte du roi d'Annam, en poste pour signer un accord de commerce avec la France. Cependant, de nombreuses factions, anglaises, hollandaises et même triades annamites vont mettre tout en oeuvre pour faire échouer cet accord. Chargé par le roi lui-même avec le soutien de Sartine, le commissaire aux affaires extraordinaires va mettre en oeuvre tout son savoir-faire pour démêler cet écheveau de pistes “le tout environné de ténèbres”. le reste je vous le laisse découvrir, certain que vous serez avides d'en connaître le dénouement.



Cette fois encore, Jean-François Parot nous livre un texte extraordinairement enrichi d'un vocabulaire soigné, de descriptions de Paris et des parisiens dignes d'un observateur avisé de l'époque, le tout agrémenté de repas aux menus alléchants, souvent bien arrosés comme les aiment Nicolas et ses amis. Le contexte de l'aventure est malheureusement moins réjouissant : les mauvaises récoltes des années passées ont amené à la ville de nouveaux arrivants en quête d'une vie qu'ils souhaitent meilleure, le vent des frondes entre les trois ordres composant le peuple de France, l'hypothèse d'une convocation des États Généraux et l'expansion des idées du “siècle des lumières”, tout se ligue pour déstabiliser la société en cette fin du XVIIIe. Si l'on y ajoute la détestation grandissante à l'égard d'une reine, isolée par une cour frivole et dépensière, qui vit à des années-lumière du peuple et la faiblesse d'un roi incapable de prendre des décisions fermes, tout entouré qu'il est de conseillers plus avides de leur réussite que de celle du royaume, le vase de la contestation est sur le point de déborder et l'on ne sait que trop aujourd'hui, comment il va se déverser. L'auteur ne cache rien au lecteur de tous ces éléments, ce qui rend son récit d'autant plus crédible, qu'il fait croiser Nicolas le Floch et les personnalités de l'époque, du Duc d'Orléans à Olympe de Gouges, et de Restif de la Bretonne à Marc-Antoine Thierry de Ville d'Avray.



On pourrait encore dire bien des choses sur les romans de Jean-François Parot et son inépuisable culture, mais le mieux est de lire (ou de relire) ses quatorze romans pour en apprécier la qualité. Il nous restera tous ces livres donc, les quelques adaptations de qualité réalisées pour la télévision, et une bande dessinée qui reste à convaincre les amateurs de BD (dont je suis). Maintenant que la dernière page est tournée, il nous faut dire adieu à tous les personnages qui nous étaient devenus si familiers, et dont il semble que l'auteur ait voulu nous les faire rencontrer une dernière fois, sentant qu'il n'aurait pas l'énergie ni la santé pour aller plus loin.



À la manière d'un générique… Nicolas le Floch et Pierre Bourdeau. Louis de Ranreuil, Julie sa femme et le petit Nicolas. Monsieur de Noblecourt, magistrat podagre en retraite et sa maisonnée, Catherine la cuisinière, Marion la gouvernante, Poitevin l'homme à tout faire, sans oublier Pluton, Mouchette et Sémillante. Secmagus chirurgien de marine et Awa. Aimée d'Arranet, l'Amiral son père et Tribord, serviteur aux allures de boucanier. Messieurs de Sartine, de Laborde, et de Ville d'Avray. Louis XVI et Marie-Antoinette. Le Hibou : Restif de la Bretonne, écrivain roué et sans le sou. L'inénarrable Paulet au grand coeur, du “Dauphin Couronné”. Le père Marie et son cordial, Maître Vachon le tailleur, les aubergistes gourmets et gourmands. le fidèle Samson, de toutes les enquêtes, et le lieutenant Grémillon. Les mouches Tirepot et Rabouine et la troupe des petits vas-y-dire… Enfin pour le souvenir, La Satin devenue noble anglaise, Madame Louise, la tante du Roi, emportant dans son couvent le secret de la naissance de Nicolas… Et j'en oublie sûrement.



Merci Monsieur Parot.

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Une enquête de Nicolas Le Floch : L'honneur d..

Neuvième tome des aventures et enquêtes du marquis de Ranreuil, aka Nicolas le Floch. Nous sommes en juin 1780 et cela fait maintenant vingt ans que Nicolas est commissaire aux affaires extraordinaires.

Le roman s’ouvre sur un problème très matériel : trop de cadavres s’entassent au cimetière des Innocents et envahissent les caves des riverains, d’où une odeur pestilentielle et des miasmes qui entraînent des problèmes de santé. Anecdote typique des romans de Jean-François Parot qui nous plonge dans le quotidien du Paris du XVIIIe siècle, toujours aussi documenté et précis dans ses descriptions.

L’enquête à proprement parler commence avec la mort de M. de Chamberlin, auparavant au service de la trésorerie générale de la Marine, très instruit des secrets des finances de la guerre avec l’Angleterre, que l’on retrouve étouffé après la chute suspecte du ciel de son lit.

Il avait justement rédigé, le soir même, un nouveau testament en faveur de son petit-neveu Charles … Se sentait-il menacé par un membre de sa famille ? En voulait-on à sa vie à cause des secrets qu’il détenait ? N’oublions pas que les services anglais du renseignement, menés par Lord Aschbury, déjà croisé par Nicolas dans une précédente aventure, rôdent dans l’ombre … Voudraient-ils récupérer un document compromettant pour Sartine, ministre de la Marine et ancien parrain de Nicolas ?

On retrouve encore une fois le goût de Parot pour la bonne chair : les personnages se délectent de strouille à l’italienne, terrine de galantine de veau en gelée accompagnée d’une salade d’herbes ou encore potage froid aux moules … Moults détails qui nous donnent l’eau à la bouche !

En bref, encore un bon moment passé au XVIIIe siècle !

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