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Citations de Jean Giono (2688)


Enfin on abordera le plateau,l'étendue toute rabotée par la grande varlope de ce vent.
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...parce qu'il y a des gens comme ça qui voient la vie comme un verger de mai...
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...ces coups frappés à quatre heures de l'après-midi dans la porte d'une église et Sainte Vierge ! Sainte Vierge ! Sainte Vierge ! qu'on appelle (comme si on voulait qu'elle se penche à sa fenêtre et qu'elle réponde : Oui, qu'est-ce qu'il y a ? Je suis là),...
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Mais je ne suis pas très apprivoiseur. Ce n'est pas à moi qu'on verra des oiseaux sur l'épaule ou dans la barbe.(En parlant de barbe, la mienne est devenue tout ce qu'il y a de bien. Il faut même que, de temps en temps, je la taille au ciseau.) Je ne suis pas de ceux qu'on admire parce qu'ils sont les maîtres des animaux. Ou qui paraissent l'être. Pour apprivoiser qui que ce soit, il faut être trop longtemps son domestique. Et pour monter un petit numéro d'amour-amour, avec becquetage des lèvres et tout le saint-frusquin, il faut trop avoir été soumis, gentil, et tout et tout... je suis d'ailleurs comme ça avec les chats et les chiens. Je ne leur fait pas d'avances. Au gens non plus. Enfin, c'est rare.
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Là, ils sont restés un bon moment tranquilles à regarder le fond de leur pensée
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Colline avait montré un des visages de Pan .
celui qui communique la terreur - ces terreurs & paniques qui saisissent parfois les troupeaux et
les font fuir d'une course folle et dévastatrice, cette folie qui s'empare de ceux qui ont irrité le dieu et en fait des possédés.
Regain montre un autre visage de Pan, celui qui
sourit aux idylles paysannes, celui qui fait naître
le vent de printemps.

Pan est le sentiment paysan
sacré: l'émotion suscitée par ce quelque chose qui dépasse l'homme.
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La notion de progrès est une vue de l'esprit, elle n'existe pas dans la nature. Au surplus, que signifie progresser, si c'est progresser uniquement pour progresser, et s'il n'y a pas quelque part dans ce progrès un palier, un sommet, un arrêt (qui serait par exemple le bonheur), au-delà duquel il serait inutile – ou impossible – de progresser.
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Ce matin-là, beau jour couleur de paille et à peine né que, parfumé à la rose, il riait en jouant dans les peupliers. Ça chatouillait toute ma peau. La vie s'appuyait contre ma bouche avec son bon goût, mais la chose amère était montée jusqu'au ras de ma gorge et j'en étouffais.
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Qui sait : "un roi sans divertissement est un homme plein de misères" ?
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- Comment ça va, Janet ?
- Mal et ça dure.
- Tu souffres ?
- De la tête.
- La tête te fait mal ?
- Non? Elle ne fait pas mal comme aux autres ; elle est pleine, voilà, et elle craque toute seule dans l'ombre, comme un vieux bassin. On me laisse seul tout le temps, je peux pas parler, ça s'accumule dans moi, ça pèse sur les os. Il en coule bien un peu par les yeux, mais les gros morceaux, ça peut pas passer, ils restent dans la tête.
- Les gros morceaux de quoi ?
- De vie, Jaume.
- Des morceaux de vie ? Comment tu veux dire ?
- Ca, tu vas voir :
"Je me souviens de tout ce que j'ai fait fans la vie. Ca vient par gros morceaux, serrés comme des pierres , et ça monde à travers ma viande.
"Je me souviens de tout.
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Ils entrèrent dans la solitude de la pluie.
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Dehors, on en était à la fin de la nuit. Les étoiles étaient grosses comme des pois. Il n’y avait plus de brouillard, plus de lune ; le ciel était large ouvert d’un bord à l’autre. Le vent haut chantait tout seul. La maison sentait le foin sec et le feu. Il y avait sur toute la largeur du ciel et de la terre une paix et une douceur qui annonçaient le jour. Les bruits étaient purs et légers.
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Un vol de grives épais et violet comme un nuage d’orage changea de colline.
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Il me semblait que le bruit de mon coeur grondait à des kilomètres autour de moi comme un tonnerre.
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Le soir entrait comme chez lui, avec ses étoiles et son reflet d’herbe. Y avait, dans le fond, un dressoir avec des pommes qui séchaient. Ça sentait bon, mais, c’est une odeur qui rend triste. À côté de la cheminée, il y avait l’évier. Quand j’étais entré là-dedans, le premier coup, en faisant mon regard d’inspection, mes yeux étaient tombé sur cet évier. Sur la première planchette au milieu des bols de terre épaisse et des assiettes à bords cassés, j’avais remarqué une jolie petite tasse de porcelaine, bleue à pois blanc, quelque chose de fin, de coquet, une tasse de jeune fille. Elle était retournée cul en l’air sur sa soucoupe, comme les tasses propres doivent être dans un ménage bien ordonné. Ça m’avait remué, et je pensais à ça, le nez sur ma soucoupe, et je jetais des cuillères de soupe sur une chose amère, qui était au fond de ma gorge.
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Le monde se trompe, dit Bobi. Vous croyez que c'est ce que vous gardez qui vous fait riche. On vous l'a dit. Moi je vous dit que c'est ce que vous donnez qui vous fait riche.
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Cette entreprise délibérée de la mort, cette victoire foudroyante , la proximité du champ de bataille qui restait sous ses yeux, impressionnèrent fortement Angelo
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Heureusement le vent a dépecé les nuages. La lune nage dans de grands morceaux de ciel libre. On y voit par moments comme en plein jour. Il gèle est la neige est dure. Les forêts de verre bruissent comme du cristal.
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Les bois de hêtres, sous ce qui leur reste de feuilles dorées font luire au soleil leurs branchages blancs. Les bouvreuils s’imaginent que midi c’est l’été. Ils se rengorgent et paradent sur les aubépines, mais l’ombre qui s’est déjà installée pour l’hiver au nord des pentes les inquiète.
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Le bonheur est un travail solitaire.
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