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Citations de Jean Giono (2668)


La jeune fille regarda les étoiles qui s’allumaient une à une. Et elle s’endormit. Le souffle de la bête faisait bouger ses longs cils.

Chapitre 6
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Loin vers la forêt, au-delà de la route, un perdreau entendit, s’éveilla, vola d’un vol court. Il retomba dans l’herbe, s’endormit, retrouva sa peur, s’envola, retomba, s’endormit, et il resta enfin dans l’herbe, frissonnant mais alourdi de nuit.

Chapitre 6
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« Ça m’a fait comme au printemps, quand toute la neige glisse d’un coup et déshabille la montagne. »
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Moi, ce qu'il me fallait, c'était un bon pieu, bien solide, pour faire le pivot de la ronde. J'avais beau fouiller le hangar et tourner comme un mouton lourd dans la grangette, c'était zéro en beaux chiffres.
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Je regardais donc mon pays dans moi, et c'était de la douleur ; mais dans l'orme, là, en face, ce fut le rossignol qui chanta, puis, tous les bassins ronflèrent sous les gosiers des rainettes, puis la chouette se mit à chouler et, alors, la lune sauta par-dessus la colline.
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J'étais au bout de la ficelle d'amitié amarrée dans nos deux coeurs ; encore un pas, elle cassait.
Et j'ai fait ce pas en arrière, et je suis parti.

Voilà !
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Janet semble mort. Mais on entend son petit rire qui grignote le silence.
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Un petit vent de nuit fouille dans le feuillage du chêne. Un rossignol chante.
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Les heures sont faites d’un grand rêve où dansent des eaux d’argent.
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Jourdan tira sa blague, bourra sa pipe, tendit sa blague à Bobi. Sans regarder. Il regardait l’oiseau. Bobi prit la blague, tira sa pipe, bourra sa pipe, rendit la blague. Puis il alluma l’allumette et alors il jeta un rapide coup d’œil sur le feu dans ses doigts et Jourdan alluma, mais il surveillait toujours l’oiseau du coin de l’œil.

Chapitre 4
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— Je suis un homme, se redit Jourdan.
Et il se regarda.
— Pas plus, dit Bobi.
— Pas plus, se redit Jourdan.
— Le tort, dit Bobi, c’est de se croire plus.
Et Jourdan resta muet parce qu’il cherchait ce que ça voulait dire.

Chapitre 4
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La maison qui s’approchait sentait le pain nouveau.

Chapitre 3
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On était arrivé dans le pays de la nuit. (...)
Il n’y avait tout autour dans la nuit que des formes mouvantes à grandes robes d’argent. La frayeur du cheval remontait en secousses le long des guides.
Soudain, il y eut un bruit haut dans le ciel. S’avança le corps d’un arbre, immense de ramure, sans feuilles. Il semblait découpé dans du carton. Derrière lui on voyait les formes d’autres arbres. La brume grésillait dans leurs branches.

Chapitre 3
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Mouille-Jacques était une maison seule dans les champs. Plus grande que le jas de l’érable, avec un portail, une fenêtre de chaque côté de la porte, trois fenêtres au premier étage et à celle du milieu un balcon de fer. Un petit chemin soigneusement déblayé de neige menait au seuil. La cour était propre. D’un côté les soues silencieuses et vides. De l’autre côté un hangar abritait des charrues, des harnais, un billot de bois encore entouré de bûches fraîchement fendues et un tas de fourrage sec et qui donnait chaud rien qu’à le voir.

Chapitre 3
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Le libre arbitre est un manuel de chimie.
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— Tu n’as jamais trouvé de racines, de vieilles racines ? (...) les racines c’est éternel.

Chapitre 2
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Le feu, le chant de l’eau, l’odeur du café étaient une maison beaucoup plus solide que la ferme. On pouvait s’abriter là dedans beaucoup mieux que dans toutes les constructions de pierre.

Chapitre 2
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Et, je te retrouve, Paris. […] Tu es l’usine de notre mort. Nous ne venons pas pour te piller, nous venons pour te détruire. Tu ne peux plus te défendre d’aucune splendeur ; nous avons toute la splendeur du monde.
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Vraiment, il y a des proverbes qui ont été faits par des hommes de la terre, les hommes qui ont vu cent forêts, cent lacs, cent montagnes et cent fois le ciel renversé. Il faut quand même croire qu’ils y connaissaient quelque chose.

Chapitre 1
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J'y ai donné l'oie. Il l'a tenue par les pattes. Eh bien, il l'a regardée saigner dans la neige. Quand elle a eu saigné un moment, il me l'a rendue.
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