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Critiques de Jean-Marc Dhainaut (525)
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Alan Lambin et le fantôme au crayon

Après avoir pris grand plaisir à lire Brocelia et Psylence, j'ai voulu découvrir l'autre série de Jean-Marc Dhainaut, dans laquelle nous suivons un chasseur de fantômes, Alan Lambin.

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J'ai donc commencé par la première nouvelle. Les faits évoqués se déroulent 6 ans avant "La maison bleu horizon".

De plus, le récit se passe à Halloween, ce qui tombe bien, on y est presque.

Ça met dans l'ambiance.

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On y fait la connaissance d'Alan et de son ami Paul, professeur de physique, personnages brièvement évoqués dans les deux romans précités, et que j'avais du mal à situer, mais ce n'était pas important.

Voilà ce que c'est de ne pas lire dans l'ordre, pour une fois.

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Alan est réveillé à sept heures et demie par un coup de fil de Paul qui lui dit de lire un article de journal parlant d'un enfant qui a disparu deux ans plus tôt.

Le gamin n'a toujours pas été retrouvé et un médium de pacotille, charlatan sans scrupules qui profite de la détresse des familles, Erwan Diwen, est intervenu au domicile de la jeune mère, à grands renforts de publicité pour son propre bénéfice.

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Par ailleurs, Alan a la désagréable surprise de constater qu'un fantôme semble s'être invité chez lui. Quel culot !

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Ce récit d'un peu plus d'une vingtaine de pages est très vite lu, bien entendu.

L'histoire est plutôt classique et assez bien menée.

Par contre, je n'ai pas retrouvé la fluidité de la plume que j'avais plutôt appréciée dans les derniers romans de l'auteur.

L'écriture est moyenne, un peu scolaire, et quelques expressions m'ont fait sourire.

Je vais maintenant lire la seconde nouvelle et je verrai si j'enchaîne avec La maison bleu horizon.

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Brocélia

J'ai toujours lu beaucoup de bien de l'auteur et acquis ses livres, mais ils s'étaient malencontreusement égarés dans les profondeurs de mon pense-nouille sans fond.

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Et puis un jour, je vois ce titre qui bien entendu m'attire irrésistiblement. La belle couverture finit de me convaincre.

Me voilà donc en possession de ce roman qui attendait patiemment, jusqu'à ce qu'un magnifique retour de ma Yaya (Yaena) me le remémore et le fasse remonter tout en haut du pense-nouille.

Passionnant, n'est-ce pas ? :)

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Nous suivons donc Meghan, journaliste kamikaze passionnée d'Urbex, qui se dit que ce serait une bonne idée de retourner dans un manoir hanté pour écrire l'article que son rédacteur en chef exige pour l'avant-veille.

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J'y serais bien allée avec elle, après tout ils faisaient chambres d'hôtes, ce ne sont pas les chambres qui manquent.

Par contre, il ne faut pas être pointilleux sur la propreté et le calme, mais bon, qui dit vacances dit un peu de laisser-aller.

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Je vais commencer par dire que j'ai adoré ce récit palpitant.

La plume de Jean-Marc Dhainaut est fluide et addictive.

L'auteur fourmille d'idées, même si j'ai parfois eu quelques doutes sur la véracité de l'histoire.

Je plaisante.

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Seul bémol qui pourrait faire abandonner plus d'un lecteur, la mise en place très visuelle, les phénomènes se précipitant sans qu'on ait eu le temps de s'imprégner du récit.

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Il m'a manqué le suspense et la montée d'adrénaline progressive. De ce fait, le premier quart du livre m'a ennuyée et j'ai dû m'accrocher.

Aucun personnage n'avait vraiment éveillé mon intérêt.

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Mais ensuite, quelle claque magistrale. Plus moyen de lâcher ma lecture jusqu'à la dernière page.

Je conseille ce roman à tout amateur du genre.

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Pour ma part, je vais faire "remonter" les autres titres de l'écrivain.

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Alan Lambin et l'esprit qui pleurait

J'ai lu cette autre nouvelle horrifique, par l'auteur de Brocelia, roman que j'avais trouvé très divertissant.



Nous avons Brice, 16 ans, qui s'aperçoit en se réveillant assis devant son bureau, qu'il a écrit une phrase en écriture automatique.



Le message est signé Rose Feibelman, qui prétend être morte dans la maison qu'il habite avec son père et sa mère.



Deux semaines plus tard, soit le vendredi 12 novembre 1982, à Guingamp, en Bretagne, nous retrouvons Alan Lambin à la fin d'une conférence qu'il a donnée.



Si vous vous souvenez, Alan Lambin est le héros de cette série de livres, qui m'ont déjà déçue, mais j'ai voulu laisser une chance à l'auteur.



Un homme s'approche de lui et parle de son frère et de sa famille, chez qui il se passe des choses plus qu'étranges.



En effet, Brice voit une femme et une gamine qui pleurent en le regardant dormir, ou dans le jardin.

Il se confie à ses parents qui ne le croient pas dans un premier temps.

Mais bientôt, la mère voit également cette femme et la fillette.



Et c'est là que je vous laisse découvrir l'histoire...



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Que dire ? On est bien loin de Brocelia, ces livres et nouvelles ont été écrites avant, et aussi bien le fond que la forme ont un niveau qui ne me convient pas.



Des mots employés en dépit du bon sens, des phrases mal tournées, des incohérences...



J'attendrai un nouveau livre de l'auteur... ou pas.

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Psylence

J'ai découvert Jean-Marc Dhainaut en lisant Brocélia, qui m'avait emballée.

L'auteur ayant eu la lumineuse idée d'écrire Psylence, suite de Brocelia, je me suis empressée de l'ouvrir, encouragée, s'il en était besoin, par le retour élogieux de ma Yaya (que je remercie au passage).

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J'ai retrouvé Meghan, journaliste spécialisée dans le paranormal, ainsi que son collègue et ami Janis, avec un très grand plaisir.

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Mais tout d'abord, nous faisons la connaissance de Clara, une adorable vieille dame, entourée de son mari, sa fille, son gendre, son petit-fils et son épouse ainsi que ses petits-enfants, qui viennent très fréquemment voir les "piliers" de la famille.

Un foyer chaleureux, où l'amour et la joie nous enveloppent.

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Nous sommes le 27 mars 2004, tout le monde est réuni pour célébrer l'anniversaire de Carla, mais celle-ci est tracassée par un événement s'étant produit la nuit précédente.

Les cris de son époux l'ont réveillée, et elle a vu un homme l'agresser dans leur propre chambre.

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Son mari a prétendu qu'il s'agissait d'un cauchemar et quand elle a raconté ce qui s'était passé à son entourage, personne ne l'a crue.

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Mais la nuit suivante, nouvelle attaque, fatale à Gwendal, et voilà la pauvre Clara se retrouve hospitalisée, en état de choc.

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Janis, toujours bien informé par ses contacts secrets, raconte ce qu'il a appris à Meghan, laquelle s'empresse de foncer sur les lieux.

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Après bien des péripéties, elle arrive chez la vieille dame, mais quand elle se présente comme journaliste, sa fille la chasse... pour l'appeler à l'aide quelque temps après.

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Nous retrouvons aussi les amis de notre duo de journalistes, Mina et Alan, qui lui seront d'un grand secours dans cette enquête particuièrement dangereuse.

Et bien entendu, il y a le chat, Irusan...

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Encore un roman très addictif qui m'a prise aux tripes du début à la fin.

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La plume de l'auteur est fluide et très agréable. Les personnages sont parfaitement croqués, tous sympathiques et attachants.

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Pas le temps de souffler, les pages défilent à toute allure.

Je conseille vivement ce livre à tout amateur du genre.

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L'oeil du chaos

Si le récit est rédigé dans un style fort lisible, il n’en demeure pas moins un témoignage de ce que pourrait être l’avenir de l’humanité après effondrement si l’on se réfère aux thèses des adeptes de la collapsologie.



Après une courte introduction qui elle, relève de la science-fiction avec cet objectif bricolé par notre héros passionné de photo, Théo, qui permet de voir l’avenir alors qu’une énorme canicule sévit sur la Terre entière, l’auteur pousse la description, un peu longue parfois mais nécessaire pour nous permettre d’envisager les conséquences du réchauffement climatique (il est vrai, combiné avec un phénomène de vent solaire dans le présent roman).



Par la suite, le récit devient une grande claque : aux politiques, au capitalisme et à une partie de l’humanité incapable de gérer les phénomènes qui surviennent, pendant que le reste des hommes, individus qui se côtoient et reçoivent de plein fouets les dégâts causés par le cataclysme décrit, victimes de la cupidité, de la soif de pouvoir des grands de ce monde.



L’auteur raconte l’histoire d’une famille comme il en existe des milliers, qui devra lutter pour survivre. Et si ce roman est pure fiction, les agissement des populations n’ont rien de surprenant quand on voit comment, durant le premier confinement, les gens ont créé les pénuries et ont pu se quereller pour un paquet de papier toilette.



Ce récit fait peur, mais intelligemment, l’auteur termine sur une note d’espoir et mettra en avant les ressources des humains capables de résilience et aptes à se reconstruire.



Un roman qui fait réfléchir, et à lire si on aime friser le post apocalyptique et le fantastique qui adoucit un peu cette histoire terrible.
Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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Les Galeries hurlantes

Merci aux Editions Taurnada et à PartageLecture de m'avoir fait découvrir ce livre dans le cadre de leur partenariat.





Alan Lambin, enquêteur spécialiste du paranormal, est appelé au secours par une famille du Nord de la France, épuisée par les phénomènes étranges qui perturbent sa vie quotidienne. D'abord dubitatif, Alan découvre peu à peu l'histoire de ses hôtes, ce qui l'oriente très vite vers un ancien hôpital des houillères, construit sur des galeries minières aujourd'hui désaffectées. Pendant qu'il mène son enquête, un autre sujet ne cesse de le tarauder : restée en Bretagne, sa compagne Mina est tombée malade, atteinte d'un mal bizarre et inquiétant.





Moi aussi un peu dubitative au début, je me suis d'emblée retrouvée embarquée, sans plus de réticence, dans cette histoire angoissante construite avec une habileté retorse. Il est impossible de lâcher ce récit où le suspense ne cesse d'aller crescendo, réservant de multiples surprises pour de bon totalement inattendues, en particulier dans la dernière partie.





C'est donc avec brio que l'auteur se joue de nos peurs et de nos tremblements, s'amusant à nous leurrer pour mieux nous ficeler dans notre angoisse, relançant sans cesse le suspense quand le souffle commençait à nous revenir.





Tétanisée de peur j'ai été, bluffée je suis restée, mais j'ai aussi à plusieurs reprises ressentie une certaine émotion tandis que vivants et disparus peinaient à se séparer. La douleur des personnages rend parfois l'écriture assez poignante, en particulier lorsque ressurgissent les drames passés de cette cité minière : le lecteur se retrouve piégé dans l'obscurité des galeries souterraines, tandis qu'en surface, son angoisse se mêle à celle des femmes, semblables à ces épouses de pêcheurs guettant le retour d'un bateau manquant à l'appel.





On retrouve d'ailleurs dans ce livre deux thèmes chers à l'auteur : le Nord de la France, dont il est originaire et dont il nous fait partager sa fierté d'appartenance, mais aussi la Bretagne et ses légendes.





Ce roman fantastique est une très bonne surprise qui vous fera autant frémir qu'il vous serrera le coeur, qui vous piégera et vous baladera sans répit, tout en rendant hommage aux mineurs de fond et à leurs familles qui payèrent un si lourd tribut à leur profession. Coup de coeur.





Prolongement sur la catastrophe de Courrières de 1906 dans la rubrique le coin des curieux, à la fin de ma chronique sur ce livre sur mon blog :

https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/07/dhainaut-jean-marc-les-galeries.html





Accèdez à mon interview de Jean-Marc Dhainaut ici :

https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/07/interview-de-jean-marc-dhainaut.html




Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Brocélia

Vous cherchez une chambre d’hôtes pour les vacances ? Pas de souci j’ai ce qu’il vous faut ! En plein cœur de la Bretagne, niché au cœur de la forêt de Brocéliande se cache le Manoir Brocélia. Les connaisseurs vous diront que c’est un lieu où le temps s’est arrêté. Ici les légendes Bretonnes prennent une autre dimension, pas de fée ou de farfadet non ici on fait dans l’original.



C’est bien entrez, entrez, voilà. Regardez cette bâtisse, venez aventurez-vous dans les pièces, chacune a son histoire. Ah ce bruit-là ? Ce doit être le chat. Il va et vient à sa guise, enfin je devrais dire il apparait et disparait. N’est-ce pas que cette demeure a une âme ?! Pour être exacte elle en a plusieurs. Le problème c’est qu’elles ne sont pas toujours des plus accueillantes. Des morts violentes, sanglantes, sur plusieurs générations, des histoires de sorcières, un piano qui joue seul, des objets qui se déplacent dans le vide, des portes qui claquent et cet air obsédant… Cette odeur de pourriture qui vous saisit brutalement. Cette main qui n’est pas là et qui se referme sur vous. Ce froid glacial qui vous enlace comme le baiser de la mort. Et par-dessus tout, cette âme sombre qui s’immisce dans vos rêves, dans votre maison, dans votre tête. Vous vous dites fuyez ! Et si cela ne suffisait pas ? Et si une maison hantée pouvait vous poursuivre au-delà de ses murs ? Est-ce bien la maison qui vous poursuit ou alors c’est autre chose ? Maintenant que vous avez franchi son seuil il vous faudra le découvrir ou … mourir. Palpitant non ? C’est mieux que la danse du camping !



Bon alors les copains vous partez avec moi en vacances ? Je ne vous cache pas que comme quand j’ai visité La maison bleu horizon, j’ai regretté un certain manque de subtilité. J’aime quand la tension monte crescendo et là on démarre très fort tout de suite ce qui, je trouve, est frustrant car l’auteur ne prend pas le temps d’installer une ambiance angoissante, terreau parfait pour finir transis d’effroi. Toutefois une fois dedans vous aurez du mal à quitter ce vieux manoir tant l’envie de savoir vous taraudera, sans oublier quelques belles frayeurs à la clef.



Second bémol : la charmante Méghan dont les réactions ne sont pas toujours crédibles. Je veux bien que la demoiselle soit courageuse mais là, on est au-delà de la témérité, elle est carrément kamikaze. Normalement quand on est mort de peur notre instinct de survie prend le dessus, le cerveau reptilien prend les commandes et nous fait courir un sprint à la Usain BOLT ! Ici le sang froid de la demoiselle est tiré par les cheveux, ce qui par conséquent m’a un peu déconnecté de l’histoire.



Mais dans l’ensemble on passe un très bon moment de flippette, et je vous promets que vous vous rappellerez de vos vacances ! Prêts au départ?

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Psylence

Après avoir lu Brocelia il y a quelques temps c’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé Meghan toujours accompagnée de son acolyte Janis pour une nouvelle enquête paranormale. Comme en plus l’action se déroule en Bretagne où je viens de passer de très bonnes vacances j’étais complètement dans l’ambiance. Toutefois pas le temps de s’endormir sur ses lauriers, dès les premières pages ça commence fort. Un horrible meurtre très glauque mais surtout des phénomènes étranges relatés par l’épouse de la victime, qui, compte tenu de son age, a peur d’être taxée de sénilité et donc n’insiste pas trop sur certaines choses dont elle a été témoin. Mais voilà, les choses n’en restent pas là et le meurtre initial aussi glauque soit-il apparaît vite anecdotique au regard des évènements qui ont suivi…



L’enquête piétine évidemment puisque personne ne cherche dans la bonne direction, et Méghan aiguillée par Janis ne cesse de mettre son joli nez en trompette partout. Mais ce coup ci il semblerait qu’elle soit tombé sur du lourd, du très lourd ! Jouer avec les forces obscures quand on ne connaît pas ses classiques peut s’avérer très dangereux, même pour une tête brûlée comme elle. Qu’importe il suffit d’appeler Alan et Mina à la rescousse. Eux ce sont de vrais pros.



Le lecteur plonge alors dans un tourbillon d’évènements, le rythme ne faiblit pas et l’intrigue est intelligemment tissée. Très cohérente, elle mêle habilement passé et présent ainsi que les vies es différents protagonistes. L’auteur a su mélanger surnaturel, intrigue et émotions. Pas de surenchère pour impressionner le lecteur. Les personnages sont des gens lambda avec une vie lambda. Pas besoin d’en faire des tonnes et ça fonctionne car quoi de plus effrayant que de faire rentrer l’horrifique et le surnaturel chez monsieur tout le monde ?

Le titre prend tout son sens (j’ai dû chercher la définition de psylence) et peu à peu la tension s’insinue chez le lecteur avant de se muer en une bonne vieille frousse. De celles qu’inspirent les croques mitaines quand on est petit. Celle qui fait dresser les cheveux sur la tête, qui vous fait sursauter au moindre bruit et vous retourner pour vérifier qu’il n’y a personne. Vous n’entendez rien ? Justement… !



Vous vous dites que tout ça n’est qu’une histoire pour faire peur ? Bien entendu. Enfin je crois… peut être… En attendant pour vous rassurer il n’y a plus qu’à aller jusqu’au bout. Plus on avance et plus l’enquête se complexifie révélant une intrigue taillée sur mesure ou chaque pièce s’imbrique au millimètre. Le lecteur va de révélation en révélation un mystère résolu en entraînant un autre.



Je conseille tout de même de lire Brocelia avant Psylence car cela permet de voir combien l’évolution des personnages est cohérente. De plus l’impact des émotions sur le lecteur n’est pas la même s’il n’est pas de toutes les confidences. De même que le fait d’avoir lu La maison bleu horizon m’a permis de connaître Alan, Mina et Paul et de les retrouver avec plaisir. Peut être aurais-je étais un peu perdue sans cela.



Finalement j’en ai dit très peu sur l’intrigue mais c’est volontaire. Mieux vaut la découvrir par vous même tout est tellement imbriqué que j’aurais peur de divulgâcher ! S’il faut encore vous motiver pour le lire sachez que l’ingrédient secret des cookies du papa de Meghan vous sera révélé, de même que la recette du chocolat chaud à la Meghan (à côté le kouign amann c’est diététique!).



Ah oui j’oubliais, pour les amoureux des livres les 15 dernières lignes de celui ci sont … enfin vous verrez !
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L'oeil du chaos

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de romans post-apocalyptiques. Ce n'est dernièrement pas un sous-genre de la SF qui m' a attiré plus que cela, c'est souvent sombre, violent, pas très engageant pour l'avenir et avec la période de crise sanitaire ce n'est pas vraiment ce que je voulais lire. Néanmoins je dois dire que l'un de mes romans préférés de l'année dernière était un roman post-apo, il s'agissait du tome 2 d'Apocalypse Blues de Chloé Bertrand. Un pavé de 600 pages qui m'avait fait passer par un très large panel d'émotions.



Ce roman de Jean-Marc Dhainaut est bien plus court, il fait 242 pages aux formats papier, c'est un one shot mais de la même manière que pour la trilogie d'Apocalypse Blues une fois ouvert je me suis surpris lors de ma lecture à tourner les pages avec frénésie. Je voulais savoir la suite et j'avoue que si le roman avait eu 300 ou 400 pages de plus je serais probablement passé ma journée à lire pour le finir aujourd'hui quitte à le finir en pleine nuit. Il faut dire que c'est un roman très entraînant et efficace que nous propose ici l'auteur.



C'est marrant car quand je l'ai refermé ce matin après l'avoir fini je me suis dit qu'il n'y avait ici rien de fondamentalement extraordinaire au niveau de l'intrigue. Clairement pour moi ce roman ne révolutionne pas le genre, pourtant je dois bien reconnaître que cela fonctionne vraiment bien. L'auteur va à l'essentiel, dans ce roman rien n'est superflu, l'auteur est parvenu à tout doser à la perfection. C'est en cela que ce petit roman est incroyable. 242 pages c'est court et pourtant en 242 pages vous allez vous attacher aux deux protagonistes principaux de cette histoire, vous allez craindre pour eux, espérer qu'ils s'en sortent, être triste et heureux pour eux. Vous allez vous poser des questions et vous dire que ce roman propose un scénario post-apo, en l'occurrence une importante éruption solaire qui est loin d'être surréaliste. La réaction de la population et l'effondrement de la société le sont tout autant. C'est un roman qui est vraiment très bien construit et c'est à mon sens sa plus belle qualité. Une histoire relativement simple mais écrite et maîtrisée de sa première à sa dernière ligne. On sent lors de la lecture que l'auteur sait parfaitement où il nous emmène et c'est les yeux fermés que je me suis plongé avec grand plaisir dans cette histoire.



La plume de Jean-Marc Dhainaut sous une apparente simplicité referme quelques petits joyaux, il y a quelques petites phrases dites simplement qui l'air de rien sont vraiment bien trouvées. C'est en tout cela que le roman est efficace. Efficace dans son écriture, dans la gestion de l'intrigue ou l'auteur est parvenu à trouver un équilibre parfait entre la psychologie des personnages juste assez travaillée pour nous les rendre attachants et le cadre post-apo là encore assez développé pour rendre le tout par certains aspects assez réaliste et violent pour susciter de l'émotion sans non plus en faire des tonnes. En 242 pages j'avoue que je trouve le résultat assez fort de la part de l'auteur et je ne m'attendais pas à autant apprécier ce roman.



Je n'ai volontairement presque rien dévoilé de l'intrigue, 242 pages cela va vite à lire, c'est un roman je pense ou il faut se laisser porter et entrer dedans sans en savoir trop. L'auteur sait où il va, il y a quelques surprises, une légère dimension fantastique qui m'a beaucoup plus et un beau message sur la résilience. Si vous aimez les romans post-apocalyptiques ou si vous voulez en découvrir un, je pense que l'oeil du chaos peut vraiment constituer une belle porte d'entrée.



Je remercie de nouveau Patrick (Patlancien) pour cette belle découverte, j'ai été ravi de voir que l'auteur avait écrit plusieurs autres romans. Je lirai c'est une certitude au moins un autre de ces écrits.



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L'oeil du chaos

Le style de Jean-Marc Dhainaut est limpide, clair et addictif. Il nous raconte l’histoire d’une famille comme les autres qui va subir un cataclysme de plein fouet, une fin du monde d’une violence inouïe. La force de ce roman réside dans la discordance qui existe entre la famille de Théo, jeune héros de 17 ans, et la puissance dévastatrice de l’apocalypse qu’ils vont subir. Ce récit fait peur par la simplicité de son horreur. On est loin, très loin du côté spectaculaire des blockbusters Hollywoodiens. On comprend mieux ce que le mot résilience signifie. L’écroulement de la société est bien rendu. Les scènes sont d’un réalisme saisissant, sans fioritures mais sans être trop gores non plus. Le dosage est si bien équilibré qu’on accepte sans rechigner la succession des rebondissements nécessaires à ce genre littéraire.

Une fois la lecture commencée, on ne peut plus s’arrêter et on lit l’histoire d’une traite, sans reprendre son souffle. Heureusement dans cette aventure, il y a un deuxième personnage Drazic. Cet ancien militaire, bourru et survivaliste, va permettre à Théo de devenir un homme. En effet, un chaos de cette ampleur n’aurait pas été crédible dans les yeux d’un gamin de 17 ans. Le tandem Théo et Drazic fonctionne à merveille. Leur psychologie se complète mutuellement et donne de la véracité à leur épreuve. Ils portent à eux deux le scénario d’une façon magistrale.

Les théoriciens de l’effondrement, les adeptes de la collapsologie passaient votre chemin. Ici il n’y a pas de débat sur la responsabilité des uns et des autres. On n’a malheureusement plus de temps pour épiloguer. De toutes les façons, le roman est trop court (240 pages) et la catastrophe est déjà là et bien là. L’œil du chaos est une belle découverte, c’est aussi un coup de cœur avec une touche de science-fiction juste comme il faut pour qui veut se familiariser avec le genre.

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Les Galeries hurlantes

Jean-Marc Dhainaut est de retour, plus en forme que jamais, bien décidé à jouer avec nos nerfs !



Cette fois, Alan Lambin, enquêteur du paranormal, est appelé dans le Nord par un père de famille totalement désemparé.



D'étranges événements se passent chez lui. Sa fillette passe ses journées à parler à un ami imaginaire, un peu trop présent pour ne pas devenir inquiétant. La présence de sa belle-mère, une vieille femme qui recompte inlassablement les mailles de son tricot n'arrange rien à l'affaire. Tout semblant de vie sociale leur devient impossible, il se murmure même que leur maison serait hantée…



Toujours dubitatif quand il est appelé pour un cas supposément lié au surnaturel, Alan Lambin va vite se rendre compte que sa présence est indispensable pour tenter de sortir cette famille de ce marasme.



Sa quête de vérité, des sous-sols d'un hôpital désaffecté aux galeries de mines fermées de longue date, ne va pas être de tout repos. Dans l'ombre des terrils et des chevalements, le mal rôde…



Grande absente à ses côtés dans cette enquête, sa fidèle assistante et compagne Mina, clouée au lit par un mal étrange. L'inquiétude de l'enquêteur ajoute à l'angoisse du lecteur qui va crescendo notamment dans la dernière partie du livre particulièrement retorse.



Les Galeries hurlantes, une aventure d'Alan Lambin hyper efficace et rondement menée qu'il m'a été bien difficile de lâcher !






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La maison bleu horizon

"Quatre nuit qu'Hélène ne se rendormait pas après avoir été réveillée par son petit garçon. Elle sentait bien que quelque chose n'était plus normal dans sa maison. Et plus particulièrement cette nuit du 3 au 4 janvier, lorsqu'une fois sur le palier, elle entendit des bruits de pas derrière elle. En se retournant, elle vit la porte de la chambre de Thomas se refermer brutalement. Terrorisé, l'enfant hurlait. Ses cris résonnaient dans toute la vieille bâtisse. Hélène s'était jetée sur la poignée, et malgré tous ses efforts, la porte refusait de s'ouvrir."



Imaginez, vous êtes une femme, votre mari en voyage d’affaires ne donne plus de nouvelles, votre fils se réveille toutes les nuits à la même heure en hurlant, des portes claquent violemment et restent bloquées sans raison logique. En plus, à l’étage de votre nouvelle maison vous entendez des bruits de pas et encore pire des pleurs d’enfants déchirants dont vous ne parvenez pas à identifier l’origine. Avouez qu’il y a de quoi paniquer !



C’est justement ce qui arrive à Hélène qui, désemparée, décide de faire appel à Alan Lambin, enquêteur en phénomènes paranormaux.



Vous allez me dire, encore une histoire banale de maison hantée et de fantômes ? Ce à quoi je vous répondrais, pas seulement !



Au fil des pages, l’histoire évolue et ce qui pouvait, au premier abord, apparaître comme une histoire déjà vue prend une tournure radicalement différente. Le coup de force de l’auteur est d’avoir subtilement mêlé la petite histoire avec la grande ce qui donne toute sa force à son roman. Mais je ne vous en dis pas plus...



Combinant ambiance fantastique et faits historiques à une écriture hyper accrocheuse, Jean-Marc Dhainaut réussit avec La Maison bleu horizon un roman inquiétant et surprenant qui se dévore davantage qu’il ne se lit !
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Brocélia

Voici mon retour de lecture sur Brocélia de Jean-Marc Dhainaut.

Meghan Grayford, une jeune journaliste passionnée par l'exploration de lieux abandonnés, a localisé un vieux manoir dans la forêt de Brocéliande : ses occupants semblent avoir fui précipitamment…

En se faufilant dans cette bâtisse isolée, Meghan ignore encore que son histoire n'est pas peuplée de magie et de fées, mais d'horreur et de sang…

La nuit, quand tout est calme, le Manoir Brocélia se réveille…

La nuit, quand tout est calme, les atrocités de son passé reprennent vie…

La curiosité est un vilain défaut… Meghan aurait mieux fait de s'en souvenir…

Brocélia est un thriller fantastique qui m'a captivé.

Nous retrouvons le personnage d'Alan Lambin, présent dans les autres romans de l'auteur.

C'est le premier ouvrage de Jean-Marc Dhainaut que je lis, et le fait de ne pas connaitre Albin ne m'a pas du tout dérangé. On a les informations dont on a besoin pour bien comprendre.

Evidemment, le mieux est de lire toute la série :) Mais à aucun moment je n'ai été perdue.

J'ai adoré le fait que ça se déroule en partie dans la forêt de Brocéliande. Je suis amatrice des romans se déroulant en Bretagne, je ne m'en lasse pas.

L'ambiance est parfois pesante car ce manoir est vraiment flippant, et c'est peu dire ! Il y a du surnaturel juste comme il faut.

L'auteur joue sur nos peurs, nos inquiétudes et j'ai vraiment sursauté à plusieurs reprises.

L'histoire est bien ficelée.

Quand aux personnages, tous m'ont plu. Meghan est une jeune femme attachante dont la personnalité est très intéressante. Elle croit en certaines choses et elle va avoir raison en ce qui concerne ce manoir. Elle a l'habitude de faire des explorations urbaines, de se mettre parfois en danger même si elle fait tout pour que cela se passe bien.

Aller dans ce manoir toute seule n'est pas la meilleure des idées, mais de là à imaginer ce qui va lui arriver..

Brocélia est un énorme coup de cœur, un de plus ;)

Ma note : cinq étoiles bien méritées.

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Brocélia

J’ai lu plusieurs chroniques sur ce roman qui m’ont donné envie de le découvrir et je n’ai pas été déçue. Je ne connaissais pas l’auteur et je me rends compte qu’il y a d’autres romans qui ont Alan Lambin comme personnage.



Meghan est journaliste à Insolite Magazine, elle est en retard dans la livraison de son dernier article, ce qui met son chef de très mauvaise humeur, il lui enjoint de trouver un sujet rapidement. Elle repense au manoir Brocélia, une bâtisse abandonnée dans la forêt de Brocéliande qu’elle a visité quelques années auparavant dans le cadre de l’urbex et où elle avait eu très peur en entendant des coups de feu. Elle décide d’y retourner pour résoudre son mystère, s’agit-il d’une véritable maison hantée ? Dès son arrivée des phénomènes étranges et effrayants se déroulent, elle se sent menacée par une vieille femme, le piano joue tout seul, mais surtout elle arrive au bureau au milieu de la semaine suivante en étant sûre qu’on est lundi, elle a perdu trois jours, qui semblent s’être évaporés. Avec l’aide son ami et collègue Janis, elle va enquêter sur l’histoire du manoir, marquée par des morts violentes depuis près d’un siècle. Elle interrogera l’agent immobilier chargé de la vente, qui semble en savoir bien plus qu’il ne veut bien le dire, vivra de grandes frayeurs au manoir qu’elle s’obstine à visiter malgré les menaces seule ou avec Janis. Finalement elle demandera l’aide de son ami Alan Lambin pour résoudre la hantise de ce manoir, habité par de nombreux fantômes et autres créatures fantastiques.



En ce moment j’ai peu de temps disponible, j’avance lentement dans mes lectures et encore bien plus dans mes chroniques. D’habitude j’essaie de faire la chronique le lendemain ou le surlendemain de la fin de ma lecture, mais en ce moment c’est impossible, je suis plutôt dans un délai de huit ou dix jours. Résultat, j’ai oublié de nombreux détails précis, mais j’ai une meilleure vue d’ensemble du roman, ce qui modifie mon point de vue.



J’ai beaucoup aimé ce roman, lu assez rapidement, j’ai été prise dans l’histoire, mais je ne l’ai pas trouvé effrayant, pourtant je ne suis pas spécialement intrépide. Il n’y a pas vraiment de climat anxiogène comme chez Stephen King, où on part d’une situation ordinaire qui déraille peu à peu. On s’y identifie beaucoup plus que lorsqu’on est projeté directement dans le fantastique. Un point qui m’a aussi dérangée est l’omniprésence des prénoms anglophones, comme si tous ces personnages qui vivent en Bretagne s’appelaient Fritz ou Hansueli. Des prénoms bretons ou francophones auraient aussi bien convenu, même mieux à mon avis.



J’ai beaucoup aimé le traitement des légendes autour de Brocéliande, ici nulle trace d’Arthur ou de Merlin. On est dans un folklore purement local et nettement plus sombre. J’ai évidemment été attirée par le titre, qui joue la carte marketing à fond, mais on n’est pas du tout dans ce à quoi on s’attendait et j’ai beaucoup apprécié la surprise.



J’ai aimé ce livre et je compte en découvrir d’autres de cet auteur.
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Les prières de sang

Tout commence avec une vieille armoire achetée dans un vide-grenier.



Sa nouvelle propriétaire, une jeune femme enceinte, devient la proie d’étranges phénomènes. Désemparée par leur ampleur, elle fait appel à Alan Lambin, spécialiste en paranormal secondé par Mina Arletti, son assistante-médium, pour tenter de comprendre la nature du mal...



Lire Les Prières de sang, c’est d’abord avoir le plaisir de retrouver le duo très attachant Alan Lambin-Mina Arletti découvert dans La Maison bleu horizon, leur première aventure commune, suivie par Alan Lambin et le fantôme au crayon, une brève nouvelle. A la manière de Mulder et Scully, dans les premières saisons, il y a celui qui croit et celui qui doute, qui cherche toujours une explication rationnel. Comme eux, ils se cherchent, se tournent autour. Mais ils prennent leur temps, surtout Alan qui « Lambine »… Elle est facile, je sais ! ;)

Quoiqu’il en soit, dans cet opus les personnages comme l’histoire gagnent vraiment en profondeur pour le plus grand plaisir du lecteur.



Lire Les Prières de sang, c’est se replonger dans l’ambiance des années 80 et faire une incursion à l’époque des templiers.



Lire Les Prières de sang, c’est aussi un peu retrouver l’atmosphère du monastère du Nom de la Rose avec ses moines sans scrupules, l’atmosphère du film de Jean-Jacques Annaud en ce qui me concerne, n’ayant pas lu le livre d’Umberto Eco.



Lire Les Prières de sang, c’est enfin tourner les pages à toute allure tant on est pris par le rythme de l’histoire de Jean-Marc Dhainaut.



Sur ce, je file faire un vide-grenier… Mais aucun risque que j’y achète une armoire !


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Alan Lambin et l'esprit qui pleurait

"Comme à chaque fois, il avait exposé la complexité du phénomène qu'était un fantôme : un souvenir imprégné dans un lieu, ou encore un résidu de la conscience d'une personne décédée, qui, pour une raison ou pour une autre, était restée là, coincée dans notre monde qui avait jadis été le sien."



Halloween, journée idéale pour se plonger dans une nouvelle signée Jean-Marc Dhainaut, non ?



Alan Lambin et l’esprit qui pleurait raconte une histoire évoquée par Alan dans Les Prières de sang, dernier opus en date de la série.



Tout commence quand Brice, ado de seize ans, se réveille en pleine nuit attablé à son bureau, un stylo à la main. Sur la couverture de son livre de maths sont inscrits les mots suivants : "Je m’appelle Rose Feibelman, et je suis morte dans cette maison."



Ajoutez à cela un trou béant qui vient crevasser le jardin familial, des sensations de grattements aux portes et les pleurs répétés d’une petite fille pour mettre la famille sur les nerfs, il n’en faut pas plus pour qu’Alan Lambin soit appelé à la rescousse…



Ce qui fait la force de cette nouvelle, c’est son ancrage dans l’Histoire qui contribue à sa crédibilité. Le passé est au cœur du récit, passé des lieux qui se rappelle aux nouveaux habitants et passé du héros qui se rappelle curieusement à lui. Aucun temps mort en perspective, ni pour l’enquêteur ni pour le lecteur !



Alan Lambin et l’esprit qui pleurait ou quand les fantômes du passé reviennent méchamment hanter le présent…





Happy Halloween !


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Les prières de sang

Tout d'abord, je tiens à remercier Joël et les éditions Taurnada pour leur confiance et l'envoi de ce nouveau titre. Encore une fois ce partenariat m'a fait sortir de ma zone de confort : le côté fantastique n'est normalement pas trop mon domaine de prédilection et étant un peu trop terre à terre, j’apprécie peu ce genre de roman. Et pourtant, j'ai eu raison de suivre mon instinct et de craquer sur la couverture et la bande annonce car je serai passée à côté de ce très bon roman.



Il s'agit ici d'une suite mais ça ne m'a pas posé problème de commencer par celui-ci. On fait la connaissance d'Alan et de Mina qui enquête sur les phénomènes paranormaux. Une jeune femme leur demande de venir chez elle car elle a l'impression d'être entourée de présences. Ils découvrent alors une vieille armoire qui semble être la cause de tous ces phénomènes. Cette armoire va les emmener dans un monastère qui cache bien des secrets.



C'est un court roman, les chapitres se succèdent et le lecteur n'a pas une seconde de répit. Tout va très vite, le suspense est là et notre duo d'enquêteurs attachants. C'est une chouette découverte et maintenant il me tarde de découvrir La maison bleu horizon, qui comme je l'ai appris pendant ma lecture se déroule en partie à Villers-Bretonneux. Ce nom ne vous dit rien, c'est normal, mais moi ça me parle puisque c'est mon village d'enfance ! Mon grand-père y vit toujours d'ailleurs ainsi que la famille de mon mari et de nombreux amis.
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Brocélia

Merci aux éditions Taurnada de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller fantastique .Meghan est journaliste pour un magazine spécialisé dans les phénomènes paranormaux et autres mystères .A la veille du bouclage ,elle doit encore trouver un article qui convienne à son boss et elle se rappelle de ce manoir qu'elle a déjà visité au milieu de la forêt de Brocéliande qui l'avait apeurée .Un roman à ne pas lire seul dans une maison isolée au fond des bois par une nuit d'orage sinon insomnie garantie !!!

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Les couloirs démoniaques

Après une précédente enquête éprouvante dans Les galeries Hurlantes, Alan Lambin a raccroché sa tenue d’enquêteur du paranormal. 15 années ont passé, il mène désormais une vie de couple paisible aux côtés de sa fidèle collaboratrice Mina Arletti.



Quand son ami Paul Belvague vient lui raconter les effroyables suicides qui ont entrainé la fermeture du Foyer des Galibots, maison de retraite totalement désaffectée depuis, il ne compte toujours pas reprendre du service. Mais sur l’insistance de ses proches, il se laisse convaincre d’emprunter Les Couloirs démoniaques pour une ultime enquête…



Morts sanglantes, phénomènes étranges, fantômes du passé, moments de tension paroxystiques, humour et émotion, avec en prime quelques règlements de compte avec l’ennemi de toujours, l’arrogant charlatan Erwan Diwen, tout est réuni pour passer un ultime bon moment. Mais quelque chose me dit que la relève, jeune, belle et intelligente, n’est pas loin d’être assurée.



Envie d’en savoir plus ? Une seule solution, allez faire un tour à vos risques et périls dans Les Couloirs démoniaques…


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Les Galeries hurlantes

Voici une gentille histoire de fantômes, qui tourmentent une famille modeste du Nord de la France et hantent les anciennes galeries minières. Un "spécialiste en paranormal" va tenter de les débusquer.

C'est cette idée de mines hantées qui m'a incitée à lire ce roman, mais il n'est pas pour moi. Bien qu'il se lise rapidement, le style ne m'a pas emballée. L'écriture est toutefois efficace, le suspense est bien amené et entretenu. En outre, les personnages sont attachants et joliment humains.

Mais je dois être trop rationnelle pour me laisser totalement emporter par ce type d'histoire ; qu'importe, les adeptes du genre ont adoré !, et je trouve ça génial pour une petite maison d'édition.
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