AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Jean-Paul Malaval (144)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Une reine de trop

C'est un livre passionnant que j'ai lu il y a quelques années, et qui fait parfaitement le parallèle entre la vie d'un essaim et la notre, celle d'humains. Il y a des règles et même si on ne veut pas toujours les respecter, le destin s'en charge à notre place.
Commenter  J’apprécie          10
Quai des Chartrons

Au tournant du XXe siècle, l'odyssée d'une famille de vignerons corréziens émigrée dans les terres mythiques du Médoc. Fidèles à la tradition viticole de leurs pères, les cousins David et Gaspard entourent la propriété qu'ils ont acquise dans le Médoc de tous leurs soins, si bien que, en 1900, le clos-marzacq reçoit une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris. Pour eux, ce n'est là qu'un premier succès. Leur ambition désormais est de pénétrer le monde très fermé des négociants du quai des Chartrons, à Bordeaux, et de vendre en Angleterre, voire aux Etats-Unis, leur vin rebaptisé château-marzacq... Pour autant, fortune et pouvoir, concessions et compromissions ne constituent guère un bon assemblage pour assurer une longue garde aux sentiments familiaux et voir s'épanouir des amours difficiles sinon impossibles... "Quai des Chartrons" fait resurgir les ambiances feutrées de la bourgeoisie de province du début du siècle dernier. Jean-Paul Malaval y brosse un tableau haut en couleur du Bordelais viticole et portuaire de cette époque, alliant la fresque historique à l'intime atmosphère d'une passion romantique.
Commenter  J’apprécie          10
La Retournade

Merci à Babelio et aux Editions de Borée, Terre de Poche, de m'avoir donné ce livre à lire !

Il m'aura permis de découvrir une région que je ne connaissais pas du tout : le Causse de Méjean autrement appelée « L’ile du Méjean », région aride et isolée du Parc des Cévennes.

Ce sera une des seules choses que j’en retiendrai malheureusement. Ce roman ne m’a pas vraiment intéressée et je me suis quelque peu ennuyée. L’écriture est par trop orale voire vulgaire et cela m’a gênée. L’histoire n’est pas très originale : « Crois-tu que tu parviendras à passionner mademoiselle Walden avec cette guerre punique entre les archaïques écolos et les modernes profiteurs ? » (p158)

Je ne l’ai pas été…

Commenter  J’apprécie          00
L'Honorable Monsieur Gendre

Genre : Roman historique

Avis : IMMERSIF



Ce roman plonge le lecteur dans la vie ordinaire de la seconde guerre mondiale.

Nous sommes en 1943. Antoine Straub dirige une briqueterie et est très bien considéré par son patron et par les salariés. Il a perdu son fils en 1940, alors sa fille est devenue la personne la plus importante de sa vie. Quand son jeune cousin Obertz arrive chez lui habillé en soldat allemand, qu’il l’héberge et qu’il se rend compte que sa fille le trouve sympathique, il se sent piégé. Pourra-t-il garder la tête froide et l’image d’intégrité qu’il veut donner de lui ?

J’aimerais parler de l’ambiance qui règne dans ce roman, du talent de l’auteur à rendre les choses impalpables quasiment visibles, de sa connaissance des lieux, de sa perception de la société des années 40 et suivantes. Ce roman est historique dans le sens où il rend compte d’évènements liés à l’une des périodes les plus sombres de l’histoire mais il est surtout sociétal, ne cachant rien des multiples arrangements des uns et des autres avec la morale et l’honneur.

Monsieur Straub est le personnage principal sur qui s’appuie l’auteur pour faire vivre tous les autres, un Monsieur Straub que sa femme dépeint comme « ayant des idées généreuses et des ambitions dévorantes ». Tout au long du livre, on sent bien que l’équilibre est difficile à trouver entre collaboration et résistance, désespoir après la mort de son fils et espoir démesuré placé dans sa fille, perfection dans son travail et laxisme dans sa vie privée. C’est un homme tourmenté qui fera toujours face, ce qui le rend attachant.

Si la réalité des faits est abordée sans langue de bois, les caractères de chacun le sont tout autant. Malgré cela, il y a un mystère qui plane, à l’image du titre du livre qui donne un bel indice sur le parti-pris de l’auteur. Les difficultés du moment, la pénurie du ravitaillement, la pagaille administrative, la misère font la trame de l’histoire, mais c’est le parcours de vie d’Alexandre Obertz qui est disséqué au scalpel.

Si vous souhaitez découvrir comment le provincial s’est comporté au fil des années, lire Jean-Paul Malaval et ses 49 romans répondra à votre attente, il en est le spécialiste. Merci à Virginie pour De Borée Editions qui m’a envoyé ce roman, récemment sorti dans la collection Terre de Poche, en Service Presse.


Lien : https://www.facebook.com/Les..
Commenter  J’apprécie          00
L'Honorable Monsieur Gendre

Je découvre la plume de Jean-Paul Malaval avec ce roman qui m'a été envoyé par Virginie des Editions deBorée et je tiens à la remercier parce que j'ai beaucoup aimé ce livre ainsi que l'écriture de l'auteur que j'ai trouvée riche et fluide.



L'histoire prend forme en pleine seconde guerre mondiale avec la famille Straub qui vit à Amiens. Antoine, le père, est le bras droit du Directeur de la briquèterie locale, c'est un homme auquel on s'attache tout de suite, même s'il semble un peu taciturne et qu'il économise ses mots, l'homme a d'honorables qualités, il est honnête, fidèle et droit, il est aussi membre actif de la résistance, mais personne ne s'en doute. Il faut dire qu'Antoine Straub est plutôt du genre "passe-partout", il n'a pas le physique d'un bellâtre sur lequel toutes les femmes se retourneraient, il se fond dans la masse avec un flegme britannique que beaucoup envieraient.



Elisabeth, son épouse, est la parfaite femme d'intérieur, depuis la mort de son fils au combat, en mai 1940 près de Dunkerque, elle n'est plus la même, elle n'arrive pas à faire son deuil, la chambre de Raphaël est devenu un mausolée où elle se recueille chaque jour. Raphaël était brillant, le fils dans lequel les parents avaient placé tous leurs espoirs.



Claire est la seule enfant qu'il leur reste, la jeune fille a dix-huit ans et comme toutes les jeunes filles de son âge elle est conditionnée pour faire un beau mariage, c'est surtout Elisabeth qui y pense, parce qu'Antoine aimerait que Claire apprenne un métier. Il semble beaucoup plus moderne et féministe que son épouse à qui il a promis de ne prendre aucun risque pour ne pas mettre la famille en danger. Elisabeth est persuadée que son mari fait partie d'un réseau, mais Antoine ne laisse rien paraître, l'homme est maître de lui en toutes circonstances, ce qui a le don d'agacer son épouse.



Claire est un peu capricieuse et très habile pour manipuler ce père qui rejette toute sa tendresse sur elle. Avec Elisabeth ce n'est pas l'amour fou, le couple se respecte, s'aime certainement mais il manque cette étincelle qui pourrait tout changer. J'ai l'impression que c'est une vie d'habitudes, une vie un peu terne et que finalement faire partie de la résistance pimente le quotidien d'Antoine, même si je sais que c'est un homme de convictions et qu'il ne s'est pas engagé à la légère.



Un soir, alors qu'Antoine est monté dans son bureau, Elisabeth remarque qu'un soldat Allemand s'est posté face à la maison. C'est la panique ! Antoine ne se démonte pas et descend pour se rendre compte que l'Allemand en question n'est autre que son neveu par alliance, Alexandre Obertz-Straub. Paulus Straub, le frère d'Antoine, s'est marié avec une veuve qui avait déjà un enfant, il a adopté Alexandre mais ne l'a jamais vraiment considéré comme son fils. Antoine n'a plus de contact avec Paulus, les deux hommes ne s'entendent pas et Paulus est un sinistre collaborateur qui a embrassé les thèses nazies. Alexandre est déserteur, il a quitté la Brigade Frankreich (brigade d'assaut des SS Français) dans laquelle il s'était engagé. Qu'est ce qu'Antoine va bien pouvoir faire de ce dérangeant neveu ?



Mais Antoine a bon coeur, il a certainement aussi le sens de la famille alors il décide de cacher Alexandre dans sa cave avant de pouvoir lui trouver un autre endroit ultérieurement. Avec ce geste qui est tout à son honneur, il ne se doute pas un seul instant qu'il vient de faire rentrer le loup dans la bergerie.



Jean-Philippe Malaval nous embarque dans l'histoire d'Alexandre qui va bien vite devenir celle de Claire et de toute la famille Straub. C'est déroutant et magistral à la fois, comment Antoine a-t-il pu se laisser duper de cette façon et pire, rentrer dans cette imposture sans nom. Lui qui était si droit et si honnête, comment se laisse-t-il envahir par le mensonge, un mensonge qui ronge et qui risque de tout détruire ? par amour peut-être ? celui qu'il voue à cette seule fille qu'il lui reste ?



Claire est tombée amoureuse d'Alexandre, elle se fait une idée totalement erronée du jeune homme qu'elle voit en héros. Alexandre est beau mais ça s'arrête là, sauf que Claire ne le sait pas, elle l'imagine résistant, c'est d'ailleurs pour cela que son père le cache, pour protéger le héros, elle en est persuadée. Quand Claire informe son père des projets de mariage elle est tellement heureuse qu'il ne dit rien, quand elle parle de l'héroïsme d'Alexandre avec des étoiles plein les yeux, Antoine n'ose pas la contredire, pensant qu'il lui dira la vérité plus tard, mais ce plus tard n'arrivera jamais. Antoine vient de mettre le doigt dans un engrenage infernal et on se demande où tout cela va mener.



Si on pensait Alexandre inoffensif et stupide, on se trompe, le jeune homme va vite comprendre qu'il peut tirer son épingle du jeu et va se montrer terriblement habile jusqu'à se faire embaucher à un poste important dans la briquèterie. Je suis déroutée et mal à l'aise vis à vis d'Antoine, j'ai énormément d'empathie pour lui et en même temps je ne lui pardonne pas ce mensonge. Il a voulu protéger sa fille, il pensait peut-être pouvoir mener la barque et tout maîtriser mais Alexandre a pris les rênes et il arrive parfois que l'élève dépasse le maître.



J'ai envie de secouer Claire et de lui demander d'être moins stupide, plus le temps passe, plus Alexandre mène la famille Straub dans le chaos. Ce Monsieur Gendre -surnom donné par les employés de la Briquèterie- a décidément plus d'un tour dans son sac. Il n'a aucune honte, il a soif de réussite et d'argent. A chaque nouveau chapitre on attend que la vérité éclate, mais l'auteur fait durer le suspense et sort d'autres malversations de son chapeau, je suis presque en apnée et inquiète de penser que peut-être personne ne saura jamais qui est le véritable Monsieur Gendre !



Pourquoi faut-il que le mensonge soit plus fort que la vérité ? se demanda-t-il. La vérité est destructrice, elle exige tant de remises en question, de reniements.... On fait donc semblant de s'accommoder du mensonge, à la longue ce mensonge nous dévore de l'intérieur sans qu'on trouve jamais la moindre issue



C'est très habile, c'est finement écrit, c'est addictif, j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture et j'ai aimé les émotions que ce récit m'a procuré. J'ai pensé que dans la vraie vie, après la guerre, il y a certainement eu un paquet de Monsieur Gendre, des résistants de la dernière heure qui sont passés entre les mailles du filet et qui ont été les pires salauds. Je lirai certainement d'autres romans de cet auteur qui décrit si bien les personnages et dont j'aime beaucoup l'écriture, j'ai déjà noté quelques titres.
Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
Commenter  J’apprécie          00
La bastide aux chagrins

David au retour de la guerre d'Algérie est en total décalage avec les gens qu'il retrouve, sans que ceux-ci aient seulement conscience de ce qu'un soldat traverse pendant que la vie continue. Alors qu'est-ce la vie "normale" ?

Quand les guerres familiales se mélangent aux guerres fratricides à travers le monde...

Entre douleurs, déchirures et déceptions aux tourments dévastateurs du prix de fracas dans les familles, avec toutes ces questions existentielles au retour de guerres inutiles où les petits paient pour les gros.

J'aime particulièrement les écrits de cet auteur.

Les descriptions sont toujours très justes, tant dans les (res)sentiments, dans les scènes de désarroi...

Dans ce récit, j'ai été un peu choquée par la fin.
Commenter  J’apprécie          00
Quai des Chartrons

Roman très bien écrit et documenté. On se sent rapidement happé par le monde de la viticulture et la passion de la terre.

On y trouve l'attachement aux racines mais aussi l'ambition et l'envie de conquête.

J'ai beaucoup aimé me plonger dans le Bordeaux du début XXe et m'imaginer cette époque et ce milieu très fermé des négociants et du monde des affaires à cette période.
Commenter  J’apprécie          00
L'héritière des sables fauves

Âgé de soixante-onze ans, Lissandre Seyverac sait qu’il ne pourra, bientôt plus, diriger Labarrère, son entreprise familiale. Son Armagnac est un des meilleurs de la région. Hélas, son fils lui paraît incapable de prendre la relève et sa fille déteste cette société. Elle a suggéré, plusieurs fois, à son père à la vendre. De plus, il y a dix ans, la jeune femme a claqué la porte de la maison de son enfance. Depuis, elle refuse de parler à son père, à qui elle n’a pas pardonné de tromper sa mère. Raphaëlle dirige un cabinet d’expertise d’œuvres d’art et elle excelle dans son métier.





Le patriarche parvient, cependant, à joindre sa fille et à la convaincre d’étudier sa proposition. Très vite, cette dernière est appelée « l’héritière » et ses projets dérangent ceux qui convoitent la propriété Seyverac. Il lui faut s’imposer, même si dans ce milieu tenu par les hommes, il est difficile d’être une femme. Heureusement, elle a de la poigne et du caractère, aussi, les obstacles ne l’effraient pas. Malgré leur hostilité, elle a conscience qu’elle a besoin du talent des employés de son père. Elle doit s’imposer, sans les faire fuir, mais elle a du mal à tempérer son caractère impétueux. Elle est plus à l’aise avec les chiffres qu’avec les sentiments et la tradition. Elle perçoit que l’entreprise doit se moderniser pour survivre, mais ses directives ne sont pas écoutées.





L’Héritiére des sables fauves est une immersion dans le milieu fermé des vignerons. C’est un roman de terroir agréable à lire. Jean-Paul Malaval décrit, avec ferveur, un monde de tradition et d’art. Il s’attarde, également, sur la misogynie qui y règne ; les compétences des femmes ne sont pas reconnues. Il traite de secrets familiaux, à l’origine de drames dans le clan Seyverac. Raphaëlle ne supporte plus les silences et les trahisons et elle tape dans la fourmilière.





Malgré ses qualités, je suis passée à côté de cette histoire. Je ne me suis, malheureusement, attachée à aucun personnage. Bien que leurs portraits soient nuancés, j’ai eu la sensation que leurs défauts dépassaient leurs qualités. Lorsque leur personnalité s’adoucissait, le changement me semblait brutal. De plus, je n’ai pas aimé la vision proposée des relations entre homme et femme : les relations conjugales sont peu harmonieuses et la séduction est maladroite (la dernière scène m’a même un peu gênée). Un détail m’a, également, perturbée : l’auteur nomme, parfois, les protagonistes par leur prénom, parfois, par leur nom : j’avais des difficultés à me repérer. Enfin, j’aurais aimé avoir des éléments supplémentaires au sujet de la tragédie qu’a connue Martin, un petit garçon, qui effectue de brèves apparitions dans le récit.





Bien sûr, ce ressenti est personnel. Si vous aimez les romans de terroir, les secrets de famille, les histoires de femmes au caractère affirmé, les immersions dans la bourgeoisie vigneronne et les romans de Jean-Paul Malaval, L’Héritière des sables fauves saura vous séduire.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          00
La belle étrangère

Une lecture qui me faisait envie mais dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. Cette lecture a donc été très mitigée et j'ai mis énormément de temps à lire ce livre alors qu'il n'était pourtant pas gros, ne voulant pas abandonner ma lecture. Ce fut donc une lecture en demi-teinte.



L'histoire se déroule au lendemain de la Libère dans un petit bourg en Corrèze. Maximim Maringot a décidé de céder sa propriété à des Italiens. Mais cela est mal perçu par la population locale qui voit cela comme une trahison : quelle idée de vendre à des étrangers.



Le médecin du village Bertrand Jouve prend souvent la défense des Italiens et cela semble cacher quelque chose...



L'histoire aurait pu me plaire mais comme je l'ai expliqué j'ai eu beaucoup de mal à me faire à l'histoire, à l'écriture de l'auteur et à sa narration. J'ai vraiment ressenti des longueurs au récit. Je ne me suis attachée à aucun des personnages et je n'ai pas eu l'effet escompté du waouh bien qu'ils aient été touchants.



J'ai trouvé l'idée intéressante de voir le comportement humain après cette période d'après-guerre, de nous montrer les mentalités très particulières et notamment vis-à-vis des étrangers mais malheureusement cela ne l'a pas fait, il me manquait quelque chose.



Mais je pense tout de même lire d'autres livres de cet auteur car autant je peux apprécier les autres.


Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
La belle étrangère

C'est un cadeau pour l'achat de deux autres livres au livre de poche.

JP Malaval traite de la période située au lendemain de la libération. A mon niveau née en 53 c'est intéressant de voir comment étaient les mentalités dans la France rurale. Ce livre ne reflète pas vraiment la grandeur de notre pays à l'époque et je dirai même que j'ai été choquée de voir l'indulgence de l'auteur à propos des pétainistes !!
Commenter  J’apprécie          00
Adélaïde au bord de la falaise

Comment un tel livre a-t-il pu être édité.

C'est bourré d'incohérences et de bêtises (pour être polie) : Gaspard Seize mène l'enquête sur cette affaire tout seul alors qu'il y a une enquête judiciaire, il trouve des indices, des objets, des preuves, il interroge la soeur et le père de la victime, il veut adopter la petite fille... et j'en passe

La petite fille parle comme une grande personne

L'auteur se met en scène de façon très égocentrique, il ne parle que de lui, de ses frasques sexuelles, il est méprisant envers les femmes et envers son associé, mais c'est un grand architecte...

Et d'un coup, il s'est passé treize ans, Adélaïde est devenue sa fille, il s'est remis avec sa première compagne, et on ne sait pas ce qui s'est passé entre temps

Il dit avoir fait tout ça car cette histoire lui rappelle son enfance et va l'aider à guérir, mais de quoi ? on sait seulement qu'il a été abandonné à la naissance

Je suis allée au bout du livre (en lisant en diagonale pour en finir plus vite) car j'avais espoir d'une fin surprenante, genre il aurait eu un lien avec cette famille, c'est lui qui aurait tué la maman, mais non, le pire c'est qu'à la fin Adélaïde apprend que son père était son oncle

Jean-Paul Malaval s'est vraiment foutu de la gueule de ses lecteurs, et j'ai mis une étoile pour l'écriture, très belles descriptions des paysages, bien qu'il aurait pu nous dispenser d'employer des mots pompeux qui à mon goût n'ont pas leur place dans ce navet
Commenter  J’apprécie          04
Les Noces de soie, tome 1 : Les Noces de soie

1675
Commenter  J’apprécie          00
L'Honorable Monsieur Gendre

Que je me suis ennuyée !
Commenter  J’apprécie          00
Quai des Chartrons

Dans un français impeccable, on découvre avec ce roman, le milieu des vignerons : ceux de Corrèze et ceux du bordelais.Très belle aventure humaine qui révèle les failles et les forces de chacun et nous fait découvrir un milieu et une époque .
Commenter  J’apprécie          00
Un si joli mariage

La vie dans la grande bourgeoisie de Périgueux, a lire dans le train!
Commenter  J’apprécie          00
Les gens de Combeval, tome 1

Belle évocation comme d'habitude du Bas-Pays que J-C Malaval connait si bien.

Quelques personnages parfois difficiles à suivre mais une reconstitution parfaite du contexte de la grande guerre, un siècle après.

A suivre…..
Commenter  J’apprécie          00
L'armoire allemande

Livre suggéré suite à la sélection d'un autre (merci les moteurs de recherche...). Le titre et la quatrième de couverture m'ont intriguée alors je l'ai pris. Quelle déception! Je suis quand même allée au bout parce que je ne sais pas faire autrement mais ça a été long... très long...

J'aime le français soutenu dans les livres, ça change du quotidien et ça cultive. Certes. Mais pas au détriment de l'aspect naturel des conversations!!! On aurait dit une rédaction de bon élève tellement les dialogues faisaient dialogue écrit et non parlé (même en français soutenu).

L'histoire au fond est décevante. L'animosité entre frère et soeur n'apporte tien au roman, on profite de digressions très très longues sur les ébats sexuels de l'héroïne qui est tout sauf attachante et qui est caricaturée en permanence par le raccourci de "bourgeoise bordelaise" comme si ça posait intégralement un personnage. Et, très honnêtement, pas besoin de quelques centaines de pages pour deviner ce qu'il y a dans cette armoire allemande, ce qui s'est passé à la génération précédente et pourquoi l'histoire ne finit pas mieux.

Bref. Pas de remords je l'ai lu, mais une certitude: je ne le relirai jamais et ne le conseillerai pas. Bien contente de passer à autre chose.
Commenter  J’apprécie          00
Les vignerons de Chantegrêle

Napoléon III à pris le pouvoir, à Chanterelle, De Jandelles règne en maître sur le Mazet et ses vignerons. Comme avant la Révolution, il impose sa loi, mais une opposition républicaine prend forme et tente de devenir indépendante​. De Jandelles, amoureux fou de Manelle, a du mal à réaliser les changements qui se mettent en place, il passe même à côté du phylloxéra dont souffrent ses vignes. Le temps passe, il perd son fils, viellit. Les vignerons de Chantegrele deviennent peu à peu, parcelle par parcelle des propriétaires...
Commenter  J’apprécie          00
L'Or des Borderies

un très beau roman
Commenter  J’apprécie          00
L'armoire allemande

En 1979;Alexandrine avocate,rentre en Corrèze pour enterrer sa mère.

Dans la propriété de famille,elle retrouve son frère et tente de comprendre comment ses parents ont vécu.

Elle renonce à sa part d'héritage,mais garde une mystérieuse armoire.,dans laquelle elle va découvrir le journal de sa mère et enfin comprendre l'histoire familiale.

Jean-Paul Malaval met en scène les sentiments de haine,de jalousie,de vengeance,liés à une histoire d'amour dans une période trouble.

On lit sans s'arrêter jusqu'à la dernière révélation et la dernière page.

Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jean-Paul Malaval (773)Voir plus

Quiz Voir plus

The Vampire Diaries (Saison 1)

Où se rencontre pour la première fois, Stefan Salvatore et Elena Gilbert ?

Dans le cimetière de Mystic Falls
Aux toilettes des hommes
Sur le pont Wickery
Au manoir des Salavtore

16 questions
110 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}