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EAN : 9782258101142
304 pages
Presses de la Cité (22/08/2013)
3.44/5   70 notes
Résumé :
En Corrèze. Un héritage, une armoire, un journal intime, un secret familial.
Dans les bras d'un officier allemand, Hélène a connu la passion. Trente-cinq ans plus tard, Alexandrine, sa fille, découvre la vérité, douloureuse et salvatrice.

Que contient l'armoire allemande qui trône en bonne place au coeur de la demeure corrézienne des Delalande ? C'est la question qui hante Alexandrine depuis son enfance. Jusqu'à ce jour de l'été 1979 où elle hé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Un livre numérique choisi parce que l'histoire me plaisait et qu'après une première déception sur un autre livre de l'auteur, je ne voulais pas en rester là.
Malheureusement, je suis déçue par ma lecture dont le sujet était pourtant plein de promesses (la seconde guerre mondiale et les règlements de comptes qui ont suivi). En effet, les trop nombreuses longueurs et digressions m'ont vite lassée. 60 pages avant de lentement commencer à entrer dans le vif du sujet, c'est bien long!
Parlons-en, de ce sujet: il aurait dû être au centre du récit alors que l'histoire des parents d'Alexandrine est plutôt bâclée (on devine très vite ce qu'il s'est passé), par rapport au reste (la vie sexuelle d'Alexandrine, son conflit avec son frère et sa belle-soeur..).
Je m'étais attendue à des personnages attachants mais je les ai trouvés superficiels et creux. Les personnages d'Alexandrine et de sa mère auraient dû être plus travaillés.
Au niveau du style, certaines phrases sont trop longues, parfois mal formulées et un peu sybillines dans les digressions.
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A la fin des années soixante dix, Alexandrine Delalande, avocate au barreau de Bordeaux, enterre sa mère dans un petit village de Corrèze. Avec son frère, ils se retrouvent héritiers de la maison familiale vu que leur père, ancien professeur est décédé précédemment. Alexandrine refuse sa part d'héritage. Elle s'est toujours sentie étrangère dans sa famille. Elle ne réclame qu'une vieille armoire allemande (à vrai dire marquée des tampons de la Reichwehr) où elle découvre un journal intime, des photos, des journaux et toutes sortes de documents qui lui apportent des révélations fort dérangeantes sur l'attitude de sa mère pendant la guerre alors que son père était parti en Allemagne pour cause de STO (service du travail obligatoire).
Ce roman de terroir n'en est un que dans la mesure où il a pour décor ce village de Corrèze. Pour tout le reste, on oscille entre le roman sentimental et le drame historique (avec devoir de mémoire) qui nous ressert pour la énième fois les turpitudes de la Milice, les lâchetés de la collaboration et les saloperies de l'Epuration. Tout ça nous a été raconté mille fois partout ailleurs et cent fois mieux chez Amouroux par exemple. Bien qu'écrit très soigneusement, (nul ne saurait nier à Jean-Paul Malaval ses qualités d'écrivain) ce roman donne l'impression d'être le bouquin de trop, tellement le lecteur peut être déçu devant tant de poncifs, de conformisme et de déjà vu. L'auteur n'aurait-il rien de mieux à raconter que cette sempiternelle romance d'amour impossible entre une femme délaissée et un bel officier allemand qui s'achève dans le sang, les crachats et la honte de la tonte ? Les personnages secondaires sont convenus pour ne pas dire caricaturaux. La fin contient une invraisemblance qui flaire le bâclé. Si on y ajoute le manque d'originalité, de rythme, la linéarité de l'intrigue (au bout de dix pages, on a deviné toute l'intrigue), on est vite gagné par l'ennui. Dommage...
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Entre drame sentimental et fiction historique, Jean-Paul Malaval s'inspire une nouvelle fois de sa terre corrézienne pour situer l'action de son dernier roman régional, L'armoire allemande.

Alexandrine Delalande, jeune avocate à Bordeaux, enterre sa mère Hélène. Cette femme, pleine d'ombres, reste pour elle un mystère. Profitant d'un dernier séjour dans la propriété familiale, Alexandrine veut comprendre pourquoi les siens étaient si détestés au village. Dans la vieille grange, une armoire : celle qu'Alexandrine et son frère avaient l'interdiction d'ouvrir. le meuble, bien scellé, sera son unique héritage. Il renferme une dizaine de cahiers noircis par l'écriture de sa mère. Toute la jeunesse d'Hélène défile alors : un mariage sans amour avec un homme rapidement envoyé en Allemagne au titre du STO, sa solitude et ses regrets, mais surtout, sa passion scandaleuse avec un officier allemand... Mettant bout à bout la lecture des journaux intimes d'Hélène et les éléments de sa propre enquête, obstinée et laborieuse, auprès de villageois et d'anciens résistants, Alexandrine découvre une vérité à la fois douloureuse et salvatrice qui bouleversera à jamais son existence...

Situant son récit en 1979, trente ans seulement après les faits, à une époque où les héros de la première heure se distinguent des opportunistes, Jean-Paul Malaval rend compte des heures les plus sombres de la seconde guerre mondiale et de l'immédiat après-guerre.

Entre secrets de famille, non-dits et vieilles rancoeurs villageoises, le lecteur découvre le passé douloureux et tourmenté d'une femme singulière, à la fois volage et insouciante, emportée par une passion scandaleuse. C'est émouvant, certes, écrit dans une belle langue classique (on ne saurait nier à Jean-Paul Malaval ses qualités d'écrivain) mais cette histoire d'amour impossible entre une jeune femme française et un bel officier allemand ne surprend pas, pas plus d'ailleurs que les lâchetés et les infamies de la milice et de l'épuration dont on nous a déjà cent fois rebattu les oreilles au nom du devoir de mémoire ! Assommé de clichés et poncifs, le lecteur devra lutter pour ne pas se laisser gagner par l'ennui et/ou l'envie de passer quelques pages ou passages particulièrement longs et barbants ! C'est dommage !

L'armoire allemande de Jean-Paul Malaval renferme bien un secret mais celui-ci est malheureusement sans surprise et trop vite éventé. Un roman décevant, qui manque à la fois de rythme et d'envergure. Dommage !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Au tout début frère et soeur tellement dissemblables qui ne se comprennent pas et se déchirent suite au décès de leur mère et à l'héritage.
Puis petit à petit l'histoire d'un amour non abouti d'une française et d'un allemand en 1944. La recherche d'un père, la découverte d'une mère, une inconnue.
Histoire émouvante qui a dû arrivée à tant de femmes et d'hommes durant la dernière guerre.
L'amour entre deux êtres n'a pas de frontière quelle que soit la folie des hommes.
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J'adore les histoire de secrets de famille, surtout si ceux-ci ont un lien avec le nazisme. Sur ce coup là, j'ai été satisfaite.
Mais j'ai vraiment eu du mal avec le personnage principale, elle est cynique, se fait passer pour une dure alors qu'au fond elle est fragile... Enfin, ça, c'est ce qu'on essaie de nous faire croire parce que je n'ai réussi à la cerner et, donc, à m'attacher... ce qui m'a un peu gâché ma lecture.
L'histoire de fond m'a assez enchantée même si j'aurai aimé quelle soit un peu plus développée (enfin, on peut aisément imaginer le reste).
Ce que je dois tout de même mettre en avant c'est l'écriture de l'auteur. J'ai été un peu déconcertée au début parce que je n'ai pas l'habitude d'un style soutenu mais finalement je m'y suis vite habituée, j'ai trouvé que c'était drôlement bien écrit.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Elle s'attacha à faire de cette minute un temps d'aveuglement, comme on l'avait fait en ce temps-là dans toute l'Europe. D'abord en Allemagne, lorsqu'on installa Hitler au pouvoir et qu'on le laissa s'emparer des institutions, qu'on devint complice de ce rapt de la démocratie, et ensuite dans le reste des pays occidentaux, où l'on préféra tourner le regard ailleurs, et finalement s’accommoder de l'innommable.
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Oh non, me dis-je, ils ne feront pas de moi une recluse. Qu'y puis-je si l'Allemagne a envahi la France? Si le gouvernement de Vichy s'est allongé devant l'ennemi? Je n'ai pas collaboré avec ces gens. Je n'ai jamais émis la moindre opinion en public. C'est ainsi, dans le climat de terreur qui monte, ce Thermidor des Français entre pétainistes et réfractaires, chacun se trouve enrôlé et doit choisir son camp, même si on ne le veut pas, même si on le refuse de toutes ses forces, par l'inertie, le silence, le mépris ou que sais-je encore.
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Il n'est que la peur de la mort et l'angoisse d'être qui inspirent les religions, se dit-elle. Par nature, l'homme cherche à apaiser son fardeau, même si ces solutions sont illusoires.
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Autant il est indifférent d'étudier une histoire pour laquelle nous n'avons aucun intérêt intime, autant il est scabreux de fouiller dans la sienne propre, ne sachant si l'on en sortira indemne, conforté ou blessé.
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Je la veux,dit-elle.Ce sera mon seul héritage.
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